Et comptabiliser ça, ça sert à avoir un équilibre, pour pas qu'on ait un partie qui possède les médias et qui impose son point de vue avec 100% de présence...
Les média font plutot le jeu de la majorité actuelle pourtant, meme Libé va changer sa ligne éditoriale du fait de la présence d'un Rotchild au commande.
Le fondement de la décision du CSA : le principe de référence
Le principe de référence
Les éditeurs doivent respecter un équilibre entre le temps d'intervention des membres du gouvernement, celui des personnalités appartenant à la majorité parlementaire et celui des personnalités de l'opposition parlementaire, et leur assurer des conditions de programmation comparables. En outre, les éditeurs doivent veiller à assurer un temps d'intervention équitable aux personnalités appartenant à des formations politiques non représentées au Parlement.
Sauf exception justifiée par l'actualité, le temps d'intervention des personnalités de l'opposition parlementaire ne peut être inférieur à la moitié du temps d'intervention cumulé des membres du gouvernement et des personnalités de la majorité parlementaire.
Tel est le principe qui doit être respecté en matière de pluralisme politique. Il s'applique à tous les éditeurs audiovisuels. Deux exceptions doivent toutefois être prises en compte :
- une telle application n'a que peu de sens pour des radios d'opinion ;
- il en est de même pour les éditeurs dont la thématique exclut le traitement de l'actualité politique dans leurs programmes.
En outre, pour les programmes à diffusion locale ou régionale, ce principe ne saurait s'appliquer au traitement de l'actualité politique locale ou régionale, pour laquelle le pluralisme doit être assuré en tenant compte des équilibres politiques locaux ou régionaux.
Au final, le résultat de cette décision éminemment politique est un temps de parole supplémentaire à l'ump, seul parti de la majorité, et moins de temps pour l'opposition, soit essentiellement le ps, qui juge d'ailleurs la décision intolérable.
Petite précision quant à la sournoiserie évidente de la mesure, le CSA fait une différence entre les membres de l'udf. Donc l'UDF en soit n'est ni dans la majorité ni dans l'opposition.
Selon l’AFP, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a décidé de classer dans l’opposition les onze députés UDF - dont François Bayrou - qui ont voté la censure contre le gouvernement le 16 mai dernier. « S'agissant des autres personnalités de l'UDF, le Conseil considère qu'elles demeurent présumées appartenir à la majorité parlementaire, sauf déclarations expresses de leur part auprès du CSA, qui les communiquera aux services de radio et de télévision » précise le CSA dans une lettre envoyée adressée aux chaînes de télévision et aux radios. Cette disposition s'applique à compter du 14 juin 2006.
Ubuesque comme dirait l'autre !