Faits divers et actualité

[19oj19]

Je veux pas dire, mais vu les images, c'est une mini moto pour géants hein.. Ou alors le concept de mini moto a bien changé

[pierric]

J'ai trouvé ceci sur le site de l'Université Libre de Bruxelles. Interesting !

Damned ! A lire absolument, c'est impressionnant °_°

[RudeBoy]

Je veux pas dire, mais vu les images, c'est une mini moto pour géants hein.. Ou alors le concept de mini moto a bien changé

Si tu mesures 1 mètre alors oui c'est une mini moto pour géants.

[ClitoriX 2]

Sur l'accident de villiers-le-bel :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... r=RSS-3208

A priori, la cause de l'accident est la grande vitesse de la minimoto, qui sont interdites sur les routes je rappelle.
Deuxio, à la fin de l'article il est précisé que des uniformes et des matraques ont été volés au commissariat vandalisé, c'est pas un peu bizarre ?
Et sur la fuite des policiers, genre ils allaient restés tranquillement en attendant de se faire lynchés par la population

Ca sent la magouille pour plus tard ça .

Quel intérêt de détruire les magasins et commissariats ?

Exister, il paraît...

[Toad San]

'tain j'hallucine, je vois 3 ou 4 hélicos de la police de ma chambre en train de survoler villiers.

Edit : C'est les states à 2 pas, je veux les vidéos !!! C'est ça aussi Sarko, il adore les séries ricaines, mais nous on les a en live.
Paris burns les mecs

Edit 2 :

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy, à peine rentré de Chine, se consacrera tôt mercredi matin aux événements de Villiers-de-Bel (Val-d'Oise), théâtre depuis deux nuits de violences urbaines, avec une série de rendez-vous avant le Conseil des ministres.

A 7H30, a indiqué l'Elysée, le chef de l'Etat se rendra à l'hôpital d'Eaubonne (Val-d'Oise) où a été admis le commissaire divisionnaire grièvement blessé lors de la première nuit de violences à Villiers-le-Bel, ainsi que des policiers et pompiers blessés.

A 9H00, a indiqué la secrétaire d'Etat à la politique de la Ville Fadela Amara, M. Sarkozy recevra les familles deux deux adolescents tués dimanche dans une collision entre leur mini-moto et une voiture de police à Villiers-le-Bel.

Selon l'Elysée, le président verra dans la foulée le maire de cette commune, Didier Vaillant (PS).

A 09H45, il présidera une réunion sur la sécurité avec le Premier ministre François Fillon, Michèle Alliot-Marie (Intérieur), Rachida Dati (Justice) et Fadela Amara (Ville), a annoncé le porte-parole de l'Elysée David Martinon.

Le conseil des ministres aura ensuite lieu à 11H00.

Edit 3 : selon une rumeur internenette, Sarko serait avec Ferrari (Laurence) ...

[Lakitu_Delita]

Et pendant ce temps, Sarko taptap Dati

[Valentine Rose]

Et elle en redemande .

[Me_Marcadet]

C'est beau en tut cas le resultat du travail de sarkozy

Pendant qu'on se fait enchainer les pvs et les controles de routines alors qu'on a rien a se reprocher, les petites racailles sont en libertés et saccagent tout.

Pour rappel, sarkozy etait ministre de l'interieur en 2005 , on voit qu'il a bien bossé pour eviter que d'autres emeutes eclatent en banlieue.

A part aller voir les familles de victimes surmediatisées il sait pas faire grand chose notre president.

[Urd]

Surtout qu'il n'y a rien à faire. L'accident n'est qu'un mauvais prétexte comme il y a 2 ans pour tout casser.

[gné]

Non c'est l'expression d'un mal-etre dans la societé . ©Thuram

[Banjo]

Faudrait répondre aux tirs par des tirs.

[Rayy]

Et aux augmentations salariales par des augmentations salariales. :troll:

[Hawkins]

dans les banlieu, ce qui se passe et du racisme anti flics et plus particulierement anti blanc de certains, pas tous evidement, mais comme d'hab, on retient que les mauvais...

un temoignage trouvé sur yahoo news :

Peut-on encore se rendre en banlieue pour raconter ce qui s’y passe ? Un journaliste qui s’y rend doit-il se préparer à essuyer une émeute ? J’aurais répondu par la négative avant de me rendre mardi à Villiers-le-Bel

Chou, Pierre (journaliste à 20Minutes) et moi, marchons ce mardi dans Villiers-le-Bel à proximité de la bibliothèque qui a été saccagé la veille. Nous marchons sur le trottoir en face de celle-ci et continuons de monter. Une voiture arrive en trombe et se fait klaxonner. Lui refuse-t-on la priorité ou la refuse-t-il ? Quoi qu’il en soit, l’homme sort de sa voiture en hurlant. Hurlant contre le chauffeur qui vient de le klaxonner, hurlant contre ceux qui sont à proximité. L’homme qui conduit a environ 30 ans. Il est petit mais extrêmement nerveux, comme agité de spasmes. Il semble en rage, fait demi-tour en faisant crisser ses pneus. Un enfant noir d’environ 6 à 7 ans est assis à côté de lui. J’apprendrai par la suite qu’il s’agit peut-être du petit frère de Larami, l’un des deux jeunes garçons morts dimanche.

Mais l’homme sort de sa voiture et voit Pierre le journaliste de 20Minutes. Pierre n’a pas de chance, il est grand, blond et pour tout dire blanc. Ses vêtements aussi font de lui le bouc-émissaire idéal. Ce matin, il ne savait sans doute pas qu’il devait se rendre en banlieue. En trente minutes, il est passé du temple de la bourgeoisie parisienne à la pure cité de banlieue. Des Galeries Lafayette, où nous étions pour participer à la conférence de rédaction du journal 20Minutes, à Villiers-le-Bel.

Pierre fait donc trop clean tout en étant habillé simplement avec un jean, un cuir marron et un sac. Pour tout dire, il fait journaliste, il l’est jusque dans le stéréotype des jeunes qui ont décidé que « les journalistes ne font que raconter des mensonges ». Quand l’homme de 30 ans le voit, nous comprenons qu’il a décidé immédiatement que Pierre va payer pour tous les autres, tous ceux qui font parti de l’autre camp. Il marche immédiatement sur lui. Il aboie plus qu’il ne crie. « Qu’est ce que vous foutez là ! On ne veut pas de journalistes ici », puis il ajoute, « toi, le journaliste avec la sacoche, je vais te caser la gueule ! »

L’envoyé de 20Minutes qui visiblement l’avait repéré avant moi, accélère le pas et baisse la tête en faisant semblant de ne pas le voir. En quelques secondes l’homme le rattrape puis le pousse, l’attrape enfin. Je fais semblant de rien et les rejoins, je m’interpose en disant à l’agresseur de se calmer. Mais cet homme est déjà parti bien loin au-delà de toute discussion et de toute explication. Il ne veut pas parler et peut-être ne le peut-il pas. Pourrait-il expliquer cette colère, cette rage ? Est-elle due, comme nous l’ont dit tous les habitants que nous avons interrogés, à l’impression que les médias dans leur ensemble ont choisi un camp ? Est-ce les larmes refoulées pour un ami, un voisin ou un jeune aimé qui est mort ? Est-ce la colère pour des policiers haïs dont ils supposent qu’« ils s’entendent comme d’habitude pour raconter que des mensonges ». En tout cas, l’homme est au-delà de toute parole.

Alors, il fait la seule chose que l’on peut faire dans ce genre de cas. La chose qui, pense-t-il peut-être, va rétablir la balance et imposer le respect. Il donne un coup. Je suis à côté quand je vois le poing partir, j’avance vers eux faussement dégagé en espérant stopper une tension dont je sens qu’elle peut nous exploser à la gueule. En fait je sais maintenant que je me trompe. Elle va surtout exploser à la gueule de ce pauvre Pierre qui avec son sac fait trop journaliste.

Alors que j’interviens pour calmer l’homme, il s’en prend à moi. Quelle idée ai-je eu moi aussi de venir avec un putain de sac ? L’homme m’attrape tandis que Pierre commence à reculer. Mais d’autres arrivent, trois, quatre puis cinq jeunes commencent à l’entourer. Deux autres viennent sur moi. Sale mardi après-midi en vu… Je tente de les calmer, mais une énorme bombe lacrymogène est sortie par un jeune Noir qui la dirige vers Pierre. Un premier jet sort mais ne semble pas l’atteindre. Il faut dire que la foule grossit jusqu’à se composer d’une trentaine de personnes. Un jeune lui donne un coup de pied tandis que j’arrive à me dégager de l’homme qui me tenait. J’approche de Pierre pour partir avec lui.

L’homme toujours furieux revient à la charge. Quelques voix crient à deux reprises : « Allez-vous-en, qu’est ce que vous foutez là ? » Pierre et moi tentons de nous dégager et de partir mais les coups de pied et de poing s’abattent sur lui de façon désordonnée. Des jeunes d’environ une dizaine d’années interviennent aussi, s’accrochent à lui, manquent de le faire tomber. La bombe également est réutilisée. Le jet flotte dans l’air doucement et m’entoure tandis que je pousse le journaliste qui court maintenant accompagné de Chou. Je les vois qui descendent la pente au pas de course en tentant d’appliquer les injonctions qui nous disent de fuir. Les jeunes les poursuivent par groupes de quatre à cinq personnes. A plusieurs reprises, des personnes âgées interviennent et lui permettent de se dégager.

Un des frères aînés de Larami permet définitivement à Pierre et Chou d’échapper à leurs poursuivants tandis que je les rejoins moi-même difficilement. Nous avons les yeux rouges, je ne vois plus rien à cause de la bombe lacrymogène. Nous nous éloignons rapidement trop heureux d’en être sortis à si bon compte. Je me dis que si en pleine journée cela a pu se passer ainsi, il y a peu de chance pour que la nuit se passe sereinement. Sur le trottoir, un peu plus loin, nous parlons au même frère de Larami. Il me dit qu’il ne souhaite pas donner son nom. Soulagé, Pierre le remercie. Après un silence, son frère pour seul mot nous présente l’amie de son frère décédé en nous disant d’un hochement de tête : « C’est la petite amie de Larami. »

C’est une jeune fille d’environ une quinzaine d’années. Je veux avancer la main pour lui dire bonjour et lui dire que je suis désolé pour son petit ami. Elle sursaute, se cache derrière le frère de Larami et secoue la tête rapidement pour toute forme de dénégation. A-t-elle peur ? Se cache-t-elle ainsi derrière le corps massif de son aîné pour se protéger ? Peut-être est-ce parce qu’elle considère que je fais moi aussi parti de ces journalistes, de ces policiers et donc pour tout dire de ses ennemis. Ceux dont on peut dire qu’on ne leur fait plus confiance parce qu’on pense qu’ils mentent ou qu’ils trichent. En tout cas ceux à qui on ne sait pas ou plus parler et dont on a l’impression, peut-être à raison, qu’ils ne savent plus écouter. Alors, tout doucement, une larme, seule, glisse silencieusement sur sa joue.

Axel Ardes

[Me_Marcadet]

Surtout qu'il n'y a rien à faire. L'accident n'est qu'un mauvais prétexte comme il y a 2 ans pour tout casser.

genre y'a rien a faire :/

Des emeutes ca arrive pas comme ca.
Les types qui cassent tout sont pas des enfants de chœurs qui d'un coup decident de tout casser parce que y'a eu deux morts.

Deja, les types qui sont morts n'avaient apas de casque si la police dans ce quartier faisait bien son boulot, ca devrait pas arriver.

Mais non, on laisse faire parce que c'est un quartier sensible donc faut pas controler les gens et mettre des amendes, ca risquerait de mettre le feu au poudre.

On a deja eu des emeutes pour rien y'a duex ans, sarkozy a dit qu'il allait faire quelque chose, on voit que y'a tjs rien de fait. Pendant ce temps la en centre ville et sur les autoroutes tu paies le prix fort pour 3 kilometres par heure au dessus de la limite autorisée ou parce que ta plaque minéralogique est trop sale. On a des flics a tous les coins de rues, mais en banlieue ils sortent que quand c'est la guerre et encore ils ont pas le droit d'interpeler les fauteurs de trouble.

Ca serait bien d'aller fliquer les vrais voyou un peu. Mais bon, ca demande des couilles et celles de sarkozy sont restées avec son ex.

[Banjo]

Ouais un peu de couilles là Sarko, faut envoyer l'armée et foutre un couvre feu

Spoiler:

Pas de pitié.

[Cyrare]

celles de sarkozy sont restées avec son ex.

Et ta volonté de te barrer elle est restée en Angleterre ?

[Me_Marcadet]

non.

Spoiler:

mais chez TA MERE LOL !!!!

[Hawkins]

c'est vraiment du gachi, si ces gens là mettaient autant d'énergie a trouver un emplois ou bosser dans leurs études que de brûler des écoles et des voitures, la plupart seraient riches ou surdiplomés......

[Cyrare]

Heureusement, ils vont tous finir éducateurs pour cas sociaux comme eux.

[Rayy]

c'est vraiment du gachi, si ces gens là mettaient autant d'énergie a trouver un emplois ou bosser dans leurs études que de brûler des écoles et des voitures, la plupart seraient riches ou surdiplomés......

riches je sais pas, quand on vient de ces régions là, on est rarement traités égalitairement face aux autres. La discrimination a la dent dure.

[Hawkins]

j'hésite entre discrimination ou simple victimisation... A force de parler de discrimination evidement plus personne n'y croit, et bizarrement ceux qui y croient la plupart du temps s'en sortent.
Apres evidement celui qui va a un entretien avec sa capuche parlant un peu wesh wesh il se fait recaler, mais pour moi c'est pas de la discrimination, mais plutot du non respect du candidat, et y en a quand meme beaucoup

[Rayy]

Je pense pas que ce soit des épiphénomènes. Des associations présentent des mecs diplômés qi présentent bien, et qui ne trouvent pas d'emploi dans des branches pas forcément bouchées. Des entretiens tests avec des candidats métisses, noirs, ou arabes, et des candidats blancs montrent des discriminations. Des scandales comme ceux chez Ikea, ou des boites d'intérim qui utilisent des mentions pour les noirs, arabes, et qui ont des demandes de clients qui ne veulent pas de ces candidats là, c'est une réalité.
ça existe et c'est concret, après le quantifier me parait difficile, je pense que c'est majoritaire, mais qu'il y a aussi des victimes qui sont justes mauvais en entretien par exemple. Ou de meilleures candidats qu'eux.

La caricature des mecs qui vont en entretien en capuche en disant wesh wesh, me semble être un cliché plus qu'une tendance importante (dans le sens où tu dis qu'il y en a beaucoup)

[Holaf]

j'hésite entre discrimination ou simple victimisation...

en regardant le documentaire "dans la peau d'un noir" qui est passé sur canal plus, on se rends compte que la discrimination est toujours la... meme si forcement (et heureusement) ca n'est pas une generalité.

[Cyrare]

La caricature des mecs qui vont en entretien en capuche en disant wesh wesh, me semble être un cliché plus qu'une tendance importante (dans le sens où tu dis qu'il y en a beaucoup)

Y'en a beaucoup, surtout pour souligner qu'il devrait y en avoir 0. Quand j'ai fait passer des entretiens pour ma boite, j'ai été assez surpris quand même. Y'en a qui arrivent les mains dans les poches, qui "savent tout faire" et qui sèchent dès qu'on leur pose une question technique, qui veulent un salaire de ministre et surtout pas de CDD ou de periode d'essai. [EDIT : Finalement on a engagé un noir, c'est pas le problème, juste que ça existe malheureusement trop souvent.]

J'ai aussi l'exemple de mon agent de sécurité. C'est un mec que j'aime beaucoup, un algérien (de nationalité) il s'est barré de son pays où il était flic il y a quelques années parce que ça commençait à craindre pas mal là bas. Il a fait des petits boulots ici, puis il a été agent de sécurité, et a fini par monter sa boite. Il est super bien payé maintenant. Du coup, il veut en faire profiter les gens qui comme lui étaient immigrés et souvent sans logement. Il fait à mort de la discrimination positive, mais il est dégoutté, parce que y'a personne parmi ces gens là qui sont prêt pour s'en sortir à rester debout toute la journée, ou à travailler parfois la nuit. Et pourtant, il paye bien.

[Holaf]

Finalement on a engagé un noir, c'est pas le problème, juste que ça existe malheureusement trop souvent.

(sortis du contexte bien sur)