Au meurtre ! Au feu ! A l'assassinat, Ubi se fait bouffer !
Publié : 20 déc. 2004 13:08
AOF le 20/12/2004 11:19
La valeur du jour à Paris - UBI SOFT
(AOF) - L'action Ubi Soft s'envole de 17,79% à 20 euros. Quelques jours après avoir fait un hold up sur le football américain, le numéro un mondial des jeux vidéos Electronic Arts a annoncé lundi matin avoir pris une participation de 19,9% dans l'éditeur français, devenant de fait son premier actionnaire. Ubi Soft dispose de franchises de premier ordre comme Splinter et est reconnu pour la qualité de ses jeux. C'est ainsi que le français a obtenu la licence du jeu "King Kong" tiré du film du même nom que réalise Peter "le seigneur des anneaux" Jackson.
Electronic Arts a annoncé une prise de participation dans Ubisoft Entertainment, développeur et éditeur international de jeux. Cette participation représente environ 19,9 % du capital de la société, acquises en un bloc auprès de Talpa Beheer BV. Les termes financiers de cette acquisition n'ont pas été révélés. Le groupe américain a cependant précisé que la transaction sera finale après l'obtention de l'autorisation de l'autorité américaine de contrôle des concentrations.
Le numéro un mondial des jeux vidéos devient ainsi le premier actionnaire de la société devant les fondateurs du groupe (15%) et la Caisse des dépôts et consignations (6%). Electronic Arts a récemment fait état de son intention d'acquérir des éditeurs de qualité.
L'annonce de cette prise de participation intervient tandis qu'au cours de ces derniers mois plusieurs éditeurs et des studios de développement ont été rachetés. Par ailleurs, des groupes de médias comme Viacom et Time Warner ont fait part de leur intérêt pour ce secteur. La prochaine sortie des consoles de nouvelle génération de Microsoft et Sony, qui doivent être présentées lors du salon spécialisé E3 de Los Angeles en mai prochain, rend plus urgent une concentration du secteur.
Dans un entretien aux "Echos", Hajime Satomi, PDG de Sega Sammy déclare qu'il n'y aura dans 5 ans que 5 acteurs majeurs dans le secteur des jeux vidéos. Hajime Satomi soulignait que le métier est difficile avec des coûts de développement qui ne cessent de monter avec chaque génération de machines. Ubi Soft visait à l'horizon de trois ans de devenir le numéro un européen et le numéro 5 aux Etats-Unis.
Aux coûts de développement, il convient également d'ajouter les importants frais de marketing, alors que ce secteur se rapproche du modèle du cinéma avec la prépondérance des "hits". Le récent raz de marée "Halo2" et "GTA San Andreas" vient d'en donner une nouvelle preuve.
La progression d'Ubi Soft profite également à son concurrent Infogrames (4,27% à 1,22 euro), qui est lui aussi est opéable. Ce dernier doit toujours faire face à une situation financière délicate et est victime d'une crise de confiance de la part des investisseurs depuis plusieurs mois.
Le secteur des jeux vidéo en France et dans le monde pourrait être agité au cours des prochaines semaines dans l'attente des déclarations d'intention d'Electronic Arts à propos d'Ubi Soft.
(C.J.)
18 ans, ça fait 18 ans que les Guillemots ont construit Ubi années après années, une boîte de bientôt 2 500 personnes, qui ramasse des dizinaines de récompenses chaque années... Je ne veux pas croire qu'ils vont laissé cet enculé d'oncle Sam emporter le morceau sans rien dire !
Et même si ça m'emmerde pronfondément, pour le coup, Chirac et son nationalisme des affaires ferait bien de jeter un oeil sur celle-ci d'affaire.
Notez qu'une fois Ubi perdue, Infogrames sera également avalée, ce n'est qu'une question de mois ou de quelques années.
Après ça, les jeux vidéos en France, adios, Titus est en arrêt cardiaque depuis des mois, il restera bien Nobilis et cie, tous petits, et quelques studios de développement mais...
La valeur du jour à Paris - UBI SOFT
(AOF) - L'action Ubi Soft s'envole de 17,79% à 20 euros. Quelques jours après avoir fait un hold up sur le football américain, le numéro un mondial des jeux vidéos Electronic Arts a annoncé lundi matin avoir pris une participation de 19,9% dans l'éditeur français, devenant de fait son premier actionnaire. Ubi Soft dispose de franchises de premier ordre comme Splinter et est reconnu pour la qualité de ses jeux. C'est ainsi que le français a obtenu la licence du jeu "King Kong" tiré du film du même nom que réalise Peter "le seigneur des anneaux" Jackson.
Electronic Arts a annoncé une prise de participation dans Ubisoft Entertainment, développeur et éditeur international de jeux. Cette participation représente environ 19,9 % du capital de la société, acquises en un bloc auprès de Talpa Beheer BV. Les termes financiers de cette acquisition n'ont pas été révélés. Le groupe américain a cependant précisé que la transaction sera finale après l'obtention de l'autorisation de l'autorité américaine de contrôle des concentrations.
Le numéro un mondial des jeux vidéos devient ainsi le premier actionnaire de la société devant les fondateurs du groupe (15%) et la Caisse des dépôts et consignations (6%). Electronic Arts a récemment fait état de son intention d'acquérir des éditeurs de qualité.
L'annonce de cette prise de participation intervient tandis qu'au cours de ces derniers mois plusieurs éditeurs et des studios de développement ont été rachetés. Par ailleurs, des groupes de médias comme Viacom et Time Warner ont fait part de leur intérêt pour ce secteur. La prochaine sortie des consoles de nouvelle génération de Microsoft et Sony, qui doivent être présentées lors du salon spécialisé E3 de Los Angeles en mai prochain, rend plus urgent une concentration du secteur.
Dans un entretien aux "Echos", Hajime Satomi, PDG de Sega Sammy déclare qu'il n'y aura dans 5 ans que 5 acteurs majeurs dans le secteur des jeux vidéos. Hajime Satomi soulignait que le métier est difficile avec des coûts de développement qui ne cessent de monter avec chaque génération de machines. Ubi Soft visait à l'horizon de trois ans de devenir le numéro un européen et le numéro 5 aux Etats-Unis.
Aux coûts de développement, il convient également d'ajouter les importants frais de marketing, alors que ce secteur se rapproche du modèle du cinéma avec la prépondérance des "hits". Le récent raz de marée "Halo2" et "GTA San Andreas" vient d'en donner une nouvelle preuve.
La progression d'Ubi Soft profite également à son concurrent Infogrames (4,27% à 1,22 euro), qui est lui aussi est opéable. Ce dernier doit toujours faire face à une situation financière délicate et est victime d'une crise de confiance de la part des investisseurs depuis plusieurs mois.
Le secteur des jeux vidéo en France et dans le monde pourrait être agité au cours des prochaines semaines dans l'attente des déclarations d'intention d'Electronic Arts à propos d'Ubi Soft.
(C.J.)
18 ans, ça fait 18 ans que les Guillemots ont construit Ubi années après années, une boîte de bientôt 2 500 personnes, qui ramasse des dizinaines de récompenses chaque années... Je ne veux pas croire qu'ils vont laissé cet enculé d'oncle Sam emporter le morceau sans rien dire !
Et même si ça m'emmerde pronfondément, pour le coup, Chirac et son nationalisme des affaires ferait bien de jeter un oeil sur celle-ci d'affaire.
Notez qu'une fois Ubi perdue, Infogrames sera également avalée, ce n'est qu'une question de mois ou de quelques années.
Après ça, les jeux vidéos en France, adios, Titus est en arrêt cardiaque depuis des mois, il restera bien Nobilis et cie, tous petits, et quelques studios de développement mais...