Toujours au rayon "conneries by mail"... Vous pensiez que vos animaux vous adoraient ? Voilà la vérité
=> Extraits du journal intime du chien :
Jour n° 180
8h00 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
9h30 : Chouette, une sortie en voiture ! Ce que je préfère !
9h40 : Chouette, une promenade ! Ce que je préfère !
10h30 : Chouette, une sortie en voiture ! Ce que je préfère !
11h30 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
12h00 : Chouette, les enfants ! Ce que je préfère !
13h00 : Chouette, la cour ! Ce que je préfère !
16h00 : Chouette, les enfants ! Ce que je préfère !
17h00 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
17h30 : Chouette, papa et maman ! Ce que je préfère!
Jour n° 181
(Voir jour n° 180)
Jour n° 182
(Voir jour n° 181)
Jour n° 183
(Voir jour n° 182)
=> Extraits du journal intime du chat :
Jour n° 152 :
Mes ravisseurs continuent à me provoquer avec de bizarres petits objets
pendouillant au bout d'une ficelle. Ils se gavent de viande fraîche au
dîner pendant qu'ils me forcent à manger des céréales déshydratées. La
seule chose qui m'aide à tenir le coup est l'espoir d'une évasion, et la
maigre satisfaction que je retire de temps à autres de la destruction
d'un meuble. Demain, je mangerai peut-être une autre plante
d'appartement.
Jour n° 161 :
Aujourd'hui, ma tentative d'assassiner mes ravisseurs en me glissant
dans leurs pieds pendant qu'ils marchaient a presque réussi. Il faudra
que j'essaie encore depuis le haut des escaliers. Dans l'espoir
d'induire dégoût et répulsion chez ces vils oppresseurs, je me suis
encore forcé à vomir sur leur fauteuil préféré. Il faudra que je
recommence sur leur lit.
Jour n° 165 :
J'ai décapité une souris et leur ai apporté le corps, afin de leur faire
comprendre ce dont je suis capable, et pour frapper leurs coeurs de
terreur. Mais ils se sont juste extasiés et se sont répandus en paroles
onctueuses et condescendantes, me disant à quel point j'étais un bon
petit chat. Hmmm... Ca ne fonctionne pas conformément au plan.
Jour n° 168 :
J'ai enfin réalisé jusqu'à quel point allait leur sadisme. Sans aucune
raison, j'ai été choisi pour le supplice de l'eau. Cette fois, de plus,
il comprenait une substance chimique mousseuse et piquante nommée
"shampooing". Quel cerveau malade a bien pu inventer un tel liquide ? Ma
seule consolation est le morceau de pouce que je tiens encore entre mes
dents.
Jour n° 171 :
Aujourd'hui s'est tenue une sorte de réunion de malfaiteurs. J'ai été
placé à l'isolement pendant l'événement. Cependant, j'ai pu entendre le
bruit et humer l'odeur nauséabonde de ces tubes de verres qu'ils
appellent "bière". Plus important, j'ai réussi à obtenir l'information
que la raison de ma réclusion était mon pouvoir "allergisant". Il va
falloir que j'apprenne de quoi il s'agit pour que je puisse l'utiliser à
mon avantage.
Jour n° 174 :
Je suis persuadé que les autres prisonniers sont des comédiens ou
peut-être même des mouchards. Le chien est relâché tous les jours et
sembleplus qu'heureux de revenir. C'est visiblement un attardé mental.
D'un autre côté, l'oiseau doit être un informateur puisqu'il leur parle
constamment. Je suis certain qu'il leur rapporte mes moindres
mouvements. Tant qu'il restera dans cette pièce de métal, sa sécurité
est assurée. Mais je peux attendre. Ce n'est qu'une question de temps.
Quand je me contemple, je me désole.
Quand je me compare, je me console.
Clair que c'est parano le miens dès que je m'en approche il s'enfuis à toutes jambes comme si ça vie en dépendait... c'est bizare mon père fait un peu pareil depuis qq tps