Il faut savoir qu'on a stressé avec Marcadet, on a pas arrêté de courir dans le métro comme des dégénérés. A ce moment-là, malgré le fait qu'on ait gagné (car oui, il pouvait tout arriver, osef, ON A GAGNE), on commence à angoisser. La proposition d'Oscar (prendre un taxi) se révèle foireuse, on tente tous les taxi possibles, on se sépare en différents groupes d'intervention, rien à faire

Marcadet lance rageusement qu'il ne faut jamais faire confiance à Oscar.
Mais alors le coup du bus, c'était vraiment le coup de génie des dojoiens. Je m'étais mis à la droite de Marcadet, je bloquais une grosse mama africaine et un mec qui faisait une tête de plus avec une gueule de méchant : Qu'IMPORTE, NOUS DEVONS REUSSIR. Il se fait menaçant mais je ne cède pas, de son côté OP impose son physique et met la main aux fesses de Marcadet pour le soulever dans le bus

Au passage je sens également une main sur mon postérieur, celle-ci d'origine inconnue

Finalement Marcadet rentre. On exécute quelques

pendant que Marcadet lui, la gueule dépitée, répond par des

. La mission BANGBUS était réussie.
Mais avant cela, on a gambadé dans Champs Elysées comme des singes (littéralement), impressionnant les badauds qui s'exclament "un homme préhistorique" en parlant de mon alocyte Marcadet. Avant cela mes amis, on scandait des slogans de toute sorte, tous politiquement corrects ("Vive Nintendo", "A bas Sony", on n'a absolument pas parlé de Le Pen, Degrelle ou de l'Etat d'Israël). AVANT CELA ENCORE, je galérais dans le RER pour aller à Gare du Nord, pestant au téléphone avec Marcadet en espérant que Sarkozy remplace le moins de fonctionnaires possible
C'était une soirée riche en émotions contraires, on est passé du rire

aux larmes

J'ai bien aimé aussi le couple de pédés sur la ligne 14 (super la ligne 14

), et cet étranger quartier venu d'ailleurs avec la station Olympiades

On aurait dit un décor de cité futuriste au cinéma, avec des fumées étranges sortant du métro et qui nous ont retenus une quinzaine de minutes
Pour les Japonaises, je pense qu'avec un peu de persévérance, et en hurlant d'autres mots récurrents d'anime (:oscar:), j'aurais pu conclure avec l'une d'elles

OP l'a dit, elles sont venues pour ça après tout

« Peuple, vous pouvez tout sans eux, eux seuls ne peuvent rien sans vous. » (« Idée sur le mode de la sanction des lois », Donatien de Sade)