Rom vat a bien expliqué le trucpierric a écrit :http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... r=RSS-3208
Problème de Math, je vous met au défis d'expliquer comment de telles différences peuvent être possibles °_°
Il faut dire que les femmes ont davantage de partenaires sexuels au cours de leur vie : en moyenne 4, 4 en 2006 contre 3,3 en 1992 et 1,8 en 1970.
Les hommes, eux, déclarent en moyenne 11,6 partenaires
pour le coup des partenaires. Maintenant la question au sujet de cette étude était en débat dans la presse hier (et aujourd'hui peut-être encore), la sexualité est un sujet sensible, bien plus que la politique par exemple et malgré la méthode de représentation (milieu social, âge, étude etc) qu'on utilise pour tout ; sujets sensibles comme moins sensibles, il y aura toujours une marge d'erreur, surtout à si grande échelle. J'ai lu un article hier en attendant à la gare (dans l'encart revue de presse d'une librairie, si quelqu'un a lu aussi, j'aimerai bien la référence vu que c'est souvent posté plus tard en ligne sur les site des journaux) de l'analyste Ronhaff (histoire de donner des sources autre que le contexte personnel de chacun) qui a étudié le comportement humain sur les normalités et les pressions dans les couples. Il prenait en exemple le cas d'un gars encore puceau à 20 ans et qui n'a jamais eu de petite amie, vous le voyez répondre au sondage par la vérité sous le couvert d'une sois disante fausse identité (il souligne qu'on est jamais sous un réel anonymat dans ces sondages, quand on vous appelle, il faut bien qu'ils aient toute une fiche sur vous, ce qui en outre est douteux niveau légalité) va dire, "j'ai eu 0 petite amie", "j'ai jamais fait ci ou ça". La normalité dans la société veut qu'une personne ait fait telle ou telle chose à tel âge et pratique telle ou telle chose, sinon, on ne le dit pas clairement, elle n'est pas dans la normalité de la communauté. Donc le mec conditionné va pareil arranger le tout à sa sauce car vis à vis de ce qu'il pense être la normalité il peut avoir l'impression de perdre la face. Ce qui va fausser ses réponses.Je le citerai encore sur le fait que 6000 femmes et 6000 hommes sur X millions de moins de 18 à 69 ans, ça reste peu et qu'on a aucune preuve que le milieu social fait qu'une femme (désolé pour celles de ce forum, c'est juste un exemple) d'un milieu social aisé est une salope ou une fille réservée sexuellement. J'ai cotoyé des bourgeois même si je n'en suis pas un, et je peux comparer personnellement ce qu'il dit, y'avait des filles portés sur le sexe et d'autres non, donc v'la le cliché douteux mis en avant dans le dossier de presse. Il avance aussi un sondage ifop de 2006 également (celui dont on parle a été réalisé par ipsos en ce qui concerne les appels téléphoniques) ou les chiffres diffèrent grandement.
Personnellement le seul truc qui m'a interpelé hier, ce sont certaines pratiques sexuelles en nette augmentation, et rien que vis à vis de gens qui lisaient les mêmes nanards et qui rigolaient que les femmes deviennent des salopes de plus en plus ( -_-" ), le dossier préliminaire parle très peu des rapports moraux dans les couples, par exemple en mettant en avant la montée des rapports anal dans les couples hétéros sans donner le chiffre contraire de gars qui ne feraient ce qu'ils demandent à leur petite amie sous aucun prétexte (pourtant comme il dit, l'adage voudrait que "ne faites pas autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse"). Pour citer Ronhaff, doit-on se réjouir donc, sur ce point là du moins, que la femme devienne de plus en plus un jouet sexuel pour l'homme ? Ce genre de dossier donne du grain à moudre à beaucoup de gens qui ont de mon point de vue un comportement malsain en couple (ça n'engage que moi).
Je vais peut être me faire traiter de catho (alors que je suis athé), mais là où on contaste soit disant une libération sexuelle, je me demande si on ne perd pas un peu la valeur de l'amour en couple, en portant tout essentiellement sur les fantasmes, souvent masculins d'après le dossier en question, sans remise en question et sans jamais se mettre à la place de la personne à qui on demande de faire quelque chose (pire encore quand on s'appuit sur des dossiers scientifiques douteux). Je suis fier de penser d'abord au bonheur que j'apporte à ma compagne mais triste de voir mes craintes se vérifier chez certains de nos amis, et comme j'ai un caractère à deux balles au sujet de certains principes ça finit toujours en bataille rangée
Et pour citer une dernière fois Ronhaff, on vit dans une société où dans un couple, souvent l'un des deux partenaires tient la laisse et dirige dans quel sens va le couple et impose gentiement sa volonté. Il concluait aussi sur une comparaison manipulation des médias en politique et des médias tout court pour instaurer les fameuses normalités.
Un livre sortira fin 2007 sinon, à acheter pour s'informer
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/joke
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