Tecmo est dans de sales draps

Modérateur : DojoSuperHeroes
Un mix de monnaie courante et de légion je suppose ?Rayy a écrit :être légion courante ?
Mais le jugement a été rendu ? Parce que les plaintes déposés, ça date :oMe_Marcadet a écrit :Apres l'affaire Itagaki ou tecmo l'avait arnaqué et pas payé ses bonus de salaire, c'est tous les employés de tecmo qui portent plainte contre la firme et qui ont gain de cause.
Tecmo est dans de sales draps
Si la justice à donné raison aux employés, ça fait 14,85 millions € que Tecmo doit leur livrer. Ça plus la perte de leurs meilleurs talents, ils vont avoir du mal à s'en relever.Selon deux articles de la presse japonaise traduits par Kotaku ainsi que par un membre du forum NeoGAF, deux employés en charge du syndicat du studio auraient déposé plainte hier contre Tecmo pour le non-paiement de nombreuses heures supplémentaires, lesquelles pourraient apparemment atteindre jusqu'à 100 heures par mois. Les plaignants, se posant comme représentants de l'intégralité des 300 employés de la société, affirment avoir été placés il y a quatre ans sous un régime illégal d'horaires "flexibles," ne prévoyant pas le paiement de ces heures supplémentaires. Ils réclament désormais le paiement de 8.3 millions de yens (soit un peu plus de 49.500 euros) en compensation, <u>un montant s'entendant vraisemblablement par employé.</u>
La nouvelle évoque bien entendu des affaires similaires ayant agité le monde du jeu vidéo occidental ces dernières années, parmi lesquelles le fameux scandale EA_Spouse s'étant soldé par le paiement de près de 30 millions de dollars aux programmeurs et artistes d'Electronic Arts pour heures supplémentaires impayées. Avant tout, ce nouveau développement apparaît comme la continuité directe de la démission il y a quinze jours du designer vedette du studio, Tomonobu Itagaki. Celui-ci avait en effet lui aussi annoncé le dépôt d'une plainte contre son ex-employeur pour bonus impayés, réclamant un dédommagement se montant à 912.000 euros. Tecmo s'était pour sa part défendu en précisant que le bonus en question avait été promis par la direction précédente de la société, et non pas par la direction actuelle. "Les deux parties n'ont pu atteindre une résolution à l'amiable sur cette affaire et Itagaki a choisi le recours légal," expliquait sobrement un communiqué diffusé en début de mois.
Le cas Itagaki serait cependant l'arbre qui cache la forêt d'après les informations révélées aujourd'hui. En plus des heures supplémentaires impayées, la nouvelle plainte prétend que Tecmo aurait également fait usage de faux et passé sous silence certaines de ses activités comptables. Dimanche dernier, les "bruits" entendus par 1Up révélaient que l'éditeur avait choisi de ne pas avertir ses actionnaires du dépôt de plainte d'Itagaki le 14 mai alors que la loi japonaise impose de divulguer ce genre d'information le même jour, une décision qui pourrait "créer des problèmes encore plus sérieux pour l'éditeur" selon le magazine.
La nouvelle étant encore récente et le studio s'étant, pour le moment, refusé à tout commentaire, l'étendue de ces "problèmes" n'est pas encore connue. La valeur de l'action Tecmo, en attendant, vient de faire une chute de 12% par rapport à son cours d'il y a vingt-quatre heures. Mais la société a peut-être plus à craindre. En même temps que le dépôt de plainte confirmé aujourd'hui, les informations de 1Up parues dimanche dernier mentionnaient également un départ massif d'employés de l'équipe Team Ninja ("trois douzaines voire plus," écrivait le magazine) sur les traces d'Itagaki. "Tecmo voudrait assurer ses fans fidèles que la Team NINJA est intacte et, en fait, qu'elle a actuellement plusieurs projets en cours de développement," déclarait encore un communiqué du studio le 4 juin dernier.
Ça va mal finir cette histoiregamekult a écrit :On savait Tecmo en crise depuis l'affaire Itagaki et la vague de mécontentement ayant finalement mené à d'autres poursuites judiciaires pour heures supplémentaires non réglées de la part de deux employés représentant plusieurs salariés. On apprend désormais que Yoshimi Yasuda, président de la société et principal intéressé mis en cause dans ces affaires, a récemment donné sa démission pour "raisons personnelles". Une décision acceptée par le conseil d'administration de l'entreprise, dont le président Yasuharu Kakihara a été désigné comme remplaçant de M. Yasuda à compter du 1er septembre prochain.