Un article sur ce que pourrait devenir la recherche en France. Un milieu dirigé uniquement par des gens qui n'y connaissent rien.

Modérateur : DojoSuperHeroes
Sinon il y a déjà des travaux sur des chercheurs artificiels (différents du robot), ce sont les travaux de Jacques Pitrat qui s'est inspiré des travaux de Jean-Louis Laurière. (Il paraît que ce sont des travaux que peu de monde peuvent comprendre, perso je n'ai jamais pris le temps de les étudier)Si, surtout après les annonces de la Ministre (plein complément de disciplines au sein du CNRS, Directeurs des Instituts nommés par le CNRS, et ventilation des instituts sous contrôle du CNRS), vous trouvez que la mort du CNRS est impensable, que la perte du statut de fonctionnaire des chercheurs et enseignant-chercheurs est impensable, que le licenciement économique de chercheurs publiant bien mais n’ayant pas assez de contrats de type ANR pour justifier leur salaire est impensable, qu’un conseil de direction d’un Institut Scientifique comportant ZERO chercheurs, ou même ex-chercheurs est impensable, alors je vous rappelle que petit à petit, de proche en proche, l’impensable peut devenir pensable, envisageable, et enfin normalisable et actionnable.
Et oui, 1ers européens et 4èmes mondiaux, nous sommes médiocres.À la "une" de la lettre électronique de la délégation Paris B du CNRS
cette semaine (mais pas encore du site du CNRS):
« Visibilité sur le web des instituts de recherche : le CNRS à la 4e
place mondiale
Le CNRS figure au 4e rang mondial (6e en 2008) et au 1er rang européen
selon le classement mondial "Webometrics" dédié à la visibilité sur le
web des instituts de recherche. Il précède la Max Planck Gesellschaft
allemande (6e rang mondial). Ce classement est basé sur une
combinaison d'indicateurs de la popularité des sites à partir du
référencement des principaux moteurs de recherche comme Google et
Yahoo et également sur le volume de travaux accessibles en ligne. A
noter, HAL arrive en tête des serveurs de dépôt d'archives ouvertes
institutionnels.
Consulter le classement : http://research.webometrics.info/ ».
Il y a, du premier coup d'oeil, de nombreuses critiques à formuler sur
les critères et les choix de référencement, sans parler de l'idée même
de classement, d'autant que "l'objectif initial était de promouvoir
les publications sur le web, et non de classer les institutions".
Mais après tout, si ce nouveau classement (fait par un centre
espagnol) peut servir à montrer aux thuriféraires des classements que
le CNRS, les autres centres de recherche français, et même des labos
pris individuellement, non seulement sont des lieux essentiels de
production et de diffusion du savoir, mais de plus qu'ils ont de très
beaux restes qu'il conviendrait de ne pas achever de dilapider...