+1 avec Tardi.
Des tentatives de nouveautés il y en a eu pléthore ces dernières années, de la Wiimote à Kinect, en passant par la mablette et l'Eyetoy : on ne va pas se mentir, elles se sont toutes soldées par des échecs à plus ou moins long terme. Et ce n'est pas la VR qui peine à proposer une expérience vraiment novatrice (en gros de la Wiimote bis), qui va révolutionner le genre. Au mieux fera-t-elle office de formidable nouvel écran, mais jamais plus (tiens, encore une innovation d'usage plus que de gameplay).
Mais j'ai envie de poser la question sous un autre éclairage : sommes-nous vraiment dans le besoin d'une nouvelle forme de jouabilité ? Ne devrait-on pas au contraire se réjouir d'être au top du confort et chercher à innover ailleurs ? En prenant les choses sous cet angle, la Switch répond tout simplement présent, et pour le coup vise juste. On sait qu'une jouabilité complète, précise et confortable, c'est une manette complète avec boutons, gâchettes et sticks.* Dans ce cas, où sont les autres marges de manœuvre ? La Switch propose la sienne et se tourne alors vers l'usage "ne plus avoir à choisir entre salon et nomade". La meilleure idée depuis le stick de la N64, clairement.
Alors certes, les joycons sont sûrement perfectibles, et les prochaines générations de switch-likes (car il m'est difficile de m'imaginer les futures consoles ne proposant pas cette feature) les amélioreront certainement. Mais à mes yeux, le concept promis est tout à fait respecté.
Ton exemple ne tient pas la route Konino : d'une part une GBA ou une DS ne proposeront jamais d'expérience AAA ou indé en nomade comme le fait la Switch ; et d'autre part, ton exemple nécessite quand même une console par personne + un câble : on a connu plus user-friendly.
Après à la lecture de vos posts Konino et Keo, j'ai simplement l'impression que c'est le manque de multi local qui vous chagrine, plus que des histoires de concept non assumé. J'ai la sensation que vous vous trompez de débat. La perte de vitesse du multi local est un phénomène qui date de la génération PS360, et qui n'a fait que s'accentuer en même temps que les connexions Internet se sont améliorées. Il est d'ailleurs amusant de constater que Nintendo est souvent resté le dernier bastion des amateurs de local durant toutes ces années. C'est certes déplorable, mais je ne pense pas que la pierre soit à jeter au concept de la console : il appartient aux développeurs de se remémorer l'essence même du jeu local, et d'en proposer de qualitay sur Switch.
A ce sujet, Snipperclips en est l'illustration idéale, pour qui ne supporterait pas FIFA.
* En me relisant, l'exemple du Steam Controller me revient en tête, et pourrait je suppose être un exemple de ce que Holaf imagine comme "nouvelle façon de jouer" ? Mais même ainsi, j'ai l'impression que les utilisateurs sont très mitigé sur l'expérience fournie. Un coup de plus dans l'eau à long terme, je le crains.
Tardigrade a écrit : 18 sept. 2017 22:25(même si on n'a pas encore réussi à se libérer complètement du motion gaming

).
N'empêche que je préfère largement la prise en compte du motion actuellement que sur les générations précédentes. J'attends encore Mario pour confirmer définitivement mon sentiment (cette histoire de lancer de chapeau me faisant un peu peur) mais jusqu'ici, le motion reste toujours un choix, et non une obligation, et ça, ça me plaît déjà beaucoup plus. Même ARMS, qui a été pensé pour le motion, offre ce choix. Imagine ça sur Wiisports...
D'ailleurs à ce sujet, c'est ce qui me plaît dans cette console si je devais la résumer en un mot : le choix. Choix de l'écran, choix du contrôleur, choix du motion... Reste plus qu'à avoir le choix des jeux et on sera tout bon.
