Innocence : bon, à voir d'autant plus qu'il reste peu de salles à le programmer (et pour cause, à peine 120/150 000 entrées en France !). Il est, pour moi, assez différent du premier. Le major m'a beaucoup manqué et ce d'autant plus qu'elle est évoquée à de nombreuses reprises... Pour un peu, on peut dire que son fantôme plane sur toute l'histoire

Batu parle peu, les dialogues sont plus graves avec de nombreuses maximes. Lui, on le sent vulnérable... Bref l'ambiance est différente.
Néanmoins, le film reste accessible. Je pense que, comme le précedent, il possède plusieurs niveaux de lectures selon le niveau de culture, de volonté de réflexion et d'ouverture d'esprit de chacun. Le niveau auquel j'ai eu accès m'a pour ma part suffit et m'a permis de me poser quelques questions intéressantes, chose finalement assez rare (malgré ce grand cru qu'a été 2004).
Si effectivement visuellement c'est très agréable à voir, je tiens à confirmer ce que j'ai lu je ne sais où, à savoir que la partie 2D aurait pu être meilleure. A moins que ce ne soit un effet voulu (je n'ai pas eu l'impression), j'ai vu quelques passages où les mouvements et déplacements de personnages étaient saccadés et manquaient de fluidité.
Quant à la musique, elle est réussie certes mais je l'ai trouvée un peu trop proche du premier, plus de nouveauté dans les mélodies ne m'aurait pas déplu. Mais il faut dire que le premier avait atteint un sommet à ce niveau (clap clap à Kenji Kawai).
Bref, mon commentaire ne réflète peut-être pas suffisament l'intérêt que j'ai eu pour ce film (pourtant en VO sous-titré, j'suis pas habitué), mais à l'occasion n'hésitez pas à tenter l'expérience. Je pense aussi qu'il gagnera beaucoup à être revu à plusieurs reprises.
N'hésitez pas à vous refaire le premier avant, ça permet de se remettre en tête l'histoire.
Après en plus court :
Par pitié, n'allez pas voir et n'achetez surtout pas
Banlieue 13, je sais ça date un peu mais mieux vaut prévenir que pleurer.
Et je précise que je ne suis pas un anti-Besson primaire, j'avais assez bien accroché à Yamakasi qui se prenait moyennement au sérieux et qui offrait quelques belles scènes (cascades et comiques), au contraire de cette fausse grosse prod' (ni série B ni Z) où rien n'est à sauver, dialogues pourris (pas vu ça depuis Fast & Furious 2 !), acteurs débutants ou presque (y'a que Bibi Naceri qui vous tend la main dans ce naufrage), scènes d'action mal tournées, scénar' pourtant pas si nul que ça mais totalement inexploité : Carton rouge à Besson producteur, là y'a arnaque.
J'espère pour lui que
Danny the Dog tiendra ses promesses, la BA donne quelques craintes mais aussi beaucoup de bons points, je l'attends beaucoup.
Si vous n'êtes pas contre les histoire d'amour impossible et si vous vous êtes déjà perdu dans le yeux dans Sandrine Bonnaire ou encore si vous adorez les beaux tableaux :
L'équipier, très joli petit film. Il est encore en salle vers chez moi pis ce topic sert aussi pour les achats/locations DVD j'imagine.
Les Indestructibles, bof pas emballé, y'a de bonne choses mais je pense qu'ils auraient pu faire beaucoup mieux dans la confrontation super héros/traintrain quotidien plutôt que de partir sur un classique film de super-héros... J'sais pas pour vous mais ça fait longtemps que je ne vais plus au ciné pour me prendre une claque visuelle graphique. Esthétique oui, mais graphique, ça m'a passé.
Gang de requins : bof bof bof, tout juste la moyenne, je crois que ce qui m'a le plus gonflé c'est cette putain de musique hop-hop qui fait vraiment sentir le produit hyper-markété. Bon, les voix des Miss Sagnier et Ledoyen, ça compense un peu...
Le Pôle express : visuellement impressionnant, je serais malhonnête de dire le contraire... Mais bon, à part ça, ce que j'ai le plus apprécié c'est la voix de Tom Hanks (enfin de son doubleur). Une nouvelle preuve que la technique n'arrive toujours pas au niveau de la réalité lorsqu'il s'agit des humains... Y'a presque un retour en arrière d'ailleurs. Les gamins sont moches, les regards ratés. L'histoire (la-)bourrée d'une morale à 2 francs 6 sous... Et les lutins du Pêre Noël sont devenus des elfes (!)... mais ressemblement nettement plus à des orcs tant ils sont laids (à faire peur à un gamin !!).
3 films d'animation, 3 déceptions.
Les Daltons : Je te prends pas mal de comiques qui collent des bouts de leurs sketches par-ci par-là et dont je sais qu'ils iront gentiment vendre de la péloche chez Arthur et Bern... Ouais ben ça ne suffit pas à faire un bon film, pourtant je me suis tordu de rire devant agents 00 (la scène du lapin !), mais là vraiment y'a rien. Elie Sémoun fait un plat total, Dujardin pas trop mal mais très court.
En fait ça n'est ni du Eric et Ramzy, ni du Dalton ou Lucky Luke, c'est pile au milieu et personne n'est là pour essayer de faire prendre la mayonnaise. Dommage.
Oceans'12 : pas grand chose à rajouter sur ce qui a été dit, j'ai bien aimé, un peu moins que le précédent cependant parce qu'on se deamande où ils vont finir par arriver. En tout cas, mam'zelle Zeta-Jones fait foutrement monter la température quand elle est à l'écran.
Enfin si vous ne devez lire qu'une chose dans ce long message :
Allez voir
36 Quai des orfèvres !
Je vais essayer d'être bref, ne vous dîtes pas que Auteuil et Depardieu, c'est pour la génération des parents ou Cannes, c'est absolument faux.
Si vous n'êtes pas contre une ambiance noire, si vous appréciez, avez apprécié ou avez envie de gouter à un vrai bon polar comme on n'en n'a pas vu depuis une plombe, alors prenez vite place.
C'est une vraie bouffée d'air frais, le scénario est impeccable et ne se limite pas à une simple opposition entre 2 flics comme le laisse penser la BA, Auteuil est réellement impérial, la musique et les personnages risquent de vous rester longtemps en mémoire.
Je signale tout de même, pour l'avoir vu une 2è fois avant-hier (avec un plaisir au moins aussi intense), que certaines scènes sont dures et peuvent rebuter les âmes très sensibles. Pas de violence gratuite mais de la violence réaliste.
Mention spéciale à Valeria Golino que j'ai découverte et qui risque de faire chavirer quelques coeurs par sa voix et sa présence terriblement séduisantes.