Ce sont pas forcément des absences pour maladie ou glandouillage, ça peut être des formations (les profs en font plein), des convocations balancées par le rectorat ou les inspecteurs, des absences car ils participent à un projet/voyage avec d'autres classes, etc... Après si c'est un prof qui est absent depuis 2 mois et toujours pas remplacé, là c'est un problème de remplaçant, y'en a plus en France, plus personne ne veut faire ce job. Unique solution, scolariser vos enfants dans le privé, on a plus de latitude pour embaucher des remplaçants (et y'a moins d'absence de prof en général)Tardigrade a écrit : 09 mars 2022 09:33OK, mais alors pourquoi autant de profs absents ? C'est peut-être naïf comme question, ou tabou en France, mais j'aimerais bien savoir pourquoi les services publics français fonctionnent aussi mal globalement, alors qu'on est un des pays avec le plus d'impôts au monde.Konino a écrit : 09 mars 2022 08:42 Des fois je te mettrais des coups de bâton. Surtout si le sous entendu que tu laisses trainer n'est pas plus étayé.![]()

Les profs sont quand même dans un autre monde, oui le boulot est difficile, mal payé pour les profs débutants (mais trop payé en fin de carrière de mon point de vue, faudrait piquer du salaire des vieux profs pour les donner aux jeunesKonino a écrit : 09 mars 2022 09:51 J'ai réagi à la va vite et je prendrai le temps d'étayer ce soir. Mais le sujet n'a rien de tabou c'est la résultante , de ce que j'en vois, d'un métier épuisant , jamais soutenu ni moralement ni d'aucun moyen par son administration ni ses ministres successifs .
Des heures effectuées dans les compter pour une rémunération minable pour des cadres supérieurs ( rappelons le tout de même ...), coincés entre des élèves et des parents de plus en plus durs, des programmes changeant au gré des ministres et j'en passe.

Les évolutions de carrière sont automatiques, avec montée d'échelon automatique avec l'ancienneté, ils peuvent aussi changer d'échelle de rémunération sans passer les concours, toutes leurs heures sup sont payées (en HSA ou HSE), ils ont des primes s'ils ont des enfants, s'ils sont professeurs principaux, s'ils s'occupent de missions particulières dans l'établissement (coordination de service, tutorat, gestion d'assistant de langue, etc...), ils ont aussi des primes quand ils corrigent les copies des épreuves nationales. Quand aux vacances gâchées par la correction de copie ou la préparation des cours, rien ne les force à quitter l'école une fois qu'ils ont fait leur 18h de cours hebdomadaires (15h pour les agrégés), ils pourraient faire leur 35h par semaine à l'école 9h-17h tous les jours, et ne rien avoir à faire les week-ends et vacances.Konino a écrit : 09 mars 2022 10:43 Maintenant dans les trucs qui demotivent on peut rajouter l'éloignement géographique du domicile ou du conjoint très fréquent avec des frais kilométriques non pris en compte dans la rémunération, des évolutions de carrière nulle, une appauvrissement "de classe" imputable à un désintérêt pour le métiers et donc à une "embauche" au moins disant.
Le métier est chaud mais faut pas trop exagérer sur les raisons de la démotivation des nouveaux profs, le problème c'est le salaire, quand tu remplaces un prof aujourd'hui, on te réclame une licence (ils ont laissé tomber le bac+5 devant la pénurie) et on te file le SMIC avec 50h de travail les premiers mois (parce que les profs débutant doivent construire tous leurs cours et progression)
