C'est vrai que c'est encore plus hype de ne pas etre dans un mouvement hypeO.P HxH a écrit :
Et puis j'aime pas le mouvement hype qui s'en dégage.

Modérateur : DojoSuperHeroes
Oui et on peut encore rajouter que ça fait plus hype de dire que quelqu'un est hype parce qu'il rejete un mouvement hype...Me_Marcadet a écrit :C'est vrai que c'est encore plus hype de ne pas etre dans un mouvement hypeO.P HxH a écrit :
Et puis j'aime pas le mouvement hype qui s'en dégage.
A l'article des développements mouvementés, Resident Evil 4 aurait droit à une mention spéciale. Car entre les reports, les avortements et l'imbroglio de l'annonce du portage PlayStation 2 en dernière minute, le jeu de Capcom a cumulé les points noirs, tel le visage tuméfié d'un ado zombie. On sait maintenant au moins une chose : faire un chef d'oeuvre prend du temps. Et quand les jeux sont aussi bons, on peut tout pardonner.
Bienvenue aux décors en 3D riches, ouverts et surtout sublimissimes. Mais vraiment. Ne cherchez plus le nouveau mètre étalon en terme de réalisation sur consoles, il est là. Fluide en toute occasion, détaillé jusqu'à l'extrême, Resident Evil 4 offre une leçon de programmation à toute la confrérie. C'est du travail d'orfèvre. C'est du grand Capcom, enfin sorti de sa torpeur. Tous les environnements semblent avoir été créés avec une application incroyable, un souci du détail permanent. Les effets de brume, l'éclairage des bougies, la pluie battante sur un barrage en bois, les geysers de sang, les chandeliers, le blouson de Leon, les animations faciales... c'est magistral. La détection des collisions est tout aussi impressionnante, la palette d'animations changeant du tout au tout en fonction de l'endroit visé. Les villageois peuvent se tordre de douleur en tenant ce qu'il leur reste de genou, être repoussé trois mètres plus loin sous la décharge du pompe, finir brûlés vif par leur propre torche... A ce stade, les images et les mots ne suffisent plus. Il faut voir le jeu en mouvement et se taire.
RE4 ne s'est pas seulement contenté de corriger tout ce qui n'allait plus dans Resident Evil. Il a transcendé la série. C'est bien simple : on a rarement vu une telle variété de situations explosives dans un jeu d'action sur consoles. La tension ne se relâche quasiment jamais, et c'est dans cette diversité étouffante que RE4 gagne instantanément ses galons de classique. Exception faite des salles de sauvegarde, rares oasis, Resident Evil 4 ne desserre jamais son emprise, pas même dans les cut-scenes, puisque des petits Quick Time Event (QTE) à la Shenmue peuvent survenir à tout moment.
Difficile hélas de ne pas spoiler, mais une chose est certaine : le jeu de Capcom est un hommage vibrant aux plus grands moments des jeux d'action/aventure et aux meilleurs passages du cinéma d'action. House of the Dead, Massacre à la tronçonneuse, Shenmue, Alien, Aliens, Wave Race, Le Monstre du Lac, Metal Gear Solid, Le Seigneur des Anneaux, ICO, les inspirations sont multiples, et toujours bien intégrés. A la manière des jeux de Kojima, chaque lieu ou presque de Resident Evil 4 réserve une nouvelle surprise, une nouvelle approche du gameplay. Même dans les passages de fusillade pure, il y a toujours un événement inattendu pour venir épicer l'action : un camion qui surgit à pleine vitesse pour vous écraser, un QTE qu'on ne sentait pas venir, une porte qui refuse de s'ouvrir. C'est quinze heures à vingt heures d'action non-stop, quinze si vous rushez un peu comme nous, vingt si vous prenez le temps de reconstituer les trésors en fouillant la carte de fond à comble. Oui, en plus d'être infiniment bon, RE4 est long. C'est plus qu'inhabituel pour un jeu du genre.
D'ailleurs, à moins d'amadouer les cols blancs du PEGI avec des limousines remplies d'escort girls, on voit mal comment le jeu pourrait échapper en l'état à un gros 18+. Parce que dans le genre gore, RE4 dégouline de partout ; le moindre headshot transforme les têtes en charpie, et les morts instantanées de Leon sont parfois monstrueuses de cruauté.
Les experts étaient formels : il fallait sauver la série Resident Evil. C'est aujourd'hui fait, et de quelle manière ! Beau, grandiose et haletant, Resident Evil 4 est non seulement une claque technique, mais sans doute l'un des meilleurs jeux d'action jamais sortis sur console. Enfin libéré des contraintes qui finissaient par peser, ce Resident Evil marque sans aucun doute le début d'une nouvelle ère pour la série. S'il faut ce genre de coup de fouet pour repartir de bon pied, on veut bien se faire lyncher tout de suite.
Mdr la pub ^^martinus81 a écrit :http://media.cube.ign.com/articles/581/ ... ?fromint=1
Jamais je ne comprendrai le marketing japonais
O_omartinus81 a écrit :http://media.cube.ign.com/articles/581/ ... ?fromint=1
Jamais je ne comprendrai le marketing japonais
C'est vrai qu'il y a pas mal de bonnes idées, mais la jouabilité semble vraiment rigide par contre...Le mec lutte pour se débarasser de la silhouette. Aussi les petites marionnettes elles font pas assez peur, elles sont trop petites et pis leurs mouvements sont bizarres !ole a écrit :5 minutes in-game de la précédente version du jeu, celle avec les hallucinations et la silhouette au crochet. RealPlayer only.
C'est plutôt convaincant je trouve.