A quoi jouez vous?

[KirbyX]

La manip n'est pas essentielle pour compléter le jeu. C'est une sorte d'action cachée quoi.
De mémoire, le seul endroit où c'est "expliqué" c'est dans le niveau de la vidéo postée ci-dessus où il y a un tracé de bananes qui t'indique que "quelque chose" est possible.

[P@B]

Il me semble que c'est également utile dans le niveau chronométré. Faudra vérifier ça, mais bon, la flemme quoi... (finissons déjà DKC2 pour la trouzemillième fois)

EDIT : c'est bien ça, la méthode normale (selon moi) c'est bien d'utiliser Kiddy pour accéder au premier tonneau B. Mais peu de monde semble le réaliser, que ce soit dans cette soluce ou bien dans le premier playthrough qui passe, ils préfèrent truander plutôt que de faire les choses proprement. En creusant un peu plus, on trouve quand même l'exemple en vidéo.

[KirbyX]

Oui, donc c'est bien "facultatif" comme technique.
Voir les vidéos me donne envie de le refaire à nouveau ^^

[jimbo]

Merci les gars pour les recherches

[jimbo]

Bon ben DKC3 terminé, et même si mon avis sur le jeu ne change pas au final, j’ai passé quelques bons moments. Il y a clairement un démarrage mou mais le level design s’améliore jusqu’au monde final (pas le caché) ou y a un enchaînement de niveaux mal foutus et pourris au possible qui m’a gâché le final. Mention spéciale au niveau ou tu peux te transformer en balle de tennis entre 2 kremlins à bouclier qui te font rebondir à l’infini entre eux lol. Quel besoin de faire ce niveau aux éclairs super injustes, celui aux commandes inversées puis celui du tennis…
Certains niveaux de cordes sont sympa mais c’est trop du die, learn & retry avec des ennemis qui te tombent dessus sans aucun élément pour anticiper.

Bref, j’ai jamais autant utilisé la fonction rewind et je me demande comment vous avez fait pour finir ce DK avec les conditions d’époque.

[Le poussin]

Bref, j’ai jamais autant utilisé la fonction rewind et je me demande comment vous avez fait pour finir ce DK avec les conditions d’époque.

Je l'avais fait étant jeune et je l'avais beaucoup bien aimé, suffisamment pour le finir à 100% plusieurs fois. Le die and retry ne m'a pas marqué plus que ça (en tout cas pas plus que les autres opus), à part pour les combats contre K. Rool qui sont juste des séquences à réaliser sans se tromper avec peu de flexibilité (mais c'est pareil pour tous les DKC, et même DK64). Comparé à DKC2, le 3 a une atmosphère moins sombre, on sait clairement s'il y a encore des choses à trouver dans les niveaux, la carte ouverte avec des secrets à trouver est cool, et surtout il est moins difficile.

[KirbyX]

Ah ! Je ne suis pas le seul aficionado du jeu sur le forum, ça fait plaisir
Pour te répondre, Jimbo, on a fait comme avec tous les jeux de plateforme à l'époque qui nous challengaient : on a insisté. La différence c'est qu'on avait le temps surtout, pour tout ce die & retry... La récompense, c'était quelques niveaux supplémentaires, la vraie fin, les 103%.
Le 1 et le 2 aussi ont quelques niveaux qui sont de vrais purges ^^

Désolé que tu n'ais pas changé d'avis, mais content que tu aies tout de même passé de bons moments

[Konino]

Jamais trop aimé le 3, jamais eu de réelle motivation pour vraiment pousser la détermination très très loin. Contrairement au 2 premiers.
D'ailleurs faut que j'insiste pour le 2, j'ai pas tout fais. Les niveaux bonus avaient eu raison de moi à l'époque.

[jimbo]

Désolé que tu n'ais pas changé d'avis, mais content que tu aies tout de même passé de bons moments

C’est moi qui t'en remercie surtout, sans ton intervention « persuasive », j’aurais jamais continué

[Chat-Minou]

J'avais fait DKC3, sur support d'origine, il y a quelques années et j'avais passé un bon moment.
Pas vraiment de souvenirs de la difficulté ou de niveaux mal branlés.

[KirbyX]

Je profite des congés de Noël pour avancer un peu sur ma backlog list, avec deux classiques SNES sur NSO :

Mario Picross
Je découvre le picross grâce à ce jeu et j'adore ! Le côté pixel art mélangé à la logique déductive d'un sudoku, j'adhère. J'ai presque fini tous les niveaux "Mario" et ai commencé quelques "Wario". Par curiosité, j'ai tenté de faire le dernier niveau Wario, mais je dois manquer encore un peu d'expérience car il me semble impossible

Earthbound
Cette quatrième tentative de faire le jeu sera la bonne ! Depuis Smash Bros 64 et la découverte de Ness j'avais essayé de le faire (avec dictionnaire UK/FR sur les genoux pour essayer de comprendre les dialogues quand j'étais au collège ). Des fichiers de save ou des ROMS émulés foireux avaient eu raison de ma volonté à l'époque. Et bien quelle claque !! Ce jeu est excellent et a plutôt très bien vieilli, hormis quelques manips de transferts d'objets ou d'équipements un peu lourds, toutes les autres mécaniques du jeu fonctionnent bien. Je ne suis pas très RPG mais celui-ci monte très haut dans mon estime, il y a un lore et un style propre au jeu, très loin du sempiternel JRPG façon :chatminou:
Et puis quel humour con dans ce jeu, j'adore Il y a un savant mélange entre l'absurde, le sérieux, la débilité et l'ironie. Certains persos communiquent en sachant parfaitement être dans un JV, le 4ème écran est même brisé une ou deux fois. Je pense être aux 2/3 du jeu et je ne me suis pas ennuyé une fois. Très peu de farming-leveling à faire, que du bonheur jusqu'ici en tout cas

[jimbo]

Alors que j'ai aussi une mission "vider le backlog" qui semble de + en + impossible j'ai quand même tenu à étendre la culture vidéoludique de mon plus grand en jouant avec lui à Tetris NES sur le NSO, manettes classique en main.
Alors ça fonctionne toujours bien, même sur cette version de grand-père, par contre on se rend compte que Tetris99 et Tetris DS ont apporté juste ce qu'il fallait pour rendre le jeu immortel: la réserve de pièce, la pièce qui ne colle pas immédiatement une fois le sol touché, le T-Spin, les 5-6 pièces dans le futur et le multijoueur XXL sont indispensables désormais pour bien profiter du jeu.

Restent cette plastique immortelle et les musiques inoubliables, les décollages de fusées et le concert des héros Nintendo. Cet ajout NSO remplit son rôle je trouve, pièce d'histoire du JV, parfaitement émulée qui rend les sensations d'époques à l'identique

[Konino]

Le 2 n'ajoutait pas quelques trucs déjà qui rendait le tout plus digeste?

[HTNM]

Fini Pseudoregalia il y a quelque jours.

Le jeu est très bien, mais trop court (j'ai finit en environs 7 heures), et manque de polish ici et là.
Il n'y a que deux boss quand il en aurait pût en avoir plus (le jeu à une visée Z qui ne sert jamais), et le boss final est très bien conçu, mais est facile à vaincre du premier coup.
Le coeur du jeu (la plateforme) est super par contre. La protagoniste est hyper agile, et très satisfaisante à contrôler.
Il y a au moins deux autres heures à faire les challenges pour débloquer tout les costumes.

Bref, un bon jeu pour pas cher.

[meduz']

Iconoclasts est en essai libre quelque jour pour les abonnés au NSO.

Je pense passer à la caisse (5 € en promo), c'est un Metroidvania qui m'a bien surpris. J'ai 2 heures de jeu au compteur, c'est léger et plaisant, y'a de l'humour, ça répond bien. Je crois que le jeu (sorti en 2018, ça date !) m'était inconnu parce qu'il a une qualité graphique inégale : certains pixel arts sont réussis, d'autres moins, mais une fois qu'on est lancé (15 min.), on fait abstraction et on s'amuse.

Édit : il a apparemment été très bien noté. Bande-annonce :

[Konino]

Je l'ai qui traine sur le PSN, jamais lancé, et marre des metroidvania mais tu m'intrigues et j'ai presque envie de la lancer.

[Chunky]

Je l’ai mais je l’ai lâché, j’adore les metroidvania mais celui là manque de qqch mais je ne sais plus quoi , beaucoup de blabla dans mes souvenirs. Faudrait que je me motive à le finir quand même un jour…

[meduz']

Je pense pas qu'il est très long : j'suis à 18 % en 3 heures.

[MectonLaFlemme]

Torché il y a quelques années.
J'avais bien aimé, c'était joli, ça se jouait sans mal... Mais j'ai quand même du réfléchir pour me rappeler si je l'avais fait ou pas xD

[Mortal]

M’était tombé des mains. Trop verbeux, trop longs, trop laborieux.

Je pense que j’ai dû faire 4h avant de lâcher l’affaire.

[MectonLaFlemme]

Le crime de l'Orient Express, par Microids Lyon

Avec ma copine, on cherchait un jeu d'enquête qu'on pourrait faire à 2, façon "un à la manette, et réflexion à 2".
Elle n'avait pas trop accroché à Phoenix Wright - qui est finalement très dirigiste, tant qu'on n'a pas fait tout ce qu'il faut pour débloquer un pan d'histoire, ça n'avance pas.
Elle avait l'air beaucoup plus intéressée par Danganronpa, mais la barrière de la langue s'est posée (putain de jeu d'ailleurs <3 )

On a vu ce jeu "budget" au rayon médias de notre Carrouf...
J'avoue avoir eu un peu peur en voyant l'éditeur / développeur...

Et bien...
C'est vraiment pas mal du tout !

Techniquement, c'est honnête.
Question mise en scène, c'est plan plan.
Mais l'histoire est cool (c'est évidemment le scénario de Agatha Christie, mais transposé de nos jours, façon "Sherlock" )
Et une des mécaniques de jeu est vraiment sympa :
Très régulièrement, il est question d'ouvrir une "carte mentale". On entre alors dans la caboche d'Hercule Poirot, et on doit mettre en évidence des éléments contradictoires... soulever des hypothèses en fonction d'observations qu'on a fait... lier des causes à des conséquences... remettre des éléments dans l'ordre qui nous semble être la chronologie des faits... etc...

Chouette surprise

[KirbyX]

Le fait de connaître le dénouement d'anéantit pas l'intérêt du jeu ?

[meduz']

on doit mettre en évidence des éléments contradictoires... soulever des hypothèses en fonction d'observations qu'on a fait... lier des causes à des conséquences... remettre des éléments dans l'ordre qui nous semble être la chronologie des faits... etc...

Un peu comme le système de déduction dans Détective Pikachu (Switch) ?

(T'y avais joué, de mémoire.)

J'ai fini Iconoclasts ce week-end, en 15 h de jeu (compteur sauvegarde, donc probablement 2-3 h de plus en comptant les fois où je suis mort). J'ai bien kiffé, les personnages sont des dingues dans leur écriture (et dans leurs actes ), et l'organisation/culte religieux complètement frappée, malsaine et dominante.

Les combats de boss sont nombreux et assez difficiles (genre Metroid-difficile, ou Dead Cells difficiles), mais globalement bien construits et originaux. Finir le jeu débloque un NG+ et un boss rush (5 niveaux de difficulté).

Les seuls points négatifs pour moi, c'est la D.A. visuelle inégale mais pas pour autan rebutante une fois qu'on rentre dans le jeu, la gestion du changement d'arme qui se fait par cycle alors qu'on en a que 3 (+ la clé de mécanicien pour le corps à corps), en plus du temps de battement un peu trop long pour pouvoir utiliser une arme après avoir changé.

Dans le même registre, j'ai Gunbrella et Jett Rider dans le backlog (j'avais bien aimé les démos), et y'a Guns of Fury qui sort cette semaine et semble cool, selon le Dojo :

[MectonLaFlemme]

Le fait de connaître le dénouement d'anéantit pas l'intérêt du jeu ?

Nan y'a pas de soucis.
Y'a des ajouts, et un autre personnage jouable... prétexte pour des "flashbacks" hors du train.
A pondérer : je suis du genre à plus kiffer les histoires et méthodes d'enquêtes que les résultats eux même

on doit mettre en évidence des éléments contradictoires... soulever des hypothèses en fonction d'observations qu'on a fait... lier des causes à des conséquences... remettre des éléments dans l'ordre qui nous semble être la chronologie des faits... etc...

Un peu comme le système de déduction dans Détective Pikachu (Switch) ?

Dans l'idée oui, mais en plus compliqué et plus intéressant

[KirbyX]

Toujours pour vider ma backlog list, je viens de terminer Mother 3.

Troisième opus de la saga des Mother, c'est le jeu qui met en scène Lucas. Mais siiii, vous savez c'est cet insupportable copycat de Ness dans Smash Bros avec ses PK-Freeze de l'enfer !
Mother 3 donc qui est la suite directe d'Earthbound sur SNES. Enfin... "indirecte" serait plus appropriée car hormis quelques personnages très secondaires déjà présents dans l'opus précédent et quelques caméos, il n'y a aucun fil conducteur.
Sorti en 2004 sur GBA, douze ans séparent les deux jeux mais on retrouve le game design soigné et coloré de la touche HAL avec tout de même de belles améliorations.
Le gameplay se base sur les standards du RPG mais il s'est très largement étoffé par rapport à Earthbound. A la fois sur des phases de jeux ponctuelles (course, chariot, mini-jeux...) mais aussi dans des mécaniques récurrentes. Par exemple, le système de combat inclus un jeu de rythme basée sur le tempo de chaque musique associée à l'ennemi (plus de 50). Plus on tape en rythme plus on fait de dégât, mais c'est totalement facultatif : on peut très bien finir le jeu sans maitriser la chose.

Côté bande sonore justement, c'est du très bon aussi : comme dans les opus précédents il y a beaucoup de références à des musiques "réelles" (y a sûrement de quoi faire un blind test pour Benny ), des créations très touchantes ou entrainantes, bref tout ça colle parfaitement aux ambiances.
Et c'est en parlant d'ambiance justement qu'on rentre dans le cœur du jeu. Contrairement aux Mother 1 et 2 qui sont des pastiches assumés des USA et de leur culture populaire, Mother 3 se déroule dans un univers plus original et moins familier. Alors que Ness voyage dans l'Amérique profonde des années 80 dans Earthbound, toute l'aventure de Mother 3 se déroule sur un petit archipel où les habitants vivent en autarcie et où se mélange magie, technologie, évènements surnaturels, animaux étranges, légendes ancestrales, dinosaures, etc. Bien que le scénario soit relativement classique et sans surprise, il y a tout de même de vrais prises de risques qui payent niveau émotions. Il est d'ailleurs difficile de décrire avec précision les sentiments vers lesquelles le jeu amène le joueur : il y a une sorte de mélancolie globale qui émane du jeu, comme une fatalité, mais c'est aussi bourré d'humour (toutefois moins débile que dans Earthbound), la trame scénaristique est très sérieuse et en même temps le 4e écran est largement brisé, il y a des personnages secondaires complètement loufoques et décalés mais qui ont un rôle hyper important, certains éléments du jeu sont totalement absurdes dans des moments hyper sérieux et émouvants, etc.

Mais le réalisateur Shigesato Itoi, le papa de la série, arrive à doser l'équilibre parfait et ça marche super bien. La narration scénaristique est très présente, ce qui crédibilise beaucoup les personnages et l'histoire. Mais la force du jeu, c'est de faire vivre les évènements au joueur sous divers points de vue étalés dans huit chapitres, bien qu'à partir du 4e, Lucas devient le véritable héros de l'histoire qui va suivre une linéarité chronologique. En me renseignant sur le jeu, j'ai pu lire que certaines critiques le considèrent comme le jeu vidéo le plus proche d'un livre et je comprends ce qu'ils veulent dire. Lorsqu'on finit un chapitre, le suivant peut s'ouvrir après une longue ellipse, ou alors démarrer un peu en arrière mais en contrôlant un autre personnage (que l'on croyait secondaire jusque là) mais qui va apporter son lot d'éléments à l'histoire, etc. On avance dans l'histoire à la manière d'une lecture de roman.

Le développement du jeu a lui aussi toute une histoire rocambolesque : d'abord prévu en 3D sur N64, puis avec le retard reporté sur N64DD, pour être ensuite abandonné à 60% de sa conception, et finalement sortir le projet sur GBA avec une refonte totale et un retour à la 2D.

Spoiler:

Beurk...

Du coup, j'y ai joué sur émulateur ordi avec fantrad FR de qualitay puisque le jeu n'est jamais sorti officiellement du Japon.
On devine facilement les raisons : par peur des censures à l'époque et des polémiques aujourd'hui. Plusieurs éléments sont en cause : les sept puissants mages gardiens du pouvoir ancestral de l'île sont en fait des travelos maniérés qui vivent dans des coquillages géants roses, l'antagoniste du jeu est le seul personnage au nom et aux traits arabe, au lieu de la traditionnelle auberge où récupérer des PV ici il faut se baigner à poil dans des sources d'eau chaude, même si on voit rien l'équipe est composée d'un garçon de 12 ans, d'une nana dans la 20aine, d'un chien et d'un vieux trentenaire qui boite), des hommes-tritons à grosses lèvres servent à donner de l'oxygène en te roulant des pelles, etc.

Au final Mother 3 est vraiment une étrangeté que j'ai adorée. Pour moi c'est un peu l'équivalent d'un film des frères Cohen : inclassable, et pourtant on y reconnait la patte de l'auteur, du coup ça devient un genre en soi ("film-des-frères-Cohen").
Si vous aimez les divertissements qui racontent une histoire où il y a du fond et de la forme, qui accordent de l'importance à la crédibilité et à la cohérence du scénario, alors vous aimerez. Ah et puis je pense que si vous aimez les RPG c'en est un cool aussi.