

Description statistique des personnes au foyer
Dans le cas de la France, selon une enquête de l'INSEE, en 2004, 14,5 % des femmes et 0,5 % des hommes (18-59 ans) sont « au foyer »[1]. En 2002, lorsqu’un membre d’un couple mixte ne travaillait pas, il s’agissait dans 88 % des cas de la femme ; en 1975, cette proportion était de 98 % (époque où le chômage était plus faible). Le chômage (c'est-à-dire la volonté de travailler mais l'incapacité à trouver du travail) serait, à un instant donné, à l’origine de la présence au foyer d’un des membres du couple dans environ 25 % des cas.
Mesure de la production réalisée au foyer
Le produit intérieur brut (PIB), indicateur économique qui mesure la valeur ajoutée totale créée au sein d'un pays, n’intègre pas l’autoproduction des ménages, dont font justement partie les activités « au foyer », en particulier parce que ces activités ne donnent pas lieu à un échange monétaire et ne peuvent donc pas être mesurées facilement. Ainsi, la "production" des personnes au foyer –ainsi que celle des personnes en emploi salarié– réalisée dans le cadre des tâches domestiques n'est pas mesurée au sein du PIB. Cette situation pousse certains économistes à tenter d'évaluer monétairement le travail domestique, afin de corriger en conséquence le PIB et ainsi avoir une estimation de la richesse totale produite[3].
Une personne au foyer est classée par la comptabilité nationale comme faisant partie des inactifs : elle ne fait pas partie de la population active, qui regroupe employés et chômeurs. Ceci signifie, non pas qu'elle ne fait rien, mais qu'elle ne participe pas au marché du travail.
Distorsions économiques
Des études économétriques illustrent le rôle des distorsions économiques, en particulier l'effet néfaste d'un taux marginal d'imposition élevé, sur le taux d'emploi des femmes en couple. Par exemple, l'OCDE, en 2005, a estimé que la probabilité de retour à l’emploi d'un chômeur dont le conjoint travaille passerait de 51% à près de 58%, soit une augmentation de 7 points de pourcentage, si les taux marginaux d’imposition effectifs étaient réduits de 20%[4].
En France
Au sein des pays développés, la France est le seul pays qui a un impôt sur le revenu des ménages pesant sur les foyers et non un impôt prélevé à la source, ce qui associé à un taux marginal d'imposition élevé réduit fortement l'intérêt pour le second membre du couple à travailler[5]. De plus, une allocation spécifique est accordée aux parents cessant une activité professionnelle pour se consacrer à l'éducation des enfants : l'allocation parentale d'éducation.
Absence de lien durable avec le taux de chômage
Pour lutter contre le chômage, il a parfois été proposé, voire mis en œuvre, des politiques visant à réduire l'offre de travail en augmentant l'incitation à rester ou retourner au foyer (en visant en général les femmes). Bien qu'empiriquement inefficaces (voir sophisme d'une masse fixe de travail), ces propositions perdurent dans l'opinion d'une partie de la population.
Relations au sein du ménage
Une personne au foyer est financièrement dépendante des personnes en activité du ménage; Cette dépendance financière n'implique pas forcément une dépendance globale : les activités au foyer réalisées pour les autres membres peuvent être tenues pour équivalentes à la participation aux dépenses, et la situation peut être vécue comme réversible ou transitoire (s'occuper d'enfants en bas âge). Cependant, ce manque d'autonomie peut réduire la possibilité de quitter le conjoint, pouvant amener les femmes au foyer à tolérer davantage un mari violent.
Évocation dans des programmes politiques
Plusieurs programmes politiques, généralement traditionalistes, proposent que les personnes au foyer soient rémunérées, par l'État ou autres organismes sociaux. C'est partiellement le cas dans certains pays où une allocation spécifique est accordée aux parents cessant une activité professionnelle pour se consacrer à l'éducation des enfants (voir par exemple allocation parentale d'éducation en France).


Selon une enquête de mai 2007 de l'institut d'étude américain Salary.com auprès de 40 000 mères au foyer aux États-Unis, réponses volontaires en ligne et par téléphone, sans vérifications, sans que le nombre d'enfant soit précisé, le nombre d'heures travaillées au foyer serait en moyenne de 92 heures par semaine. L’enquête comptabilise dix métiers que peut exercer une femme au foyer : femme de ménage, aide maternelle, cuisinière, technicienne en équipement ménager, en bâtiment et en ordinateur, concierge, conductrice, psychologue et responsable de PME ; si l’ensemble de ce travail était rémunéré au prix moyen du marché, sous l'hypothèse (erronée) que la productivité au travail serait identique, il correspondrait à un salaire annuel de 138 095 dollars
Le salaire annuel moyen hypothétique d'une mère au foyer en Amérique
Avec AFP - 03/05/2007 17:33:00 - L'Expansion.com
Si elle était payée, une mère au foyer gagnerait un salaire annuel de 138.095 dollars par an pour toutes les heures passées à réaliser des tâches relevant de fonctions aussi diverses que cuisinière ou psychologue, selon une étude américaine parue jeudi. Le salaire annuel moyen et hypothétique d'une mère au foyer a augmenté en 2007 de 4.000 dollars, soit 3% par rapport à 2006, selon l'enquête de l'institut d'étude américain Salary.com qui se base sur 40.000 mères. Les mères au foyer (le nombre d'enfants n'a pas été précisé) travaillent 92 heures par semaine, dont les 40 heures règlementaires et 52 heures supplémentaires, payées théoriquement plus cher. "Les mères réalisent des tâches multiples et font rarement de pause, travaillant 52 heures supplémentaires en moyenne" chaque semaine, a indiqué Bill Coleman, vice-président de Salary.com. Pas moins de dix métiers correspondent au travail très varié d'une mère au foyer et ont été ainsi valorisés dans l'étude: femme de ménage, aide maternelle, cuisinière, technicienne de machine à laver, concierge, opératrice d'ordinateur, gérante dans un bâtiment, conductrice, pdg et psychologue. Par comparaison aux Etats-Unis, un responsable marketing gagne en moyenne 89.200 dollars annuels et un représentant commercial 62.500 dollars, indique Salary.com.

site du candidat a écrit :"L'Etat n'a pas les moyens"

Entrevue entre Sarkozy et des lectrices du magazine Femmes actuelles en a écrit :Nicolas Sarkozy, se dit opposé à un salaire pour les mères au foyer mais suggère qu'elles bénéficient d'une protection sociale autonome et d'une pension de retraite.
"L'Etat n'a pas les moyens" de verser un salaire aux mères au foyer, fait valoir le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle.
"Il faut être cohérent, je ne peux pas demander aux gens de travailler plus et verser un salaire à des femmes qui souhaitent élever leurs enfants", fait-il valoir.
Nicolas Sarkozy propose cependant "d'améliorer leur situation" en leur ouvrant le "droit à une protection sociale autonome" et à une "pension de retraite" pour "les années passées à éduquer leurs enfants".
"Cela existe déjà, mais pas pour toutes et à des niveaux nettement insuffisants", observe-t-il.
Autonomie financière
Pour le candidat de l'UMP, "ces droits, acquis personnellement et indépendamment de la pension de leur conjoint, leur assureraient une certaine autonomie financière".
"En cas de séparation ou de veuvage, elles pourraient donc disposer de droits propres", poursuit-il, avançant une autre proposition pour "celles qui veulent travailler, une fois que les enfants sont grands" à savoir "accéder à une formation qualifiante d'un an, rémunérée".

73 % des parents souhaitent l’instauration d’un salaire pour le parent au foyer dès l’arrivée du premier enfant. 88 % le demandent à partir de trois enfants. Cette revendication est d’égale intensité entre les sexes.
L’Union des Familles en Europe a voulu en avoir le cœur net et a interrogé les parents internautes qui visitent son site : « Etes vous pour ou contre le salaire du parent au foyer ? » 550 parents ont répondu, majoritairement des jeunes et de toutes catégories sociales.
V 73 % des parents souhaitent l’instauration d’un salaire pour le parent au foyer dès l’arrivée du premier enfant. L’idée fait un tabac chez les ouvriers et employés (79 % pour), et chez les jeunes couples (86 % des moins de 30 ans sont pour)
V La demande est encore plus forte pour un salaire à partir du 3ième enfant : 88 % d’opinion favorables. Les moins convaincues sont les femmes de plus de 60 ans (62 % de « pour »seulement) … première vague féministe ou rancœur d’avoir dû se débrouiller sans ?

Mères au foyer, un espèce en voie de disparition en Allemagne
Un tabou est en train de tomber outre Rhin. Une révolution, dans ce pays où les femmes ont le choix entre être mère et rester à la maison ou travailler et renoncer à la maternité, est en marche. La tradition des écoles fermées l'après midi, vieille de 250 ans, est en train de disparaître. Des expériences d'ouverture des écoles au-delà de 13 heures qui touchent 1/5ème des établissements allemands devraient permettre aux femmes de s'engager pleinement dans le travail. Ce changement a pu voir le jour grâce à la femme politique la plus puissante du monde occidental, Angela Merkel. Elle-même, comme une femme sur trois en Allemagne, n'a pas eu d'enfant. Le nombre de foyers allemands sans enfant est d'ailleurs avec l'Autriche le plus élevé d'Europe. En temps de crise économique les salaires féminins sont les bienvenus, les femmes qui en outre trustent les premières places à l'école et à l'université veulent combiner travail et maternité. Il n'empêche, l'ouverture des écoles l'après midi continue de faire couler beaucoup d'encre, souligne le New York Times. Il n'est pas rare que celles qui sautent le pas soient montrées du doigt. "Le 21ème siècle appartient aux femmes... le pays a besoin de femmes capables de travailler tout en ayant des enfants", a déclaré la ministre du travail Ursula von der Leyden, qui estime que cette tendance est irréversible. Mère de sept enfants, elle renvoie dos à dos les mères au foyer, les carriéristes sans enfants et les hommes.

"Le système des impôts et des cotisations sociales les incite à ne pas chercher à gagner de l'argent en sus des revenus de leur mari.
LA MÈRE au foyer a pour l'instant toutes les raisons de le rester en Allemagne. La grande coalition d'Angela Merkel a certes créé un « congé parental » pour inciter les jeunes mères à interrompre leur activité professionnelle pendant la première année suivant la naissance de leur enfant, en leur promettant les deux tiers de leur salaire. Mais une étude publiée cette semaine à Berlin montre que, sauf à être engagées dans des carrières de premier plan, les mères de famille n'ont tout simplement pas intérêt à occuper un poste à temps partiel ou à mi-temps. Le système fiscal et les cotisations sociales font que leurs revenus se soldent en termes nets par un manque à gagner pour le foyer.
L'institut de recherches DIW cite ainsi l'exemple d'une famille avec un enfant dont le père gagne 2 400 euros brut par mois dans un emploi de 40 heures par semaine. Si son épouse assume un job de 10 heures hebdomadaires payé 480 euros, la famille, à la fin du mois, dispose en termes nets de 100 euros de moins que si la femme était restée chez elle.
Même à 20 heures par semaine, le bilan demeure négatif. C'est à partir d'un emploi à plein temps seulement que le solde financier du foyer devient positif, et de 14 % seulement par rapport au salaire du seul père de famille. Le système fiscal favorise en effet la femme au foyer grâce à une disposition complexe qui taxe artificiellement sur deux parts familiales le revenu du seul partenaire actif. Plus son conjoint gagne de l'argent de son côté, plus cet avantage s'amenuise.
Droit opposable à la crèche
Rien que cette disposition coûte quelque 21 milliards d'euros par an au budget fédéral. De plus, les mères qui ne travaillent pas sont exemptées des cotisations (sécurité, retraite, chômage), mais y sont soumises dès qu'elles gagnent 420 euros ou plus par mois.
La CSU bavaroise, parti frère de la CDU d'Angela Merkel, veut encore accentuer cette situation en demandant que les mères choisissant de ne pas donner leur enfant en crèche bénéficient d'une prime spéciale de l'ordre de 150 euros mensuels. Le parti exige la mise en place de cette mesure, faute de quoi il veut refuser de donner son aval à une réforme préconisée par le SPD social-démocrate qui vise à créer à l'horizon 2013 un droit opposable à la crèche jusqu'à l'âge de trois ans."

* Le dégrèvement fiscal en faveur des enfants est relevé de 6 024 € à 7 008 € par enfant en 2010. Cet abattement (Kinderfreibetrag) constitue une alternative aux allocations familiales. Les couples mariés peuvent opter pour une imposition séparée ou commune, cette dernière favorisant les couples présentant de forts écarts de salaires.
* Les allocations familiales (Kindergeld) augmentent, passant de 164 € par enfant et par mois à 184 €. leur montant est de 190 € pour le 3ème enfant et de 215 pour le 4ème et les suivants.
* Les familles peuvent aussi opter pour une réduction d'impôt de 600 euros dans le cas de l'emploi de salariés à domicile. Le ministère de la Famille veut aller plus loin, en développant les structures d'accueil et de garde pour les enfants, encore insuffisantes dans beaucoup d'endroits, ainsi que l'extension des crèches et garderies sur le lieu de travail.
* 2007 : mise en place d'un congé parental copié sur le modèle Suédois. Depuis janvier 2007, les Allemandes qui interrompent leur activité professionnelle peuvent prendre un congé parental rémunéré d’un an (Elterngeld) représentant 67 % de leur dernier salaire net (plafonné à 1 800 euros nets par mois). Le % est plus important pour les bas salaires, inférieurs à 1 000 € / mois : le parent qui gagnait 700 euros nets par mois perçoit 82 % de son salaire antérieur, au lieu de 67 %.
Un minimum de 300 euros est accordé aux parents qui ne travaillaient pas avant la naissance (300 € correspondent aux allocations chômage)
Ce congé rémunéré est de 14 mois au total en cas de partage entre les deux parents. Ils peuvent prendre le congé à la suite l’un de l’autre ou le prendre en même temps (la durée totale de chacun est alors de sept mois).
Vis-à-vis de leur employeur, les parents peuvent continuer à bénéficier d’un congé de 3 ans (Elternzeit), avec garantie de retour à l’emploi, sachant que ce congé peut être fractionné jusqu’aux 8 ans de l’enfant.
Pour inciter les femmes à garder un pied dans le monde professionnel, le congé parental est cumulable avec une activité professionnelle d’une durée maximum de 30 heures par semaine (dans ce cas, l’allocation est réduite en fonction du nombre d’heures travaillées).
Pour encourager les naissances rapprochées (un intervalle court entre les naissances augmentant la probabilité d’avoir un enfant supplémentaire), l’Elterngeld est majoré de 10 % si un enfant naît durant les deux ans qui suivent l’enfant précédent.
Le congé parental rémunéré est financé par l’impôt : son coût a été évalué à 4 milliards par an ( soit 1 milliard de plus que le dispositif en vigueur jusqu’en 2006).
Ce salaire parental s’ajoute aux allocations familiales versée par le gouvernement pour chaque enfant jusqu'à l'âge de 18 ans et jusqu'à 25 ans s'il poursuit des études.
La ministre de la Famille, Ursula van der Leyen (CDU), elle-même mère de sept enfants espère ainsi que 27% des pères fassent une pause dans leur carrière pour s'occuper de leur enfant à partir de 2007, contre seulement 5% actuellement.
Le coût de cette mesure est de 4 milliards d'Euros. Ils sont financés par l'impôt.
Les libéraux du FDP, les Verts et le Parti de gauche ont voté contre cette réforme du congé parental, estimant que la mesure d'incitation n'était pas suffisante. Le FDP a critiqué des «vices de construction», estimant que 155.000 foyers seraient perdants financièrement dans l'opération.
* perspectives : D'ici à 2013, 455 000 places supplémentaires en crèche doivent être créées et une réforme de l'imposition fiscale des familles est prévue

Une enquête révèle que dans le couple, la femme assume les tâches ménagères à 80%. Et ça ne s'arrange pas avec l'arrivée des enfants.
Tâches ménagères (AFP)
Une enquête publiée par l'Institut national d'études démographiques (Ined) révèle, jeudi 3 décembre, que la répartition des tâches ménagères, qui incombent à 80% aux femmes, est encore plus accentuée par l'arrivée d'un enfant. Repassage, courses et cuisine renforcent donc les inégalités entre homme et femme, alors que la parité peine à s'installer dans la sphère publique. Questionnées sur leur "satisfaction" par rapport aux tâches ménagères, les femmes les moins "satisfaites" sont celles qui en assument le plus grand nombre. Et cette insatisfaction augmente au fil des naissances. En revanche, pour les hommes, le nombre d'enfants n'a "aucun effet" sur leur degré de statisfaction.
L'enfant accentue les déséquilibres
"Parmi les femmes en couple âgées de 20 à 49 ans, 8 sur 10 s'occupent toujours ou le plus souvent du repassage, 7 sur 10 de la préparation des repas, la moitié de l'aspirateur et des courses", rappelle l'Ined, citant une enquête de 2005. Ces couples sondés ont été réinterrogés en 2008. Résultat: la naissance d'un enfant "accentue le déséquilibre du partage des tâches entre conjoints" observe l'institut. Et les inégalités "deviennent particulièrement prononcées chez les couples ayant déjà un ou plusieurs enfants au premier entretien et qui se retrouvent avec un enfant supplémentaire de moins de trois ans". En ce qui concerne la cuisine, la répartition est stable chez les couples qui n'ont pas eu d'enfant entre 2005 et 2008. Mais pour les autres, c'est madame qui s'y colle. Chez les couples qui ont eu un premier enfant entre les deux entretiens, la proportion des mères aux fourneaux passe de 51 à 58%, et de 72 à 77% chez les couples ayant un bébé supplémentaire.
Un idéal d'égalité mal réparti
Mais l'institut ne rend pas (encore) compte des activités parentales telles que le bain, le change, le biberon ou les trajets pour la crèche ou l'école. Ces tâches, "ajoutées à la dégradation de la répartition des tâches ménagères, cela pourrait rendre compte de l'insatisfaction plus forte des femmes ayant un enfant", explique l'auteur de cette étude. Il conclue ainsi son rapport: "malgré l'idéal d'égalité, la répartition des tâches au sein du couple reste fortement déséquilibrée".






De quoi parler à présent ?

Et bien, pensez-vous que le "statut", si compté qu'on considère qu'il y en ait officiellement un, de la mère, père au foyer en France est bon ? Je pense personnellement qu'il n'est pas mauvais, mais, par exemple, je ne trouve également pas le modèle allemand si mauvais. Ils semblent, mais je me trompe peut-être, mettre plus d'argent dans le saladier, pourtant l'Allemagne se porte "bien" financièrement quand on la compare à la France (si je me trompe, corrigez-moi).
Je pense pas qu'un "salaire" pour femme ou homme au foyer soit possible en France, surtout vu notre situation économique, mais pensez-vous que son statut devrait évoluer ? Pensez-vous que ces personnes devraient être classées comme personne active même si elles ne participent pas au marché du travail.
Enfin la grande question, pensez-vous que les mères/pères au foyer sont voués à disparaître ? L'une des principales raisons, autre que le désir de beaucoup de femmes de faire carrière (c'est un choix), pourraient aussi être les difficultés économiques. J'ai déjà entendu des gens dire que vivre avec seulement un salaire (à compter qu'il soit moyen) est dur, même avec les aides quand on a des enfants. Encore plus si la personne est femme/homme au foyer, et donc qu'il n'y a pas d'enfants dans l'équation.
Si comptez que vous arriviez à pouvoir vivre avec une seule source de revenus, comment prendriez-vous le fait que votre femme - mari décidé de rester à la maison pour élever votre enfant ? Le feriez-vous vous-même si vous le pouviez ?
Bonus : En relation avec le dernier article cité au-dessus, que pensez-vous de ces chiffres ?
