Lorsque Béatrice Roman-Ammat, étudiante à Sciences Po, découvre que l'accès à Wikipédia de son école de journalisme a été coupé, elle peine à y croire. Elle vient d'achever avec une poignée d'étudiants de l'école de journalisme de Sciences Po - sous la responsabilité de l'écrivain Pierre Assouline - une enquête critique sur la célèbre encyclopédie en ligne (Voir notre article sur le contenu de leur enquête).
La veille, Libération y avait consacré une page. Sous un titre à charge : Wikipedia se trompe à tous vents. Cela n'a pas manqué de déclencher la colère des contributeurs de l'encyclopédie toujours prompts à défendre le travail collaboratif qui leur est cher sur leur forum.
L'encyclopédie en ligne n'a pourtant jamais prétendu avoir la science infuse. Elle avertit même les internautes sur son site et les invite à traquer les erreurs : "Wikipédia est un wiki, ce qui implique que chacun peut modifier les articles. Si vous rencontrez une erreur ou n'êtes pas d'accord avec un contenu, vous pouvez modifier la page en respectant à tout moment les règles de neutralité de point de vue".
"Piratage sur Wikipedia"
Pour tester la méthode, les étudiants de Sciences Po ont pris le parti de glisser quelques erreurs dans Wikipedia. Dans la biographie de leur directeur d'enquête, par exemple, en prétendant que Pierre Assouline est champion du jeu de paume. Ou, plus sérieux, en attribuant à Tony Blair - qui est Anglican (Voir notre article) - la confession catholique.
Contacté par LCI.fr, David Monniaux, chercheur en informatique et administrateur de Wikipedia reconnaît le blocage de l'adresse IP de Sciences Po mais rejette l'idée d'une mesure de rétorsion. "Ça n'est pas un problème de vengeance. L'école de Sciences Po a vu ses adresses IP bloquées car Sciences Po est un établissement universitaire qui se connecte - via le réseau Renater - pour faire du piratage sur Wikipedia" se justifie-t-il. Il fait le parallèle avec des étudiants en sécurité des réseaux qui s'amuseraient à pirater des sites internet.
Celui qui est également membre du Conseil d'administration de WikiMedia, une entité qui coordonne les différents projets de la fondation Wikipédia, reconnaît volontiers la vulnérabilité de l'encyclopédie en ligne: "Il est assez facile de faire passer des choses bizarres sur des sujets qui n'intéressent pas grand monde. La biographie de Pierre Assouline, par exemple". L'intéressé appreciera.
"Pas d'enquête à charge"
En réaction à ce test, David Monniaux prend lui-même l'initiative de supprimer l'accès à Wikipedia à l'école de journalisme en bloquant l'adresse IP qui les identifie sur le réseau. Ce blocage a fait l'objet d'un débat entre les administrateurs qui ont finalement rétabli l'accès à l'école de journalisme de Sciences Po.
Agnès Chauveau, directrice exécutive de l'école s'étonne de la méthode auprès de LCI.fr. "Nos étudiants n'ont pas saboté l'encyclopédie mais simplement effectué des tests dans le cadre d'une enquête en introduisant des erreurs. L'objectif n'était pas de les laisser en ligne". Elle ajoute que "leur document de 67 pages n'est pas une enquête à charge".
Reste la maladresse de ne pas avoir publié leur enquête avant de la mettre à la disposition de la presse, qui a agacé les défenseurs de Wikipédia. Béatrice Roman-Ammat, dit "comprendre" cet argument. "Mais nous sommes en négociation avec une maison d'édition pour la publier et nous ne pouvons donc pas mettre l'intégralité du texte à la disposition des internautes" se justifie-t-elle. "J'ai été contacté par un média avant même d'avoir eu accès à cette enquête" dénonce, de son côté, David Monniaux. Une charge suffisante pour sanctionner Sciences Po?
Précision de la rédaction
Delphine Soulas, l'une des étudiantes du Master en journalisme qui a réalisé cette enquête sur Wikipedia à Sciences Po, effectue actuellement un stage au sein de la rédaction de LCI.fr. Nous précisons à l'attention de nos lecteurs qu'elle n'a absolument pas participé à la couverture rédactionnelle de ce sujet par notre rédaction, en l'occurence par Olivier Levard. Par souci d'honnêteté, nous avons par ailleurs sollicité les réactions d'un autre co-auteur de l'enquête, c'est pourquoi le nom de Delphine Soulas n'apparaît pas dans nos articles sur le sujet. Pascal Emond, rédacteur en chef
Ma liste n'était pas exhaustive. Mais ce qui est sur, c'est que l'absence de discours monotone à la Chirac va faire du bien à l'audimat des chaines de TV. J'ai essayé une fois de regarder, c'était trop dur, j'ai pas tenu plus de 5 minutes. Comme pour les discours de Ségolène.
Mater polnareff et nelly furtado c'est tellement mieux qu'un discours sur l'avenir de la france et de l'europe
Spoiler:
pis de toutes façons on le voit deja bien assez a la tv en train de faire son jogging ou le tour du parc de bruxelles que c'est pas non plus comme si je m'attendais a le voir parler politique a la tv
gné a écrit :Mater polnareff et nelly furtado c'est tellement mieux qu'un discours sur l'avenir de la france et de l'europe
Dis moi honettement combien de fois tu as écouté en entier le discours du président le 14 Juillet ?
En même temps, si le président n'est pas capable de faire un discours qu'on écoute de bout en bout... Et puis c'est puant de remplacer ça par un concert, je vois pas ce que ça a de défendable. On préfère amuser les masses plutôt que de parler politique.
EDIT : j'ai dit ça avant de voir le message caché de gné, comme quoi on dit la même chose
Dernière modification par Pharaoh le 13 juil. 2007 12:47, modifié 1 fois.
la derniere fois en tout cas je l'ai regardé en entier, les fois d'avant j'ai du mater les 3/4
Mais bon faut dire a chaque fois je matte le defilé donc dans la lancé je laisse le discours
Le concert en soit il me derange pas hein,au contraire si sa fait plaisir aux gens, c'est juste que bon un discours sa va pas le tuer non plus, sa fait un peu partie de son job quoi, et la le concert sa fait genre " tenez prenez ça et foutez moi la paix "
m'enfin voila quoi il disait qu'il rendrais des comptes rendus aux français regulierement, le 14 juillet c'etait une occasion de le faire
Je savais pas qu'on pouvait regarder le defilé à la tv sans s'endormir.
C'est vraiment le truc que je ne regarde jamais, ça s'apparente un peu à la messe le dimanche matin sur France2 (ou 3 je sais pas), le truc chiant quoi.
J'ai jamais réussi à regarder le défilé, ni la messe d'ailleurs (c'est mieux en live quand on chante avec tout le monde ), par contre j'aimais bien regarder Chirac, j'ai toujours eu du plaisir à l'écouter parler .
gné a écrit :la derniere fois en tout cas je l'ai regardé en entier, les fois d'avant j'ai du mater les 3/4
Mais bon faut dire a chaque fois je matte le defilé donc dans la lancé je laisse le discours
Ecouter un tas d'inepties politiquement correctes est au dessus de mes forces. Enfin bon. Moi je défend pas ce changement, j'm'en contrefous simplement. ^^ Que la fête de la nation soit moins rébarbative et plus festive, ça me parait une bonne chose. Des discours il en fait tout le temps, il en a fait un hier, donc je crois pas que y'a un manque de ce coté là.
Avant, on avait un président qui s'adressait à la France le 31 Décembre et le 14 Juillet, c'était alors peut être necessaire, mais bon là, on a pas une semaine sans qu'il intervienne, donc bon...
Jeanmarcmorandini.com a écrit :Comme nous vous le révélions en exclusivité, ce matin sur ce blog, dès 11h45, Nicolas Sarkozy a finalement accepté de parler pour le 14 juillet.
Le Président de la République sera l'invité du journal de 20 heures de France 2 le samedi 14 juillet.
rom vat a écrit :J'ai jamais réussi à regarder le défilé, ni la messe d'ailleurs (c'est mieux en live quand on chante avec tout le monde )
Y a rien de mieux qu'une messe tradi
Me_Marcadet a écrit :mais y'a tjs l'interview non ?
Depuis le deuxième mandat de Mitterrand je crois. Ça date de Mitterrand en tous cas. Je regarde absolument tout au 14 juillet, et j'écoute jusqu'au bout les discours, je suis un vrai français
Le 14 juillet,
toute la matinée
devant ma télé
avec mon beret
j'ecoute le curé
pis juste aprés
j'matte le defilé
tout entier
et j'reste à écouter
not' président parler
parceque j'suis un vrai français
et qu'j'me nomme O.P.