
J'ai trouvé que ça collait mieux dans BB en tout cas, mais tu as peut-être raison sur le parallèle : ce que fait Saul à la fin de BCS c'est typiquement la même chose que Walter à la fin de BB, il va au plus proche de l'action. Je crois que la façon dont j'avais vécu ça avec BB, c'est que ça me parait justifié par le fait que Walter devient de plus en plus suicidaire avec le temps, ce qui me semblait cohérent car il est pris dans un engrenage dans lequel il ne sait pas comment sortir. Ce n'est pas le cas de Saul, il n'a absolument aucune raison de se griller comme ça àla toute fin.
Mais ce que tu dis me rappelle un autre "changement de comportement" que je n'avais pas aimé : celui de Gus, quand il égorge de lui-même un de ses lieutenants. Il est impitoyable avec ceux qui le trahissent et s'opposent à ses ordres, à ce moment précis ce n'était pas le cas. Ç'était fait pour montrer à Walter à qui il avait à faire, mais ce n'est pas dans le caractère de ce personnage de tuer quelqu'un qui lui est loyal.
Du coup ça me semble être un défaut d'écriture de Gilligan, la façon dont il gère le caractère des personnages dans certains moments critiques : il a besoin de ça pour faire avancer son scénario, mais ça ne colle pas très bien à la façon dont il a construit ses personnages avant.