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Publié : 07 déc. 2007 15:47
par Banjo
Cyrare a écrit :Sinon on augmente la dette aussi, y'a ça comme solution...
On peut la supprimer aussi :besancenot:

Publié : 07 déc. 2007 15:53
par Rayy
Sur la durée de la cotisation je suis entièrement d'accord. D'aileurs le public devrait cotiser plus longtemps également si je ne m'abuse. (je ne suis pas parfaitement sur)

Le combat des cheminots je suis contre, et ils devraient je pense se ranger au moins sur le régime des autres fonctionnaires du régime public. Leur régime spécial n'a plus lieu d'être aujourd'hui.
Et perso, je taxerai les grosses entreprises qui se font de plus en plus de blé, en sodomisant de plus en plus leur salarié.

Publié : 07 déc. 2007 16:00
par RudeBoy
Le marché du travail est libre, tu te fais sodom' tu vas chercher ailleurs.

Sans vouloir t'attaquer ou t'offenser, je trouve que tu tombes un peu dans la démagogie.

Publié : 07 déc. 2007 16:12
par Rayy
Bien sur que le marché est libre et que t'as "le choix" d'aller ou tu veux. Ce qui me dérange c'est que ceux du privé en général laisser filtrer l'idée que tous les travailleurs devraient se baser sur les règles qui leurs sont appliquées. En quoi c'est démagogique ? :???:

Publié : 07 déc. 2007 16:13
par RudeBoy
Rayy a écrit : Et perso, je taxerai les grosses entreprises qui se font de plus en plus de blé, en sodomisant de plus en plus leur salarié.
Ca c'est démago!

Publié : 07 déc. 2007 16:17
par Rayy
Ah ça. Ben disons que quand je vois qu'ils font des revenus énormes que les actionnaires se torchent le cul avec de la tune, et qu'à côté certaines boits délocalisent, font des plans sociaux, ou tout simplement qui ne redistribuent pas ne serait ce qu'une partie del'augmentation des bénéfices je pense qu'on pourrait eur demander une contribution supplémentaire.

Publié : 07 déc. 2007 16:24
par RudeBoy
Il y a un impot sur les bénéfices, je sais pas si les bénéfices sont avant ou aprés la redistribution aux actionnaires.
Le risque de trop imposer les grosses boites, c'est qu'elles se barrent du territoire et adieu la monnaie.

Publié : 07 déc. 2007 16:46
par Rayy
C'est sur que c'est un risque, mais il faut alors faire le choix de risquer de perdre de l'argent, sachant que si on devient pauvre on sera 65 millions de consommateurs qui pourront peut etre plus consommer leur production (là j'imagine que j'ai une vision un peu simpliste des choses), ou protéger les français.

Et puis faut pas croire y'a pas mal de sociétés occidentales qui flippent d'aller se mettre en Asie notamment où l'espionnage industriel est monnaie courante. Mais bon faut aussi savoir résister aux entreprises sinon on va se retrouver à tous se faire baiser par quelques industriels (certains diront que c'est déjà le cas :lol: )

Publié : 07 déc. 2007 16:53
par Banjo
Et puis y'a énormément de corruption dans les pays en développement d'Asie (je parle de ça uniquement parce que je vois que ça parle de l'Asie et de l'espionnage, ça a surement aucun rapport avec le sujet ^^).
Spoiler:
Je voulais juste en venir à dire que pour certains chinois, la corruption c'est quelque chose de normal et que ça se fait partout :nerd:
Spoiler:
Voilà pourquoi je les hais :mad:

Publié : 07 déc. 2007 17:04
par Rayy
Tu m'as fait penser à un documentaire que j'avais vu là dessus. Et certaines entreprises occidentales qui voulaient pas verser des pots de vin ont perdu des contrats à cause de ça. :(

Comme on l'a dit, faut les exterminer. :mad:

Publié : 07 déc. 2007 17:38
par Banjo
Après je sais que y'a des lois qui interdisent de profiter de ce genre d'opportunités (corruption), donc c'est pas en faveur des entreprises occidentales.
Je sais qu'aux USA y'a une loi pour ça, en Europe je sais pas :???:

Publié : 07 déc. 2007 19:04
par deisuke
Rayy a écrit :Sur la durée de la cotisation je suis entièrement d'accord. D'aileurs le public devrait cotiser plus longtemps également si je ne m'abuse. (je ne suis pas parfaitement sur)
.
Juste pour placer une bille, je suis plus trop aux faits de ce qui arrive mais il me semble que le problème principal n'est pas fondamentalement de toucher à leurs régimes spéciaux mais de le faire sans compensation d'aucune sorte (en particulier revalorisation salariale). Que l'on me dise si je me trompe.



Sinon je parle plus de politique, c'est pour les casuals.

Publié : 07 déc. 2007 19:08
par KirbyX
Rayy a écrit :Et perso, je taxerai les grosses entreprises qui se font de plus en plus de blé, en sodomisant de plus en plus leur salarié.
Tu t'appuies sur quoi pour dire ça ? C'était pas le cas en 2006 en tout cas.
Pour 2007, on ne saura pas avant mi-2008 pour les premiers résultats :?

Publié : 07 déc. 2007 22:54
par Toad San
Toute façon le salariat c'est hasbeen, vive le bénévolat : travailler sans etre payé c'est bien plus gratifiant.

Publié : 08 déc. 2007 15:07
par ClitoriX 2
Tain ça va être la bataille pour certains, pour pas perdre encore des jours de congé avant noel....
Nouvelle grève à la SNCF jeudi
[2007-12-08 12:59]

PARIS (Reuters) - Une nouvelle grève pour obtenir des modalités plus favorables de la réforme des régimes spéciaux de retraite sera organisée jeudi prochain à la SNCF à l'appel de la CGT, majoritaire, et de la CFE-CGC, ont annoncé les syndicats et la direction samedi.

La CGT indique que la grève, non reconductible, commencera mercredi soir à minuit et se terminera vendredi matin à 08h00, tandis que la direction de la SNCF dit prévoir l'interruption du travail entre mercredi 20h00 et jeudi 20h00.

La grève interviendra le lendemain d'un autre mouvement identique à la RATP, où la CGT, également majoritaire dans cette société, entend aussi peser sur les discussions.

C'est la troisième fois que les cheminots se mettront en grève sur ce dossier, après la première journée du 18 octobre et les neuf jours entre le 14 et le 22 novembre.

Des négociations tripartites entre direction, syndicats et représentants du gouvernement sont en cours à la SNCF et à la RATP depuis la dernière grève pour fixer les modalités de la réforme.

Elle prévoit notamment d'imposer 40 ans de cotisation aux cheminots contre 37,5 actuellement, une "décote" (pensions réduites en cas de carrières incomplètes) et indexation des pensions sur les prix et non les salaires.

Les huit syndicats de la SNCF n'étaient pas parvenus à s'entendre vendredi sur une nouvelle action, certains comme FO prônant une grève reconductible, d'autres comme la CFDT s'opposant à la grève pendant les discussions avec la direction.

Le principe d'une grève d'une journée mercredi avait d'abord été arrêté avant que les centrales ne changent d'avis.

COÛT DE LA RÉFORME

Les négociations sur la réforme du régime spécial de retraite des cheminots se déroulent dans cinq tables rondes tripartites, censées déboucher sur une réunion générale de conclusion le 18 décembre.

Les tables rondes portent sur les augmentations de salaires, la mise en place d'un régime complémentaire de retraite, "l'adaptation des règles des régimes spéciaux", les mesures spéciales pour les employés ayant des enfants, les aménagements de postes en fin de carrière pour certains métiers pénibles.

La direction a déjà pris des engagements précis pour mettre fin à la grève de novembre, notamment la prise en compte de certaines primes dans le calcul des pensions, l'augmentation des pensions dite de "réversion" (perçues par les ayants droit des cheminots décédés), la suppression des mises à la retraite d'office et l'amélioration de la prise en compte de l'ancienneté.

La présidente de la SNCF n'a pas démenti les chiffres circulant dans la presse qui font état d'un coût d'une centaine de millions d'euros par an pour ces mesures d'accompagnement. Certains spécialistes estiment donc qu'il sera impossible de réaliser des économies globales avec la réforme avant de nombreuses années.

"Des avancées non négligeables ont été obtenues. Pour autant, le compte n'y est pas. Des désaccords profonds subsistent sur le cadrage de la réforme et des revendications, propositions, n'ont pas reçu de réponse positive" dit samedi la CGT des cheminots dans un communiqué.

Elle se pose ensuite en garant de l'unité mais critique implicitement les positions des syndicats rivaux : "Force est de constater aujourd'hui que des postures tacticiennes semblent prendre le dessus sur la nécessité de conserver un front syndical le plus uni et le plus large possible".

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a condamné par avance vendredi toute nouvelle grève, selon lui inutile dans le contexte d'une négociation déjà ouverte.