Publié : 07 déc. 2007 15:47
On peut la supprimer aussi :besancenot:Cyrare a écrit :Sinon on augmente la dette aussi, y'a ça comme solution...
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On peut la supprimer aussi :besancenot:Cyrare a écrit :Sinon on augmente la dette aussi, y'a ça comme solution...
Ca c'est démago!Rayy a écrit : Et perso, je taxerai les grosses entreprises qui se font de plus en plus de blé, en sodomisant de plus en plus leur salarié.
Juste pour placer une bille, je suis plus trop aux faits de ce qui arrive mais il me semble que le problème principal n'est pas fondamentalement de toucher à leurs régimes spéciaux mais de le faire sans compensation d'aucune sorte (en particulier revalorisation salariale). Que l'on me dise si je me trompe.Rayy a écrit :Sur la durée de la cotisation je suis entièrement d'accord. D'aileurs le public devrait cotiser plus longtemps également si je ne m'abuse. (je ne suis pas parfaitement sur)
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Tu t'appuies sur quoi pour dire ça ? C'était pas le cas en 2006 en tout cas.Rayy a écrit :Et perso, je taxerai les grosses entreprises qui se font de plus en plus de blé, en sodomisant de plus en plus leur salarié.
Nouvelle grève à la SNCF jeudi
[2007-12-08 12:59]
PARIS (Reuters) - Une nouvelle grève pour obtenir des modalités plus favorables de la réforme des régimes spéciaux de retraite sera organisée jeudi prochain à la SNCF à l'appel de la CGT, majoritaire, et de la CFE-CGC, ont annoncé les syndicats et la direction samedi.
La CGT indique que la grève, non reconductible, commencera mercredi soir à minuit et se terminera vendredi matin à 08h00, tandis que la direction de la SNCF dit prévoir l'interruption du travail entre mercredi 20h00 et jeudi 20h00.
La grève interviendra le lendemain d'un autre mouvement identique à la RATP, où la CGT, également majoritaire dans cette société, entend aussi peser sur les discussions.
C'est la troisième fois que les cheminots se mettront en grève sur ce dossier, après la première journée du 18 octobre et les neuf jours entre le 14 et le 22 novembre.
Des négociations tripartites entre direction, syndicats et représentants du gouvernement sont en cours à la SNCF et à la RATP depuis la dernière grève pour fixer les modalités de la réforme.
Elle prévoit notamment d'imposer 40 ans de cotisation aux cheminots contre 37,5 actuellement, une "décote" (pensions réduites en cas de carrières incomplètes) et indexation des pensions sur les prix et non les salaires.
Les huit syndicats de la SNCF n'étaient pas parvenus à s'entendre vendredi sur une nouvelle action, certains comme FO prônant une grève reconductible, d'autres comme la CFDT s'opposant à la grève pendant les discussions avec la direction.
Le principe d'une grève d'une journée mercredi avait d'abord été arrêté avant que les centrales ne changent d'avis.
COÛT DE LA RÉFORME
Les négociations sur la réforme du régime spécial de retraite des cheminots se déroulent dans cinq tables rondes tripartites, censées déboucher sur une réunion générale de conclusion le 18 décembre.
Les tables rondes portent sur les augmentations de salaires, la mise en place d'un régime complémentaire de retraite, "l'adaptation des règles des régimes spéciaux", les mesures spéciales pour les employés ayant des enfants, les aménagements de postes en fin de carrière pour certains métiers pénibles.
La direction a déjà pris des engagements précis pour mettre fin à la grève de novembre, notamment la prise en compte de certaines primes dans le calcul des pensions, l'augmentation des pensions dite de "réversion" (perçues par les ayants droit des cheminots décédés), la suppression des mises à la retraite d'office et l'amélioration de la prise en compte de l'ancienneté.
La présidente de la SNCF n'a pas démenti les chiffres circulant dans la presse qui font état d'un coût d'une centaine de millions d'euros par an pour ces mesures d'accompagnement. Certains spécialistes estiment donc qu'il sera impossible de réaliser des économies globales avec la réforme avant de nombreuses années.
"Des avancées non négligeables ont été obtenues. Pour autant, le compte n'y est pas. Des désaccords profonds subsistent sur le cadrage de la réforme et des revendications, propositions, n'ont pas reçu de réponse positive" dit samedi la CGT des cheminots dans un communiqué.
Elle se pose ensuite en garant de l'unité mais critique implicitement les positions des syndicats rivaux : "Force est de constater aujourd'hui que des postures tacticiennes semblent prendre le dessus sur la nécessité de conserver un front syndical le plus uni et le plus large possible".
Le ministre du Travail Xavier Bertrand a condamné par avance vendredi toute nouvelle grève, selon lui inutile dans le contexte d'une négociation déjà ouverte.