Henri IV, alors roi de France :

De toute façon on a perdu Cyrare quand Tardi a écrit ceci :KirbyX a écrit : 14 août 2019 05:01 Et au passage, désolé Cyrare on a vachement dévié du sujet initial...![]()
Je dis pareil, mon message initial disait que j'étais une femme mais que je me sentais ni féminine ni masculine, c'est bien parce que je perçois une différence. Mais tu avoueras sans peine qu'on dit rarement à un mec qu'il est féminin (et si on le fait ça revient à dire qu'il ressemble à une fille), du coup quand tu associes des adjectifs à la notion de féminité c'est bien les femmes que tu vises non ? Faut arrêter l'hypocrisie. Ou alors tu pars du principe que les gens sont 50% féminins et 50% masculins mais là ça devient une théorie qui t'est complètement personnelle et pas du tout majoritaire (et dans ce cas pourquoi appeler ça masculin et féminin, autant mettre 2 catégories, les fragiles et les fortiches). Et tu pourras certainement convenir également que la moitié de la population mondiale se sente légèrement humiliée quand tu associes la fragilité et la faiblesse à la féminitéKirbyX a écrit : 14 août 2019 05:01 Il n'y a aucune analogie entre des mots et un ensemble d'êtres humains, relis bien mon message, je parle de masculinité et de féminité. Et non pas des hommes et des femmes.
Aya a écrit : 14 août 2019 13:09 Je dis pareil, mon message initial disait que j'étais une femme mais que je me sentais ni féminine ni masculine, c'est bien parce que je perçois une différence. Mais tu avoueras sans peine qu'on dit rarement à un mec qu'il est féminin (et si on le fait ça revient à dire qu'il ressemble à une fille), du coup quand tu associes des adjectifs à la notion de féminité c'est bien les femmes que tu vises non ? Faut arrêter l'hypocrisie. Ou alors tu pars du principe que les gens sont 50% féminins et 50% masculins mais là ça devient une théorie qui t'est complètement personnelle et pas du tout majoritaire (et dans ce cas pourquoi appeler ça masculin et féminin, autant mettre 2 catégories, les fragiles et les fortiches).
J'en conviens. Encore une fois je suis désolé si tu t'es sentie humiliée, mais ce que tu dis est hors de propos.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Et tu pourras certainement convenir également que la moitié de la population mondiale se sente légèrement humiliée quand tu associes la fragilité et la faiblesse à la féminité
N'importe quoi.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Constat que tu justifies d'ailleurs par un fait tout à fait scientifique : ton ressenti.
Idem.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Et ton ressenti n'est absolument pas justifié par des éléments fondamentaux, ce sont juste des critères subjectifs...
Je suis d'accord avec toi : avec le temps la culture retourne sa veste en matière de masculinité et de féminité. Mais il s'agit de la couche culturelle et sociétale qui évolue, oui.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09...qui ont été établi par une société de mâles alpha, si t'avais été élevé dans une société matriarcale extrémiste tu n'associerais pas la force aux muscles saillants des hommes mais à la capacité d'enfanter des femmes par exemple. La force ne serait plus la capacité à frapper mais celle à encaisser la douleur.
Si on vit aujourd'hui dans une société à dominance patriarcale, c'est bien parce que la force physique appartient depuis tous temps à la moitié mâle de l'humanité (je ne dis pas ça comme si c'était une bonne chose hein). Ce n'est pas la société qui a façonné les mâles en êtres forts et musclés, ce sont les hommes forts et musclés qui ont usé de cette prédisposition arbitraire pour façonner la société qu'ils souhaitaient. L'humanité aurait pu s'organiser en une société différente si la génétique distribuée au départ avait été différente. On voit bien ainsi que la société arrive après les dispositions génétiques qui au passage ont défini la masculinité et la féminité primaire dont je parle.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09C'est ce que je voulais dire avec mes exemples de Grec et de la couleur rose, les adjectifs qu'on mettait à l'époque derrière ces actes et qu'on associait ensuite à la masculinité/féminité ont tellement évolué depuis qu'ils ont même été inversés.
Je pense que je vois ce que tu veux dire, mais que nous ne sommes pas d'accord sur une chose. Tu as l'air de considérer que les hommes et les femmes sont parfaitement identiques comme si nous n'étions qu'un amas de chaires avec pour seule différence notre sexe et que tout le reste est déterminée par notre société, notre époque et notre culture. Et moi je ne le pense pas. J'estime que les hommes et les femmes naissent avec un patrimoine génétique différent qui va leur imposer une évolution biologique différente, plus ou moins marquée selon les individus évidemment, mais avec des organes et des hormones qui sont présents ou absents chez l'un et chez l'autre, qui influenceront leurs comportements et leur perception du monde de manière très différente. Il n'y a qu'à voir la difficulté que l'on a parfois à simplement se comprendre mutuellement.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Je sais pas si tu vois ce que je veux dire mais je pense sincèrement qu'il ne s'agit que de codes sociaux en réalité, des critères qui ont été établis selon les places qu'on souhaite donner aux individus dans une société, mais y'a vraiment rien de primitif ou d'universel là dedans. C'est juste que dans nos cultures les hommes ont toujours dominé, du coup la force physique a été érigé en porte-étendard, mais ça ne doit pas nous empêcher de prendre du recul pour essayer de comprendre d'où nous viennent certains automatismes de pensées et s'ils sont réellement fondés.
Hors de propos également.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Va dire à un asiatique que les hommes petits et chétifs ne sont pas virils, tu vas voir ce qu'il va te répondreC'est pas un hasard si dans leurs œuvres culturelles c'est souvent le petit maigre qui met la pâtée au type bodybuildé de 5m de haut...
Je ne vois pas trop ce que tu veux dire... Est-ce que tu considères que ton raisonnement est restreint à cause de ton environnement et de ton éducation ? Si c'est ça, alors je ne le ressens pas me concernant. Evidemment ma capacité à raisonner dépend de mon éducation, mais mes raisonnements eux dépendent de mes lectures, de mes discussions, de la confrontation entre points de vue, de la capacité à se remettre en question, etc.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Après très honnêtement j'ai moi aussi des biais cognitifs dont j'arrive pas à me débarrasser concernant le genre, je sais qu'ils n'ont aucun fondement, qu'ils sont parfois stupides, mais c'est comme ça. L'éducation reçue, l'environnement, tout ça agit comme une chape de plomb sur certains sujets.
Je me demande comment comprendre ce message.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Bref pour résumer, nos différences génétiques sont évidentes, tout ce dont tu parles avec la musculature, la pilosité, etc... c'est ce qui fait de nous des hommes ou des femmes, mais tous les adjectifs que tu colles derrière en rapport avec ça c'est objectivement n'importe quoi (et je ne dis pas que je ne fais pas parfois les mêmes associations hein, je dis juste que c'est n'importe quoi).
Ca rejoins ce que je disais plus haut du coup : amas de chaires identiques sexuées dont toute la perception féminité/masculinité nie la distinction homme/femme de base.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Qu'un objet te fasses penser au genre masculin si tu veux, mais c'est du marketing tout ça, on te fait croire qu'un objet a été fabriqué pour toi, qu'il te correspond mais c'est basé sur rien. En quoi un sac noir en cuir te correspond plus qu'un sac en toile bleu, sans déconner ? Y'a absolument rien d'élémentaire là dedans et dans 10 ans la mode aura eu le temps de retourner sa veste encore 15 fois, hommes et femmes ont 2 épaules, 2 bras et un tronc, le reste c'est de la com.
Il est probablement unisexeAya a écrit : 14 août 2019 13:09D'ailleurs à la maison on a exactement le même sac avec KP, rien à battre du marketing, on a pris le plus pratique.
Oui.Kaiser Panda a écrit : 14 août 2019 14:07 Kirby si je te suis bien, tu considères que l'aspect animal des différences H/F est forcément source des perception Masculin/Féminin.
Le sexe qui durci c'est avant tout une caractéristique de l'homme. "Avant tout" : au sens d'avant tout filtre culturel. Les objets phalliques nous paraissent ainsi tous masculins ça n'est pas une question d'époque ni de culture, c'est instinctif. Je ne vois aucun contre-exemple où un objet érigé de forme phallique serait symbole de féminité.Kaiser Panda a écrit : 14 août 2019 14:07 Mais c'est cette logique qui me parait être le fruit d'une culture sociétale, justement.
Tu parles de sexe durci et après de sac en cuir. C'est le lien entre les deux qui passe par le filtre "culture".
Comment le confirme-je ?Kaiser Panda a écrit : 14 août 2019 14:07 Masculin et féminin ne sont que des constructions de l'esprit construites par les sociétés, et donc changeant au gré des époques et des lieux (ce qu'Aya a tenté de dire) et j'ai l'impression qu'en fait, tu ne fais que confirmer ce fait.
Je vois tout à faitKaiser Panda a écrit : 14 août 2019 14:07Après, il y a peut être un énorme malentendu qui traîne. Tout ça paraît vachement clair dans ma tête et sûrement toi dans la tienne, mais le dialogue semble compliqué, pourtant.
J'ai pas trop compris la dernière phrase mais pour le reste je pense que tu m'as compris!Kaiser Panda a écrit : 14 août 2019 14:07[EDIT] Au fond à force de te relire, je pense savoir où tu veux en venir : un hommes ayant des biscoteaux il est perçu comme massif, et donc derrière l'être humain associe instinctivement l'idée de gros bonhomme (donc par extension de "masculin") à tous les éléments de notre environnement massifs.
Si c'est bien ça ouais je comprends le mécanisme que tu décris, que tu considères surement être à l'origine de tous les biais sociaux (d'où ta volonté de différencier les deux ?).
Mais si je vise juste, avouer que ça n'en reste pas moins ridicule (dans le sens "gratuit/injustifié") quand on prend du recul en le couchant sur papier.
OSEF c'est pas visibleKaiser Panda a écrit : 14 août 2019 14:07[EDIT 2] Et que dire du clitoris qui durcit aussi, tout en étant aussi voire plus grand qu'un zizi ?![]()
Non non pas du tout, on est très calme
Je parle de nos obligations morales/physiques qu'on ne contrôle pas, on est esclaves de certains codes sociaux, consciemment ou non c'est une réalité et il est extrêmement difficile de passer outre. C'est ce qui fait que tu ne casseras pas la gueule à ton voisin même si tu en a très envie, que je me trimbalerais pas seins nus à la plage, que mon neveu n’achètera pas ce sac rose qui lui plait tant, etc... Ce sont des exemples au pif, chacun ayant ses codes sociaux infranchissables.KirbyX a écrit : 15 août 2019 06:28Je ne vois pas trop ce que tu veux dire... Est-ce que tu considères que ton raisonnement est restreint à cause de ton environnement et de ton éducation ? Si c'est ça, alors je ne le ressens pas me concernant. Evidemment ma capacité à raisonner dépend de mon éducation, mais mes raisonnements eux dépendent de mes lectures, de mes discussions, de la confrontation entre points de vue, de la capacité à se remettre en question, etc.Aya a écrit : 14 août 2019 13:09Après très honnêtement j'ai moi aussi des biais cognitifs dont j'arrive pas à me débarrasser concernant le genre, je sais qu'ils n'ont aucun fondement, qu'ils sont parfois stupides, mais c'est comme ça. L'éducation reçue, l'environnement, tout ça agit comme une chape de plomb sur certains sujets.
Moi j'ai tendance à penser que l'on nait neutreTardigrade a écrit : 05 août 2019 16:44Autant que je sache, on naît avec une orientation sexuelle définie, et on ne peut pas vraiment l'influencer par la suite.
Il me semble aussi.Holaf a écrit : 22 déc. 2023 11:26Moi j'ai tendance à penser que l'on nait neutreTardigrade a écrit : 05 août 2019 16:44Autant que je sache, on naît avec une orientation sexuelle définie, et on ne peut pas vraiment l'influencer par la suite.
et j'ai aussi tendance à penser que l'ouverture d'esprit générale (et un peu forcée) fait qu'être bi/homo est un peu devenu "a la mode" et que ça a artificiellement fait monter les stats (en gros je pense que pas mal d'ados influençables ont testé des expériences à cause d'influences extérieures plus que par réel "choix")
Je pense que je détournerais la question sur le sujet du mariage lui-même. Voilà bientôt 13 ans de vie commune avec sa mère et nous ne sommes pas mariés. Le sujet a été évoqué puis ça ne s'est pas fait. Je ne serai pas chaud sur le sujet de l'homosexualité, mais je n'irai pas jusqu'à lui rentrer dedans brutalement, pas plus tard que dimanche nous recevons d'ailleurs un couple d'amis à la maison. Pas grande différence pour moi à fréquenter un pote hétéro' ou homo' si ce n'est pour les questions de vies de couple hétéro ou d'éducation d'un enfant car tous les autres sujets : politiques, pro' ou de vie courante... qu'on soit homo' ou hétéro je ne vois pas bien ce que ça change.Cyrare a écrit : 05 août 2019 12:57 Question hautement politique sociétale et sensible :
[...]
Si vous avez votre fils qui dit qu'il se mariera plus tard avec son meilleur copain garçon, vous vous la jouez progressiste genre "Ah oui c'est bien il est gentil toussa toussa" ou bien plutôt conservateur "Mais non, on se marie pas avec un garçon voyons" ?
Je pense là encore que je détournerais la question, en fonction de l'âge auquel la question serait éventuellement posée. Lui parlant notamment de ma propre expérience et du mal-être ressenti adolescent/jeune adulte parce que je suis resté à 1m70 et que je trouve ça petit. Pourtant j'ai fini par l'accepter et par dépasser ça. L'été dernier je me suis rasé le crâne à blanc parce que quelques mois plus tard j'allais avoir 40 ans et que je ne voulais pas tricher avec la calvitie passé ce cap de la quarantaine. Bref je trouverai des exemples pour lui dire qu'on a tous, avec des raisons différentes, et quel que soit notre âge, des émotions qui nous dépassent parfois mais qu'il faut néanmoins composer avec. La croissance, le vieillissement, le genre biologique, la mort, on doit composer avec tout ça. J'ai deux hommes de mon âge qui avaient de l’acné comme pas permis à l'adolescence. Le traitement qu'ils ont suivi leur a déclenché une calvitie précoce. Un autre ami avec des parents de petite taille a été diagnostiqué avec un déficit d'hormone de croissance. Il a suivi un traitement d'hormone de synthèse et est mort de cancer dans la vingtaine. Avoir sa propre identité c'est se construire/vivre en acceptant son héritage familial et génétique, faire ses propres choix, se battre avec ses limites : forces ou faiblesses. Il faut aider psychologiquement et affectivement les personnes qui expriment un mal-être avec leur corps, mais l'intervention chirurgicale doit rester l'ultime recours pour moi, qu'on parle de transsexualité, d'implants capillaires, ou de nez proéminents.Cyrare a écrit : 12 août 2019 10:47 Puisque le topic c'est LGBT, je dévie sur le T. Est-ce qu'un enfant en base age qui vous dit qu'il voudrait être du sexe opposé, vous lui expliquez que c'est possible moyennant un séjour à l'hôpital et des médicaments ?
Il y a malentendu, ce smiley n'est pas adapté à ce que j'avais en tête effectivementKirbyX a écrit : 18 janv. 2025 10:02 Si Kojimoto veutc'est lui qui doit devenir bi.
Ou alors madame se met au pegging, mais on sort du topic "pour les petits" là...