"Selon les informations du magazine japonais Nikkei BizTech, reprises par le magazine américain GameSpot, la division japonaise de Microsoft aurait licencié 17 pourcent de l’effectif du département Xbox, soit 34 personnes. Ces licenciements auraient été décidé en raison des ventes ‘’extrêmement décevantes’’ de la Xbox au Japon.
34 postes avaient déjà été supprimés en mars 2003, dans le cadre d’une réduction d’effectif, mais les employés avaient bénéficié d’un plan de retraite anticipée ou bien avaient été reclassés dans d’autres branches de la société. Cette fois-ci, les employés ont été purement et simplement licenciés, et cette vague de licenciement aurait été très mal vécue par les employés du département Xbox, qu’ils soient licenciés ou non, en raison de la manière de procéder employée par Microsoft.
D’une part parce qu’au Japon, bien que les sociétés japonaises n’emploient plus leurs salariés à vie, comme c’était encore le cas il y a quelques années, lorsque l’économie nippone était fleurissante, il est d’usage que les sociétés conservent leurs employés tant qu’ils assurent leur rôle au sein de l’entreprise, et qu’elles ont les ressources financière pour payer leurs salaires. Ce qui est évidemment le cas pour Microsoft.
Mais c’est surtout la mise en scènee de Microsoft qui aurait choqué les employés du département Xbox. Selon le Nikkei BizTech, les quelques 200 employés du département Xbox auraient été appelés à une réunion au cours de laquelle la direction leur aurait expliqué qu’en raison des ventes très décevantes de la Xbox au Japon, elle était contrainte de licencier quelques-uns de ses employés.
La direction les aurait alors invité à regagner leur poste et à vérifier leur courrier électronique, et 34 d’entre eux auraient découvert un mail les invitant à ranger leurs affaires et à retourner dans la salle de conférence. Entre temps, des agents de sécurité se seraient positionnés devant tous les ascenseurs et toutes les issues de secours menant des bureaux des employés licenciées à la salle de conférence. Les employés licenciés se rendant à la salle de conférence, toutes les issues gardées par des agents de sécurité, auraient déclaré au Nikkei BizTech qu’ils avaient eu la sensation d’être traités comme des criminels.

Une maladresse qui rappellera à Microsoft - une fois de plus – que les mentalités au Japon ne sont pas les mêmes qu’aux Etats-Unis."