Au meurtre ! Au feu ! A l'assassinat, Ubi se fait bouffer !
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Et pendant ce temps-là, à Vera Cruz...
AFP le 03/05/2006 18h38
Jeux vidéo: un créateur s'inquiète des retards du crédit d'impôt
Le PDG de l'un des principaux studios de création de jeux vidéo en France, Darkworks, s'est inquiété mercredi des retards pris par le dossier du crédit d'impôt, destiné à aider cette industrie et décidé par le gouvernement en mai 2005.
Antoine Villette, PDG de Darkworks et ancien président de l'APOM (Association des producteurs d'oeuvres multimedia), a indiqué à l'AFP qu'"à l'approche du rendez-vous annuel de l'industrie du jeu vidéo à Los Angeles, le salon Electronic Entertainment Expo", les retards pris par ce mécanisme de soutien "risquent d'hypothéquer lourdement l'avenir des structures de création française".
Le Premier ministre Dominique de Villepin, le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres et le ministre délégué à l'Industrie François Loos avaient pris, fin 2005, des engagements en faveur d'un crédit d'impôt sur les dépenses de production de jeux vidéo. Comme tous les mécanismes de soutien à une industrie, celui-ci doit être autorisé par la Commission européenne.
M. Villette déplore "l'absence de réelle visibilité sur le processus de validation par la Commission Européenne ainsi que sur la programmation d'un véhicule législatif ad hoc avant la fin de l'année 2006 pour ce crédit d'impôt".
Ces retards sont d'autant plus graves pour l'industrie française que "les années 2005-2006 constituent un moment charnière nécessitant de très lourds investissements du fait de l'arrivée des nouvelles plates-formes de Sony, de Microsoft et de Nintendo", rappelle M. Villette.
"A l'heure où les créateurs français de jeux vidéo partent à l'étranger et où la diversité de l'offre sur le marché est menacée, il paraîtrait souhaitable que le gouvernement soit en mesure, en tenant compte des contraintes européennes, de définir un calendrier concret pour la mise en place de ce dispositif-clé pour l'avenir de notre profession", a-t-il souligné.
Edit : Et c'est vraiment que je n'ai pas le temps que je ne me lâche pas à nouveau sur Ubi qui pourtant le mériterait bien tant leur façon de communiquer est définitivement à chier, pourrie, nullissime, la-men-ta-ble. Hier c'était Assassin dévoilé comme étant une "nouvelle marque" (miam, très ragoutant, il est en promo si on en prend 2 ?) ou à l'instant je découvre une photo "dévoilant" Rayman 4 sur Wii avec autant de talent et de subtilité que s'il s'agissait d'un paquet de couche culotte !
Avis aux studios d'Ubi, faîtes sécession, cission, comme vous voulez mais virez les mecs du marketing, ce sont les pires brêles du secteur !
AFP le 03/05/2006 18h38
Jeux vidéo: un créateur s'inquiète des retards du crédit d'impôt
Le PDG de l'un des principaux studios de création de jeux vidéo en France, Darkworks, s'est inquiété mercredi des retards pris par le dossier du crédit d'impôt, destiné à aider cette industrie et décidé par le gouvernement en mai 2005.
Antoine Villette, PDG de Darkworks et ancien président de l'APOM (Association des producteurs d'oeuvres multimedia), a indiqué à l'AFP qu'"à l'approche du rendez-vous annuel de l'industrie du jeu vidéo à Los Angeles, le salon Electronic Entertainment Expo", les retards pris par ce mécanisme de soutien "risquent d'hypothéquer lourdement l'avenir des structures de création française".
Le Premier ministre Dominique de Villepin, le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres et le ministre délégué à l'Industrie François Loos avaient pris, fin 2005, des engagements en faveur d'un crédit d'impôt sur les dépenses de production de jeux vidéo. Comme tous les mécanismes de soutien à une industrie, celui-ci doit être autorisé par la Commission européenne.
M. Villette déplore "l'absence de réelle visibilité sur le processus de validation par la Commission Européenne ainsi que sur la programmation d'un véhicule législatif ad hoc avant la fin de l'année 2006 pour ce crédit d'impôt".
Ces retards sont d'autant plus graves pour l'industrie française que "les années 2005-2006 constituent un moment charnière nécessitant de très lourds investissements du fait de l'arrivée des nouvelles plates-formes de Sony, de Microsoft et de Nintendo", rappelle M. Villette.
"A l'heure où les créateurs français de jeux vidéo partent à l'étranger et où la diversité de l'offre sur le marché est menacée, il paraîtrait souhaitable que le gouvernement soit en mesure, en tenant compte des contraintes européennes, de définir un calendrier concret pour la mise en place de ce dispositif-clé pour l'avenir de notre profession", a-t-il souligné.
Edit : Et c'est vraiment que je n'ai pas le temps que je ne me lâche pas à nouveau sur Ubi qui pourtant le mériterait bien tant leur façon de communiquer est définitivement à chier, pourrie, nullissime, la-men-ta-ble. Hier c'était Assassin dévoilé comme étant une "nouvelle marque" (miam, très ragoutant, il est en promo si on en prend 2 ?) ou à l'instant je découvre une photo "dévoilant" Rayman 4 sur Wii avec autant de talent et de subtilité que s'il s'agissait d'un paquet de couche culotte !
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- Toad San
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Les pires breles sont en ce moment aux affaires et ne s'occupent que d'affaires plutot que de celles du pays ! Cela fait 3 ans (discours du 1er ministre de l'époque à Poitiers), 3 ans que le secteur jeu vidéo a été pris en compte et que l'idée du crédit d'impot a été retenue mais n'est pas appliquée, c'est une lenteur tout à fait lamentable !
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http://www.afjv.com/press0606/060614_ga ... imedia.htm
JV.com devient un site "indé"... Bon maintenant, seront-ils plus susceptibles d'être objectifs sous la coupe d'une boîte de pub que de celle d'un éditeur...
JV.com devient un site "indé"... Bon maintenant, seront-ils plus susceptibles d'être objectifs sous la coupe d'une boîte de pub que de celle d'un éditeur...
- Toad San
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Petit up pour l'annonce d'une nouvelle bien triste
Le crédit d'impot dont le retard était stigmatisé dans un post précédent voit son avenir s'assombrir.
En effet, il semble que ce système permattant d'alléger les charges des créateurs de jeux en france et de faire jeu égal avec leurs confrères et concurrents du Canada est bloqué par les technocrates de Bruxelles.
Cela m'exaspère à un point
Le système qui ressemble énormément à celui existant pour le cinéma français ne plait pas à la Commission pour la raison justement de cette ressemblance fondée sur l'exception culturelle française. Alors que la France est le seul pays européens disposant encore de studio et surtout d'éditeurs ayant une place au niveau mondial, je ne peut que douter de l'intéret des autres pays membres à nous aider sur ce point ou à soutenir un mécanisme non plus français mais européen.
Je crains que ce bloquage ne signe la mort du jeu vidéo en France qui ne compte plus, je le rappelle, que quelques centaines d'emplois directs (1500) alors qu'il y a encore 5 ans, il y en avait plus de 5000.

Le crédit d'impot dont le retard était stigmatisé dans un post précédent voit son avenir s'assombrir.
En effet, il semble que ce système permattant d'alléger les charges des créateurs de jeux en france et de faire jeu égal avec leurs confrères et concurrents du Canada est bloqué par les technocrates de Bruxelles.
Cela m'exaspère à un point

Le système qui ressemble énormément à celui existant pour le cinéma français ne plait pas à la Commission pour la raison justement de cette ressemblance fondée sur l'exception culturelle française. Alors que la France est le seul pays européens disposant encore de studio et surtout d'éditeurs ayant une place au niveau mondial, je ne peut que douter de l'intéret des autres pays membres à nous aider sur ce point ou à soutenir un mécanisme non plus français mais européen.
Je crains que ce bloquage ne signe la mort du jeu vidéo en France qui ne compte plus, je le rappelle, que quelques centaines d'emplois directs (1500) alors qu'il y a encore 5 ans, il y en avait plus de 5000.
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Gameloft : Ubi, c'est plus simple encoreToad San a écrit :Je savais pas que gameloft possédait le site afjv( edit : moi pas bien lire, scusi).

Y a eu un reportage sur France 3 Ile de France là dessus y a quelques minutes seulement sur justement le problème JV en France et la réunion des acteurs du marché qui s'est déroulé aujourd'hui, le fait qu'ils en parlent c'est bien, après Bruxelles bloque, mais bon ça peut se débloquer, peut être dans un an ou deux. Le jeu vidéo ça change tellement, qu'on peut même imaginer que la France pourra devenir l'eldorado n°1 du JV dans quelques années


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Justement ^^' Je suis belge, la France c'est cher pour nous :o (on nous retire beaucoup car on est très taxés) alors déjà quand j'aurais fini mes études si j'arrive à habiter en France ce sera déjà pas mal pour moiDark Vador a écrit :Travailler à l'étranger c'est pas interdit

Après oui je pensais allez plus loin peut-être mais j'essaie de ne pas couper trop de lien avec la famille surtout

Mais bon j'ai encore le temps, j'entamme seulement mes études supérieures en infographie ^^' 3ans à faire si je double pas une année


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Bah comme toujours, dans ce genre d'histoire, je me dis que s'il y a une vraie volonté politique derrière, ça bouge... Au minimum, on a tendance à mettre ce dossier par-dessus d'autres.
Séquence radotage :
Or si on tient compte du temps qu'il aura fallu pour : - évoquer le sujet, - en parler, - en re-re-re-reparler au cours de la Xième réunion avec les professionnels où l'on entendait le discours habituel mais pas mis en application sur l'importance de la recherche et de la technologie... Et enfin le temps que ça végète à Bruxelles sans que personne n'ouvre sa gueule ne serait-ce que pour savoir ce qui se passe... La volonté... hein bon. Bref.
Je manque d'infos là, mais à lire ce que dis Toad San, ça semble plus être des bruits de couloirs qu'un rapport clair et net avec : "pour", "contre", et éventuellement conditions.
Si c'est ça, ça signifie que c'est encore l'heure de faire des "clarifications", autrement dit de négocier avant le papier officiel et définitif...
Maintenant il y a peut-être encore un autre problème qui peut rentrer en ligne de compte, si ça se trouve nos couillons de technocrates à nous ont pondu un dispositif franco-français plutôt que de faire un projet commun à tous les pays européens concernés soit un pas mal de monde de Cryteck (Allemagne) à Eidos (Royaume-Uni) en passant par CDV (All) ou Koch Media (Autriche ?) et tous les autres qui me sortent de la tête, notamment en Europe centrale et du Sud-Est où ils fleurissent de partout...
EDIT : Toad, où t'as lu ça pour le site afjv ?
Séquence radotage :
Or si on tient compte du temps qu'il aura fallu pour : - évoquer le sujet, - en parler, - en re-re-re-reparler au cours de la Xième réunion avec les professionnels où l'on entendait le discours habituel mais pas mis en application sur l'importance de la recherche et de la technologie... Et enfin le temps que ça végète à Bruxelles sans que personne n'ouvre sa gueule ne serait-ce que pour savoir ce qui se passe... La volonté... hein bon. Bref.
Je manque d'infos là, mais à lire ce que dis Toad San, ça semble plus être des bruits de couloirs qu'un rapport clair et net avec : "pour", "contre", et éventuellement conditions.
Si c'est ça, ça signifie que c'est encore l'heure de faire des "clarifications", autrement dit de négocier avant le papier officiel et définitif...
Maintenant il y a peut-être encore un autre problème qui peut rentrer en ligne de compte, si ça se trouve nos couillons de technocrates à nous ont pondu un dispositif franco-français plutôt que de faire un projet commun à tous les pays européens concernés soit un pas mal de monde de Cryteck (Allemagne) à Eidos (Royaume-Uni) en passant par CDV (All) ou Koch Media (Autriche ?) et tous les autres qui me sortent de la tête, notamment en Europe centrale et du Sud-Est où ils fleurissent de partout...
EDIT : Toad, où t'as lu ça pour le site afjv ?
Pourquoi ?
Ubi : "Imaginez un monde où la seule chose dont on soit sûr est que tout peut arriver. Un lieu où la créativité et l'innovation sont reines... Un lieu où les destinations sont aussi variées que les voyageurs qui s'y rendent... Un lieu où l'on peut enfin briser les barrières du jeu... Bienvenue dans le monde qu'est Ubi Soft."
EA : ""L'idée serait que la personne puisse controler une famille, leur dire quand aller dans la cuisine et quand aller dans la salle de bain, et avec ce genre de mécanique, vous auriez des joueurs à travers le monde entier qui pourraient 'jouer avec l'émission'..."
Ubi : "Imaginez un monde où la seule chose dont on soit sûr est que tout peut arriver. Un lieu où la créativité et l'innovation sont reines... Un lieu où les destinations sont aussi variées que les voyageurs qui s'y rendent... Un lieu où l'on peut enfin briser les barrières du jeu... Bienvenue dans le monde qu'est Ubi Soft."
EA : ""L'idée serait que la personne puisse controler une famille, leur dire quand aller dans la cuisine et quand aller dans la salle de bain, et avec ce genre de mécanique, vous auriez des joueurs à travers le monde entier qui pourraient 'jouer avec l'émission'..."
- Toad San
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Je connais quelqu'un qui était présent lundi à un colloque à l'Assemblée Nationale et qui m'a relayé l'info. Donc, pour l'instant ce n'est qu'un bruit de couloir, aucune déclaration officielle à ma connaissance n'a été faite sur l'état de l'avancement du projet.
Précision sur l'origine du projet : il est bien franco-français, ce qui explierait peut etre le blocage du crédit d'impot. (à mettre en parallèle avec l'histoire de la taxe abaissée sur la construction qui a été arrachée à Bruxelles, et le refus de la baisse de la TVA concernant la restauration).
Précision sur l'origine du projet : il est bien franco-français, ce qui explierait peut etre le blocage du crédit d'impot. (à mettre en parallèle avec l'histoire de la taxe abaissée sur la construction qui a été arrachée à Bruxelles, et le refus de la baisse de la TVA concernant la restauration).
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Ouaip, voilà la cohérence du projet, et la vision de grande envergure des bonhommes chargés de le porter : on a affaire à la commission <b>européenne</b>, pour un problème aussi bien national qu'européen, et on leur propose une problématique... nationale.
Là où on n'a pas de bol c'est qu'Ubi, même en ayant des jeux très formatés ces 2 dernières années et avoir tapiné plus ou moins clairement, mais sans succès, auprès des différents investisseurs, Ubi va bien (ils ne gagnents rien mais ils ne perdent pas non plus) tandis qu'Infogrames coule... Et malheureusement, Infogrames, c'est tout sauf une conséquence des coûts en France... Infogrames c'est 9 ans de pertes consécutives et un patron toujours bien en place, pas du tout inquiété... Infogrames, c'est un peu le bull des jeux vidéos, ils ne comptent plus les pépites qui leur sont passé entre les mains et au final ils sont à deux doigts d'y passer...
Sauf que Bull maintenant fait de la qualité, l'autre abruti lyonnais lui n'a même pas tenté de se concentrer sur des marchés de niches (il en existe des dizaines inexplorés) ou bien tente des conneries invraissemblables tel Mark Ecko, il brade plus ou moins ses licences, fait un nouvel appel aux actionnaires, alors que le précédent, il y a quelques mois à peine, était censé tout régler...
Infogrames donc :
AOF le 12/09/2006 08h53
INFOGRAMES : augmentation de capital et restructuration de la dette
(AOF) - Infogrames a annoncé un plan de restructuration financière qui comprend notamment une augmentation de capital d'un montant de 74 millions d'euros, avec maintien de droits préférentiels de souscription. Celle-ci se fera à un prix de 0,15 euro par action. 33,7 MEUR seront affectés au remboursement de l'intégralité des obligations 2006/08, 10 MEUR au remboursement partiel du prêt court terme et 30 MEUR au financement des activités de la société. La cotation des titres Infogrames reprendra mercredi.
Par ailleurs, suite à cette augmentation de capital, l'éditeur de jeux vidéo procédera à une offre publique d'échange simplifiée visant les Oceanes 2003/09, chaque Oceane 2003/09 étant rémunérée par 32 actions nouvelles de la société. Sur la base d'une action à 0,15 euro, l'OPE fait ressortir un prix de 4,80 euros par Oceane, soit une décote d'environ 37,5% intérêts courus inclus, par rapport au prix de remboursement de 7,53 euros par Oceane.
A l'issue de l'augmentation de capital, la dette nette d'Infogrames sera réduite à 126 MEUR et dans l'hypothèse où la totalité des Oceanes 2003/09 seraient apportées à l'OPE et convertie, la dette nette passerait à 24 MEUR
Pour information, l'action perd 30% à l'heure actuelle.
Là où on n'a pas de bol c'est qu'Ubi, même en ayant des jeux très formatés ces 2 dernières années et avoir tapiné plus ou moins clairement, mais sans succès, auprès des différents investisseurs, Ubi va bien (ils ne gagnents rien mais ils ne perdent pas non plus) tandis qu'Infogrames coule... Et malheureusement, Infogrames, c'est tout sauf une conséquence des coûts en France... Infogrames c'est 9 ans de pertes consécutives et un patron toujours bien en place, pas du tout inquiété... Infogrames, c'est un peu le bull des jeux vidéos, ils ne comptent plus les pépites qui leur sont passé entre les mains et au final ils sont à deux doigts d'y passer...
Sauf que Bull maintenant fait de la qualité, l'autre abruti lyonnais lui n'a même pas tenté de se concentrer sur des marchés de niches (il en existe des dizaines inexplorés) ou bien tente des conneries invraissemblables tel Mark Ecko, il brade plus ou moins ses licences, fait un nouvel appel aux actionnaires, alors que le précédent, il y a quelques mois à peine, était censé tout régler...
Infogrames donc :
AOF le 12/09/2006 08h53
INFOGRAMES : augmentation de capital et restructuration de la dette
(AOF) - Infogrames a annoncé un plan de restructuration financière qui comprend notamment une augmentation de capital d'un montant de 74 millions d'euros, avec maintien de droits préférentiels de souscription. Celle-ci se fera à un prix de 0,15 euro par action. 33,7 MEUR seront affectés au remboursement de l'intégralité des obligations 2006/08, 10 MEUR au remboursement partiel du prêt court terme et 30 MEUR au financement des activités de la société. La cotation des titres Infogrames reprendra mercredi.
Par ailleurs, suite à cette augmentation de capital, l'éditeur de jeux vidéo procédera à une offre publique d'échange simplifiée visant les Oceanes 2003/09, chaque Oceane 2003/09 étant rémunérée par 32 actions nouvelles de la société. Sur la base d'une action à 0,15 euro, l'OPE fait ressortir un prix de 4,80 euros par Oceane, soit une décote d'environ 37,5% intérêts courus inclus, par rapport au prix de remboursement de 7,53 euros par Oceane.
A l'issue de l'augmentation de capital, la dette nette d'Infogrames sera réduite à 126 MEUR et dans l'hypothèse où la totalité des Oceanes 2003/09 seraient apportées à l'OPE et convertie, la dette nette passerait à 24 MEUR
Pour information, l'action perd 30% à l'heure actuelle.
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Les Guillemot toujours premiers dans le domaine social :
http://www.liberation.fr/actualite/econ ... 142.FR.php
Gameloft se joue des salariés d'OI Games
L'entreprise de jeux vidéo sur téléphones portables est accusée par sa filiale du Cantal de délocaliser en douce.
Par Sébastien DELAHAYE, Erwan CARIO
QUOTIDIEN : mercredi 15 novembre 2006
Depuis une semaine, les salariés de l'Odyssée Interactive, à Aurillac, n'ont plus accès à la plupart de leurs outils informatiques. Comment créer ces jeux vidéo pour téléphones portables dont leur entreprise s'est fait une spécialité ? Comment croire encore à l'avenir de ce site quand plane une menace de délocalisation en Roumanie ? La direction rassure. Mais elle a dit tout et son contraire ces derniers mois . Et d'Aurillac, les salariés commencent à mesurer la distance qui les sépare de leur maison mère à Paris.
Roulement. Tout avait si bien commencé pour le petit studio du Cantal. En novembre 2004, l'Odyssée Interactive, qui édite notamment le site web Jeuxvideo.com, crée un studio d'adaptation de jeux vidéo pour téléphones portables. C'est Gameloft, son actionnaire à 80 % et géant mondial du domaine, qui le lui demande. Le studio est basé à Aurillac. Il compte alors une poignée de personnes, mais grossit rapidement. Neuf mois plus tard, il y a déjà une vingtaine d'employés et une entreprise dédiée est créée : l'Odyssée Interactive Games (OI Games), toujours à Aurillac. Les effectifs continuent de croître, jusqu'à dépasser quarante personnes. Tous les recrutements se font en CDD de six mois, suivi d'un second de douze, avec promesse orale d'embauche en CDI. Pour rentabiliser ses locaux, l'entreprise met en place un système de roulement, avec une équipe du matin, qui commence à 6 h 30, et une de l'après-midi, qui termine à 21 heures. Les salariés changent d'horaire tous les quinze jours. Tout cela paie : en mars 2006, les développeurs reçoivent une prime de productivité. Trois mois plus tard, tous les salariés touchent une prime.
En juin 2006, nouveaux changements : Gameloft prend le contrôle d'OI Games à 100 %. La maison mère veut même renommer l'entreprise Gameloft Cantal, ce que reflètent les contrats signés à l'époque par les employés. Le 21 juillet, les salariés demandent par lettre recommandée à Gameloft des élections de délégués du personnel. Quelques jours après, Michel Guillemot, gérant de l'Odyssée Interactive Games et directeur général de Gameloft, adresse ses félicitations à l'équipe d'Aurillac. Dans le même temps, Gameloft annonce de très bons résultats (14,7 millions de bénéfice net au premier semestre). Et le 2 août, la direction annonce la venue d'un game designer parisien à Aurillac : son rôle sera de permettre à la société de créer des jeux originaux, et d'adapter des jeux existants (telles les grosses licences Prince of Persia ou Splinter Cell). Les bonnes nouvelles s'arrêtent là.
Le game designer ne sera jamais muté à Aurillac. «Ils ont décidé de le garder à Paris, raconte un salarié, il a finalement démissionné.» Le 18 août, le directeur du studio, Alexis Dallemagne, annonce aux salariés la décision de Gameloft de fermer OI Games. Confirmation par courriel quatre jours plus tard. Motif : l'impossibilité de recruter un game designer à Aurillac... Pour de nombreux salariés, la coïncidence avec les élections de représentants du personnel est trop forte : Gameloft n'a plus que quelques jours pour répondre favorablement à leur tenue.
Prime. Début septembre, la direction change de position : finalement, le studio ne ferme plus. Mais les CDD, qui représentent les trois-quarts de la masse salariale, ne sont plus renouvelés. Et OI Games propose une prime d'un à deux mois de salaire à chaque employé acceptant de démissionner. La direction invoque la perte d'un contrat avec «un grand opérateur européen», qui se trouve être Vodafone. «On essaie de nous faire croire qu'OI Games était directement dépendant d'un contrat avec Vodafone» , explique un salarié. «Pourtant, c'est bien Gameloft qui décide de confier les portages de jeux à tel ou tel studio, pas Vodafone.» La direction a entre-temps retiré aux employés 80 % des téléphones portables qu'ils utilisent pour l'adaptation des jeux, rendant le travail difficile. Ces mobiles ont été récupérés par un responsable de Gameloft, qui les a ensuite redistribués à d'autres filiales. «Grâce à un outil interne, on a pu retrouver leur trace à Bucarest, chez Gameloft Roumanie, où ils servent pour des projets concernant Vodafone», raconte un salarié. Ce qui ressemble fort à une délocalisation masquée. Gameloft nie : «Ces téléphones servent maintenant à de la veille marketing. Il est normal que nous les réutilisions s'ils n'avaient plus d'utilité à Aurillac.»
Grève. Le 18 septembre, deux délégués du personnel sont enfin élus. Selon la direction, «ces élections étaient prévues depuis mars» . Les semaines passent, les employés sont de moins en moins nombreux. Les téléphones restants à Aurillac sont difficiles voire impossibles à programmer pour certains jeux. L'équipe doit du coup annuler plusieurs projets. Le 2 novembre, pour protester contre ce qui ressemble de plus en plus à une fermeture masquée, 12 des 19 salariés restant organisent une journée de grève. Quelques jours plus tard, l'inspection du travail déclare les CDD «abusifs dans leur ensemble ». Car l'entreprise y a eu recours bien au-delà du «surcroît d'activité temporaire» . Plusieurs salariés saisissent alors les prud'hommes.
La direction a repoussé à début 2007 l'annonce de ses projets pour l'année à venir. «Mais on ne sera plus qu'une dizaine, avec six CDI et quatre CDD, explique un salarié. On voit mal comment l'entreprise pourrait survivre à si peu.» Grégory Murer, délégué du personnel, renchérit : «Quoi qu'on fasse, on est à peu près sûr que l'entreprise ne pourra continuer son activité et sera donc obligée de fermer.» Vendredi, le directeur financier de Gameloft, Alexandre de Rochefort, a fini par venir parler aux salariés d'OI Games. D'après lui, l'annonce de fermeture et les promesses de CDI étaient des «erreurs de communication locale» . Il promet la continuation de l'activité et « une nouvelle procédure de recrutement d'un game designer » pour 2007. Ce qui n'engage que ceux qui y croient.
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Gameloft se joue des salariés d'OI Games
L'entreprise de jeux vidéo sur téléphones portables est accusée par sa filiale du Cantal de délocaliser en douce.
Par Sébastien DELAHAYE, Erwan CARIO
QUOTIDIEN : mercredi 15 novembre 2006
Depuis une semaine, les salariés de l'Odyssée Interactive, à Aurillac, n'ont plus accès à la plupart de leurs outils informatiques. Comment créer ces jeux vidéo pour téléphones portables dont leur entreprise s'est fait une spécialité ? Comment croire encore à l'avenir de ce site quand plane une menace de délocalisation en Roumanie ? La direction rassure. Mais elle a dit tout et son contraire ces derniers mois . Et d'Aurillac, les salariés commencent à mesurer la distance qui les sépare de leur maison mère à Paris.
Roulement. Tout avait si bien commencé pour le petit studio du Cantal. En novembre 2004, l'Odyssée Interactive, qui édite notamment le site web Jeuxvideo.com, crée un studio d'adaptation de jeux vidéo pour téléphones portables. C'est Gameloft, son actionnaire à 80 % et géant mondial du domaine, qui le lui demande. Le studio est basé à Aurillac. Il compte alors une poignée de personnes, mais grossit rapidement. Neuf mois plus tard, il y a déjà une vingtaine d'employés et une entreprise dédiée est créée : l'Odyssée Interactive Games (OI Games), toujours à Aurillac. Les effectifs continuent de croître, jusqu'à dépasser quarante personnes. Tous les recrutements se font en CDD de six mois, suivi d'un second de douze, avec promesse orale d'embauche en CDI. Pour rentabiliser ses locaux, l'entreprise met en place un système de roulement, avec une équipe du matin, qui commence à 6 h 30, et une de l'après-midi, qui termine à 21 heures. Les salariés changent d'horaire tous les quinze jours. Tout cela paie : en mars 2006, les développeurs reçoivent une prime de productivité. Trois mois plus tard, tous les salariés touchent une prime.
En juin 2006, nouveaux changements : Gameloft prend le contrôle d'OI Games à 100 %. La maison mère veut même renommer l'entreprise Gameloft Cantal, ce que reflètent les contrats signés à l'époque par les employés. Le 21 juillet, les salariés demandent par lettre recommandée à Gameloft des élections de délégués du personnel. Quelques jours après, Michel Guillemot, gérant de l'Odyssée Interactive Games et directeur général de Gameloft, adresse ses félicitations à l'équipe d'Aurillac. Dans le même temps, Gameloft annonce de très bons résultats (14,7 millions de bénéfice net au premier semestre). Et le 2 août, la direction annonce la venue d'un game designer parisien à Aurillac : son rôle sera de permettre à la société de créer des jeux originaux, et d'adapter des jeux existants (telles les grosses licences Prince of Persia ou Splinter Cell). Les bonnes nouvelles s'arrêtent là.
Le game designer ne sera jamais muté à Aurillac. «Ils ont décidé de le garder à Paris, raconte un salarié, il a finalement démissionné.» Le 18 août, le directeur du studio, Alexis Dallemagne, annonce aux salariés la décision de Gameloft de fermer OI Games. Confirmation par courriel quatre jours plus tard. Motif : l'impossibilité de recruter un game designer à Aurillac... Pour de nombreux salariés, la coïncidence avec les élections de représentants du personnel est trop forte : Gameloft n'a plus que quelques jours pour répondre favorablement à leur tenue.
Prime. Début septembre, la direction change de position : finalement, le studio ne ferme plus. Mais les CDD, qui représentent les trois-quarts de la masse salariale, ne sont plus renouvelés. Et OI Games propose une prime d'un à deux mois de salaire à chaque employé acceptant de démissionner. La direction invoque la perte d'un contrat avec «un grand opérateur européen», qui se trouve être Vodafone. «On essaie de nous faire croire qu'OI Games était directement dépendant d'un contrat avec Vodafone» , explique un salarié. «Pourtant, c'est bien Gameloft qui décide de confier les portages de jeux à tel ou tel studio, pas Vodafone.» La direction a entre-temps retiré aux employés 80 % des téléphones portables qu'ils utilisent pour l'adaptation des jeux, rendant le travail difficile. Ces mobiles ont été récupérés par un responsable de Gameloft, qui les a ensuite redistribués à d'autres filiales. «Grâce à un outil interne, on a pu retrouver leur trace à Bucarest, chez Gameloft Roumanie, où ils servent pour des projets concernant Vodafone», raconte un salarié. Ce qui ressemble fort à une délocalisation masquée. Gameloft nie : «Ces téléphones servent maintenant à de la veille marketing. Il est normal que nous les réutilisions s'ils n'avaient plus d'utilité à Aurillac.»
Grève. Le 18 septembre, deux délégués du personnel sont enfin élus. Selon la direction, «ces élections étaient prévues depuis mars» . Les semaines passent, les employés sont de moins en moins nombreux. Les téléphones restants à Aurillac sont difficiles voire impossibles à programmer pour certains jeux. L'équipe doit du coup annuler plusieurs projets. Le 2 novembre, pour protester contre ce qui ressemble de plus en plus à une fermeture masquée, 12 des 19 salariés restant organisent une journée de grève. Quelques jours plus tard, l'inspection du travail déclare les CDD «abusifs dans leur ensemble ». Car l'entreprise y a eu recours bien au-delà du «surcroît d'activité temporaire» . Plusieurs salariés saisissent alors les prud'hommes.
La direction a repoussé à début 2007 l'annonce de ses projets pour l'année à venir. «Mais on ne sera plus qu'une dizaine, avec six CDI et quatre CDD, explique un salarié. On voit mal comment l'entreprise pourrait survivre à si peu.» Grégory Murer, délégué du personnel, renchérit : «Quoi qu'on fasse, on est à peu près sûr que l'entreprise ne pourra continuer son activité et sera donc obligée de fermer.» Vendredi, le directeur financier de Gameloft, Alexandre de Rochefort, a fini par venir parler aux salariés d'OI Games. D'après lui, l'annonce de fermeture et les promesses de CDI étaient des «erreurs de communication locale» . Il promet la continuation de l'activité et « une nouvelle procédure de recrutement d'un game designer » pour 2007. Ce qui n'engage que ceux qui y croient.
- Toad San
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Je profite de cette remontée cyclique de ce topic pour quoter reuters :
Donc la commission vient de commencer une enquete approfondie, notons ce joli mot : approfondie. Oui, je pense que les développeurs français peuvent, ceux qui le peuvent encore du moins, remercier la commission européenne de ce soudain empressement, ça fait juste 5 ans que la France veut faire un crédit d'impot !(Reuters) - La Commission européenne a ouvert une enquête approfondie sur le projet français de crédit d'impôt en faveur de la création des jeux vidéo.
"Nous devons nous assurer que cette mesure ne pourra promouvoir que d'authentiques projets culturels et n'aura pas l'effet d'un instrument de politique industrielle en faveur du secteur des jeux vidéo", a déclaré dans un communiqué la commissaire européenne à la Concurrence, Neelie Kroes.
Selon les autorités françaises, cette mesure est compatible avec les règles communautaires dans la mesure où elle viserait à promouvoir la culture, mais la Commission a des doutes et craint des distorsions de concurrence dans d'autres domaines, les critères pouvant donner lieu à une interprétation large.
"Ainsi, à ce stade, il n'est par exemple pas exclu que des jeux vidéo de simulation ou basés sur les courses automobiles puissent bénéficier de cette mesure", estime-t-elle.
L'industrie européenne du jeu vidéo doit faire face à une concurrence internationale croissante venant d'Asie et d'Amérique du Nord et à une phase de mutation technologique liée à la mise sur le marché d'une nouvelle génération de consoles.
La France veut accorder aux studios de production de jeux vidéo établis en France un crédit d'impôt représentant 20% des dépenses de production de certains jeux.
Pour en bénéficier, les jeux vidéo doivent remplir plusieurs critères, comme adapter une ouvre préexistante du patrimoine européen, remplir un critère de qualité ou contribuer à la diversité culturelle et de la création européennes.
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- Super Mario World
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Si on n'a pas passé la ligne jaune, on s'en rapproche sérieusement :
Cercle Finance le 26/02/2007 12h32
Ubisoft: lance l'opération 'Rêves de Filles'.
(Cercle Finance) - Ubisoft France a annoncé lundi le lancement du l'opération Rêves de Filles, qui se déroulera dans l'ensemble des magasins du 15 février au 15 avril 2007.
Pour tout achat d'un jeu 'Rêves de Filles', Ubisoft annonce qu'il reversera 1E à l'UNICEF afin de soutenir un programme d'éducation des jeunes enfants au Bengladesh.
'L'objectif de ce programme de l'UNICEF au Bengladesh est d'apporter à chaque enfant et plus particulièrement aux petites filles, l'opportunité d'accéder dès le plus jeune âge à un environnement scolaire sain et favorable : condition essentielle pour leur épanouissement.' explique l'éditeur de jeux vidéos.
La gamme Rêves de Filles est composée de 14 références telles Alexandra Ledermann, Léa passion vétérinaireTM, Catz, Dogz, Jeune styliste et The Charlton's Fashion AcademyTM.
'Ces jeux Rêves de Filles sont pensés et conçus sur un principe de non violence et d'apprentissage. Ils mettent en avant des valeurs fortes comme le respect de la nature, le partage et la créativité.' souligne le groupe.
-------------------
Apparemment tous ces jeux sont des merdes, Ubi n'essaierait pas de gonfler son chiffre d'affaires en jouant sur la générosité des parents ?
Et dire qu'il y a à peine 4 ans, c'était un éditeur respecté partout pour le talent de ses développeurs et l'originalité de ses jeux, écoeurant.
Cercle Finance le 26/02/2007 12h32
Ubisoft: lance l'opération 'Rêves de Filles'.
(Cercle Finance) - Ubisoft France a annoncé lundi le lancement du l'opération Rêves de Filles, qui se déroulera dans l'ensemble des magasins du 15 février au 15 avril 2007.
Pour tout achat d'un jeu 'Rêves de Filles', Ubisoft annonce qu'il reversera 1E à l'UNICEF afin de soutenir un programme d'éducation des jeunes enfants au Bengladesh.
'L'objectif de ce programme de l'UNICEF au Bengladesh est d'apporter à chaque enfant et plus particulièrement aux petites filles, l'opportunité d'accéder dès le plus jeune âge à un environnement scolaire sain et favorable : condition essentielle pour leur épanouissement.' explique l'éditeur de jeux vidéos.
La gamme Rêves de Filles est composée de 14 références telles Alexandra Ledermann, Léa passion vétérinaireTM, Catz, Dogz, Jeune styliste et The Charlton's Fashion AcademyTM.
'Ces jeux Rêves de Filles sont pensés et conçus sur un principe de non violence et d'apprentissage. Ils mettent en avant des valeurs fortes comme le respect de la nature, le partage et la créativité.' souligne le groupe.
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Apparemment tous ces jeux sont des merdes, Ubi n'essaierait pas de gonfler son chiffre d'affaires en jouant sur la générosité des parents ?
Et dire qu'il y a à peine 4 ans, c'était un éditeur respecté partout pour le talent de ses développeurs et l'originalité de ses jeux, écoeurant.
- Holaf
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Merci Holaf, j'étais près d'oublier de le poster, je le colle en citation tant qu'on y est :
La chose très importante là-dedans, ce n'est pas tant le chiffre de 25% que l'expression "droits de vote".
Comme c'est dit implicitement dans l'article, le fait que EA soit resté 2 ans dans le capital leur a donné droit à un droit de vote double sur une partie des actions qu'ils possèdent.
Concrètement, EA n'a pas bougé récemment, ils n'ont pas continuer à racheter, ils n'ont pas sorti d'argent de leur poche pour manger un peu plus Ubi. Ils ont juste gagné plus de pouvoir en raison de leur fidélité (c'est certainement un mécanisme prévu dans les statuts juridiques pour stabiliser l'actionnariat). Si en assemblée générale, il y a un vote (exemple : nomination d'un administrateur), EA pèsera 25% des votes totaux, point barre.
Pour aller plus loin, on peut même noter que par rapport au départ (premier message de ce sujet), EA possède moins d'actions qu'avant :
AOF le 20/12/2004 11:19
Electronic Arts a annoncé lundi matin avoir pris <b>une participation de 19,9%</b>.
Clubic le Jeudi 9 Août 2007
il possède maintenant 24,86% des droits de vote <b>et 15,37% du capital de son concurrent Ubisoft</b>.
19,9% => 15,4% = - 4,5% probablement pour se faire de l'argent de poche.
Est-ce que ce changement explique le recul de l'action Ubi ces derniers jours ? Tout dépend si l'info était déjà connue ou non. Même à 15%, EA reste un acheteur potentiel, simplement la probabilité que ça se fasse bientôt baisse un peu...
Au passage, malgré sa baisse récente, l'action Ubi a pété tous les records dernièrement, pratiquement le même topo que Nintendo, elle est de retour aux niveaux de l'an 2000.
Ubi vaut désormais 8 fois plus qu'Infogrames (toujours vivant pour le moment).
En décembre 2004, Electronic Arts faisait couler beaucoup d'encre en se portant acquéreur de presque 20% du groupe français Ubisoft. Le geste fût alors considéré comme hostile par la société des frères Guillemot, mais nous apprenons aujourd'hui que le géant américain est allé encore un peu plus loin.
Si l'on en croit nos confrères de Forbes, Electronic Arts aurait ainsi précisé à l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) qu'il possède maintenant 24,86% des droits de vote et 15,37% du capital de son concurrent Ubisoft. Cette progression, l'Américain la doit notamment à l'attribution de droits de vote double sur des actions qu'il a conservé durant ces deux dernières années.
Aujourd'hui, Electronic Arts aurait en sa possession 6,99 millions d'actions Ubisoft (15,37% du capital), soit 13,98 millions de droits de vote (24,86% des droits de vote). L'Américain précise toutefois qu'il n'a pas acquis de nouvelles actions depuis le 3 août 2005, mais d'après notre confrère Les Échos, il se réserve « la possibilité "en fonction des conditions et des opportunités de marché, d'accroitre sa participation (y compris de prendre le contrôle de la société) ou le cas échéant de céder tout ou partie de sa participation" dans les douze prochains mois. »
La chose très importante là-dedans, ce n'est pas tant le chiffre de 25% que l'expression "droits de vote".
Comme c'est dit implicitement dans l'article, le fait que EA soit resté 2 ans dans le capital leur a donné droit à un droit de vote double sur une partie des actions qu'ils possèdent.
Concrètement, EA n'a pas bougé récemment, ils n'ont pas continuer à racheter, ils n'ont pas sorti d'argent de leur poche pour manger un peu plus Ubi. Ils ont juste gagné plus de pouvoir en raison de leur fidélité (c'est certainement un mécanisme prévu dans les statuts juridiques pour stabiliser l'actionnariat). Si en assemblée générale, il y a un vote (exemple : nomination d'un administrateur), EA pèsera 25% des votes totaux, point barre.
Pour aller plus loin, on peut même noter que par rapport au départ (premier message de ce sujet), EA possède moins d'actions qu'avant :
AOF le 20/12/2004 11:19
Electronic Arts a annoncé lundi matin avoir pris <b>une participation de 19,9%</b>.
Clubic le Jeudi 9 Août 2007
il possède maintenant 24,86% des droits de vote <b>et 15,37% du capital de son concurrent Ubisoft</b>.
19,9% => 15,4% = - 4,5% probablement pour se faire de l'argent de poche.
Est-ce que ce changement explique le recul de l'action Ubi ces derniers jours ? Tout dépend si l'info était déjà connue ou non. Même à 15%, EA reste un acheteur potentiel, simplement la probabilité que ça se fasse bientôt baisse un peu...
Au passage, malgré sa baisse récente, l'action Ubi a pété tous les records dernièrement, pratiquement le même topo que Nintendo, elle est de retour aux niveaux de l'an 2000.
Ubi vaut désormais 8 fois plus qu'Infogrames (toujours vivant pour le moment).
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- Satoru Iwata
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