Les grands moments du sport

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rom vat
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Les grands moments du sport

Message par rom vat »

Bonsoir :kikoo:

L'histoire du sport est jalonnée de grands moments et d'instants hors du commun :prof: (wouhou, quelle intro :oscar:).

Carl Lewis et Mike Powell, Longueur [Tokyo, 1991]

Ce soir, je vous propose de revivre ce qui est probablement le concours de saut en longueur le plus intense de l'histoire, à savoir celui qui a opposé Carl Lewis et Mike Powell en 1991 à Tokyo. A l'époque, le record du monde date de 1968 et des Jeux Olympiques de Mexico, avec l'incroyable performance de Bob Beamon. Revenons d'ailleurs brièvement sur ce saut, qui consitute à lui seul l'un des épisodes les plus mémorables de l'histoire de l'athlétisme : alors que le record du monde se situe à 8,35m, Bob Beamon s'envole et retombe... très loin. Le saut est valide, les juges veulent le mesurer, mais l'instrument est trop court ! Une mesure manuelle plus tard, le verdict tombe : 8,90m pour Beamon, qui vient de battre le précédent record de 55cm, du jamais vu ! Pour la petite histoire, Beamon ne réussira jamais à rééditer cette performance, son deuxième meilleur saut se limitant à 8,33m. Avec un vent limite (2,0m/s), avec l'altitude, Beamon a réussi un saut, le saut, et son record tiendra 23 ans.

Retour sur le duel qui nous intéresse, entre Lewis et Powell. Lewis a gagné plusieurs titres à la longueur, notamment aux Jeux Olympiques de 1984 (Los Angeles) et de Séoul (1998), ainsi que les championnats du monde de 1983 (Helsinki) et de 1987 (Rome). C'est donc le roi de la longueur (65 concours consécutifs remportés !), et il gagnera d'ailleurs deux autres médailles d'or olympiques dans cette discipline en 1992 et en 1996. En face, Mike Powell n'a rien d'un inconnu puisqu'il a pris l'argent derrière Lewis à Séoul trois ans plus tôt.

Lewis commence par un saut à 8,68m et place d'emblée la barre très haut. Avant lui, Powell a réalisé 8,54m, un saut qui offrirait la victoire dans bien des concours mais qui, ce jour-là, passera pour ridicule. Au troisième essai, Lewis impressionne : 8,83m, son record personnel. Powell saute lui aussi loin, mais il mord. Toujours plus fort, Lewis franchit alors 8,91m, soit plus que le record du monde de Beamon, mais le saut ne peut être homologué en tant que record du monde à cause du vent, supérieur à 2,0m/s. Powell s'élance à son tour. Le vent souffle à 0,3m/s, il ne griffe pas la plasticine : son saut est valide. Powell est-il retombé plus loin que Lewis ? La réponse tarde, mais arrive : 8,95m, c'est le record du monde ! Lewis va-t-il pouvoir répondre ? Avec deux sauts à 8,87 et 8,84m, il réussit deux des meilleures performances de tous les temps, achevant là un concours d'exception avec une régularité d'horloger suisse, un exploit inégalé à ce jour. Malheureusement pour lui, c'est Powell qui l'emporte, auteur du saut qui est encore à l'heure actuelle le plus long du monde.

Vidéo du saut de Beamon à Mexico
Vidéo du concours Lewis/Powell à Tokyo
Page Wikipédia dédiée à Carl Lewis, incluant un compte rendu du concours de Tokyo (en anglais)

Libre à vous à présent d'ajouter d'autres grands moments (en les détaillant), ou bien de commenter les grands moments décrits. Et vive le sport ! :nerd: (surtout à la télé)
Dernière modification par rom vat le 09 sept. 2006 12:56, modifié 1 fois.
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Chunky
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Message par Chunky »

WOW !

J'avais jamais vu ces images, et je connaissais pas l'histoire (en fait je m'intéresse pas tellement au sport ^^') mais là je trouve ça impressionnant 8O

Je pourrais vous raconter le coup de boule de Zidane mais bon :lol:

En tout cas super topic rom vat, en espérant qu'il me rende encore moins bête (y)
The_lascar
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Message par The_lascar »

Ouais, c'est instructif :bave: encore :bave:

Je vous raconterai bien l'incroyable match de la demi finale du tournoi d'automne entre les Seibu Wild Gunman et les Deimon Devil Bats, avec tout ses rebondissements et son magnifiquement coup de théatre à la fin de la première mi-temps :bave: mais bon... :oscar:
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gné
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Message par gné »

si rom vat pouvait nous faire france allemagne 82 avec la meme fougue et intensité sa serais aynormeuh :ouaisouais:
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rom vat
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Message par rom vat »

Peut-être un jour, mais pour l'instant j'ai d'autres top priorités sur ma shopping list. A commencer par le fameux... Long Count Fight !

The Long Count Fight [Chicago, 1927]

Nous sommes en 1927, le 22 septembre pour être précis, à Chicago. Ce jour-là, deux des plus formidables poids-lourds de l'époque s'affrontent avec, pour enjeu, rien de moins que le titre de champion du monde. Ce combat oppose Jack Dempsey, dont le nom n'est pas inconnu des fans d'Hajime no Ippo, à Gene Tunney. Il s'agit là d'une revanche, car un an auparavant, le 23 septembre 1926, Dempsey et Tunney se sont déjà affrontés, et c'est Tunney qui l'avait emporté, délestant son adversaire du titre qu'il détenait depuis le 4 juillet 1919 et un combat épique contre Jess Willard, sur lequel nous aurons probablement l'occasion de revenir.

Malgré cet échec, aux points, Dempsey n'est pas du genre à abandonner, et il continue de boxer, et c'est ainsi qu'un an plus tard il obtient sa revanche. Le combat suscite beaucoup d'intérêt : Dempsey est un personnage majeur de la société américaine de l'époque, il appartient aux cinq grands sportifs que l'on surnomme les Big Five, et la rumeur dit, à tort, qu'il a refusé de se joindre aux troupes américaines durant la Première guerre mondiale. En face de lui, Tunney, ancien membre des Marines, est un féroce adversaire qui ne comptera qu'une seule défaite dans toute sa carrière !

Quelques jours avant le combat, de nouvelles règles entrent en vigueur, dont celle du coin neutre (neutral corner) : lorsqu'un des boxeurs va au tapis, l'autre doit se rendre dans son coin, et c'est seulement alors que l'arbitre commence à compter le KO. Cette règle, malheureusement pour lui, Jack Dempsey ne l'assimile pas assez vite. Après avoir été dominé par la boxe technique de Tunney, qui reste à distance à la recherche d'ouvertures, Dempsey décoche au septième round une salve de coups qui atteignent leur but, et Tunney chute. Touché en particulier au menton, un point particulièrement sensible puisque les coups qui y sont portés peuvent produire comme un choc électrique et une perte d'équilibre, alors même que l'on est parfaitement conscient, Tunney reste assis sur le tapis, visiblement désorienté, une main sur la corde la plus basse du ring.

Dempsey, qui a l'habitude de ne pas lâcher ses adversaires, reste à côté de lui, prêt à lui asséner une nouvelle volée dès qu'il se relèvera, mais il doit retourner dans son coin, c'est la règle, et l'arbitre le lui fait, non sans mal, comprendre. Pendant ce laps de temps, Tunney est au sol, mais sans être compté ! Tunney a ainsi gagné aux environs de cinq secondes... va-t-il se relever ? L'arbitre compte, Tunney paraît conscient, et quand il entend Nine, il se relève. Courageux, il contient Dempsey, qui ne parviendra pas à le remettre KO. A l'issue du combat, exactement comme un an plus tôt, c'est Tunney qui l'emporte, à l'unanimité des juges. Dempsey a perdu, mais le sort du match aurait peut-être été tout autre sans le décompte de quinze secondes dont a profité son adversaire et qui a fait entrer ce combat dans la légende en tant que Long Count Fight.

Vidéo du combat
Page Wikipédia sur le combat (anglais)
Page Wikipédia sur Jack Dempsey (anglais)
Page Wikipédia sur Gene Tunney (anglais)
maman
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Message par maman »

Manchester United vs Bayern de Munich

26 mai 1999. Manchester United est déjà champion d'angleterre et domine allégrement le monde anglais du football. En plus de gagner la coupe d'angleterre, ils se retrouvent en finale de la fameuse Ligue des Champions face aux ogres bavarois du Bayern Munich.

Quelques semaines auparavant, les mancuniens avaient déjà éliminés l'autre très grand club d'Europe, la Juventus de Turin de, entre autres, Zinedine Zidane, Del Piero ou encore de Pippo Inzaghi. Cette demi-finale était tellement attendue que plusieurs publicités ont vu le jour avant ce match au sommet, notamment pour le géant Pepsi. Après le match aller à Old Trafford, où Manchester avait obtenu le nul de justesse après une égalisation de Roy Keane, l'équipe anglaise se déplacait dans l'antre turinoise de la Juventus.

10 minutes après le coup d'envoi, Pippo Inzaghi doublait le score. 2-0 pour la Juventus. Les italiens sont déjà annoncés comme les premiers finalistes de l'édition, en attendant la deuxième demi-finale. Mais c'est sans compter sur l'excellent mental des Mancuniens, dominateurs, qui à la mi-temps recollaient au score après des buts de Roy Keane et de Yorke (sur une passe de son frère de football Andy Cole). Puis, à la fin d'un match équilibré (plusieurs très grosses occasions), Andy Cole scellait la victoire et la qualification de son équipe, à la suite d'un gros travail de Yorke.


Nous sommes donc le 26 mai 1999, au Camp Nou, le stade du FC Barcelone. Les seuls supporters à se faire entendre sont les supporters mancuniens, survoltés. 6 ème minute, coup franc pour les teutons munichois. Basler le frappe et la balle est détournée par le mur anglais dans ses propres buts, prenant Peter Schmeichel, le gardien danois, à contre-pied. Commence alors pour Manchester une longue course après le score. Pendant tout le match, la partie est équilibrée et le bayern Munich ne semble pas pouvoir se prendre de buts grâce à sa bonne défense et son gardien impérial Oliver Kahn.

Les 10 dernières minutes seront entièrement mancuniennes. Chaque ballon est pressé à fond, chaque action allemande est très rapidement stoppée, et le ballon toujours relancé vers l'avant. A chaque occasion, le kop mancunien exulte, poussant son équipe vers l'avant. 90 ème minute, le Bayern fait une mauvaise passe en retrait, qui profite finalement à Manchester qui obtient un corner. Schmeichel est monté, si Munich venait à prendre la balle la victoire était assurée sur le contre.
David Beckham botte le corner, dans le paquet. La balle est mal dégagée par la défense allemande, et Giggs en profite pour faire un tir au ras du sol, repris à la limite du hors-jeu par le nouveau rentrant Teddy Sheringham.

A la 91 ème minute, Manchester revient dans le match. Tout est donc à refaire. Mais Manchester veut gagner, et obtient un deuxième corner à la 93 ème minute. Schmeichel reste dans ses buts. Beckham le tire rapidement une deuxième fois, sur la tête de Sheringham... Supersub, Ole Gunnar Solskjaer, rentré à la 81 ème minute, surgit alors et reprend victorieusement la tête de son coéquipier Teddy Sheringham. Le coaching de Fergusson a encore été payant puisque une fois de plus, "le meilleur remplacant du monde" a marqué un but très primordial.

Autant dire que les allemands sont abbatus, eux qui tombent de haut, qui pensaient gagner cette ligue des champions si convoité jusqu'à 3 minutes de la fin.
Cette finale est la plus mémorable de l'histoire du football. Elle démontre la ténacité des joueurs de football anglais qui ont eu la force de croire jusqu'au bout. Le 26 mai à 1999 donc, Manchester gagnait son troisième trophée de la saison, et le plus important, grâce aux deux remplacements effectués : Manchester United est au sommet de l'Europe.

Lien Youtube Manchester - Juventus
Lien youtube Manchester - Bayern
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rom vat
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Message par rom vat »

J'avais aussi pensé à ce match pour ce topic :oscar:. Manchester jouait vraiment super bien, et d'abord contre la Juve, ensuite contre le Bayern, j'étais dégoûté qu'ils perdent :x. Mais dans les deux cas ils se sont battus et ont remonté, c'était génial, particulièrement en finale contre les Allemands :nerd:. La plus mémorable, je ne sais pas, mais une des grandes finales ça oui ! (y)
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Message par maman »

rom vat a écrit :J'avais aussi pensé à ce match pour ce topic :oscar:. Manchester jouait vraiment super bien, et d'abord contre la Juve, ensuite contre le Bayern, j'étais dégoûté qu'ils perdent :x. Mais dans les deux cas ils se sont battus et ont remonté, c'était génial, particulièrement en finale contre les Allemands :nerd:. La plus mémorable, je ne sais pas, mais une des grandes finales ça oui ! (y)
Il n'y a jamais eu de grandes surprises en finale, à part en 2004 pour Liverpool - Milan AC où Liverpool remonte 3 buts. Là Munich tient la victoire jusqu'à 3 minutes de la fin du jeu, où ils se prennent deux buts coup sur coup. J'étais jeune à l'époque mais qu'est ce que j'étais content (y)
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rom vat
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Message par rom vat »

Liverpool - Milan AC c'était une grosse finale aussi oui, et puis après on peut voir au niveau international avec France - Italie (Euro 2000), ou encore Brésil - Italie en 1970 que pas mal de gens considèrent comme la plus belle finale de Coupe du Monde (n'ayant vu que les cinq dernières finales de Coupe du Monde, et ne m'en rappelant clairement que quatre, je n'ai pas un avis tranché sur la question :nerd:). D'un point de vue plus personnel, les finales de l'OM en 93 et de la France en 98 sont aussi de grands souvenirs :bave:.
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Message par gné »

le france-bresil a la coupe du monde au mexique aussi qu est un enorme match :ouaisouais:
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rom vat
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Message par rom vat »

Oui mais on parlait des finales :nopenope: :nerd: (sinon il y a Italie-RFA en 1970 qui est très réputé :oscar:).
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Kenshin83
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Message par Kenshin83 »

The_lascar a écrit :Ouais, c'est instructif :bave: encore :bave:

Je vous raconterai bien l'incroyable match de la demi finale du tournoi d'automne entre les Seibu Wild Gunman et les Deimon Devil Bats, avec tout ses rebondissements et son magnifiquement coup de théatre à la fin de la première mi-temps :bave: mais bon... :oscar:
ou de Celui contre Les Nagas Shinryuji ^^

mais sinon c'est en effet bien instructif, merci à vous :)
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$poke
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Message par $poke »

Les grands moments du sport pour moi c'est

-la victoire de l'équipe de Frnce de Handball au courant des années 2000
-la victoire des bleus en CDM et à l'Euro
-La finale de la Champion's League 2005 Liverpool - Milan AC
-La victoire en Escrime des Français au JO d'Athenes

J'suis pas chauvin ! (:nerd:)
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Message par Pharaoh »

Revanche de Jean-Marc Mormeck face à O'Neill Bell [Levallois-Perret, 17 mars 2007]

Nous sommes le 17 mars 2007. Après la défaite de Jean-Marc Mormeck face à O'Neill Bell (K.O à la dixième reprise), ce dernier cumule les titres WBA-WBC et IBF, un record qu'il est le second à atteindre, avec l'indéboulonnable Evander Holyfield. Mormeck est bien décidé à reconquérir sa ceinture, il est prêt à "mourir pour la finale", et s'entraîne durement tous les jours. La salle de Levallois-Perret lui est tout acquise, résonant de cris d'acclamation pour le combattant français, bouillonnant de cris d'encouragement.

Après les hymnes (italien pour l'arbitre (sifflé évidemment :oscar:), jamaïcain pour Bell et la Marseillaise pour Mormeck), le gong retentit : le combat commence. Bell adopte une attitude digne de Mohamed Ali : il est arrogant, très sûr de lui-même. Il se protège peu et fait confiance à sa vitesse, comme Ali en son temps. Mormeck est véloce, puissant, esquive en plongeant, à la manière de Frazier. On a l'impression d'un voyage dans le temps, d'une quatrième rencontre opposant Ali et Frazier.

Bell frappe les premiers coups, Mormeck, dos enroulé, esquive et se protège aisément. Mormeck donne ses premières réponses, violentes, il enchaîne à une vitesse folle, électrisé par son public, et il touche en plein visage son adversaire. Les échanges sont vifs, Mormeck domine et contient Bell qui se fait plus insistant. Mais au troisième round, Bell touche Mormeck sous la ceinture, ce dernier tombe à terre. L'arbitre suspend le round, Bell est hué. Mais heureusement, le match reprend, toujours aussi intense.

Au cours de la rencontre, Bell se plaint plusieurs fois d'être touché à la nuque par Mormeck, mais il provoque en se baissant beaucoup trop. Mormeck le touchera plus tard lui aussi sous la ceinture (9ème round), mais le coup semble involontaire, Mormeck n'a aucune trace de haine sur son visage à ce moment et ses yeux marquent son excuse. Bell a des rictus, on dirait qu'il plaisante : il fait semblant d'être sonné, de vaciller, et dès que Jean-Marc s'approche, il décoche des coups forts. Mais Mormeck ne se laisse pas émouvoir et il évite les pièges tendus par Bell.

Au sixième round, Bell, dans les cordes, au comble de son arrogance alors qu'il est dominé, fait mine de faire la bise à Mormeck, et lui assène un coup. Puis il joue au mime, et fait le boxeur fatigué, bien enfoncé dans les cordes, avant de frapper encore le challenger. Mormeck est surpris mais ne tarde pas à répondre, avec un enchaînement parfait, d'une puissance et d'une vitesse qui font sonner Bell (LOLILOL). Après dix rounds harassants, d'un rythme soutenu, Mormeck fuit légèrement Bell, pour récupérer du souffle, et quand Bell le rattrape sur le ring, c'est pour subir une pluie de coups. Tour à tour, Mormeck pillonne puissamment et subit vaillamment.

Au moment où le Français accuse le coup, les cris retentissent et remplissent toute la salle. "Mormeck ! Mormeck ! Mormeck !" Les défenses se sont fissurées, ouvertes maintenant aux offensives, les souffles sont coupés, les assauts ne faiblissent pourtant pas. C'est le dernier round. Les dernières frappes, les dernières résistances, les derniers efforts. Bell n'affiche plus de certitude, mais une furieuse impatience. Mormeck se protège, frappe. La salle exulte, toute une masse vivante debout, applaudissant et criant.

Dernière minute ! Bell frappe mais ne peut plus rien, Mormeck ne peut plus perdre, c'est impossible ! Il est à trente secondes d'une victoire, à trente secondes de la reconquête ! C'est fini ! Le silence se fait, à l'attente anxieuse du résultat. Décision unanime, hourra de la foule, victoire de Mormeck ! Le Français triomphe et prend une revanche magnifique sur le Jamaïcain, à l'issue de laquelle il ramène en France le fameux titre des WBA-WBC.
« Peuple, vous pouvez tout sans eux, eux seuls ne peuvent rien sans vous. » (« Idée sur le mode de la sanction des lois », Donatien de Sade)
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Lakitu_Delita
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Message par Lakitu_Delita »

Scottie Pippen (et Patrick Ewing) [Chicago, 20 mai 2004]

Match 6 de la demi-finale de Conference Est...

...quand subitement !!!
Spoiler:
:fear:
Spoiler:
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En contre attaque, on ne le verra pas venir... mais on le voit arriver : le "Face" (prononcé à l'anglaise) par excellence et dans toute sa splendeur.
Comme si vous y etiez
<param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/ETzpRdC6WS8"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/ETzpRdC6WS8" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="350"></embed>

Pippen, joueur très humble ne se privera neanmoins pas, de monter completement sur son adversaire, même lorsque celui ci sera à terre, attitude quelque peu decriée d'autant plus que Ewing n'est pas un sauvage non plus. Pippen sera sanctionné d'une faute, après avoir notamment charrié (y) sur le banc le plus grand fan des Knicks : Spike Lee.
Les Bulls perdront toutefois le Match 7 et seront éliminés des play-offs.
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Matt
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Message par Matt »

Tour de France 2003 - Le show Lance Armstrong

Lors du Tour de France 2003, Lance Armstrong a déjà remporté quatre Tour de France. Une victoire cette année permettrait à Lance Armstrong de rejoindre Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain au panthéon du cyclisme, c'est dire l'importance que revêt cette édition du Tour pour lui. Cette année, ce sont les Alpes que les coureurs devront franchir en premier. Armstrong n'occupe pas le haut de l'affiche durant cette partie du Tour de France. En effet, il arrive à conquérir difficilement le maillot jaune mais, chose inhabituelle, laisse filer ses concurrents dans les derniers cols.
Pourtant, au terme de la 9e étape reliant Le Bourg d'Oisans à Gap, c'est Alexandre Vinokourov qui termine premier mais c'est de Lance Armstrong que tout le monde parle. En effet, dans la descente de la côte de la Rochette, Joseba Beloki ( qui est alors un sérieux concurrent de l'Américain ) chute lourdement alors qu'il précède de quelques mètres seulement Lance Armstrong. Au lieu de chercher à rester sur la route et donc de risquer une chute qui pourrait s'avérer fatale à tout espoir de victoire finale, Lance Armstrong a un reflexe de génie ... Tracer tout droit ! Effectuant une bonne cinquantaine de metres dans un champ, celui ci n'a plus qu'a sauter le fossé pour rejoindre la route en même temps que ses poursuivants !
Loin d'être uniquement un geste "marketing", ce reflexe a surement sauvé le Tour de France du champion Texan !

Mais Lance Armstorng n'est pas au bout de ses peines.
Fébrile dans les Alpes, peu à l'aise dans le contre le montre, il doit lutter dans les Pyrénées pour esperer accrocher définitivement le maillot jaune sur ses épaules. Lors des 13e et 14e étapes, Lance Armstrong ne peut qu'assister au retour inéluctable des ses concurrents directs que sont Jan Ullrich et Alexandre Vinokourov : les trois coureurs se tiennent en 18 secondes ! Les observateurs commencent à changer de point de vue, Armstrong n'est plus imbattable ! La 15e étape va alors, dans ce contexte, tout changer. Apparaissant plus en jambes, Lance Armstrong parvient à suivre Jan Ullrich dans le Tourmalet, Vinokourov étant déjà laché. La dernière ascension menant les coureux à Luz-Ardidan est le théâtre d'un grand moment de l'histoire du Tour de France. Iban Mayo lance les hostilités du groupe maillot jaune à une dizaine de kilomètres du sommet. Armstrong suit et contre-attaque ! En tête de son groupe, l'impensable se produit ! Armstrong chute a cause d'un spectateur au bord de la route, emportant avec lui Mayo ! Fair-play, ses concurrents et Jan Ullrich en tête l'attendent ou du moins semblent lever le pied. Armstrong revient, déchausse mais ne tombe pas (!) et parvient à réattaquer pour filer jusqu'à la victoire après avoir mis fin aux espoirs de Sylvain Chavanel de remporter l'étape ( celui ci menait une échappée solitaire depuis de nombreux kilomètres ). En une étape, Armstrong a quasiment remporté le Tour de France. Oui, quasiment, car Ullrich est à 40 secondes et il reste encore un contre la montre de 49 km à disputer ! Les deux coureurs sont spécialistes de la discipline mais l'Allemand compte bien saisir sa chance en prenant tous les risques ! Alors que l'Américain contrôle et ne perd pas la moindre seconde sur Jan Ullrich, ce dernier chute sur la chaussée détrempée et laisse Lance Armstrong s'emparer de son cinquième Tour de France ... Jan Ullrich finit deuxieme tandis que le kazakhe Alexandre Vinokourov complète le podium de ce Tour qui fut l'un des plus disputés de ces dernieres années !


L'ensemble des protagonistes ayant terminé aux premieres places de cette édition du Tour de France sont tous fortement soupçonnés d'avoir utilisé des produits dopants (cela fut même prouvé pour certains) . Lance Armstrong a été contrôlé positif à l'EPO sur le TDF 1999 mais l'absence de possibilité de contre expertise lui permet toujours de nier. De nombreux témoins vont dans le sens du dopage de l'Américain.
Jan Ullrich a lui aussi été mêlé à divers scandales, dont l'affaire Puerto en 2006 ainsi que des contrôles positifs à l'amphétamine.
Alexandre Vinokourouv s'est récemment illustré dans le TDF 2007 pour son dopage via une transfusion sanguine.
Iban Mayo a été contrôlé positif à l'EPO lors du même TDF 2007.
Etc...

On peut alors légitimement se demander quelle est la part de dopage et la part de talent et de travail dans ces exploits mais au delà du dopage, ce TDF 2003 fut l'occasion d'admirer une belle lutte entre des hommes animés d'une même soif de victoire. Une soif telle qu'elle leur a fait dépasser les bornes ...


Armstrong coupe à travers champs !
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rom vat
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Message par rom vat »

GG à vous, ça fait plaisir à lire et à regarder :oops:. Pour Pippen je n'ai pas de souvenirs, par contre pour Mormeck j'avais regardé une partie du combat en crypté (:oscar:), c'était super stressant :oscar:, et pour le Tour 2003 c'est un des derniers que j'ai pu suivre à la télé, et entre la coupe à travers champ et l'étape de Luz-Ardiden, c'était grandiose :bave: (dopé ou pas, il fallait avoir un sacré tempérament :nard:).
Jodiroga
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Message par Jodiroga »

[Message introuvable.]
Dernière modification par Jodiroga le 24 févr. 2020 01:30, modifié 3 fois.
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Message par Me_Marcadet »

Les deux medailles d'or de Peter Van Hoogenband aux JO [Sydney, 2000]

C'est un truc qui m'avait marqué a l'epoque.
Peter Van Hoogenband etait un des tous meilleurs nageurs et un grand favori pour les JOs grace a ses performances aux championnats d'europe de 1999 mais il etait loin d'egaler le palmares d'un Popov ou la popularité d'un Ian Thorpe (surtout quand celui ci est a domicile). Il avait quand meme ma preference pour son nom a rallonge et sa bonne bouille. Quand je le voyais a la tv, je me disais que ca devait etre un type sympa.

Enfin bref, pour revenir a son exploit, il a reussi a battre Popov sur 100m et Thorpe sur 200m, c'etait vraiment un exploit car les deux nageurs etaient les maitres dans leur categorie . J'ai un mauvais souvenir de la victoire contre thorpe et j'ai pas trouvé de videos de la course, mais si je me souviens bien, c'etait super serré et Hoogenband a gagné de justesse, j'etais vraiment content que le petit européen au nom bizzare nique la star australienne aux grands pieds.

Le 100m avec des commentaires japonnais :
http://youtube.com/watch?v=uYXXZmHS87c

Pour voir a quoi ressemble un duel Thorpe/Hoogenband meme si dans celui la Hoogenband perd :(
http://youtube.com/watch?v=IMjaGMvL9DQ& ... ed&search=



Et un grand classique de ces JO 2000 :


http://youtube.com/watch?v=pcb3YeZDmp0& ... ed&search=
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Rayy
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Message par Rayy »

Finale NBA 1998 : Chicago Bulls - Utah Jazz Match 6

14 Juin 1998, Les Bulls mènent 3-2 dans leur finale face aux Jazz. Il faut 4 victoire pour emporter le titre de champion NBA au court d'une laborieuse saison dominée par les Utah Jazz.

Ces 2 équipes se connaissent, l'année passée Chicago c'était imposé avec un Jordan chevaleresque luttant contre une gastro-entérite qui aurait cloué au lit n'importe lequel d'entre nous.

Revenons à cette finale qui nous intéresse. Les 2 premiers matchs se déroulent à Utah. Le premier match est gagné sans panache par Utah après une prolongation, et le second voit la victoire de l'équipe menée par Michal Jordan, ce qui constituait la première victoire des Bulls face aux Jazz de la saison (Chicago s'étant incliné lors des 2 rencontres de saison régulière).

Le match 3 restera dans les annales de la ligue. Les Bulls administrent une sévère correction aux Jazz 96 à 54 qui restera le plus petit nombre de points inscrits par une équipe en finale NBA.

Le match 4 est remporté par Chicago et le 5ème match se jouant dans l'Illinois, le public s'attend à voir Jordan offrir le 6ème titre de son histoire aux Bulls sur le parquet du United Center. Mais le sort est cruel, et Jordan ratera la balle de match permettant aux Jazz de retrouver confiance en eux avant ce 6ème match qui aura lieu à Utah.

La partie est acharnée, et le score serré comme souvent entre les 2 équipes. La tension est palpable, les joueurs se connaissent, certains d'entre eux se détestent (Rodman-Malone). Utah le sait, si ils veulent ce titre qui les fuit depuis toujours ils doivent l'emporter.

La possession de balle est pour les Utah Jazz. Le score est de 86-85 en faveur de Utah, Michael Jordan ayant marqué un lay up important, les Bulls doivent empecher les Jazz de marquer. John Stockton l'un des meilleurs passeurs de l'histoire de la NBA transmet la balle vers Karl Malone autre grand bonhomme du basket US. Et tandis qu'il se prépare à jouer dos au panier comme il sait si bien le faire, Malone sent le ballon lui échapper. Avec une rapidité et une intelligence rare dans le jeu, His Airness, Michael Jordan parvient à chipper le ballon à Malone qui a perdu le colis le plus important de sa carrière.

Il reste environ 17 secondes à jouer et les Bulls se ruent vers le panier adverse. Ils n'ont plus de possibilité de demander un temps mort. Jordan mène le ballon. Il reste 13 secondes, et Jordan temporise, Dieu seul sait ce qui se passe dans la tête du plus grand joueur de basket de tous les temps. Il part sur la droite, Bryon Russell un très bon défenseur de la ligue et le plus à même de défendre sur Jordan le suit. C'est alors qu'une impression de déjà vu envahit l'esprit du défenseur des Jazz tandis qu'il poursuit seul sa course tandis que Jordan repart dans l'autre sens, avec une lègere tape au fessier pour l'aider. Ce cross over il l'a vécu l'année passée et Jordan avait marqué le panier de la victoire. Il ne pourra même pas essayer de contre Jordan cette fois ci, il ne peut que regarder et espérer. Le cauchemar se répètera t-il ?

Jordan est maintenant débarrassé de son vis à vis et il éxécute sont tir en suspension avec ce style si atypique qui fait partie de ses marques de fabrique. Il shoote enfin, ce mouvement il le connait par coeur, il l'a fait pendant tellement d'année. La pression ? Il en a fait son carburant. Non il ne peut pas manquer de panier, pourtant l'espace de quelques secondes le stade est comme figé dans le temps, observant la trajectoire de la balle qui se dirige vers l'arceau. Et à 5,2 secondes de la fin du match, Michael Jordan redonne l'avantage aux Chicago Bulls \o\

c'est la folie, les Jazz demandent un temps mort. Mais leur esprit est meurtri, ils ne s'en relèveront pas. Stockton ratera l'utime shoot de cette finale. Les Bulls sont champions NBA pour la 6ème fois de leur histoire et ce titre est le 3ème d'une série commencée face aux Seattle SuperSonics.


La légende en vidéo 98:
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La scène en 97 (mauvaise qualité désolé):
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Jodiroga
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Message par Jodiroga »

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Rayy
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Message par Rayy »

OUi, comment j'ai pu faire cette erreur :x.
fixed anyway :oops:
J'avoue que ça fait partie des matchs de légende quoi. Un truc de fou, le genre de match qui te donne des frissons, t'en as presque la gerbe tellement t'as des noeuds dans le bide tellement y'a la pression. :ouaisouais:
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Lakitu_Delita
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Message par Lakitu_Delita »

C'était pas le match juste avant ou dans les dernieres secondes, Jordan perd la balle (sur une grosse faute de Stockton je crois), du coup, il sprinte en contre attaque et bashe le double pas de Stockton à deux mains contre la planche... l'arbitre siffle faute 8O
Match perdu.
?

EDIT :
Une petite video pour vous montrer l'intensité des play-off Utah-Bulls
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rom vat
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Message par rom vat »

Petite remarque : c'est Peter van den Hoogenband. Mais peut-être qu'on peut zapper le den, je ne suis pas un fin néerlandologue :oscar:.
Me_Marcadet
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Message par Me_Marcadet »

ouai j'ai zappé le den et j'ai eu tord :(

Mais j'ai une excuse il etait tard :(
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