Trouvé sur Nofrag :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=343809
Dominique de Villepin se rappellera de sa visite dans les locaux d'Ubisoft à Montreuil. En quittant les
locaux du leader français des jeux video, le premier
ministre a été bloqué pendant une demi-heure dans
l'ascenseur qui le redescendait au rez-de-chaussée en compagnie de sept autres personnes. Un incident qu'il a pris avec le sourire, confiant à la sortie que cela lui avait rappelé une scène du «père du Noël est une ordure», revu il y a deux jours. L'incident n'en a pas moins provoqué une grosse montée de stress chez les forces de police chargées d'encadrer cette visite très médiatisée pour laquelle avait été également dépêché un car de CRS, «au cas où»… «On a eu peur que
quelqu'un ait bloqué volontairement l'ascenseur en
coupant le courant» confiait un policier en civil à un
autre après la resolution de la panne. Les consignes
apparemment étaient pourtant claires : ne pas
emprunter l'ascenseur pour des raisons de sécurité.
Accompagné du préfet et du ministre de la culture
Renaud Donnedieu de Vabres, le marathonien de Villepin avait ainsi monté à pied à l'aller les cinq étages qui mènent chez Ubisoft. Il aurait du faire de meme pour la descente d'après les services de sécurité, <b>au lieu de quoi «ils sont montés à huit dans un ascenseur pour cinq» </b>

se lamentait un commissaire en tenue d'apparat ,
l'oreille collé au téléphone portable et le rire
jaune (:mur:). A l'image de Jean-Pierre Brard, depute-maire de Montreuil qui assistait à la visite, les participants
à cette matinée autour du jeu video ironisaient sur le
theme «c'est Sarko qui l'a fait coincer dans
l'ascenseur». «Libéré» difficilement par les pompiers qui ont fait resdescendre l'ascenseur au sous-sol non sans l'aide et les conseils de la gardienne de cet immeuble de bureaux, le Premier ministre est sorti de l'établissement quasi-hilare, sous les applaudissements. Il s'est alors offert un petit bain de foule, se precipitant saluer les pompiers qui l'avaient sorti de cette situation de blocage tout mécanique et répétant «vive les pompiers, vive la France» avant de reprendre le chemin de Matignon en voiture. Commentaire d'un officiel soulagé après cette sortie triomphale. «Il l'a apparemment très bien pris et s'est même taillé un franc succès qu'il n'aurait certainement pas eu sans cette panne. C'est un métier. Mais on était très emmerdé, ce genre de situations on
aime pas du tout ça».