ClitoriX 2 a écrit :Merci pour l'avis, mais tu ne l'as pas noté ?_?
En vrai j'aime pas les notes
Zwarf a écrit :Merde je pensais pas que ce serait un truc a la blair witch ou cloverfiedl diary of the dead
Je craignais un peu sur ce point justement mais ça passe vraiment bien. Les persos tombent assez tôt sur une seconde caméra qui permet de justifier des changements de plans, sans compter les caméras de surveillance et autres dont ils récupèrent les images.
Le montage est finalement assez classique et non-vomitif.
J'ai oublié de dire qu'il y avait pas mal d'humour noir, et une super-scène avec Samuel l'Amish sourd ^^
EDIT: La suite !
The Cottage. Wouhou !
Dans ce formidable petit film anglais, un truand à la petite semaine séquestre la fille de son patron (une blondasse à grande gueule) dans l'idée d'exiger une rançon.
Il se planque au fin fond de la campagne accompagné de son frère qui a la phobie des mites et rejoint par un troisième larron un peu demeuré. Les choses se corsent lorsqu'ils reçoivent une sacoche pleine de kleenex en guise de payement et que des hommes de main chinois adeptes de la torture par éventration se pointent devant leur porte.
Mais ce n'est qu'ensuite que la situation dégénère
vraiment, avec l'entrée en scène du fermier défiguré psychopathe local, façon massacre à la tronçonneuse... ça va charcler à coups de pelle rouillée !
Le meilleur film de la soirée, très drôle et très sanglant, avec cet humour pince-sans-rire typiquement british.
Sortie en France le 9 Juillet.
On se marre nettement moins dans
[REC]. D'ailleurs on ne se marre pas du tout.
Ça commence comme un petit reportage sur la vie nocturne d'une caserne de pompiers espagnols. Grâce à la vue subjective du caméraman du dit-reportage (ça va faire plaisir à Zwarf !) on se retrouve rapidement dans un petit immeuble en compagnie de deux pompiers, deux policiers et une poignée de locataires. Ce sont eux qui ont appelé les urgences parce que la vieille dame du premier pousse des cris étranges. Un premier flic y laissera la vie, mordu à la gorge par la vieille, légèrement enragée.
Après tout s'enchaine à vitesse grand V. L'immeuble est scellé par les autorités, tout le monde panique, et les cadavres se relèvent pour se jeter sur les vivants.
Le scénar est très simple, et on n'échappe pas à l'explication finale via coupures de journaux et bande magnétique enregistrée par le scientifique responsable du massacre, mais l'intérêt n'est pas là. Le ton réaliste parvient à générer une tension à couper au couteau, le spectateur étant dans la situation des occupants de l'immeuble, sans aucune information extérieure et à la merci de tout ce qui pourrait se passer à l'intérieur. Et ça ne s'arrête vraiment jamais, jusqu'au final en vision de nuit coincés au dernier étage quand une trappe au plafond s'ouvre et... *0*
Si vous aimez passer 1h25 agrippé à votre fauteuil, c'est le film qu'il vous faut.
Sortie en France le 23 Avril.
MINI-EDIT: ouh putain la vf est à chier.
A l'intérieur.
Une femme enceinte perd son mari dans un accident de voiture. Peu de temps avant son accouchement, elle reçoit la visite d'une femme qui ne lui veut visiblement pas du bien. En fait, c'est son enfant qui l'intéresse...
Quand on pense film d'horreur, on pense souvent à ces trucs finalement assez divertissants, avec deux trois passage genre "bouh je t'ai eu !", qu'on visionne entre amis.
A l'intérieur appartient à une autre catégorie, celle des films qui font mal à regarder. C'est gore et premier degré, et à chaque coup de feu, de couteau, d'aiguille à tricoter ou d'éclat de verre on se demande ce qui pourrait encore nous tomber dessus. Et le film se délecte de répondre à notre interrogation, pour se conclure sur l'inévitable césarienne aux ciseaux sans anesthésie.
Je reste un rien dubitatif, parce que d'un coté c'est un film courageux, étouffant et sans concession. Mais de l'autre, une fois qu'on a perdu les derniers vestiges de crédibilité quand trois flics se font tuer l'un après l'autre sans appeler de renforts, sans tenter d'évacuer le personnage principal alors qu'il suffisait de descendre l'escalier et de passer la porte (
restez-là on revient !) on se retrouve devant un simple jeu de massacre un peu pervers.
Un film fort quoi qu'il en soit, donc si c'est votre rayon allez-y malgré les défauts.
<STRIKE>Sortie en France le 13 Juin 2007</STRIKE> Déjà Sorti ?! Personne n'en a entendu parler ?
Je fatigue d'écrire, et ça tombe bien puisque le dernier film de la nuit,
Black Water, est lui aussi du genre fatigué.
Basé sur une histoire vraie et pour une fois on souhaiterait que les scénaristes aient un peu enjolivé le tout. Bon je suis méchant, c'est pas mauvais au fond mais quand on annonce un film de crocodile tueur on ne s'attend pas à passer la majorité du film à regarder un groupe de trois personnes abrité dans un arbre et attendant les secours sans rien faire.
Donc on a ce crocodile d'humeur joueuse qui fait chavirer la barque de trois vacanciers (et croque leur guide au passage) et s'amuse ensuite à réapparaitre dès que quelqu'un pose un pied dans l'eau.
Coté victimes, ça tente de se frayer un passage d'arbre en arbre mais la rivière finit par couper la route, donc retour à la case départ. Ça attend. Ça se dispute sur la marche à suivre. Ça tente ensuite de redresser la barque parce que quand même soyons réalistes personne ne sait qu'on est là et ne viendra nous chercher. Hop, un mort de plus. Retour à l'arbre, ça pleure, ça flippe. Ça attend. La nuit tombe et l'orage gronde. La barque est emportée par le courant. Le croco réapparait pour narguer les survivants en grignotant un des cadavres qu'il a laissé mariner... etc.
J'arrête là parce que c'est pas franchement palpitant et que ça se termine de façon assez convenue. Le film parvient tout de même à se créer une jolie ambiance avec ses plans de marécages faussement tranquilles, et gagne sans doute à être présenté comme un thriller psychologique mais ça ne suffit pas à rendre l'ensemble vraiment valable.
Sortie en France inconnue.