Au meurtre ! Au feu ! A l'assassinat, Ubi se fait bouffer !

Tout ce qui concerne les jeux sur les consoles à la con (PS2/PS3/PSP) et les jeux PC (Xbox360) mais qui ne concernent pas Nintendo.

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O.P HxH
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Message par O.P HxH »

Holaf a écrit :
O.P HxH a écrit :Ubi Montreuil/Paris quoi °_°
oui j'ai compris, mais je vois pas le rapport entre bge et montreuil a l'origine de tout ca.
Pareil °_°

Sinon un article dans Le Monde :

"Convoité par Electronic Arts, Ubisoft aura du mal à résister
LE MONDE | 11.01.05 | 15h06
A 9 heures par e-mail, recevez les titres du journal à paraître l'après-
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Ayant acquis 20 % de l'éditeur français, l'américain, numéro un mondial, va devoir prochainement annoncer ses intentions. Selon toute vraisemblance, il veut mettre la main sur son concurrent. Celui-ci ne parvient apparemment pas à organiser une riposte crédible.

Depuis que, le 20 décembre, l'éditeur de jeux vidéo américain Electronic Arts (EA) a annoncé avoir acquis 19,9 % du capital de son concurrent français Ubisoft, les rumeurs courent sur ses velléités prédatrices et sur les montages imaginés par sa cible pour les contrer.

Pourtant, les deux sociétés communiquent - officiellement - très peu. Ubisoft s'est contenté d'un communiqué le 21 décembre pour indiquer que, "en l'absence d'informations de la part d'Electronic Arts concernant ses intentions, la prise de participation de ce dernier est non sollicitée et est à ce stade considérée comme hostile". Face aux multiples hypothèses quant à des entreprises qui pourraient venir à son secours, l'éditeur français a ajouté, le 6 janvier, qu'"il n'existe pas de négociations à ce jour avec un partenaire potentiel".

Du côté de la société américaine, alors que l'achat, estimé à plus de 65 millions d'euros, est soumis à l'approbation de l'autorité de la concurrence américaine, la Federal Trade Commission (FTC), qui doit donner son aval pour toute opération supérieure à 50 millions de dollars (38 millions d'euros), on reste discret. Une porte-parole a juste indiqué que, "à l'heure actuelle, Electronic Arts ne demande pas de siège au conseil d'administration d'Ubisoft", composé aujourd'hui des fondateurs, les cinq frères Guillemot, et de leur mère.

Le rachat par le numéro un mondial du secteur d'une participation minoritaire dans le numéro dix mondial ne devrait pas poser de problèmes, et le feu vert de la FTC est attendu d'ici à la fin du mois. Dès lors, la transaction sera effective et EA aura, selon les règles de l'Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la Bourse français, dix jours de Bourse pour effectuer une déclaration d'intention. Il devra alors préciser sa position l'engageant pour douze mois : veut-il continuer à acheter des actions Ubisoft, compte-t-il prendre le contrôle de la société, exige-t-il un ou plusieurs sièges à son conseil d'administration, agit-il seul ou de concert ?

En attendant ces éclaircissements, les spéculations se multiplient, qui ont fait flamber le titre Ubisoft de près de 67 % depuis le 20 décembre (à 28,35 euros le 10 janvier). Les circonstances de l'acquisition la rendent pourtant avant tout opportuniste : John de Mol, milliardaire néerlandais, cofondateur de la société de production d'émissions de télé-réalité Endemol, avait, via sa holding d'investissements personnelle, Talpa Beheer, ramassé en Bourse ces 20 % depuis mars 2004, puis a émis un appel d'offres officieux en octobre. "C'eut été presque une faute professionnelle pour Electronic Arts de laisser partir cette participation chez un concurrent", estime un banquier d'affaires. D'autant que le groupe de Larry Probst s'est fixé pour priorité de se développer en Europe et que la qualité des studios de création d'Ubisoft est mondialement reconnue.

Difficile, cependant, d'imaginer qu'il s'agit seulement d'une opération défensive. Maintenant qu'il est dans la place, l'américain ne laissera sûrement pas échapper une acquisition si complémentaire pour lui, tant en termes de portefeuille (il est spécialisé dans les jeux de sport et les licences de grands films, alors que le français a surtout développé des jeux d'action et d'aventure) que de compétences (sa puissance marketing s'allierait parfaitement avec la qualité de création du français). Le choix personnel de Peter Jackson, réalisateur de la trilogie du Seigneur des anneaux, dont les jeux dérivés ont été développés par EA, de confier à Ubisoft le jeu dérivé de son prochain film King Kong, qui sortira en mars, n'est pas passé inaperçu.

La logique industrielle, de plus, pousse à la concentration. Marché vaste (plus de 30 milliards de dollars de ventes mondiales en 2003, en comptant les jeux et les consoles) et en forte croissance (en moyenne de 10 % à 30 % par an), le secteur des jeux vidéo exige cependant de lourds investissements et se révèle très risqué. Les consoles se renouvellent tous les cinq ans, exigeant d'anticiper pour préparer des jeux s'adaptant aux nouvelles possibilités technologiques des machines. Par ailleurs, les coûts d'un jeu s'envolent, entre l'achat de licences, le développement et les frais de marketing et de distribution : il faut compter de 10 à 20 millions d'euros pour espérer produire un jeu-phare, qui se vendra à plus de 3 millions d'exemplaires. Sachons que le succès n'est jamais assuré : 20 % des titres réalisent près de 80 % du chiffre d'affaires.

EA a donc toutes les raisons de convoiter Ubisoft, et le rapport de forces paraît bien inégal. Avec sa capitalisation boursière de 18 milliards de dollars (13,8 milliards d'euros), le premier pèse 27 fois plus que le second et il est valorisé à six fois son chiffre d'affaires annuel contre une fois pour sa cible. Sans dette, il peut compter sur une trésorerie disponible de 2,7 milliards de dollars pour faire ses emplettes.

La direction de l'éditeur hexagonal se démène cependant pour ne pas se faire croquer. La solution d'une fusion d'Ubisoft avec Gameloft, éditeur notamment de jeux pour téléphones mobiles, coté et détenu à 30 % par les frères Guillemot, a été évoquée, mais semble trop longue et complexe.

Ubisoft aurait bien, selon plusieurs sources, pris langue avec le seul autre éditeur français qui aurait les moyens de l'aider, Vivendi Universal (VU) Games, dont la maison-mère, Vivendi Universal, a retrouvé une certaine aisance financière. Cependant, le groupe de Jean-René Fourtou a démenti tout intérêt : il serait, au contraire, plutôt vendeur de sa filiale, qui a subi, en 2003 et 2004, deux ans de pertes et de restructurations. Le gouvernement a également été appelé à la rescousse et le ministre délégué à l'industrie, Patrick Devedjian, a rencontré le PDG, Yves Guillemot, vendredi 7 janvier. Mais, de source proche du gouvernement, on avoue que, "même s'il est dommage qu'Ubisoft passe sous pavillon américain, une intervention de l'Etat dans la vie des affaires serait difficile à justifier, alors que la société ne possède pas de technologie sensible".

D'ailleurs, la Caisse des dépôts, actionnaire à hauteur de 5,6 %, laisse entendre qu'elle ne participera pas à un "Meccano industriel", sachant que ses interventions, en tant que puissante institution financière publique, sont examinées avec vigilance par Bruxelles. Enfin, pour l'organisation professionnelle représentative, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), la priorité est avant tout de maintenir des emplois dans les studios en France, "que les donneurs d'ordre soient nationaux ou étrangers". Or, sur les plus de 2 000 développeurs salariés d'Ubisoft, seuls environ 300 travaillent à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Annecy et Montpellier. Les autres sont notamment basés au Canada, en Chine et au Maroc.

Gaëlle Macke

Un marché en forte croissance

Il s'est vendu 34 millions de jeux vidéo en France en 2004, soit un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros (+ 30 %).

Le marché du jeu vidéo équivaut à celui des supports de cinéma (1 milliard d'euros en 2003 pour 100 millions de DVD et cassettes vidéo) et de musique (1,1 milliard d'euros en 2003 pour 151 millions de CD, DVD audio et cassettes).

Le marché de l'édition n'est que deux fois plus gros, avec un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros en 2003 pour 413 millions de livres vendus.
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 12.01.05"
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Orin
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Message par Orin »

Holaf a écrit :
O.P HxH a écrit :Ubi Montreuil/Paris quoi °_°
oui j'ai compris, mais je vois pas le rapport entre bge et montreuil a l'origine de tout ca.
Merde, j'avais un doute aussi sur le lieu de création... Et voilà comment une blague déjà pas géniale plonge dans le ridicule :lol:

Alors où qu'il a été créé BGE ? Montpellier, Annecy ?
Pourquoi ?
Ubi : "Imaginez un monde où la seule chose dont on soit sûr est que tout peut arriver. Un lieu où la créativité et l'innovation sont reines... Un lieu où les destinations sont aussi variées que les voyageurs qui s'y rendent... Un lieu où l'on peut enfin briser les barrières du jeu... Bienvenue dans le monde qu'est Ubi Soft."
EA : ""L'idée serait que la personne puisse controler une famille, leur dire quand aller dans la cuisine et quand aller dans la salle de bain, et avec ce genre de mécanique, vous auriez des joueurs à travers le monde entier qui pourraient 'jouer avec l'émission'..."
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Cyrare
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Message par Cyrare »

Montpellier.
Orin
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Message par Orin »

Bon, j'ai un peu de retard et ceci d'autant plus que ça a bougé ces 2 derniers jours. Enfin, en apparence.

Donc hier :


AOF le 13/01/2005 08:50
Yves Guillemot, une OPA sur UBISOFT serait une opération très risquée

(AOF) - Dans un entretien aux " Echos ", Yves Guillemot, président d'Ubisoft indique ne pas être en contact avec Electronic Arts, qui a pris près de 20% du capital de l'éditeur de jeux vidéo français. Yves Guillemot déclare " penser que la valeur des actifs de l'entreprise est beaucoup plus élevée que la valeur de marché aujourd'hui, quand on la compare avec des données du marché ". Dans cet entretien, il précise que l'éditeur a d'ailleurs des discussions avec des investisseurs, tant financiers qu'industriels, afin de les convaincre de la réelle valeur d'Ubisoft.

Le président d'Ubisoft ajoute qu'il n'y a jamais eu d'OPA hostile dans le secteur, et que ce serait une opération très risquée.




Aujourd'hui :

AOF le 14/01/2005 08:36
EA n'a pas d'intentions hostiles vis-à-vis d'Ubisoft

(AOF) - Dans un entretien accordé vendredi au journal "La Tribune", Gerhard Florin, Président d'Electronics Arts Europe a déclaré que les intentions d'EA vis-à-vis d'Ubisoft n'étaient pas hostiles. "Nous avons eu l'opportunité d'acquérir une participation de 20% dans Ubisoft et nous ne demandons rien. Ni siège au conseil d'administration. Rien. Cela n'est pas hostile ! Dans nos métiers, on ne fait rien d'hostile parce que notre valeur repose sur les gens", a-t-il indiqué.





Et citons également Murdoch qui semble avoir très faim :
http://www.gamesindustry.biz/content_page.php?aid=6278

EA maître du monde ça n'est pas bon pour les jeux vidéos mais Murdoch qui s'y intéresse non plus. Maintenant que l'on commence à être reconnu, les requins attaquent.






Donc en résumé, Yves Guillemot dit que les actionnaires auraient tort de penser faire une bonne affaire en vendant leurs actions au cours actuel parce qu'Ubi Soft est encore largement sous-évalué et que son potentiel va apparaître progressivement rapidement (après +60%, il aura du mal à convaincre).
Quant à EA, vous avez la quasi-totalité de l'"entretien" de La Tribune juste au-dessus. Ils assurent que non non non, ce n'est pas hostile et contrairement à ce qu'a dit YG, ils discutent avec Ubi tout comme avec d'autres (Actvision, Eidos...) sans que cela aboutisse à une acquisition mais sur des "partenariats industriels".

Bref, les 2 parties se décident enfin à parler mais malheureusement c'est pour ne rien dire..
Notez au passage la partie de ping-pong entre Les Echos et La Tribune.
Pourquoi ?
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Message par Orin »

Infos, intox, telle est la question. Ce qui est sûr c'est qu'Ubi semble pressé et que ça n'est pas dans leur habitudes :








Reuters le 18/01/2005 11:58
Ubisoft avance publication de son CA, défense contre EA attendue

par Denis Thomas et Dominique Vidalon

PARIS, 18 janvier (Reuters) - L'éditeur de jeux vidéo Ubisoft publiera jeudi soir son chiffre d'affaires du troisième trimestre 2004-2005 alors que des analystes disent attendre des détails sur sa défense contre l'américain Electronics Arts .

De source proche du dossier, on a indiqué à Reuters qu'Ubisoft avait rencontré récemment des actionnaires, "et pas seulement les plus gros", pour compter ses forces face à l'offensive d'Electronics Arts (EA) .

Chez Ubisoft, un porte-parole déclare simplement que la publication du chiffre d'affaires du 3er trimestre, très significatif car il englobe la période des fêtes de fin d'annèe, a été "avancée d'une semaine".

Fait inhabituel, le spécialiste des jeux vidéo tiendra, après la publication du communiqué sur ses ventes, prévu après la clôture de la Bourse, une conférence téléphonique avec la presse (Nd Orin : Le dojo, c'est de la presse hein ? Z'aurez les infos ? :-D) .

Le géant américain Electronic Arts a annoncé le 20 décembre avoir pris une participation de 19,9% dans le capital d'Ubisoft. Il a indiqué à la mi-janvier que ses intentions n'étaient pas hostiles contrairement aux craintes dont fait clairement part le groupe français.

EA est devenu le premier actionnaire d'Ubisoft devant les fondateurs du groupe (famille Guillemot, 17,5%) et la Caisse des dépôts et Consignations (6%).

Ubisoft demeure, jusqu'à présent, très discret sur l'identité de ses autres actionnaires afin de donner le maximum de chances à une éventuelle stratégie de défense.

De source de marché, on estime que BNP Paribas aurait 4% du capital d'Ubisoft. A la banque, on ne fait aucun commentaire sur cette information.

POOL D'ACTIONNAIRES OU RAPPROCHEMENT AVEC UN PARTENAIRE

Toujours de source proche du dossier, on indique que les principaux scénarios défensifs d'Ubisoft sont soit de fédérer un pool d'actionnaires pour faire face à EA, soit de se rapprocher d'un "partenaire industriel et/ou financier".

Un analyste estime également qu'Ubisoft pourrait grossir, pour devenir indigeste, en prenant la totalité de Gameloft . La famille Guillemot et le groupe Ubisoft détiennent déjà 77,88% du concepteur de jeux vidéos pour téléphones mobiles.

Début janvier VU Games, du groupe Vivendi Universal , avait démenti les rumeurs lui prêtant l'intention de prendre le contrôle d'Ubisoft.

Reste que la grande question posée par le marché concerne les intentions exactes d'Electronics Arts au sujet du groupe français.

"Electronic Arts n'est pas là en touriste", estime Jean-Michel Salvador (Wargny). Mais, pour Brice Mari (Exane BNP Paribas) "si Ubisoft ne dégaine pas, Electronic Arts en restera là. Ils ont les moyens d'attendre et d'essayer de discuter avec les Guillemot".

De source de marché, on chiffre entre 18 et 21 euros le prix unitaire payé par Electronic Arts lors de l'acquisition de ses 19,9% d'Ubisoft.

Certains analystes estiment qu'EA pourrait débourser jusqu'à 35 euros par titre pour s'offrir le groupe français.

Mardi, vers 11h15, l'action Ubisoft perd 0,55% à 27 euros, signant toutefois une hausse de près de 59% depuis la clôture du 20 décembre dernier, date de l'annonce de l'entrée d'EA.

Par ailleurs, les analystes anticipent que le chiffre d'affaires du 3e trimestre 2004-2005 sera dans le haut de la fourchette (180 à 190 millions d'euros) déjà annoncée par Ubisoft pour cette période.

L'éditeur français a également prévu une croissance organique de ventes supérieure à 10% en 2004-2005./DT








A noter également (je n'ai pas de source sur ce coup-là) que le patron de la CDC, qui jusque là n'avait pas était très clair, aurait déclaré ne que la "CDC [n'était] pas là pour faire de la spéculation", ce qui serait plutôt rassurant pour Ubi.
Le grand manitou (Yves) a aussi donné une interview il y a quelques jours maintenant sur une radio publique (Inter ou Info) mais impossible de récupérer le lien sur le site.


Voili voilou, plus d'infos dès jeudi soir et peut-être avant si on a des surprises.
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Message par Orin »

Rien de vraiment neuf mais quitte à être complet, je vous rapporte des citations d'une news AFP d'hier, j'ai viré tout ce qui n'était que rappel :


AFP le 18/01/2005 18:42
Ubisoft multiplie les initiatives, avance la publication du c.a. 3T04/05

(...)
Une porte-parole du groupe français a affirmé que cette publication plus tôt que prévu n'avait "rien à voir" avec la récente prise de participation à hauteur de 20% du capital d'Ubisoft par le leader mondial, l'américain Electronics Arts.

"Nos chiffres étaient prêts plus tôt que prévu, c'est la raison pour laquelle nous les publions en avance sur le calendrier", a assuré une responsable d'Ubisoft.

(...)

Le groupe a déjà indiqué que ses ventes de fin d'année, soutenues par plusieurs sorties de jeux à grand succès comme Tom Clancy "Ghost Recon" ou Prince of Persia "l'âme du guerrier", ainsi que le fameux "Myst Révélation", se déroulaient "très bien".

(...)

"Tous les actionnaires que nous avons rencontrés sont convaincus qu'Ubisoft est à un moment où il est prêt à exploser dans sa création de valeur", a indiqué vendredi le PDG du groupe Yves Guillemot.

(...)
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Message par Orin »

Une bonne et un mauvaise nouvelle pour Infogrames, la bonne c'est qu'ils viennent d'obtenir un peu d'air au niveau financier et qu'on devrait éviter une faillite, la mauvaise c'est que Bruno Bonnell reste.




AFP le 19/01/2005 19:08
Infogrames: le plan de rééchelonnement de la dette approuvé par actionnaires

Le plan de rééchelonnement de la dette de l'éditeur de jeux vidéo français Infogrames a été approuvé mercredi par plus de 98% des actionnaires présents lors de l'assemblée générale extraordinaire du groupe à Lyon, a constaté l'AFP.

Le Pdg d'Infogrames, Bruno Bonnell, avait annoncé qu'il démissionnerait si son projet de recapitalisation et de rachat des obligations Océane 2005 n'était pas adopté.

L'assemblée, convoquée quand l'absence de quorum avait été constaté lors de la précédente assemblée du 21 décembre à Lyon, a avalisé le plan de rachat des Océane venant à échéance en juillet, que la société lyonnaise n'est pas en mesure d'honorer.

Ce plan de restructuration devrait permettre de repousser l'essentiel de la dette du groupe à 2009, une dette qui s'élève à 333 millions d'euros, essentiellement sous forme de deux programmes d'Océanes de 117 millions d'euros remboursables en juillet 2005 et 124 millions d'euros remboursables en
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Message par Orin »

Décidément on nage en plein flou artistique, Activision et Take Two rentreraient dans la danse !


Le 20-jan-2005

Episode 13 : l’éditeur de jeux vidéo a pris contact avec les concurrents d’Electronic Arts. Ubisoft s’adresse aux sociétés américaines Activision et Taketwo qui, selon La Tribune, ne lui auraient pas fermé la porte. « La consolidation dans les jeux est inévitable. Autant qu’Ubisoft choisisse son fiancé », a déclaré au quotidien un proche de l’éditeur français. Les rencontres avec les actionnaires tels BNP Paribas (4 % du capital) se poursuivent en parallèle.



Pour rappel on a au choix un pacte d'actionnaires, une fusion avec GFT, un VUGames qui n'en veux pas, Activision et Take Two et pourquoi des entreprises extérieures au secteur... Faut espérer qu'on ait du positif rapidement.
Pourquoi ?
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Message par Pharaoh »

Activision ou Take Two, ça me fait presque autant ch*** que Electronic Arts. C'est notre représentant du jeu vidéo, c'est le fleuron du domaine en France... Ubisoft racheté par un Américain, c'est intolérable !
En tout cas, si jamais Electronic Arts arrive à manger Ubisoft, ça leur fera l'ESPN, les droits du football américain et Ubisoft en 6 mois. Chapeau l'artiste.
« Peuple, vous pouvez tout sans eux, eux seuls ne peuvent rien sans vous. » (« Idée sur le mode de la sanction des lois », Donatien de Sade)
Orin
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Message par Orin »

Bon ben chez Ubi on va bien :


20/01/2005 - Chiffre d’affaires 3ème trimestre 2004-2005 : 186 M€
Activité record attendue pour le 4ème trimestre : > 220 M€2005-2006 : accélération de la croissance et de la rentabilité

· Un très bon Noël 2004 : succès de tous les titres majeurs

- Prince of Persia l’Âme du GuerrierTM : 1,9 million d’unités commercialisées en un mois.

- Tom Clancy’s Ghost Recon® 2 : 1,4 million d’unités vendues en 7 semaines.

- The Settlers® Heritage of KingsTM (PC) : 220 000 unités commercialisées en 5 semaines sur le seul territoire allemand.



· Ubisoft consolide sa position dans le classement des éditeurs mondiaux en 2004*

Sur 2004, toutes plates-formes confondues, Ubisoft est 3ème en France, 4ème au Royaume-Uni et en Allemagne, 5ème au Canada. Le groupe est aussi le 6ème éditeur indépendant sur consoles aux Etats-Unis



· Activité record attendue au 4ème trimestre et confirmation des objectifs pour 2004-2005 :

Le 4ème trimestre (janvier - mars 2005) verra le lancement de 4 titres majeurs :

- Tom Clancy’s Splinter Cell® Chaos TheoryTM, 3ème volet de la série qui s’est déjà vendue à 9,6 millions d’unités depuis le 1er opus en 2001,

- Brothers In Arms Road to Hill 30TM, l’une des nouvelles marques créées cet exercice qui ouvre à Ubisoft le segment majeur des jeux militaires historiques,

- Cold FearTM, la deuxième nouvelle marque qui va permettre au Groupe d’entrer sur le marché des jeux d’action-horreur,

- Tom Clancy’s Rainbow Six LockdownTM sur Xbox® et PlayStationÒ2, 4ème opus de la marque Tom Clancy’s Rainbow Six, qui se substitue au lancement de Far Cry Instincts™. Comme ses prédécesseurs, l’amélioration technologique et l’enrichissement du scénario, lié à un mode multi joueurs révolutionnaire, en feront un nouveau blockbuster.

Mais aussi, The Settlers® : Heritage of KingsTM (PC) disponible dès février sur tous les territoires, Playboy The Mansion™, Disney Winnie l’Ourson A la recherche des souvenirs oubliés, Silent HunterTM III...



Ubisoft confirme ses objectifs annuels :

- 4ème trimestre supérieur à 220 millions d’euros

- Chiffre d’affaires annuel : + 10% à taux de change constants

- Résultat d’exploitation : 40 à 45 millions d’euros en normes comptables françaises et 38 à 43 millions d’euros en pro forma.

- Résultat net hors éléments exceptionnels (avant amortissement des écarts d’acquisition et des fonds commerciaux) : 18 à 22 millions d’euros en normes comptables françaises et 17 à 21 millions d’euros en pro forma.

- Flux nets de trésorerie disponible (hors acquisition) : supérieurs à 10 millions d’euros

· 2005-2006 : accélération attendue de la croissance et de la rentabilité…

Compte tenu de la grande qualité du portefeuille de jeux à sortir sur l’exercice prochain, le Groupe peut viser un chiffre d’affaires supérieur à 600 millions d’euros, soit une croissance d’au moins 12%, et un résultat d’exploitation supérieur à 55 millions d’euros en normes comptables françaises.

· …grâce au développement des actifs uniques d’Ubisoft

Depuis 1996, Ubisoft a créé des actifs uniques fondés sur des investissements maîtrisés et sélectifs :

- 8 marques multimillionnaires (vs. 3 en 2000-2001) qui devraient réaliser un chiffre d’affaires d’au moins 360 millions d’euros sur l’exercice (vs. 33 millions d’euros en 2000-2001).

- la 2ème force de production au monde (1760 personnes dans 11 studios), qui donne au Groupe une capacité de développement d’une qualité et d’une créativité régulièrement récompensées.

- Un réseau de distribution international qui donne au Groupe un accès direct aux joueurs et ce, sur l’ensemble des territoires majeurs (21 pays).

- La participation de 29% dans la société Gameloft, un leader mondial du jeu sur téléphone mobile, un secteur en plein essor dont les perspectives de croissance et de rentabilité sont exceptionnelles.



La création et le développement de ces actifs uniques ont permis à Ubisoft de réaliser une croissance de 150% de son activité entre 2001 et 2004, soit la 2ème plus forte croissance des éditeurs indépendants**. En parallèle, entre 2001 et 2005, le Groupe devrait quintupler son résultat d’exploitation.



« Ubisoft est bien en ligne pour réaliser ses objectifs de l’année et connaîtra une excellente année 2005-2006. Ceci est la preuve que nos actifs uniques, marques et studios, sont générateurs de forte croissance et de rentabilité. » a déclaré Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft.

[ Je dégage le tableau illisible]

NB : l’exercice fiscal court du 1er avril au 31 mars.


http://www.ubisoftgroup.com/News/CA%203 ... im%2004-05





Bon ben, pas de surprise, c'est pile au milieu de leurs prévisions donc on attend la conférence de presse... En espérant qu'il y est qelque chose de solide.

>Pharoah, idem, entre la peste et le cholera...
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Message par O.P HxH »

TF1 vient de montrer un reportage sur l'affaire Ubi ! A Montreuil c'était tourné en plus j'ai reconnu la salle et tout.

Yves Guillemot jouait à Rayman DS ! O_O (Il a l'air pas mal le jeu :))

Mais il n'a pas parlé directement de l'affaire, c'est TF1 qui disait que ça allait être un peu chaud pour Ubi -_-
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Orin
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Message par Orin »

Reuters le 20/01/2005 20:07
Ubisoft se voit en pleine croissance, veut être indépendant

PARIS, 20 janvier (Reuters) - Ubisoft a confirmé jeudi ses objectifs de résultats 2004-2005 et prévu une croissance d'au moins 12% de ses ventes en 2005-2006, tout en réaffirmant sa volonté de rester indépendant face au géant Electronic Arts qui vient d'entrer dans son capital.

Le n°3 des jeux video en Europe a confirmé être en discussions avec d'éventuels partenaires français et étrangers afin de préserver son indépendance et n'a pas exclu de racheter le britannique Eidos ou bien de fusionner avc Gameloft dont il détient 29% du capital, dans le cadre de sa défense. "En effet, nous discutons avec des institutionels francais et avec d'autres personnes un peu partout pour garder notre indépendance", a déclaré son président Yves Guillemot lors d'une conférence téléphonique à l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires du troisième trimestre.

Prié de dire si Ubisoft était toujours intéressé par Eidos, il a répondu : "Nous sommes toujours intéressés par cette société (Eidos). A court terme, nous analysons comment nous organiser par rapport aux derniers événements, plutôt que d'acheter Eidos. Mais c'est une possibilité de défense que l'on n'a pas complètement écarté".

En réponse à une autre question, Yves Guillemot a indiqué qu'une fusion avec Gameloft, dont Ubisoft détient 29% du capital, était aussi une possibilité.

Il a ajouté que Calyon, sa banque conseil, valorisait Ubisoft entre 33 et 35 euros par action sur la base de la seule valeur de ses studios et de ses marques.

OBJECTIFS CONFIRMES

Il faut y ajouter la valeur de son réseau de distribution ainsi que sa part dans Gameloft, qui représente à elle seule plus de 55 millions d'euros, soit quelque trois euros par action Ubisoft.

Electronic Arts a acquis fin décembre une participation de près de 20% de le capital du groupe français.

La famille Guillemot possède, via différentes structures, 17,5% du capital de la société et 26,5% des droits de vote et la Caisse des Depôts détient environ 6% du capital.

Ubisoft a publié un chiffre d'affaires du troisième trimestre 2004-05 en baisse de 18% à 186 millions d'euros, ce qui porte à 316 millions (-11%) les ventes sur les neuf premiers mois de l'année fiscale.

Mais le groupe a confirmé ses objectifs, à savoir un chiffre d'affaires supérieur à 220 millions d'euros au 4e trimestre et une progression de 10% du chiffre d'affaires de l'ensemble de l'exerice à taux de change constants, avec un résultat d'exploitation compris entre 40 et 45 millions d'euros en normes comptables françaises et 38 à 43 millions d'euros en pro forma.

Le résultat net 2004-2005, hors éléments exceptionnels et avant amortissement des écarts d'acquisition et des fonds commerciaux, est attendu entre 18 et 22 millions d'euros en normes comptables françaises et entre 17 et 21 millions d'euros en pro forma. Les flux nets de trésorerie disponible (hors acquisition) devraient être supérieurs à 10 millions d'euros.

En ce qui concerne 2005-2006, le groupe vise un chiffre d'affaires supérieur à 600 millions d'euros, soit une croissance d'au moins 12%, et un résultat d'exploitation supérieur à 55 millions d'euros en normes comptables françaises.













Très franchement, je suis très très sceptique et perplexe pour ne pas dire extrêmement déçu par la défense présentée par les Guillemot. Depuis plusieurs jours ils s'étaient lancés dans une opération séduction via la presse, les rumeurs se succédaient et puis on nous a annoncé cette conférence inédite alors que les présentations de CA d'Ubi et de Gameloft étaient parallèlement avancées d'une semaine. Fait là encore inédit. Jamais une présentation de CA d'Ubi n'avait suscité autant de communiqué de presse des différentes agences !
Bref, il y avait de quoi espérer quelque chose, quelques faits ou pistes concrètes, au lieu de ça le père Yves nous a sorti du vent et rien que du vent.
Alors qu'Eidos semblait oubliée depuis des mois, la revoilà dans le cahmp des possibles (j'aime autant vous dire que demain l'action Eidos va prendre un sérieux coup de pied au cul).

Gameloft qui vaut une véritable fortune en bourse a été encensée et a eu droit au rappel de ses derniers chiffres histoire de prouver sa valeur. Mais il semble qu'une fusion soit difficile à envisager. Je n'ai malheureusement pas encore d'infos précises sur ce point mais il semble bien qu'il faille convoquer une Assemblée Générale si Ubi veut fusionner, or dans une AG ce sont les actionnaires qui décident et ils n'auraient pas grand chose à gagner à cette fusion (que dale ! Soyons clairs, il n'y aurait aucune synergie puisque Gameloft utilise déjà pleinement les licences Ubi), pire cela pourrait pousser EA à accélérer les manoeuvres.

Les pistes américaines... Oui, bon peut-être, mais comme on le disait plus haut c'est la peste ou le choléra. De plus, EA a au moins l'avantage de valoir très cher en Bourse et donc d'être moins suceptible de se faire avaler par un géant des médias... Or en comparaison Activision ou Take Two sont beaucoup plus accessibles.
Donc cette piste suppose que l'un des deux lascars se lance dans une bataille boursière face à EA qui détient 2,5 Milliards de $ en banque ! Et si malgré tout, l'un d'eux tentait ce bras de fer, il risquerait ensuite de se faire avaler...

"Partenariat avec d'éventuels partenaires français", lesquels ? Aucun nom ! Banque, Vivendi on n'en sait rien. Or logiquement si Ubi ne présente pas l'ébauche d'un plan c'est que celui-ci n'est pas prêt. Et si on tient strictement aux déclarations officielles, alors là c'est encore mieux, ils n'ont toujours pas décidé la méthode qui les sortira de ce guépier. Mais bon sang de bois, pourquoi avoir avancé ce rendez-vous d'une semaine ?!

Ils se sont simplement employés à faire comme Yves Guillemot l'avait expliqué dans Les Echos "expliquer notre création de valeur".
La gueule de la création de valeur ! Pour appuyer leurs dires, ils expliquent que leur banque conseil valorise les seuls studios et marques à 33-35€, rajoutez à cela les 29% dans Gameloft et le réseau de distribution et on doit facilement arriver à 40 €.
Rien que 35 €, il faut remonter au 19 mars 2002 pour revoir l'action à un prix pareil ! Et 4 mois plus tard elle arrêtait sa chute à 15 € !

Pour cloturer le tout, ils nous en même sorti des prévisions à la madame Irma d'ici 2006 avec pour objectif 600 millions de CA.
EDIT : hier soir je parlais d'une révision à la baisse des objectifs de CA pour cette année, ça ne semble pas être réellement le cas, en fait le communiqué d'Ubi est contradictoire, il prévoit toujours +10% pour cette année mais cela reivent à faire bien plus que 220 M€ de CA au dernier trimestre... Enfin bref, ils se mélangent les pinceaux peut-être pour afficher de meilleures perspectives pour 2006.

Le comble d'ailleurs c'est qu'ils ont donné des informations chiffrées pour 2006 mais qu'ils n'ont consacré qu'une seule ligne au T4, pas un seul chiffre ou remarque encourageante sur l'attente des titres à venir sur ce trimestre déterminant, hormis les habituels arguments commerciaux.


Enfin bref, je m'emballe, je ne sais pas si ce que je dis est clair, mais mon sentiment est que si Ubi s'y prend de cette manière pour séduire les actionnaires alliés potentiels, et bien c'est mal parti.
On aurait pu avoir les premières ébauches d'un plan laissant entrevoir un avenir indépendant, on n'a droit qu'à du vent ! Alors on verra bien comment la bourse se comporte demain, va-t-elle santionner ce pétard mouillé et le CA sans bonne surprise, va-t-elle au contraire pousser la spéculation jusqu'à ces chiffres de 33-35 € l'action... Ce qui est formidable c'est que je ne sais même pas s'il vaut mieux que l'action flambe ou non.

Il reste bien entendu la solution miracle qui voudrait que tout ceci ne soit que du pipeau, un écran de fumée qui dissimule d'autres manoeuvres sérieuses en arrière-plan. Mouais bon.
Orin
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Message par Orin »

Fort logiquement les informations et déclarations s'accumulent, ça devrait se calmer ensuite... Avant un nouveau coup de feu dès que la FTC donnera son accord (fin janvier ?) à EA pour le rachat effectif des 20%.







AFP le 21/01/2005 13:25
Ubisoft: négociations avec d'éventuels partenaires aboutiront "assez vite"

Le Pdg de l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft Yves Guillemot a indiqué vendredi sur la radio BFM que les négociations qu'il a engagé avec d'éventuels partenaires pour se défendre contre l'américain Electronic Arts, qui a pris 20% de son capital, aboutiront "assez vite".

"Les choses ne se feront pas dans les six prochains mois", a déclaré M. Guillemot en réponse à une question sur sa stratégie. "Les négociations avec nos partenaires aboutiront assez vite", a-t-il assuré, en soulignant une nouvelle fois que "nous privilégions l'indépendance, qui est pour Ubisoft le meilleur moyen de créer de la valeur".

De toutes façons, a-t-il assuré, Ubisoft "ne sera plus ce qu'il était avant le 20 décembre. Nous aurons à travailler avec des acteurs, qu'ils soient industriels ou financiers", a-t-il reconnu.


En acquérant le 20 décembre, auprès d'un fonds néerlandais, 20% du capital d'Ubisoft, Electronic Arts "a montré qu'il pouvait passer de 26% à 33% du marché du jeu vidéo, et creuser l'écart avec les entreprises suivantes", a remarqué M. Guillemot. "Le résultat est qu'aujourd'hui toutes les entreprises suivantes, tous les numéros deux du secteur, regardent Ubisoft".

M. Guillemot a aussi réaffirmé que "l'ensemble des personnes de l'industrie du divertissement peuvent proposer des choses". Des groupes comme Newscorp, Disney ou Viacom ont récemment indiqué qu'ils pourraient être intéressés par des investissements dans le jeu vidéo.

Le Pdg du groupe breton a également réaffirmé qu'un éventuel rachat du britannique Eidos "n'est pas quelque chose que l'on fait à court terme".







Si je ne souhaitais pas profondément qu'Ubi reste indépendant et pensais que les Guillemot veulent eux aussi cette indépendance... Ces déclarations sont tout de même ambigues. Encore un peu et on croirait qu'il cherche à se vendre au plus offrant plutôt que de créer un pacte d'actionnaires.
Pourquoi ?
Ubi : "Imaginez un monde où la seule chose dont on soit sûr est que tout peut arriver. Un lieu où la créativité et l'innovation sont reines... Un lieu où les destinations sont aussi variées que les voyageurs qui s'y rendent... Un lieu où l'on peut enfin briser les barrières du jeu... Bienvenue dans le monde qu'est Ubi Soft."
EA : ""L'idée serait que la personne puisse controler une famille, leur dire quand aller dans la cuisine et quand aller dans la salle de bain, et avec ce genre de mécanique, vous auriez des joueurs à travers le monde entier qui pourraient 'jouer avec l'émission'..."
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Message par Orin »

Hum, un peu en retard mai en même il y a peu d'info... D'ailleurs janvier est passé et toujours pas de nouvelles de la FTC.




AFP le 26/01/2005 19:44
Ubisoft attend toujours d'en savoir plus sur intentions d'Electronic Arts

L'éditeur de jeux vidéo français Ubisoft a indiqué mercredi qu'il attendait toujours d'en savoir plus sur les intentions précises du grand concurrent américain Electronic Arts après que celui-ci eut évoqué l'éventualité d'aller au-delà d'une participation de 20% à son capital.

Le leader mondial du jeu vidéo Electronic Arts (EA) a indiqué mardi, en annonçant ses résultats, qu'il souhaitait garder toute liberté d'action concernant son investissement dans Ubisoft.

Le groupe américain souhaite "garder toute sa liberté d'action concernant cet investissement et pourrait acquérir d'autres actions Ubisoft, voire une participation de contrôle", selon un communiqué citant les propos de la direction tenus devant des analystes après la publication des résultats.

"Si quelque chose devait se passer, nous nous attendons à ce que cela se fasse avec l'entière coopération d'Ubisoft", a affirmé le directeur financier d'EA, Warren Jenson.

Le groupe a précisé que l'acquisition de 19,9% du capital d'Ubisoft se ferait au prix d'achat de 19,69 euros par action.

"Nous pensons qu'il s'agit d'un bon investissement. Il se justifie de lui-même et nous sommes prêts à rester un actionnaire minoritaire de long terme", a poursuivi M. Jenson, assurant qu'EA avait "un grand respect pour l'équipe de direction (d'Ubisoft) et ce qu'elle a accompli".

Un porte-parole de l'éditeur français interrogé par l'AFP a pris acte de ces déclarations en indiquant n'en savoir "pas vraiment plus sur les intentions" de l'américain.

"Electronic Arts continue à évoquer plusieurs options, y compris un renforcement dans notre capital", a-t-il noté.

Electronic Arts, qui dispose d'une trésorerie pléthorique, a pris par surprise 19,9% du capital d'Ubisoft le 20 décembre. Depuis, la famille Guillemot, qui détient 17,5% du capital et 26,5% des droits de vote du groupe français, tente de mobiliser des renforts pour assurer l'indépendance de la société en atteignant la minorité de blocage.

Yves Guillemot, président d'Ubisoft, avait expliqué il y a dix jours dans une interview au journal Les Echos qu'une acquisition hostile de son groupe serait "très risquée".

"Nous maintenons notre opinion: c'est une opération hostile. Nous n'avons aucune négociation avec Electronic Arts pour l'instant, et nous ne savons toujours pas ce qu'ils veulent", avait-il indiqué.

Ubisoft, avait souligné M. Guillemot, entend "contrôler" son capital pour "mener (sa) stratégie", celle d'un "éditeur indépendant".

"Notre position n'a pas changé", a indiqué mercredi Ubisoft.






Cercle Finance le 26/01/2005 12:17
Ubisoft: EA souhaite garder toute liberté d'action.

(Cercle Finance) - L'éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts, leader mondial du secteur, a publié mardi soir un bénéfice net trimestriel hors éléments exceptionnels de 1,23 dollar par action, contre 1,18 dollar attendus en moyenne par les analystes.

Mais ce que l'on retient essentiellement de ce côté-ci de l'Atlantique, ce sont les commentaires que le groupe a fait à propos de sa prise récente de participation dans le français Ubisoft.

Tout d'abord, EA indique que le rachat fin 2004 des 3 497 049 actions Ubisoft s'est effectué à un prix de 19,69E par action. Au cours de sa conférence téléphonique trimestrielle avec les analystes financiers, EA a par ailleurs indiqué qu'il souhaitait garder toute liberté d'action concernant cet investissement et pourrait acquérir d'autres actions d'Ubisoft, voire une participation de contrôle. Mais EA a ajouté qu'il pourrait également céder les actions à une date ultérieure.

'Si quelque chose devait se passer, nous nous attendons à ce que cela se fasse avec l'entière coopération d'Ubisoft,' a déclaré Warren Jenson, le Directeur Financier d'EA, qui ajoute qu''il s'agit d'un bon investissement', qui 'se justifie de lui-même et nous sommes prêts à rester un actionnaire minoritaire de long terme.'

A la Bourse de Paris, le titre Ubisoft cède 0,3% à 30,8E.










Enfin information récente :

AOF le 01/02/2005 10:01
Guillemot Corp. passe sous les 10 % du capital de GAMELOFT

(AOF) - Guillemot Corporation S.A., contrôlée par les membres de la famille Guillemot, a déclaré que, par suite de cessions sur le marché, elle avait franchi à titre individuel en baisse, le 24 janvier 2005, le seuil de 10% du capital de la société GAMELOFT et détenait désormais 9,99% du capital et 7,62% des droits de vote de cette société. Le concert existant entre Guillemot Corporation, Guillemot Brothers, les membres de la famille Guillemot et Ubisoft Entertainement ne franchi quant à lui aucun seuil et détient 72,70% du capital et 79,09% des droits de vote de la société.






Tout ce que l'on sait c'est que ça bouge, pas plus...
Et pour ceux que ça intéresse, les très bons résultats de Square-Enix :
http://www.gamesindustry.biz/content_page.php?aid=6530
Sachant qu'ils ont encore FFXII, Kingdom Hearts 2 dans les cartons, plus DQ8 qu'ils vont essayer de faire connaître en occident, ça roule pour eux.
Pourquoi ?
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Message par Orin »

AOF le 02/02/2005 08:18
UBISOFT va créer 1000 nouveaux emplois à Montréal

(AOF) - Ubisoft, l'un des plus grands éditeurs de jeux interactifs au monde, a choisi Montréal pour la prochaine phase de son développement international : Ubisoft créera 1000 nouveaux emplois dans sa division montréalaise, Ubisoft Divertissements, reconnue mondialement pour sa créativité et son innovation. Afin de mener à bien cette nouvelle phase de l'expansion du Groupe en Amérique du Nord, Ubisoft procédera à des investissements pouvant atteindre 700 millions de dollars canadiens sur cinq ans et bénéficiera d'un important soutien du Gouvernement du Québec et du Gouvernement du Canada.

" Le marché mondial du divertissement numérique est en croissance rapide et sa taille est appelée à doubler au cours des sept prochaines années. Ubisoft dispose déjà de la deuxième force de création de l'industrie, un atout indéniable pour le futur, et notamment pour l'arrivée des consoles de la nouvelle génération qui offriront aux joueurs des évolutions marquantes tant au niveau du contenu que de la technologie. Cette nouvelle phase de développement permet à Ubisoft de renforcer sa position de créateur incontournable dans le domaine du jeu vidéo et de développer les blockbusters des 5 prochaines années. Ainsi, nous optimisons le potentiel unique du studio montréalais qui compte à son actif la création des derniers titres des marques phares du Groupe que sont les Tom Clancy's Splinter Cell³, Tom Clancy's Rainbow Six³ et Prince of Persia³ ", a déclaré Yves Guillemot, Président Directeur Général et cofondateur d'Ubisoft.

Ubisoft s'est installée à Montréal en 1997 pour y établir un studio de développement de jeux pour consoles et ordinateurs. On prévoyait alors de créer 800 emplois sur 10 ans - Ubisoft compte actuellement 1000 employés installés au coeur de Montréal.






On peur y voir une tentative de protection, si EA rachète et ne crée pas d'emploi, adieu les avantages fiscaux, mais je pense que je vais très loin.



Sinon l'action s'envole suite aux résultats énormes de THQ :
THQ s'envole sur des résultats supérieurs aux attentes

(AOF) - L'action de l'éditeur de jeux vidéo THQ s'envole de 25,81% à 28,76$. Le groupe a publié hier au titre du troisième trimestre (clos au 31 décembre) de son exercice 2004/05, un bénéfice net de 62,9 millions de dollars, soit 1,58$ par action, contre 30,4 M$, ou 0,78$, il y a un an. Le consensus tablait sur un bénéfice par action de seulement 1,15$. Les ventes ont progressé de 37% à 400,3 M$ contre 334,28 M$ attendu par les analystes. Dans la foulée, l'éditeur a relevé ses perspectives. Le BPA 2005 est attendu à 1,53$ contre 1,10$ auparavant.

Le chiffre d'affaires devrait atteindre 750 M$ contre une précédente prévision de 680 M$.

Sur le marché français, les titres des éditeurs jeux vidéo Infogrames et Ubisoft progressent respectivement de 6,34% à 1,51 euro et de 5,92% à 32,94 euros.

J'vous laisse, faut que j'aille me tirer une balle.
Pourquoi ?
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Message par Orin »

Cette fois c'est fait et officiel.







AOF le 09/02/2005 14:04
John de Mol de détient plus d'actions UBISOFT

(AOF) - Par courrier en date du 7 février 2005 reçu le jour même, la société Talpa Beheer BV, contrôlée par Monsieur John de Mol, a déclaré que, par suite de la cession, le 3 février 2005, de 3 497 049 actions UBISOFT ENTERTAINMENT réalisée en dehors d'un marché réglementé en application des articles 516-2 et suivants du règlement général, elle avait franchi en baisse, le 3 février 2005, les seuils de 10% et 5% du capital et des droits de vote de cette société et ne détenait plus aucun titre UBISOFT ENTERTAINMENT.




Reuters le 09/02/2005 19:41
Ubisoft-Electronic Arts redit qu'il n'exclut pas de se renforcer

PARIS, 9 février (Reuters) - Le numéro 1 mondial des jeux video Electronic Arts a réitéré qu'il n'excluait pas de renforcer sa participation, actuellement de près de 20%, dans le français Ubisoft et de demander une représentation au conseil d'administration de la société, selon un avis de l'AMF diffusé mercredi.

Dans cet avis, il est précisé que la participation d'Electronic Arts dans Ubisoft s'élève à 19,77% du capital et à 20,88% des droits de vote.

Dans un courrier en date du 9 février 2005 adressé à l'AMF, Electronic Arts précise qu'il agit seul, qu'il est susceptible de réaliser des opérations d'achat (y compris une prise de contrôle) ou de vente d'actions Ubisoft et qu'enfin "il est susceptible de demander sa représentation au seil des organes sociaux" d'Ubisoft.

Ces intentions corroborent celles formulées par les responsables d'Electronic Arts le mois dernier lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.

Ubisoft a bondi de plus de 80% depuis depuis que l'américain est entré dans son capital le 20 décembre dernier./NR/DOM











Et la position officielle ne change guère, si ce n'est que jusqu'ici EA ne souhaitait pas avoir d'aministrateurs. Là ils laissent cette possibilité ouverte. Un administrateur EA chez Ubi, bonjour l'espionnage industriel !
Pourquoi ?
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Message par Orin »

Alerte au feu ! Pour l'instant c'est encore très flou, néanmoins j'ai eu vent il y a quelques jours de rumeurs selon lesquelles les Guillemot pourraient vendre Ubi si EA acceptait de payer 40 € l'action. Attention cependant, ce n'est qu'une rumeur et ce qui suit ne veut rien dire de précis.



Wed February 16, 2005 8:38 AM CET
PARIS (Reuters) - Liste des valeurs à suivre mercredi à la Bourse de Paris


* UBISOFT a engagé des négociations avec Electronic Arts deux mois après la prise de participation de 20% de l'américain dans le capital du groupe de jeux vidéo, selon le Wall Street Journal qui cite des sources proches du dossier.


Avec une telle info et une telle source, Ubi sera obligé de clarifier sa position.
Pourquoi ?
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Message par Orin »

Le pourquoi du comment en détail :





DJ FOCUS: Ubisoft laisse la porte ouverte à Electronic Arts


Simon Clow,
DOW JONES NEWSWIRES

PARIS (Dow Jones)--Lorsque Electronic Arts Inc. (ERTS) a acquis une participation de près de 20% dans Ubisoft Entertainment SA (5447.FR) juste avant Noël, la direction de l'entreprise française gérée par la famille Guillemot a qualifié cette opération d'"hostile".

Près de deux mois après, les dirigeants de l'éditeur de jeux vidéo - considéré comme l'un des plus prometteurs en Europe mais qui ne représente qu'un cinquième d'Electronic Arts en termes de chiffres d'affaires - essaient encore de trouver une solution pour éloigner le géant américain.

Les négociations pour constituer une défense ont eu lieu tant avec les actionnaires actuels d'Ubisoft qu'avec de nouveaux investisseurs. Un projet de fusion avec Gameloft est également envisagé. Toutefois, récemment, la communication a été discrètement ouverte avec Electronic Arts lui-même.

Pour l'instant, selon des sources proches du dossier, les discussions entre les deux éditeurs de jeux vidéo sont informelles et se font discrètes mais elles ont abordé deux questions majeures au cas où une transaction verrait le jour: quel prix le californien Electronic Arts serait-il prêt à payer pour reprendre Ubisoft et, point tout aussi crucial, comment serait réorganisée la direction ?

"Les conversations ont porté sur les bons sujets", a souligné une personne au courant des récentes négociations. "Jusqu'ici, les différents points de vue ne se sont pas complètement rejoints."

Une autre source a indiqué : "ce n'est pas assez structuré pour parler de négociations. Mais la porte n'est pas fermée, d'un côté comme de l'autre".

Les porte-parole d'Ubisoft et d'Electronic Arts n'ont pas souhaité faire de commentaire sur ces discussions.

Ces dernières semaines, les dirigeants d'Electronic Arts, leader mondial de l'édition de jeux vidéo, ont cherché à rassurer leur rival français. Le mois dernier, afin de prouver que le géant américain n'a pas l'intention de faire d'offre hostile sur Ubisoft, le directeur financier d'Electronic Arts, Warren Jenson, a déclaré lors d'une réunion d'analystes que "si quelque chose devait se produire, ce serait avec l'entière coopération d'Ubisoft."

Toutefois, malgré la puissance financière d'Electronic Arts, le prix de la transaction reste une question en suspens. Les dirigeants d'Ubisoft ont laissé entendre qu'ils valorisaient leur société jusqu'à 40 euros par action, soit 1 milliard d'euros au total. Ce montant est bien supérieur au cours de Bourse actuel, qui est à un peu moins de 32 euros, et représente plus du double du montant de 19,69 euros par action auquel Electronic Arts a racheté en décembre les titres Ubisoft du milliardaire néerlandais John de Mol. Ces deux derniers mois, la spéculation sur une éventuelle offre publique d'achat ont fait grimper le cours d'Ubisoft de près de 86%.

Par ailleurs, le Président-directeur général d'Ubisoft, Yves Guillemot, et ses frères, qui ont fondé le groupe, devenu numéro 2 de l'édition de jeux vidéo en France derrière Infogrames Entertainment SA (5257.FR), seront réticents à perdre leur indépendance.

Il y a deux semaines, Ubisoft a déclaré qu'il allait investir dans un nouveau studio à Montréal, au Canada, investissement qui nécessite plusieurs centaines de millions d'euros au cours des prochaines années, sans prêter attention aux incertitudes qui planent sur la structure actionnariale du groupe. Récemment, selon une personne proche de la société, Yves Guillemot a, contrairement à ses habitudes, mené des négociations avec d'éventuels investisseurs en l'absence de ses conseillers et banquiers.

Parallèlement à ses contacts officieux avec Electronic Arts, Ubisoft, convaincu que le groupe californien ne se contentera pas indéfiniment d'une participation de 20%, cherche d'autres solutions pour contrecarrer les plans de l'éditeur américain, essayant entre autres de séduire d'autres investisseurs aux Etats-Unis et en Europe et de gagner à sa cause tout investisseur pouvant renforcer sa défense. La famille Guillemot contrôle 17,5% du capital d'Ubisoft et 26% des droits de vote.

Ubisoft ne devrait pas avoir de mal à trouver des investisseurs, le groupe ayant quadruplé son chiffre d'affaires annuel au cours des cinq dernières années, pour atteindre 500 millions d'euros, tandis que son jeu "Rayman" s'est vendu à plus de 15 millions d'exemplaires depuis sa sortie en 1995. Son dernier jeu vedette, "Tom Clancy's Splinter Cell", s'est vendu à 10 millions d'exemplaires en deux ans.

Cependant, le marché mondial du jeu vidéo, estimé à 24 milliards de dollars, se consolide rapidement car les petits acteurs du marché peinent à suivre le rythme de la hausse des coûts de développement des jeux vidéos. Désormais, non seulement les grands noms du secteur comme Activision Inc. (ATVI) et THQ Inc. (THQI) essaient de repérer des acquisitions possibles mais également les groupes de médias comme Viacom Inc. (VIA), News Corp (NWS) de Rupert Murdoch, et IAC/InterActiveCorp (IACI) de Barry Diller.

Pour Electronic Arts, les jeux vidéo d'Ubisoft basés sur l'action viendraient compléter comme il faut sa gamme de jeux basés sur le sport et les films à succès, notamment "FIFA 2005" et "Le Seigneur des Anneaux". Parmi les investisseurs approchés récemment par Ubisoft, selon un banquier, il y aurait Walt Disney Co. (DIS), mais il n'est pas certain que le groupe ait exprimé un quelconque intérêt. Un porte-parole de Disney n'a pas souhaité faire de commentaire.

"On a l'impression que si l'on associe les jeux d'Ubisoft et la force de vente d'Electronic Arts, on obtiendra de très bons résultats commerciaux", affirme un analyste du secteur, s'exprimant sous couvert de l'anonymat. "Electronic Arts a un profil financier tel qu'il pourrait faire la meilleure offre", ajoute-t-il.

Mais Ubisoft préférerait trouver une solution dans son pays d'origine pour se défendre face à Electronic Arts. Le groupe a engagé des discussions avec ses actionnaires français concernant une éventuelle injection de capitaux frais et un projet de fusion avec Gameloft (7960.FR), une société dont Ubisoft contrôle 29% et qui est dirigée par Michel Guillemot, également membre de la famille fondatrice de l'éditeur de jeux vidéo.

Ces options posent cependant certaines difficultés. En effet, une augmentation de capital visant à diluer la participation d'Electronic Arts pourrait être perçue par le géant américain comme une "déclaration de guerre", a souligné une personne proche d'Ubisoft, et aboutirait également à une dilution de la participation de la famille Guillemot.

Par ailleurs, un rapprochement avec Gameloft, qui, selon les analystes, pourrait s'avérer long et compliqué, aurait plus ou moins les mêmes retombées. En outre, les banques françaises - Crédit Agricole SA (4507.FR) et BNP Paribas SA (13110.FR) comptent parmi les actionnaires d'Ubisoft - ne s'enthousiasment pas pour ces projets.

"C'est une société qui connaît un certain succès", note une personne proche de la direction d'Ubisoft. "Ce qu'ils veulent, c'est un dénouement amical, pas nécessairement avec Electronic Arts, mais une transaction amicale".

Tandis qu'Ubisoft peaufine sa stratégie, Electronic Arts peut pour sa part se permettre d'être patient. Avec une capitalisation boursière de près de 15 milliards d'euros, l'argent investi pour le rachat de la participation de 20% dans Ubisoft - moins de 70 millions d'euros - ne devrait pas faire défaut au groupe américain pendant un certain temps et cette participation pourrait permettre de garder d'autres investisseurs potentiels à distance d'Ubisoft.

Electronic Arts a déjà fait montre de patience par le passé: il y a deux ans, le groupe a acquis une participation de 17% dans Digital Illusions et ne commence que maintenant à engager une procédure pour obtenir le contrôle de l'éditeur de jeux suédois.

-Simon Clow, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 40; simon.clow@dowjones.com

(Pierre Briançon a contribué à cet article)
















Donc en résumé pour ceux qui auraient la flemme/pas le temps de tout lire, les Guillemot, parallèlement à leurs négociations diverses pour garder Ubi, auraient commencé à discuter de manière informelle avec EA, histoire de prendre la température et voir combien ils seraient prêt à cracher pour tuer dans l'oeuf la seule entreprise du secteur ayant un avenir. De plus, il semblerait que jusqu'ici leurs différentes solutions potentielles n'enthousiasment pas les banquiers... Du bonheur en barre ! Mais a priori, Ubi n'a pas encore capitulé.
Pourquoi ?
Ubi : "Imaginez un monde où la seule chose dont on soit sûr est que tout peut arriver. Un lieu où la créativité et l'innovation sont reines... Un lieu où les destinations sont aussi variées que les voyageurs qui s'y rendent... Un lieu où l'on peut enfin briser les barrières du jeu... Bienvenue dans le monde qu'est Ubi Soft."
EA : ""L'idée serait que la personne puisse controler une famille, leur dire quand aller dans la cuisine et quand aller dans la salle de bain, et avec ce genre de mécanique, vous auriez des joueurs à travers le monde entier qui pourraient 'jouer avec l'émission'..."
Orin
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Message par Orin »

Communiqué officiel d'Ubi :

17/02/2005 - Déclaration Ubisoft

Paris, France – 17 février 2005 – Faisant suite à certaines informations parues dans la presse ces derniers jours, le conseil d’administration d’Ubisoft tient à souligner que, depuis la prise de participation non sollicitée de Electronic Arts à hauteur de 19,8% du capital du Groupe, Ubisoft examine toutes les options possibles et n’a choisi à ce jour aucune d’entre elles.

La stratégie d’Ubisoft a d’ores et déjà fait ses preuves. Le groupe veut développer ses choix gagnants pour poursuivre sa croissance et continuer de prendre des parts de marché sur tous les territoires.







Le deuxième paragraphe est plutôt encourageant concernant la volonté d'indépendance, néanmoins, ça n'est pas clair et net, et surtout on ne peut plus ignorer les autres informations révélées (frilosité des banques) :-/




EDIT :
La réponse d'EA :
AFP le 17/02/2005 15:23
Electronic Arts: "toutes les options possibles" sur montée dans Ubisoft

Le leader mondial des jeux vidéos, l'américain Electronic Arts, continue d'envisager toutes les options concernant une éventuelle acquisition de son homologue français Ubisoft, a déclaré jeudi le directeur financier d'Electronic Arts, Warren Jenson.

"Je n'ai pas grand chose de nouveau à dire sur Ubisoft aujourd'hui", a-t-il déclaré lors d'une conférence d'analystes, en réaction aux informations de presse selon lesquelles les deux groupes ont entamé des discussions en vue d'une montée supplémentaire dans le capital d'Ubisoft, voire d'un rachat.

Revenant sur les motivations qui ont conduit Electronic Arts à entrer au capital du groupe français en décembre dernier, en acquérant 19,8%, M. Jenson a fait valoir qu'"il y avait un bloc de titres sur le marché et nous pensions qu'il était important pour nous de le détenir. Nous avons donc discuté et heureusement conclu un accord pour acquérir 19,8% du capital".

"Mais pour la suite, nous voulons garder toutes les options possibles sur ce que nous voulons faire", a indiqué le directeur financier.

"Electronic Arts regarde toujours trois choses quand il s'agit d'acquisition", a-t-il ajouté, évoquant "la pertinence en termes de propriété intellectuelle" --licences pour les jeux--, "la compatibilité des cultures" avec la société convoitée et un rachat "qui ait un sens financièrement, pour le groupe et pour les actionnaires".

"Si ces conditions sont réunies, nous sommes ouverts aux acquisitions, lesquelles font partie de l'histoire de notre croissance", a encore dit M. Jenson, dont le groupe a acquis l'an passé deux petites sociétés.
Pourquoi ?
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Message par Orin »

AOF le 18/02/2005 09:25
Vers une OPA d'UBISOFT sur INFOGRAMES ?

(AOF) - Alors qu'Ubisoft a encore indiqué récemment qu'il étudiait toutes les options face à Electronic Arts, " La Tribune " indique aujourd'hui que si les négociations en vue d'une prise de contrôle du français entre les deux éditeurs devaient échouer, Ubisoft a réfléchi à la possibilité de lancer une OPA sur Infogrames. Selon le quotidien, Ubisoft a contacté dans ce cadre un des principaux actionnaires d'Infogrames fin décembre. De cette façon, Ubisoft présenterait un profil moins séduisant pour l'américain.
Dernière modification par Orin le 18 févr. 2005 13:57, modifié 1 fois.
Pourquoi ?
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Message par Cyrare »

:lol: Ils veulent se couler pour pas qu'on les rachète ? ^^
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Toad San
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Message par Toad San »

La dette d'Infogramme est énorme, donc si Ubisoft rachetait Infogramme, le passif dissuaderait EA d'acquérir complètement Ubi.
Stratégie risquée à mon gout !
De plus, Ubi veint d'investir quelques millions dans une école de jv au Canada comme ils l'avaient prévu, sans se soucier de l'achat d'ea.
S'ils veulent plomber les comptes, ils pourraient peut etre financer la suite de BGE tant qu'on y est !
Et pendant ce temps, que fait le gouvernement ? Rien, aucune intelligence économique.
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Orin
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Message par Orin »

Reuters le 18/02/2005 11:25
Ubisoft dit ne pas avoir de contact avec Infogrames

PARIS, 18 février (Reuters) - Ubisoft n'est pas en contact avec Infogrames pour trouver une parade à une éventuelle offre d'Electronic Arts (EA) , qui est entré fin décembre à hauteur de près de 20% du capital de l'éditeur de jeux vidéo.

"Ubisoft déclare n'avoir aucune discussion avec Infogrames", a déclaré vendredi à Reuters une porte-parole d'Ubisoft.

Le groupe a souligné mercredi que "toutes les options étaient possibles" en réponse à la prise de participation d'EA, numéro un mondial du secteur.

Dans son édition du vendredi, La Tribune écrit qu'une de ces options consisterait pour Ubisoft à lancer une OPA sur son concurrent Infogrames afin de paraître moins attractif aux yeux d'EA.

Vers 11h20, le titre Ubisoft progresse de 0,24% à 33,18 euros, celui d'Infogrames avançant de 2,89% à 1,77 euro./BVO
Pourquoi ?
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Message par Pharaoh »

L'action Infogrames est plutôt minable... ça me fait peur sinon toute cette histoire, Ubisoft ne semble pas vraiment se bouger ?
Le gouvernement peut-il agir ? C'est pour le bien des sociétés françaises >_<.
« Peuple, vous pouvez tout sans eux, eux seuls ne peuvent rien sans vous. » (« Idée sur le mode de la sanction des lois », Donatien de Sade)
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Fox Mc Cloud
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Message par Fox Mc Cloud »

Je crois que c'est dans ce topic que j'avais lu que le gouvernement ne pouvais pas agir car bruxelle réagirait. Histoire de concurence je sais plus trop. Et que Ubi ne représentait pas tellement d'emploi en france, mais surtout au canada, donc si ea reprend ubi et qu'ils conservent les emplois personnes ni voit d'inconvénient.
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