Yaka a écrit :ole a écrit :Quelqu'un a compris ce qu'il se passait au juste à la fin ? On aurait dit Akira

Ouais
Jusque là d'accord, c'est plus les détails qui m'échappent
Quelques critiques en vrac maintenant que j'approche des 120 étoiles :
J'aime encore moins le hub que je ne pensais l'aimer avant de jouer.
Ce qui m'ennuie c'est que d'un coté il n'a rien d'intéressant, il ne gagne pas à être exploré mais de l'autre, il n'est pas assez compact et bien rangé pour permettre un accès rapide à tous les niveaux.
J'y perds facilement mon sens de l'orientation, et j'ai du mal à associer les galaxies avec des noms de pièces comme cuisine ou grenier, y a pas de lien logique ni d'indice visuel qui permette de se rappeler rapidement ce qui se trouve où.
Le dilemme du hub m'amène à une autre critique, liée au scénario. Le scénar de Galaxy prend trop de place.
Ca raconte toujours l'enlèvement de Peach et son sauvetage par Mario, mais ça se perd dans des explications techniques inintéressantes (tout ce bazar sur les étoiles qui alimentent le vaisseau et permettent de réactiver progressivement les différents observatoires permettant à leur tour d'accéder au galaxies, puis à terme de relancer le moteur pour accéder au niveau final, sans compter le pourquoi du comment Bowser s'empare des étoiles, l'implication des Lumas et d'Harmonie etc.)
On sent un effort de cohérence, mais le résultat est confus et manque de simplicité, et du coup le jeu se retrouve à vous expliquer les choses via des boites de texte et des cinématiques alors que vous n'avez qu'une envie, allez bondir de planète en planète.
J'approuve par contre les séances de lecture avec le livre d'illustrations, puisque d'une, c'est optionnel, et de deux, c'est vraiment mimi

Et les petites histoires parallèles de Luigi et des Toads explorateurs sont rigolotes, c'est comme ça qu'un jeu de plate-forme doit raconter je pense, en plaçant directement des éléments narratifs dans les niveaux sans ralentir le joueur.
Je suis un peu déçu de la difficulté.
Pas spécialement en général, parce que les fréquents check points couplés aux 3 points de vie assurent que n'importe quel joueur pourra voir la fin, tout en perdant quelques vies mais sans jamais être frustré. Ca c'est un bon choix de design de leur part.
Ce que je regrette c'est que les défis censés être plus chauds (les comètes et les niveaux débloqués grâce aux étoiles vertes) ne donnent pas beaucoup de fil à retordre (à quelques exceptions près. Un de mes meilleurs souvenirs reste ce parcours dans le monde de lave avec un seul point de vie et aucun check point. Et apparemement il y quelques comètes pourpres à s'arracher les cheveux). D'ordinaire je me fous un peu de la difficulté d'un jeu, mais ici ce genre de défis oblige le joueur à vraiment prendre le temps de se familiariser avec un niveau qu'il se contente de traverser en temps normal. J'en veux plus ! Plus !!!
Dernière critique (:oscar:), j'ai l'impression que Galaxy offre beaucoup trop facilement tous ses secrets.
Ceux qui s'inquiétaient de l'aspect linéaire l'accuseront peut-être, mais je ne pense pas qu'il soit en cause. Plusieurs niveaux proposent des mini-embranchements menant à des tableaux inédits, et le joueur est souvent récompensé de sa curiosité.
Mais le jeu met constamment des indices gros comme des maisons un peu partout, ce qui fait que les trucs cachés ne le sont pas tant que ça. Dans les niveaux avec une étoile cachée, je la récupérais systématiquement avant l'étoile "de base" alors que que l'idéal aurait évidemment été que je boucle les niveaux par défaut avant de découvrir progressivement les étoiles supplémentaires à force de replay.
Enfin, au moins on évite le calvaire de Sunshine et ses shines/ pièces bleues planquées n'importe comment...
Pour le reste, ce Mario Galaxy c'est vraiment le triomphe du level design. Les idées s'enchainent encore et encore et encore, et à chaque fois qu'on pense avoir tout vu, on arrive à être surpris deux minutes plus tard. Je n'ai jamais autant répété "oh putain..." devant ma télé qu'avec ce jeu
Un futur classique, même si je ne m'attend pas à ce qu'il ait autant d'impact que Mario64. Parce que là où 64 inventait, Galaxy reprend et subvertit. C'est un jeu moins "conséquent", plus ludique et moins réfléchi dans sa construction. 64 c'est un vieux sage alors que Galaxy est foufou
(une femme, dirait Alain Soral. Dédicace à O.P).
Mais c'est ce qui fait son charme.