Faits divers et actualité
Modérateur : DojoSuperHeroes
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- Super Mario Galaxy
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Attention, images très violentes (décapitation) après le texte explicatif :
http://atlasshrugs2000.typepad.com/atla ... had_i.html
Voilà comment ça se passe en Indonésie :)
Personne ne réagit dans le monde, c'est ça que je trouve exceptionnel surtout :o A croire qu'on peut tuer, du moment qu'on tue avec le consensus.
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- Lieutenant Paic Citron®
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- Toad San
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Si autant de gens sont d'accord avec le pen, c'es que les idées pétainistes sont à la mode. On entend beaucoup parler du travail, de sa valeur, de la famille comme cellule de base et de la patrie surtout en matière économique.xprz a écrit :C'est ce que barbier, directeur adjoint de la rédaction :o de l'express se tue à dire. Il est sympathisant socialiste pourtant. A c'est dans l'air, un autre invité socialiste et les invités de droite lui ont rit au nez quand il a dit que Le Pen va récolter beaucoup de voix. D'après un sondage de l'express présentant notamment des idées de programme de façon anonyme (notez que comme quelqu'un l'a dit au dessus, le programme 2007 du FN n'est pas encore mis en ligne), les idées de Le Pen arrivaient dans les premières satisfactions des français, ce qui donnait en extrapolant, 35% de voix au premier tour pour Le Pen. L'express sachant néanmoins que dès que les gens vont savoir qui propose ça, vont voter ailleurs, ramène le score à 20% (16% de fidèles qui votent toujours le pen + 4% des votants venant d'autres partis)Hawkins a écrit :au premier tour il sera juste devant Sarko d'apres des sondages reélement anonyme que j'ai pu voir, sur le pen apres ne sera plus une menace, mais son parti oui, et sans le pen peut etre il recoltera encore plus de voix...
Concernant les 50 % qui payent des impots sur le revenu, perso j'en paye et je suis surement pas un richard, mais depuis les socialistes toute facon, la classe moyenne se prend tout sur la gueule donc bon, si ça pouvait changer...
Si c'est réellement 20% rien n'est gagné et il n'y a pas de quoi rire pour le premier tour, mais comme en 2002, la gauche pense que c'est inconcevable.
Je pense comme Rayy, ce ne serait pas une bonne chose qu'il soit élu, mais je reste à dire qu'il propose des choses que d'autres ne proposent pas, et si il a 20% de votes, c'est pas pour rien, on devrait els prendre en compte, mais non on les ignore. En plus d'être anti démocratique, vu les résultats gauche droite depuis 20 ans, c'est un comportement assez pathétique, surtout quand les politiciens français se permettent de commenter la chasse aux sorcières des politiques américains au sujet du communisme.
On devrait présenter les programmes de façon anonyme, comme a tenté de le faire l'express et on verrait les réactions, car il y a trop de gens qui crient que c'est nul ou bien juste car ils pensent que la gauche ou la droite cay le bieng. Ca me rappelle un pote qui va voter socialiste juste car c'est les socialistes et pas la droite, il s'en fout du candidat, ça searit droopy, il voterait droopy. Ca ne marche pas ainsi la politique
- rom vat
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Et parce que Pétain a parlé de travail, famille, patrie, ça veut dire que ce sont de mauvaises choses ? Le travail peut être un formidable moyen d'affirmation et de réalisation de l'individu, la famille peut elle aussi être une source d'épanouissement, ce ne sont pas des valeurs intrinsèquement pétainistes, ça dépend juste de ce qu'on met dedans. Dire que participer à la société c'est travailler, ça ne me paraît pas être un constat particulièrement choquant ; de même dire que la base de la société est la cellule familiale ne me semble pas rétrograde.
- Toad San
- Super Mario 64
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Pétain n'a pas seulement parlé du travail, famille et patrie, il en a fait la devise de l'état français, les valeurs de la devise révolutionnaire à savoir liberté égalité fraternité ayant été jetées en pratique.
Tu vas me dire aussi que le travail rend l'homme libre aussi ?
Peut on résumer un individu à son travail ? Etre ouvrier dans le batiment ou receptioniste, est ce un moyen pour un individu de s'affirmer ?
Faire sa campagne sur les valeurs de travail, de famille et de patrie, bref sur le "pays réel" (cf radio courtoisie) ne peut que faire penser à pétain.
Ce sont des valeurs importantes mais peut on bafouer la démocratie en leur nom et verser dans la démagogie à outrance comme le font les deux principaux candidats ? Il faut croire que ça marche au vue des sondages cités.
Tu vas me dire aussi que le travail rend l'homme libre aussi ?
Peut on résumer un individu à son travail ? Etre ouvrier dans le batiment ou receptioniste, est ce un moyen pour un individu de s'affirmer ?
Faire sa campagne sur les valeurs de travail, de famille et de patrie, bref sur le "pays réel" (cf radio courtoisie) ne peut que faire penser à pétain.
Ce sont des valeurs importantes mais peut on bafouer la démocratie en leur nom et verser dans la démagogie à outrance comme le font les deux principaux candidats ? Il faut croire que ça marche au vue des sondages cités.
- rom vat
- Shigeru Miyamoto
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Est-ce que j'ai dit que le travail rendait nécessairement l'homme libre ? Non, tu remarqueras que j'ai bien précisé que ça pouvait. Et être ouvrier dans la bâtiment ou réceptionniste peut aussi permettre de s'épanouir, on ne peut pas cataloguer comme ça des catégories entières. Participer à la construction de quelque chose, si on le fait dans des conditions correctes, c'est très gratifiant.
Si j'ai réagi à ce que tu as dit, c'est parce que tes propos semblaient rejeter le travail, la famille et la patrie pour la simple raison que Pétain avait choisi ces idées comme base de son régime. Or ce qui importe ce n'est pas qu'il ait choisi ça, mais c'est le sens qu'il a donné à ces idées. Le travail, la famille sont des éléments fondamentaux de la société, le nier c'est aller de soi-même dans une impasse, et la question n'est donc pas d'être pour ou contre mais de savoir quelle définition on en donne. Qu'est-ce que tu reproches à ce niveau à Sarkozy et à Royal ? Il n'y a rien de démagogique qui me vienne à l'esprit sur ces sujets ?_? (mais pour d'autres sujets, comme la délinquence, je pense par contre qu'ils ont tous les deux des propos populistes).
Si j'ai réagi à ce que tu as dit, c'est parce que tes propos semblaient rejeter le travail, la famille et la patrie pour la simple raison que Pétain avait choisi ces idées comme base de son régime. Or ce qui importe ce n'est pas qu'il ait choisi ça, mais c'est le sens qu'il a donné à ces idées. Le travail, la famille sont des éléments fondamentaux de la société, le nier c'est aller de soi-même dans une impasse, et la question n'est donc pas d'être pour ou contre mais de savoir quelle définition on en donne. Qu'est-ce que tu reproches à ce niveau à Sarkozy et à Royal ? Il n'y a rien de démagogique qui me vienne à l'esprit sur ces sujets ?_? (mais pour d'autres sujets, comme la délinquence, je pense par contre qu'ils ont tous les deux des propos populistes).
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ce n est pas parce que petain a utilisé ses valeurs que c ets forcement diabiolique et qu il faut etre sympathisant de vichy pour les reutiliser.
comme dirait sarkosy " ce n est pas parce que le pen dit que le soleil ets jaune que je vais dire qu il ets bleu" ( ou un truc du genre )
enfin bref ce ne sont que des valeurs comme tant d autre, tout depend de l emploi qu on en fait, si petain avait utilisé " amour love and rock n roll" tu aurais voulu envoyer johnny halliday en prison, et traiter de facho les petites filles qui revent de prince charmant?
comme dirait sarkosy " ce n est pas parce que le pen dit que le soleil ets jaune que je vais dire qu il ets bleu" ( ou un truc du genre )
enfin bref ce ne sont que des valeurs comme tant d autre, tout depend de l emploi qu on en fait, si petain avait utilisé " amour love and rock n roll" tu aurais voulu envoyer johnny halliday en prison, et traiter de facho les petites filles qui revent de prince charmant?

- 19oj19
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Ben en même temps, c'est limite vrai hein.. quand on voit le temps de réaction de l'ONU sur certaines choses (et encore, quad ils réagissent), on se dit vraiment que cette organisation fait plus joli qu'autre chosexprz a écrit :Bush c'est toi ?dj_milas a écrit :Du moment qu'on tue en respectant les droits de l'homme

- Rayy
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Ben en travaillant tu gagnes de la tune qui te permets de consommer de payer des loisirs, je trouve ça pas mal quand même. J'ai quand même des libertés que je peux me permettre en travaillant.
Je pense qu'un rmiste jouis de libertés mais qu'il aimerait dans la plupart des cas les troquer avec celles d'un actif.
On passe la plupart de notre vie active au travail, ça tient une part assez importante de l'individu.
La patrie je trouve ça aussi fort que la fraternité. Appartenir à sa patrie, à la france, c'est dans cet esprit qu'on est tous des citoyens, des compatriotes. La fraternité a été malheureusement utilisée comme un moyen de dire, qu'on est tous des frères mais chacun fais comme il veut, et on a petit à petit bafouer la république. Si un système n'est pas bon, on se concerte et on le change, on ne fait pas sa politique à soi.
Un ouvrier en batiment peut très bien s'affirmer. Les travaux manuels sont très valorisants car tu vois le fruit de ton travail. Entre ça et un courtier en bourse par exemple qui ne manpule que des chiffres, chacun a des raisons d'aimer ce qu'il fait et d'en être fier.
Et je rejoins Le Pen quand il dit qu'il faut valoriser ces emplois. Il y a plein d'offres d'emploi pour des taffs manuels ou dits "peu vaorisants" et bien si personne ne veut les faire c'est que c'est mal payé. Donc augmentons les salaires de ces activités pour que les travailleurs soient contents de faire ce qu'ils font et soient bien payé pour faire ce que personne ne veut faire.
Je pense qu'un rmiste jouis de libertés mais qu'il aimerait dans la plupart des cas les troquer avec celles d'un actif.
On passe la plupart de notre vie active au travail, ça tient une part assez importante de l'individu.
La patrie je trouve ça aussi fort que la fraternité. Appartenir à sa patrie, à la france, c'est dans cet esprit qu'on est tous des citoyens, des compatriotes. La fraternité a été malheureusement utilisée comme un moyen de dire, qu'on est tous des frères mais chacun fais comme il veut, et on a petit à petit bafouer la république. Si un système n'est pas bon, on se concerte et on le change, on ne fait pas sa politique à soi.
Un ouvrier en batiment peut très bien s'affirmer. Les travaux manuels sont très valorisants car tu vois le fruit de ton travail. Entre ça et un courtier en bourse par exemple qui ne manpule que des chiffres, chacun a des raisons d'aimer ce qu'il fait et d'en être fier.
Et je rejoins Le Pen quand il dit qu'il faut valoriser ces emplois. Il y a plein d'offres d'emploi pour des taffs manuels ou dits "peu vaorisants" et bien si personne ne veut les faire c'est que c'est mal payé. Donc augmentons les salaires de ces activités pour que les travailleurs soient contents de faire ce qu'ils font et soient bien payé pour faire ce que personne ne veut faire.
- 19oj19
- Super Mario Sunshine
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Faut pas se foutre de la gueule du monde non plus, un bon maçon en chie sur les chantiers, sue comme un goret mais il est loin d'être payé une misère hein ^^
Je parle pas des manoeuvres qui poussent les brouettes, masi du maçon qui connait son boulot et le fait bien gagne de manière plus que correcte sa vie.
Par contre, je suis entièrement d'accord pour ce qui est de la valorisation de ces métiers^^
Je parle pas des manoeuvres qui poussent les brouettes, masi du maçon qui connait son boulot et le fait bien gagne de manière plus que correcte sa vie.
Par contre, je suis entièrement d'accord pour ce qui est de la valorisation de ces métiers^^
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- Lieutenant Paic Citron®
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Je reviens de week end et je me permet un hors sujet royal XD, je suis crevé mais je viens quand même poster quelque chose avant d'aller dormir vu que le débat a soulevé de nombreuses participation ici (même si j'ai participé à envenimer ce débat qu'est la peine de mort, en trouvant ça terrible, mais à mon sens nécessaire dans certains crimes vu le préjudice commis par le criminel), que je trouverai intéressant d'avoir des avis quand je repasserai plus tard sur le forum (même si tout a peut être été plus ou moins dit) et car c'est un problème toujours d'actualité (y'a qu'à visiter l lien sur la décapitation de Pharaoh de la semaine dernière pour s'en rendre compte)
Pour moi ce débat est important, car j'allie ce genre de peines, aux peines lourdent que l'ont infligent par exemple en France (perpétuité etc). Mon but n'est pas de parler ici de l'après condamnation, mais de l'aspect "moral pour certains" de donner compassion à quelqu'un qui aurait commis un crime portant gravement atteinte à la santé d'autrui, car pour moi, l'atteinte physique à une personne, est la pire des choses condamnable dans un crime.
Un ami m'a donc fait lire l'exposé d'un pote à lui. Un exposé sur ladite peine de mort de ses origines anciens à nos jours. Ce qui m'a bien fait rire par moment, car même si je me croyais bien informé sur le sujet, certaines anecdotes m'ont confirmé ce que je pensais, par exemple, de cette exécution sommaire au moyen âge (l'exemple flagrant d'égorger une truie qui aurait avouer son crime sous la torture).
Mais de nos jours cette question est bien plus compliquée, et j'étais plutôt content de pouvoir lire un texte non partisan d'un arrêt ou d'une poursuite, car dans ces deux cas, celà est plus de la propagande d'un avis personnel que d'exposer le sujet pour que chacun se fasse son propre avis.
Néanmoins il citait un long texte de Victor Hugo qui m'a laissé justement un goût bizarre, là où d'autres trouvent une source d'inspiration à dire Non à cette pratique quelque soit les faits, moi tout en trouvant son avis intéressant, je lui repproche deux choses contrairement à d'autres personnes qui ont aussi écrit sur le sujet: une non mise en situation de lui-même dans le coté victime, chose qu'on peut dire impossible tant que l'on n'a jamais été réellement dudit coté, mais qui devrait justement apporter de la nuance dans les propos, sans quoi on tombe dans le "parler de ce que finalement on ne connait pas" ou le "juger de ce que finalement on ne connait pas" car finalement personne ne peut prévoir ses réactions devant quelques chose qui lui est inconnue. J'ai fait une recherche, je me trompe peut être, mais aucunement je n'ai lu que Hugo ait eu dans son entourage un cas qui l'aurait amené à vraiment savoir ce qu'il ressent ou veut, en tant que victime ou famille de victime. Pour moi son texte plonge parfois dans une propagande, fondée sur un avis d'un sujet, qu'il ne peut forcément pas connaitre à 100% comme il le laisse si bien sous entendre, tant qu'il n'y a pas été réellement confronté.
Je vous ai réécrit ci-dessous une partie du texte. Je vous laisse tout de même sur un de mes avis que vous allez forcément classé de propre à moi et de cas particulier, sachant très bien que ma vie et mes pensées ne sont pas représentatives de ceux d'une population. Dire non à la vengeance est chose où je suis tout a fait d'accord, mais personne à ce jour dans les partisans d'une abolition concrête de la peine de mort, n'a donné de solutions pour apporter en général paix à la conscience de la victime (autre passage de l'exposé à ce sujet). Nous devons prendre conscience qu'il ne faut pas faire certaines choses au point de se rabaisser au niveau des criminels en leur infligeant par exemple ce qu'eux ont infligé injustement, mais il ne faudrait pas oublier en chemin la victime et familles de victimes a qui, selon ce qu'on pense de la peine, nous prenons le risque de laisser place à la peine morale de pas avoir eu justice, et à l'injustice et peine physique d'avoir été volé de quelque chose sans n'avoir rien démandé ni fait qui aurait pu entrainer cela. Il est triste de voir plus de compassion donnée à ceux qui infligent une injustice, qu'à ceux qui n'ont rien demandé pour subir cela.
(Pour ceux qui liraient vite ou de travers, je suis pour un arrêt de la peine de mort dans le monde à condition qu'on trouve un moyen équivalent dans les cas très grave, de rendre justice, dignité et envie de vivre à ceux qui ont subit de terribles préjudices sans jamais ne les avoir mérités. Je suis aussi contre les peines de mort qu'on porte en spectacle, il n'est pas question ici de prendre en tant que non realtif à la victime, une jouissance à cet acte, il est question de savoir la peine que mérite quelqu'un qui d'une façon ou d'une autre aurait volé au moins une vie. Pour moi, et j'ai beaux cherché des avis de victimes, j'ai réellement cherché..., peu de victimes pensent comme Hugo, le pardon n'est apparemment pas si courant et facile que cela ? allons donc... )
Le discours de Victor Hugoà l'assemblée constituante en septembre 1848
L'exemple, le bon exemple donné par la peine de mort, nous le connaissons. Il a eu plusieurs noms. Chacun de ces noms exprime tout un ordre de faits et d'idées. L'exemple s'est appelé Montfaucon, il s'est appelé la place de Grève, il s'appelle aujourd'hui la barrière Saint-Jacques. Examinez les trois termes de cette progression décroissante : Montfaucon, l'exemple terrible et permanent ; la place de Grève, l'exemple qui est encore terrible, mais qui n'est plus permanent; la barrière Saint-Jacques, l'exemple qui n'est plus ni permanent, ni terrible, l'exemple inquiet, honteux, timide, effrayé de lui-même, l'exemple qui s'amoindrit, qui se dérobe, qui se cache. Le voilà à la porte de Paris, prenez garde, si vous ne le retenez pas, il va s'en aller! Il va disparaître!
Qu'est-ce à dire? Voilà qui est singulier! L'exemple qui se cache, l'exemple qui fait tout ce qu'il peut pour ne pas être l'exemple. N'en rions pas. La contradiction n'est étrange qu'en apparence; au fond il y a en ceci quelque chose de grand et de touchant. C'est la sainte pudeur de la société qui détourne la tête devant un crime que la loi lui fait commettre. Ceci prouve que la société a conscience de ce qu'elle fait et que la loi ne l'a pas. Voyez, examinez, réfléchissez. Vous tenez à l'exemple. Pourquoi? Pour ce qu'il enseigne. Que voulez-vous enseigner avec votre exemple? Qu'il ne faut pas tuer. Et comment enseignez-vous qu'il ne faut pas tuer? En tuant.
En France, l'exemple se cache à demi. En Amérique, il se cache tout à fait. Ces jours-ci on a pu lire dans les journaux américains l'exécution d'un nommé Hall. L'exécution a eu lieu non sur une apparence de place publique, comme à Paris, mais dans l'intérieur de la prison. « Dans la geôle. » Y avait-il des spectateurs? Oui, sans doute. Que deviendrait l'exemple s'il n'y avait pas de spectateurs? Quels spectateurs donc? D'abord la famille. La famille de qui? Du condamné? Non, de la victime. C'est pour la famille de la victime, que l'exemple s'est fait. L'exemple a dit au père, à la mère, au mari (c'était une femme qui avait été assassinée), aux frères de la victime : cela vous apprendra! Ah! J'oublie, il y avait encore d'autres spectateurs, une vingtaine de gentlemen qui avaient obtenu des entrées de faveur moyennant une guinée par personne. La peine de mort en est là. Elle donne des spectacles à huis clos à des privilégiés, des spectacles où elle se fait payer, et elle appelle cela des exemples !
De deux choses l'une : ou l'exemple donné par la peine de mort est moral, ou il est immoral. S'il est moral, pourquoi le cachez-vous? S'il est immoral, pourquoi le faites-vous? Pour que l'exemple soit l'exemple, il faut qu'il soit grand; s'il est petit, il ne fait pas frémir, il fait vomir. D'efficace il devient inutile, d'enrayant, misérable. Il ressemble à une lâcheté. Il en est une. La peine de mort furtive et secrète n'est plus que le guet-apens de la société sur l'individu.
Soyez donc conséquents. Pour que l'exemple soit l'exemple, il ne suffit pas qu'il se fasse, il faut qu'il soit efficace. Pour qu'il soit efficace il faut qu'il soit terrible; revenez à la place de Grève! Il ne suffit pas qu'il soit terrible, il faut qu'il soit permanent; revenez à Montfaucon! Je vous en défie.
Je vous en défie! Pourquoi? Parce que vous en frissonnez vous-mêmes, parce que vous sentez bien que chaque pas en arrière dans cette voie affreuse est un pas vers la barbarie; Parce que, ce qu'il faut aux grandes générations du XIXe siècle, ce n'est point des pas en arrière, ce sont des pas en avant! Parce qu'aucun de nous, aucun de vous ne veut retourner vers les ruines hideuses et difformes du passé, et que nous voulons tous marcher, du même pas et du même cœur, vers le rayonnant édifice de l'avenir!
Savez-vous ce qui est triste? C'est que c'est sur le peuple que pèse la peine de mort. Vous y avez été obligés, dites-vous. Il y avait dans un plateau de la balance l'ignorance et la misère, il fallait un contrepoids dans l'autre plateau, vous y avez mis la peine de mort. Eh bien! Ôtez la peine de mort, vous voilà forcés, forcés, entendez-vous? D'ôter aussi l'ignorance et la misère. Vous êtes condamnés à toutes ces améliorations à la fois. Vous parlez souvent de nécessité, je mets la nécessité du côté du progrès, en vous contraignant d'y courir, par un peu de danger au besoin.
Ah! Vous n'avez plus la peine de mort pour vous protéger. Ah! Vous avez là devant vous, face à face, l'ignorance et la misère, ces pourvoyeuses de l'échafaud, et vous n'avez plus l'échafaud! Qu'allez-vous faire? Pardieu, combattre! Détruire l'ignorance, détruire la misère! C'est ce que je veux.
Oui, je veux vous précipiter dans le progrès! Je veux brûler vos vaisseaux pour que vous ne puissiez revenir lâchement en arrière! Législateurs, économistes, publicistes, criminalistes, je veux vous pousser par les épaules dans les nouveautés fécondes et humaines comme on jette brusquement à l'eau l'enfant auquel on veut apprendre à nager. Vous voilà en pleine humanité, j'en suis fâché, nagez tirez-vous de là!
Pour moi ce débat est important, car j'allie ce genre de peines, aux peines lourdent que l'ont infligent par exemple en France (perpétuité etc). Mon but n'est pas de parler ici de l'après condamnation, mais de l'aspect "moral pour certains" de donner compassion à quelqu'un qui aurait commis un crime portant gravement atteinte à la santé d'autrui, car pour moi, l'atteinte physique à une personne, est la pire des choses condamnable dans un crime.
Un ami m'a donc fait lire l'exposé d'un pote à lui. Un exposé sur ladite peine de mort de ses origines anciens à nos jours. Ce qui m'a bien fait rire par moment, car même si je me croyais bien informé sur le sujet, certaines anecdotes m'ont confirmé ce que je pensais, par exemple, de cette exécution sommaire au moyen âge (l'exemple flagrant d'égorger une truie qui aurait avouer son crime sous la torture).
Mais de nos jours cette question est bien plus compliquée, et j'étais plutôt content de pouvoir lire un texte non partisan d'un arrêt ou d'une poursuite, car dans ces deux cas, celà est plus de la propagande d'un avis personnel que d'exposer le sujet pour que chacun se fasse son propre avis.
Néanmoins il citait un long texte de Victor Hugo qui m'a laissé justement un goût bizarre, là où d'autres trouvent une source d'inspiration à dire Non à cette pratique quelque soit les faits, moi tout en trouvant son avis intéressant, je lui repproche deux choses contrairement à d'autres personnes qui ont aussi écrit sur le sujet: une non mise en situation de lui-même dans le coté victime, chose qu'on peut dire impossible tant que l'on n'a jamais été réellement dudit coté, mais qui devrait justement apporter de la nuance dans les propos, sans quoi on tombe dans le "parler de ce que finalement on ne connait pas" ou le "juger de ce que finalement on ne connait pas" car finalement personne ne peut prévoir ses réactions devant quelques chose qui lui est inconnue. J'ai fait une recherche, je me trompe peut être, mais aucunement je n'ai lu que Hugo ait eu dans son entourage un cas qui l'aurait amené à vraiment savoir ce qu'il ressent ou veut, en tant que victime ou famille de victime. Pour moi son texte plonge parfois dans une propagande, fondée sur un avis d'un sujet, qu'il ne peut forcément pas connaitre à 100% comme il le laisse si bien sous entendre, tant qu'il n'y a pas été réellement confronté.
Je vous ai réécrit ci-dessous une partie du texte. Je vous laisse tout de même sur un de mes avis que vous allez forcément classé de propre à moi et de cas particulier, sachant très bien que ma vie et mes pensées ne sont pas représentatives de ceux d'une population. Dire non à la vengeance est chose où je suis tout a fait d'accord, mais personne à ce jour dans les partisans d'une abolition concrête de la peine de mort, n'a donné de solutions pour apporter en général paix à la conscience de la victime (autre passage de l'exposé à ce sujet). Nous devons prendre conscience qu'il ne faut pas faire certaines choses au point de se rabaisser au niveau des criminels en leur infligeant par exemple ce qu'eux ont infligé injustement, mais il ne faudrait pas oublier en chemin la victime et familles de victimes a qui, selon ce qu'on pense de la peine, nous prenons le risque de laisser place à la peine morale de pas avoir eu justice, et à l'injustice et peine physique d'avoir été volé de quelque chose sans n'avoir rien démandé ni fait qui aurait pu entrainer cela. Il est triste de voir plus de compassion donnée à ceux qui infligent une injustice, qu'à ceux qui n'ont rien demandé pour subir cela.
(Pour ceux qui liraient vite ou de travers, je suis pour un arrêt de la peine de mort dans le monde à condition qu'on trouve un moyen équivalent dans les cas très grave, de rendre justice, dignité et envie de vivre à ceux qui ont subit de terribles préjudices sans jamais ne les avoir mérités. Je suis aussi contre les peines de mort qu'on porte en spectacle, il n'est pas question ici de prendre en tant que non realtif à la victime, une jouissance à cet acte, il est question de savoir la peine que mérite quelqu'un qui d'une façon ou d'une autre aurait volé au moins une vie. Pour moi, et j'ai beaux cherché des avis de victimes, j'ai réellement cherché..., peu de victimes pensent comme Hugo, le pardon n'est apparemment pas si courant et facile que cela ? allons donc... )
Le discours de Victor Hugoà l'assemblée constituante en septembre 1848
L'exemple, le bon exemple donné par la peine de mort, nous le connaissons. Il a eu plusieurs noms. Chacun de ces noms exprime tout un ordre de faits et d'idées. L'exemple s'est appelé Montfaucon, il s'est appelé la place de Grève, il s'appelle aujourd'hui la barrière Saint-Jacques. Examinez les trois termes de cette progression décroissante : Montfaucon, l'exemple terrible et permanent ; la place de Grève, l'exemple qui est encore terrible, mais qui n'est plus permanent; la barrière Saint-Jacques, l'exemple qui n'est plus ni permanent, ni terrible, l'exemple inquiet, honteux, timide, effrayé de lui-même, l'exemple qui s'amoindrit, qui se dérobe, qui se cache. Le voilà à la porte de Paris, prenez garde, si vous ne le retenez pas, il va s'en aller! Il va disparaître!
Qu'est-ce à dire? Voilà qui est singulier! L'exemple qui se cache, l'exemple qui fait tout ce qu'il peut pour ne pas être l'exemple. N'en rions pas. La contradiction n'est étrange qu'en apparence; au fond il y a en ceci quelque chose de grand et de touchant. C'est la sainte pudeur de la société qui détourne la tête devant un crime que la loi lui fait commettre. Ceci prouve que la société a conscience de ce qu'elle fait et que la loi ne l'a pas. Voyez, examinez, réfléchissez. Vous tenez à l'exemple. Pourquoi? Pour ce qu'il enseigne. Que voulez-vous enseigner avec votre exemple? Qu'il ne faut pas tuer. Et comment enseignez-vous qu'il ne faut pas tuer? En tuant.
En France, l'exemple se cache à demi. En Amérique, il se cache tout à fait. Ces jours-ci on a pu lire dans les journaux américains l'exécution d'un nommé Hall. L'exécution a eu lieu non sur une apparence de place publique, comme à Paris, mais dans l'intérieur de la prison. « Dans la geôle. » Y avait-il des spectateurs? Oui, sans doute. Que deviendrait l'exemple s'il n'y avait pas de spectateurs? Quels spectateurs donc? D'abord la famille. La famille de qui? Du condamné? Non, de la victime. C'est pour la famille de la victime, que l'exemple s'est fait. L'exemple a dit au père, à la mère, au mari (c'était une femme qui avait été assassinée), aux frères de la victime : cela vous apprendra! Ah! J'oublie, il y avait encore d'autres spectateurs, une vingtaine de gentlemen qui avaient obtenu des entrées de faveur moyennant une guinée par personne. La peine de mort en est là. Elle donne des spectacles à huis clos à des privilégiés, des spectacles où elle se fait payer, et elle appelle cela des exemples !
De deux choses l'une : ou l'exemple donné par la peine de mort est moral, ou il est immoral. S'il est moral, pourquoi le cachez-vous? S'il est immoral, pourquoi le faites-vous? Pour que l'exemple soit l'exemple, il faut qu'il soit grand; s'il est petit, il ne fait pas frémir, il fait vomir. D'efficace il devient inutile, d'enrayant, misérable. Il ressemble à une lâcheté. Il en est une. La peine de mort furtive et secrète n'est plus que le guet-apens de la société sur l'individu.
Soyez donc conséquents. Pour que l'exemple soit l'exemple, il ne suffit pas qu'il se fasse, il faut qu'il soit efficace. Pour qu'il soit efficace il faut qu'il soit terrible; revenez à la place de Grève! Il ne suffit pas qu'il soit terrible, il faut qu'il soit permanent; revenez à Montfaucon! Je vous en défie.
Je vous en défie! Pourquoi? Parce que vous en frissonnez vous-mêmes, parce que vous sentez bien que chaque pas en arrière dans cette voie affreuse est un pas vers la barbarie; Parce que, ce qu'il faut aux grandes générations du XIXe siècle, ce n'est point des pas en arrière, ce sont des pas en avant! Parce qu'aucun de nous, aucun de vous ne veut retourner vers les ruines hideuses et difformes du passé, et que nous voulons tous marcher, du même pas et du même cœur, vers le rayonnant édifice de l'avenir!
Savez-vous ce qui est triste? C'est que c'est sur le peuple que pèse la peine de mort. Vous y avez été obligés, dites-vous. Il y avait dans un plateau de la balance l'ignorance et la misère, il fallait un contrepoids dans l'autre plateau, vous y avez mis la peine de mort. Eh bien! Ôtez la peine de mort, vous voilà forcés, forcés, entendez-vous? D'ôter aussi l'ignorance et la misère. Vous êtes condamnés à toutes ces améliorations à la fois. Vous parlez souvent de nécessité, je mets la nécessité du côté du progrès, en vous contraignant d'y courir, par un peu de danger au besoin.
Ah! Vous n'avez plus la peine de mort pour vous protéger. Ah! Vous avez là devant vous, face à face, l'ignorance et la misère, ces pourvoyeuses de l'échafaud, et vous n'avez plus l'échafaud! Qu'allez-vous faire? Pardieu, combattre! Détruire l'ignorance, détruire la misère! C'est ce que je veux.
Oui, je veux vous précipiter dans le progrès! Je veux brûler vos vaisseaux pour que vous ne puissiez revenir lâchement en arrière! Législateurs, économistes, publicistes, criminalistes, je veux vous pousser par les épaules dans les nouveautés fécondes et humaines comme on jette brusquement à l'eau l'enfant auquel on veut apprendre à nager. Vous voilà en pleine humanité, j'en suis fâché, nagez tirez-vous de là!
- Rayy
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J'ai pas lu, je lirai plus tard, mais je suis de prime abord contre la peine de mort.
ON ne doit pas décider de vie ou de mot sur un autre homme. Le criminel qui le fait doit payer, mais on ne peut lui oter la vie à mon sens.
Selon le meurtre, on peut songer à la perpétuité qui n'aurait pour but que de protéger les citoyens d'un individu qui très probablement récidivera.
Mais dans tous les cas je suis pour des TIG en prison.
ON ne doit pas décider de vie ou de mot sur un autre homme. Le criminel qui le fait doit payer, mais on ne peut lui oter la vie à mon sens.
Selon le meurtre, on peut songer à la perpétuité qui n'aurait pour but que de protéger les citoyens d'un individu qui très probablement récidivera.
Mais dans tous les cas je suis pour des TIG en prison.
- Cyrare
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Je trouve un peu con le fait de dire "On est qui pour décider d'oter une vie ?" parce qu'"On est qui pour décider d'interdire toute liberté à vie à un meurtrier ?" Ca me parait pas être une bonne raison (a mes yeux bien entendu)
Je ne suis pas pour la réabilitation de la peine de mort, simplement ça me parait pas aussi évident. Je pense que y'a du pour et du contre.
Je ne suis pas pour la réabilitation de la peine de mort, simplement ça me parait pas aussi évident. Je pense que y'a du pour et du contre.
- Aya
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xprz se demande plutôt quelle serait la meilleure des réparations pour la victime ou pour la famille de la victime
Mais c'est clair que y'en a marre des fois de la supériorité qu'a le criminel sur la victime, du style tout le monde connait Marc Dutroux ou Francis Heaulme (y'en a même qui fascine comme Jack l'éventreur) mais en fait personne n'est foutu de donner les noms des gens qu'ils ont tués.
Fin chais pas mais moi déjà je pense que si un de mes proches se faisait tuer demain j'aimerais qu'on en parle au JT de 20h à la place du reportage sur le mariage de Tom Cruise, et qu'on en reparle encore jusqu'a ce que les gens se rappellent du prénom de la victime, que ça ne fasse pas un vulgaire fait divers de 3 lignes dans le journal. Dans l'absolu ça ne servirait à rien mais je trouve que ce serait une bonne chose, histoire déjà de respecter le deuil de la famille et de faire prendre conscience que ok le meurtrier est en taule mais qu'une personne est quand même morte dans l'histoire et qu'il y a une famille aussi triste que les pierres
Bon après pour la peine de mort je sais pas, ça répare pas forcément le préjudice, c'est surtout au yeux de la société que c'est pratique
Mais c'est clair que y'en a marre des fois de la supériorité qu'a le criminel sur la victime, du style tout le monde connait Marc Dutroux ou Francis Heaulme (y'en a même qui fascine comme Jack l'éventreur) mais en fait personne n'est foutu de donner les noms des gens qu'ils ont tués.
Fin chais pas mais moi déjà je pense que si un de mes proches se faisait tuer demain j'aimerais qu'on en parle au JT de 20h à la place du reportage sur le mariage de Tom Cruise, et qu'on en reparle encore jusqu'a ce que les gens se rappellent du prénom de la victime, que ça ne fasse pas un vulgaire fait divers de 3 lignes dans le journal. Dans l'absolu ça ne servirait à rien mais je trouve que ce serait une bonne chose, histoire déjà de respecter le deuil de la famille et de faire prendre conscience que ok le meurtrier est en taule mais qu'une personne est quand même morte dans l'histoire et qu'il y a une famille aussi triste que les pierres
Bon après pour la peine de mort je sais pas, ça répare pas forcément le préjudice, c'est surtout au yeux de la société que c'est pratique
- Rayy
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Je suis d'accord avec toi, quand je parle de perpétuité, c'est pas juste pour punir, mais pour protéger la société de cet individu. Mais c'est vrai que la perpétuité en soi, ça n'a pas de sens, je crois qu'on peut quand on donne perpèt préciser une durée minimale genre 30 ans au bout de laquelle si le mec donne les garanties nécessaires, il peut sortir, sous surveillance bien sur. Je serai pour ce genre de système. car je ne pense pas qu'on puisse se dire qu'un homme ne changera jamais pour le restant de sa vie.Cyrare a écrit :Je trouve un peu con le fait de dire "On est qui pour décider d'oter une vie ?" parce qu'"On est qui pour décider d'interdire toute liberté à vie à un meurtrier ?" Ca me parait pas être une bonne raison (a mes yeux bien entendu)
Je ne suis pas pour la réabilitation de la peine de mort, simplement ça me parait pas aussi évident. Je pense que y'a du pour et du contre.
EDIT: Agent on a qu'à les faire faire des TIG en prison, comme ça ils paieront leur place en taule et nous on les entretient plus

Dernière modification par Rayy le 27 nov. 2006 12:36, modifié 2 fois.
- agent069
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Franchement, que ton frere se fasse tuer tout le monde s'en branle
Le marriage de Kidman ca interesse des gens au moins \o/
Perso je vois pas l'interêt de parler des faits divers comme ca aux info, des mecs qui pètent les plombs, y'en a toujours eu et y'en aura toujours.
Maintenant en ce qui concerne la peine de mort, j'suis pour qu'elle soit rétablie dans le cas des violeurs/tueurs en série recidiviste. Les mecs qui vont en prisons pendant des dizaines d'années, qu'ils ressortent et qu'ils font les même conneries, je vois pas pourquoi on s'emmerde à les entretenir, ca coute cher ^^ D'autant plis que les prisons sont surchargés alors ca ferait de la place.
Bien sur y'a toujours l'erreur judicière etc... mais je demande pas qu'on butte le premier tueur ou violleur, je parle de gros recidiviste ou taré comme Marc Dutroux sur qui il n'y a vraiment aucun doûte possible.

Perso je vois pas l'interêt de parler des faits divers comme ca aux info, des mecs qui pètent les plombs, y'en a toujours eu et y'en aura toujours.
Maintenant en ce qui concerne la peine de mort, j'suis pour qu'elle soit rétablie dans le cas des violeurs/tueurs en série recidiviste. Les mecs qui vont en prisons pendant des dizaines d'années, qu'ils ressortent et qu'ils font les même conneries, je vois pas pourquoi on s'emmerde à les entretenir, ca coute cher ^^ D'autant plis que les prisons sont surchargés alors ca ferait de la place.
Bien sur y'a toujours l'erreur judicière etc... mais je demande pas qu'on butte le premier tueur ou violleur, je parle de gros recidiviste ou taré comme Marc Dutroux sur qui il n'y a vraiment aucun doûte possible.
- Leon
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Je pense exactement pareil. Oui à la peine de mort, mais qu'elle ne s'applique qu'aux meurtriers et aux violeurs.agent069 a écrit : Maintenant en ce qui concerne la peine de mort, j'suis pour qu'elle soit rétablie dans le cas des violeurs/tueurs en série recidiviste. Les mecs qui vont en prisons pendant des dizaines d'années, qu'ils ressortent et qu'ils font les même conneries, je vois pas pourquoi on s'emmerde à les entretenir, ca coute cher ^^ D'autant plis que les prisons sont surchargés alors ca ferait de la place.
Cependant, pour les meutres c'est plus difficile de juger. Un meutre en cas de légitime défense ne doit pas être puni par la peine de mort bien sur (et ne devrais pas être puni tout court selon moi), pareil pour homicide sans intention de le donner, etc...
Bref, il faudrait réserver la peine de mort pour certains cas bien précis.
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Tout le problème vient de ta manière de formuler la question : pourquoi tuer le criminel rendrait la dignité à ceux qui ont subi des préjudices ? Peut-être que pour toi c'est évident, mais pour moi ça ne l'est absolument pas, bien au contraire. Tu parles de la peine qu'on doit infliger à quelqu'un pour le crime qu'il a commis, mais comment imaginer que cette peine, c'est de lui retirer la vie ? Si on condamne le crime, c'est parce qu'il est intolérable dans une société qui se veut juste, alors comment pourrait-on en retour faire la même chose contre le criminel ? Si tu as des enfants et que l'un vole des bonbons à l'autre, est-ce que tu diras à celui qui a été volé : "quand ton frère aura des bonbons, tu lui en voleras" ? Non, il n'y a aucune justice là-dedans, et si le voleur ne peut pas rendre ce qu'il a pris, alors il doit s'attacher à rendre d'une autre manière. Dans le cas d'un crime, il n'y a aucun moyen de rendre ce qu'on a pris, mais ce n'est pas en tuant qu'on fait la justice.xprz a écrit : (Pour ceux qui liraient vite ou de travers, je suis pour un arrêt de la peine de mort dans le monde à condition qu'on trouve un moyen équivalent dans les cas très grave, de rendre justice, dignité et envie de vivre à ceux qui ont subit de terribles préjudices sans jamais ne les avoir mérités. Je suis aussi contre les peines de mort qu'on porte en spectacle, il n'est pas question ici de prendre en tant que non realtif à la victime, une jouissance à cet acte, il est question de savoir la peine que mérite quelqu'un qui d'une façon ou d'une autre aurait volé au moins une vie. Pour moi, et j'ai beaux cherché des avis de victimes, j'ai réellement cherché..., peu de victimes pensent comme Hugo, le pardon n'est apparemment pas si courant et facile que cela ? allons donc... )
Enfin, ce dont parle Hugo, c'est le progrès, et le progrès c'est justement de ne pas vouloir le sang en échange du sang. Tu dis que tu ne connais pas beaucoup de victimes qui pardonnent, et pourtant il y en a. Même si on ne pardonne pas, on ne doit pas nourrir de haine envers la personne qui nous a porté préjudice, car c'est un sentiment destructeur, et le progrès consiste justement à construire. La haine rabaisse l'homme, le pardon l'élève, et si l'homme ne peut pas toujours pardonner, au moins dit-on s'efforcer de ne pas flatter ses plus bas instincts.
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Pour les exemples de pardon, j'ai fait des recherches dans des textes, pas dans mon entourage. Pour moi c'est plus compliqué que cela. Il ne s'agit pas d'assouvir une vengeance uniquement, bien qu'ici qui pourrait blamer à une personne ayant perdu un enfant de ne pas vouloir une vengeance ?
Je n'ai pas le temps pour réécrire certains textes maintenant car je dois filer juste après ce post ^^, qui vont dans un sens parfois totalement contraire à Victor Hugo. Je ne pense pas que ce soit uniquement une question de progrès au niveau de la société, mais aussi une quesyion de mérite vis à vis d'elle. Pourquoi devrait-on entretenir un meurtrier multi récidiviste ? Il a pris à la société des personnes, il a baffoué la société de droit et de protections que justement le progrès tente d'apporter. Et au niveau des familles, a-t-il le droit de vivre quand lui même a décidé de la vie et de la mort d'humain ? Doit-on lui donner plus de droits et plus de compassion que tout ce qu'il a baffoué ?
Je rajouterai aussi ce que j'ai dit pour Hugo, je n'ai rien contre ceux qui ont une vision idéale de la situation, en disant que la paix intérieure vaut mieux que les actes, mais qui diable sont tous ces gens là pour parler à la place de ceux qui ont vécu des drames ? Savent-ils exactement comment ils réagiraient ? Sait-on comment aurait réagit Victor Hugo si l'un de ses enfants avaient été violemment assassiné ? Respecterait-il son idéologie ou aurait-il des sentiments qu'il n'envisageait pas jusque là ?
Je trouve totalement déplacé de parler à la place de victimes, en leur noms, de dire comment ils doivent réagir, ou même supposer de la façon dont ils prennent la chose. Comme je te l'ai dit au dessus, j'ai beau faire des recherches, les gens ayant subit des énormes préjudices recherchent en général à ce que leurs agresseurs payent une équivalence au préjudice commis. Il ne s'agit pas ici de la mort forcément, mais quand un violeur condamné 3 fois, prend 3 fois 2 ans à chaque fois et ressort, deux ans ce n'est rien, et c'est incomparable au préjudice commis.
Tu m'as donc à mon avis mal compris, je ne dis pas que la peine de mort ou la perpétuité est une nécessité, mais dans l'immédiat, la justice française n'a pas de peine qui valent la monstruosité de certains crimes. Rien qu'au niveau des sous-peines comme l'appellent certains magistrats, oui car une peine de 2 ans après 3 viols d'affilé, c'est ridicule. Il n'est pas question ici de se rendre juge ou non de l'utilité de la peine de mort, mais de prendre en compte cette balance
"Pourquoi les criminels se priveraient-ils de fauter quand leurs peines encourues sont minimes fassent à leur crime ? Comment expliquer à une victime qu'elle va plus souffrir de la vie que son agresseur car une législation donne des droits à quelqu'un qui a déshonnoré une société et des êtres humains physiquement ?"
Il ne reste donc que le pardon, cela existe, c'est sûr, mais de recherche en recherche (car je m'intéresse beaucoup à ce sujet depuis que j'ai pris conscience que des personnes compte pour moi plus que moi même), ce n'est pas une majorité et les cas où une victime se sentent laisées et déshonnorées par leurs agresseurs et la société qui donne plus d'avantages moraux à ce dernier qu'à la victime, sont légions.
Mon but est donc de démontrer qu'on ne se pose pas toutes les questions, et que plus la société avance, plus on se pose de questions sur l'agresseur, ses droits et sentiments, qu'aux victimes. On oublit trop souvent les victimes et encore plus souvent les morts, comme on dit, un mort ne méritent-ils pas qu'on honore sa mémoire ? Doit-on supposer qu'il pardonnerait ? Ceci est ridicule, la question n'est pas de dire "il est mort, maintenant occupons nous de réinsérer le criminel", la question est, fait-on le nécessaire pour donner un semblant de respect à cette disparition ? Une personne morte ne reviendra justement jamais, pourquoi doit-on donner alors aux grands criminels la chance que les victimes ne pourront plus jamais connaître...
Je n'ai pas le temps pour réécrire certains textes maintenant car je dois filer juste après ce post ^^, qui vont dans un sens parfois totalement contraire à Victor Hugo. Je ne pense pas que ce soit uniquement une question de progrès au niveau de la société, mais aussi une quesyion de mérite vis à vis d'elle. Pourquoi devrait-on entretenir un meurtrier multi récidiviste ? Il a pris à la société des personnes, il a baffoué la société de droit et de protections que justement le progrès tente d'apporter. Et au niveau des familles, a-t-il le droit de vivre quand lui même a décidé de la vie et de la mort d'humain ? Doit-on lui donner plus de droits et plus de compassion que tout ce qu'il a baffoué ?
Je rajouterai aussi ce que j'ai dit pour Hugo, je n'ai rien contre ceux qui ont une vision idéale de la situation, en disant que la paix intérieure vaut mieux que les actes, mais qui diable sont tous ces gens là pour parler à la place de ceux qui ont vécu des drames ? Savent-ils exactement comment ils réagiraient ? Sait-on comment aurait réagit Victor Hugo si l'un de ses enfants avaient été violemment assassiné ? Respecterait-il son idéologie ou aurait-il des sentiments qu'il n'envisageait pas jusque là ?
Je trouve totalement déplacé de parler à la place de victimes, en leur noms, de dire comment ils doivent réagir, ou même supposer de la façon dont ils prennent la chose. Comme je te l'ai dit au dessus, j'ai beau faire des recherches, les gens ayant subit des énormes préjudices recherchent en général à ce que leurs agresseurs payent une équivalence au préjudice commis. Il ne s'agit pas ici de la mort forcément, mais quand un violeur condamné 3 fois, prend 3 fois 2 ans à chaque fois et ressort, deux ans ce n'est rien, et c'est incomparable au préjudice commis.
Tu m'as donc à mon avis mal compris, je ne dis pas que la peine de mort ou la perpétuité est une nécessité, mais dans l'immédiat, la justice française n'a pas de peine qui valent la monstruosité de certains crimes. Rien qu'au niveau des sous-peines comme l'appellent certains magistrats, oui car une peine de 2 ans après 3 viols d'affilé, c'est ridicule. Il n'est pas question ici de se rendre juge ou non de l'utilité de la peine de mort, mais de prendre en compte cette balance
"Pourquoi les criminels se priveraient-ils de fauter quand leurs peines encourues sont minimes fassent à leur crime ? Comment expliquer à une victime qu'elle va plus souffrir de la vie que son agresseur car une législation donne des droits à quelqu'un qui a déshonnoré une société et des êtres humains physiquement ?"
Il ne reste donc que le pardon, cela existe, c'est sûr, mais de recherche en recherche (car je m'intéresse beaucoup à ce sujet depuis que j'ai pris conscience que des personnes compte pour moi plus que moi même), ce n'est pas une majorité et les cas où une victime se sentent laisées et déshonnorées par leurs agresseurs et la société qui donne plus d'avantages moraux à ce dernier qu'à la victime, sont légions.
Mon but est donc de démontrer qu'on ne se pose pas toutes les questions, et que plus la société avance, plus on se pose de questions sur l'agresseur, ses droits et sentiments, qu'aux victimes. On oublit trop souvent les victimes et encore plus souvent les morts, comme on dit, un mort ne méritent-ils pas qu'on honore sa mémoire ? Doit-on supposer qu'il pardonnerait ? Ceci est ridicule, la question n'est pas de dire "il est mort, maintenant occupons nous de réinsérer le criminel", la question est, fait-on le nécessaire pour donner un semblant de respect à cette disparition ? Une personne morte ne reviendra justement jamais, pourquoi doit-on donner alors aux grands criminels la chance que les victimes ne pourront plus jamais connaître...