P@B a écrit : 02 juil. 2024 11:28Ils ont pu faire passer la loi immigration
Qui a été en grande partie (pour les articles les plus intéressants) retoquée par le conseil constitutionnel … un désastre pour l’image des institutions !
Et un Front Républicain ne changera rien au problème. C’est la fuite en avant, un jour ça ne marchera plus (ça rend le RN plus fort à chaque fois).
Dernière modification par Banjo le 02 juil. 2024 21:32, modifié 1 fois.
Le rn se renforce grâce a l'incurie des gouvernements qui font de la merde. Si le front républicain est suivi d'effets positifs pour la majorité de la population,nul doute que le vote rn reflue.
Ouais, je suis de moins en moins convaincu. Il y a 10 ans, le vote RN était probablement en grande majorité un vote de contestation. J’ai vraiment la sensation ce que ce n’est plus le cas ajd. C’est un vote d’adhésion. Pour moi, le signe, c’est que la participation a été bien plus élevée que d’habitude et ça n’a rien changé sur les résultats.
J’ai un peu de mal avec le vote d’adhésion, surtout au vu du programme complètement claqué du rn et qui a littéralement fondu à l’approche du 1er tour. Il y a un paquet d’électeurs qui n’ont pas lu les programmes. Je pense qu’une part des électeurs rn veut juste renverser la table.
Et le souci de ses élections, c’est que ni le rn, ni le nfp ne veut gouverner. Donc, qu’importe qui sera en tête dimanche, on est mal.
Bah de toutes manières, il n’y aura pas de majorité absolue (en tout cas, c’est bien engagé pour ça). Le NFP veut très probablement gouverner. En en a-t-il réellement la capacité ? C’est déjà un peu moins évident, mais il y a des gens capables. Faut que les égos s’effacent et il faut bouger pas mal de monde, j’y crois moyen et de toutes manières, ils n’auront, selon toute vraisemblance, pas de majorité absolue ou même relative leur permettant d’être en position de.
Côté RN, ils ont un souci bien plus emmerdant : ils n’ont trop peu de cadres en capacité de gouverner. Personne n’est formé, personne n’a une idée de ce qu’il faut faire et de comment le faire.
La vraie question que je me pose derrière, c’est comment va être choisi le futur premier ministre (et le gouvernement) avec une majorité de nouveau relative mais avec un groupe potentiellement minoritaire pour le Président. On serait dans un cas inédit pour la Vème République et c’est pas prévu du tout du tout. Là, sincèrement, je sèche. Et pendant 12 mois, les députés ont les mains libres pour censurer à tour de bras, c’est gratuit, ils ne risquent pas de dissolution.
Bah il peut troller, mais l’Assemblée pourra censurer très rapidement. En soi, ce n’est pas un vrai problème, dans le sens où nous avons vécu lors de la IIIème et IVème des situations très similaires.
D’un point de vue purement institutionnelle, ce serait mieux qu’une majorité absolue se dégage, mais encore une fois, je ne vois pas dans quel monde ça va arriver.
Peut-être que j'essaie un peu trop de voir les choses de manière positive, mais si on se dirige vraiment vers une situation "ingouvernable" je trouve ça intéressant de voir comment ça va se passer. Ça me semble en tout cas beaucoup moins inquiétant qu'un pays dirigé par l'extrême droite...
Konino a écrit : 03 juil. 2024 11:07
Je vois bien Macron troller complètement en allant chercher un gros teubé comme premier ministre.
Au hasard Marine Le pen ?
On a tous bien compris que Bardella n’est qu’une marionnette et c’est Marine qui est aux commandes. Et qu’elle ne veut aucune responsabilité jusqu’en 2027. C’est peut être le moment de la faire sortir du bois.
Konino a écrit : 03 juil. 2024 11:07
Je vois bien Macron troller complètement en allant chercher un gros teubé comme premier ministre.
Au hasard Marine Le pen ?
On a tous bien compris que Bardella n’est qu’une marionnette et c’est Marine qui est aux commandes. Et qu’elle ne veut aucune responsabilité jusqu’en 2027. C’est peut être le moment de la faire sortir du bois.
Oui aussi pourquoi pas! Un truc complètement craqué! Qui encule toute prévision, toute raison.
Qui sème la discorde.
Et encore je suis persuadé qu'on peut trouver plus pervers. En tout cas je serais à la place de notre leader suprême j'y consacrait toute mon énergie.
Genre le Daïgo move de 2024, façon politique gauloise. Le respect de l'adversaire en moins.
Il n'y a aucun intérêt je pense, si ce n'est s'il se dit "je pourrai être réélu 2 ans plus vite, en 2030 plutôt qu'en 2032", trop confiant qu'il est...
Pourtant des experts politiques jugeaient cette hypothèse très probable dans le cas d'une assemblée ingouvernable. Quant à une réelection en 2030, sa démission n'impliquerait pas nécessairement une nouvelle présidentielle, ça serait Gérard Larcher qui ferait l'intérim et pourrait décider de faire une nouvelle élection ou d'assurer jusqu'en 2027.
Pour rappel peu de monde comprend l'intérêt de la dissolution vu que les résultats étaient courus d'avance et il l'a fait (après avoir dit qu'il ne le ferait pas).
La hantise de Macron c'est qu'on retienne de lui qu'il aura été le président ouvrant les portes du pouvoir à l'extrême droite, ça m'étonnerait qu'il lâche comme ça après avoir fait sa grosse bourde de dissolution sur un coup de tête infondé.
Je ne sais pas s'il a une quelconque hantise, la veille du premier tour il jouait les OSS 117/Michael Scott déguisé en Looping de l'Agence Tout Risques :
Je pense plutôt qu'il aura le culot de se croire le seul et unique rempart contre l'extrémisme, et qu'il veut qu'on le voie comme "celui qui a su tenir la France pendant cette crise inédite".
Kenshin83 a écrit : 04 juil. 2024 15:20
sa démission n'impliquerait pas nécessairement une nouvelle présidentielle
En cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d'empêchement constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le Gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres, les fonctions du Président de la République, à l'exception de celles prévues aux articles 11 et 12 ci-dessous, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat et, si celui-ci est à son tour empêché d'exercer ces fonctions, par le Gouvernement.
En cas de vacance ou lorsque l'empêchement est déclaré définitif par le Conseil constitutionnel, le scrutin pour l'élection du nouveau Président a lieu, sauf cas de force majeure constaté par le Conseil constitutionnel, vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus, après l'ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l'empêchement.
P@B a écrit : 04 juil. 2024 16:04Je pense plutôt qu'il aura le culot de se croire le seul et unique rempart contre l'extrémisme, et qu'il veut qu'on le voie comme "celui qui a su tenir la France pendant cette crise inédite".
P@B et l'art de redire différemment ce qui a été dit
Suivant les éventuels débordements suite aux résultats il pourra aussi invoquer l'article 16, autrement dit avoir les pleins pouvoirs. Et je sais pas pourquoi, mais ça ne me surpendrait pas trop.
Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.
Il en informe la Nation par un message.
Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.
Le Parlement se réunit de plein droit.
L'Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels.
Après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée.
Il peut donc le faire gratuitement pendant 30 jours, mais risque grandement de se faire défoncer ensuite : il n'y aura pas de menace grave... à moins que la Russie n'en profite pour encore plus s'ingérer dans la politique française, à la rigueur.
Et juste pour 30 jours, ça semble quand même beaucoup trop limité pour lui : il faut trouver de quoi tenir 12 fois plus longtemps, au minimum.
KirbyX a écrit : 04 juil. 2024 18:15
P@B et l'art de redire différemment ce qui a été dit
Il y a quand même une énorme différence entre "ne pas avoir une image négative" et "avoir une image positive"...
D'autant que tu parles de hantise, alors que je ne pense pas du tout que ce soit le cas, pour moi il pense vraiment qu'il va rester comme un grand président dans tous les cas, même s'il a "mal été compris" à certains moments.
Nan mais de manière générale toi et moi nos conversations ressemblent à ça :
_ C'est vert ou c'est rouge cette couleur, là ?
_ C'est évident, c'est rouge ! (KirbyX)
_ Alors non, je ne dirais pas que c'est rouge, mais je dirais plutôt que ce n'est pas vert. (P@B)
Alors je ris
Spoiler:
Et je finis avec le Link rose et la télé pourrie, MERDE !
Ouais, y’a eu un peu d’intox sur le sujet par des gens qui ne sont pas vraimetn des experts en constitution et en droit constitutionnel, mais les institutions sont à peu près claires : le Président du Sénat ne fait qu’assurer l’intérim, ce n’est pas un mandat (donc en cas de démission, il ne peut pas se représenter de suite puisqu’il a eu 2 mandats) et le Président du Sénat/Président de la République par intérim n’est là que pour garantir la continuité de l’exécutif et organiser de nouvelles élections.
Je rappelle aussi que si c’est le Président du Sénat à qui revient cette responsabilité, c’est justement parce qu’il n’est pas élu directement (ce n’est pas un représentant du peuple à proprement parler).
Je crois que si le peuple s'intéresse de moins en moins aux élections (participation != intérêt) c'est parce qu'on a plus eu l'impression d'avoir le système de vote de Koh Lanta qu'un vrai système démocratique. Les candidats ont fait des stratégies, et c'est pas celui qui aurait dû gagner qui gagne. Ca me gonfle déjà sur un jeu TV alors sur un système politique.
Je précise que j'ai voté nul au second tour (candidats EELV, ENS, RN) donc c'est pas que je l'ai mauvaise que mon candidat préféré n'ait pas gagné. Je constate que notre système démocratique est en panne. On nous a volontairement privé de choix parce que ceux qui avaient peur de la démocratie ont préféré garder leur poste.
Alors pourquoi s'y intéresser ? Mélenchon nous fait croire qu'il a gagné mais LFI c'est 75 députés. Et en plus c'est 75 députés non pas parce qu'on a eu le choix, mais parce que des chefs de partis ont décidé eux même de la répartition de leur part de gâteau. Démocratie zéro.
Je vote de moins en moins, j'ai pas l'impression que le peuple soit vraiment écouté ni même que les politiques soient vraiment investis. C'est du théâtre, je ne saurais pas vraiment dire depuis quand c'est le cas et si y'a eu un jour un point de bascule ou si ça a été doucement progressif mais ça ne présage rien de bon.
Je partage une (grande ?) partie de ton ressenti, notamment la panne démocratique actuelle. Mais je ne serai peut-être pas d'accord sur les causes :
Cyrare a écrit : 08 juil. 2024 13:10
on a plus eu l'impression d'avoir le système de vote de Koh Lanta qu'un vrai système démocratique. Les candidats ont fait des stratégies, et c'est pas celui qui aurait dû gagner qui gagne.
Le problème ce n'est pas tant les stratégies, mais le système qui les impose : on l'a bien vu en 2002, c'est justement la dispersion des voix de gauche (et donc l'absence de stratégie globale) qui ont permis à Le Pen de se qualifier pour le second tour. Alors qu'un second tour Chirac VS Jospin au second tour aurait été très très serré : est-ce que cette situation qui est inverse à celle vécue sur ces législatives n'a pas mené à un problème démocratique plus fort, le second tour ne servant du coup à rien, et empêchant les électeurs de vraiment faire un choix entre deux candidats "crédibles" ? Faudrait-il également une possibilité de triangulaire à l'élection présidentielle ? Ou bien de ne faire qu'un seul tour ? (Mais dans ce cas on en revient à la stratégie de faire l'alliance la plus large possible pour gagner)
D'ailleurs, ce qu'il s'est passé sur ces Législatives c'est la même chose que lors de la dernière dissolution spontanée, avec la Gauche Plurielle de Jospin en 1997.
Il ne faut pas oublier non plus que ces élections ont été faites à l'arrache la plus complète, la stratégie de Macron étant probablement d'aller le plus vite possible afin de ne pas laisser la gauche s'organiser, pour pouvoir justement qualifier ses candidats plus facilement au second tour : quelque part, c'est un déni de démocratie que d'avoir laissé un délai aussi court. Et c'est peut-être même ce qui a favorisé l'alliance à gauche : Macron parait sur le fait qu'ils n'auraient pas le temps de s'accorder, ils n'ont finalement pas eu le temps de se déchirer.
Ce qui amène à cette situation, le véritable problème à mon sens, c'est notre mode de scrutin, l'uninominal à deux tour. À l'inverse, celui des élections des européennes n'a soulevé aucun questionnement : on vote pour des listes de gens et ils ont des députés en fonction de leur score, ce qui semble plus "démocratique" dans l'absolu.
David Louapre avait fait cette vidéo lors de la présidentielle de 2017, je trouve qu'elle montre bien que l'uninominal à deux tours est dépassé et que d'autres modèles existent (même si probablement aucun n'est parfait, ne serait-ce que parce qu'ils sont plus contraignants pour les électeurs) :
Cyrare a écrit : 08 juil. 2024 13:10On nous a volontairement privé de choix parce que ceux qui avaient peur de la démocratie ont préféré garder leur poste.
Je ne suis pas sûr de comprendre, parce que pour moi ce sont justement ceux qui se sont accrochés à leur poste, en refusant de laisser leur poste à quelqu'un d'autre (genre les fameux dissidents LFI comme Corbière ou Simmonet) qui ont proposé "plus de démocratie". Pour le reste, on en revient au problème du mode de scrutin qui implique de se diviser le moins possible.
Par contre c'est très vrai pour ce qu'il s'est passé depuis 2 ans, notamment chez les LR : ils ont systématiquement voté contre les motions de censures liées à des 49.3 de peur de la dissolution, et de perdre encore plus de sièges lors des élections. (là ils s'en sortent miraculeusement bien, potentiellement ragaillardis par la trahison de Ciotti)
Cyrare a écrit : 08 juil. 2024 13:10Mélenchon nous fait croire qu'il a gagné mais LFI c'est 75 députés.
Le truc, c'est que tout le monde a gagné et perdu en même temps (du moins chez les trois premiers, parce que Zemmour a tout perdu lui et LR reste stable).
- le NFP a gagné mais n'a pas de majorité absolue
- aucun parti à l'intérieur du NFP n'a de majorité non plus
- le parti présidentiel a perdu beaucoup de députés, mais n'a pas été détruit par la dissolution
- le RN a perdu, mais a gagné un nombre important de députés (plus représentatif de sa rélle popularité qu'en 2022)
Un lendemain d'élection, tout le monde essaie de tirer la couverture a soi ou de minimiser sa défaite. Mais là, quand on regarde à l'horizon 2027, les gagnants c'est plutôt le RN : ils n'ont pas à gouverner, la France est ingouvernable et ce n'est pas de leur faute, et les grandes coalitions en Europe ont toujours été sanctionnées par un vote extrême droite lors des élections suivantes (remember Jörg Haider en Autriche en 99 ou Pim Fortuyn aux Pays-Bas en 2002).
Et le discours de Bardella va justement dans ce sens, pour déjà décrédibiliser la potentielle coalition qui va se créer, et se positionner comme la seule force crédible après l'échec des gens élus hier.
Cyrare a écrit : 08 juil. 2024 13:10
Je vote de moins en moins, j'ai pas l'impression que le peuple soit vraiment écouté ni même que les politiques soient vraiment investis. C'est du théâtre, je ne saurais pas vraiment dire depuis quand c'est le cas et si y'a eu un jour un point de bascule ou si ça a été doucement progressif mais ça ne présage rien de bon.
Il est difficile de dire si ça a été progressif avant ça, mais pour moi Macron a été un point de bascule assez clair : il est l'archétype du politicien qui dit blanc un jour et noir le lendemain. plus le temps avance plus il essaie de ne convaincre que par les mots (creux, qui changeront si c'est à son désavantage plus tard) plutôt que par les arguments. Sa stratégie pendant ces Législatives, la même que Bardella, à agiter le spectre de l'extrême gauche en réduisant le NFP à LFI, en est un symptôme clair : peu importe le sens des mots et la réalité, l'important est que ça s'ancre dans l'esprit des gens. C"est typiquement trumpiste comme stratégie, et le fait que Macron s'y soit mis aussi a même incité Bardella et Le Pen a ouvrir les vannes du concept chez eux : voilà que le RN est le seul rempart face à la violence et l'antisémitisme, un parti entre le centre droit et le centre gauche américains, et les héritiers de Jean Moulin...
Et c'est ça qui est vraiment le plus problématique pour moi : si la réalité n'a plus d'importance, et que l'important est juste de croire sur parole le leader du parti, on n'est plus dans la politique, mais la religion. Et dans ce cas, il n'est quasi pas possible de débattre, d'argumenter ou de prouver quoi que ce soit.
D'où le même constat :
Cyrare a écrit : 08 juil. 2024 13:10
Je constate que notre système démocratique est en panne.
Mais plutôt dans notre système politique, plus que démocratique. J'ai toujours été un fanatique de la Vème République, que j'ai moi aussi crue infaillible, mais maintenant j'ai vraiment le sentiment qu'elle est à bout de souffle, et qu'elle vient de tomber dans une situation où elle montre ses limites. Ce cas n'est pas prévu, et pourtant il est arrivé. Il va peut-être être temps de changer profondément le modèle, afin de retrouver de la démocratie, de la représentativité, et pourquoi pas de sortir de la toute puissance du Président de la République, qui est un homme providentiel qui amène à la situation ci-dessus : seuls les personnalité fortes comptent, et ils en deviennent des prophètes plus que des leaders...
Du coup, je suis plutôt pour ce qu'a évoqué Clément Viktorovitch dans son stream aujourd'hui : une Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution, plus compatible avec l'époque actuelle. Mais pour ça, il faudrait que la gauche refuse de gouverner et demande ça d'une seule voie à Macron. Autant dire qu'il y a très peu de chances que ça arrive...
P@B a écrit : 08 juil. 2024 18:32
Sa stratégie pendant ces Législatives, la même que Bardella, à agiter le spectre de l'extrême gauche en réduisant le NFP à LFI
On rappelle que le conseil d'état a déjà statué sur LFI cette année : ce n'est pas un parti d'extrême gauche, comme bassiné à tord par les médias et politiques.