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METAL GEAR SOLID THE TWIN SNAKES

Après avoir connu un succès fou sur PlayStation, le succès d’aventure-espionnage de Konami débarque sur GameCube dans une version mise à jour qui n’a certes pas l’effet choc qu’a eu Resident Evil Rebirth il y a deux ans, mais qui a quand même suffisament de qualités pour attirer le fan de jeux d’action en manque. À l’époque, ce titre s’était fait remarqué pour son histoire particulièrement élaborée, son action révolutionnaire et son ambiance hors du commun. Metal Gear Solid est alors rapidement devenu culte et il influence encore les créateurs de jeux vidéo de nos jours.

Le point principal qu’on peut remarquer de ce jeu, c’est qu’il a plus ou moins bien vieillit. Certains éléments restent toujours aussi trippants (l’histoire, l’infiltration, l’immersivité,…), mais d’autres n’ont pas été aussi soignés par Silicon Knights (les graphismes, l’animation,…).

Le gameplay se compose de phases d’infiltration et de tirs entrecoupées de nombreuses et très longues cinématiques/discussions avec les différents personnages du jeu. C’est que tout dans ce jeu rappelle un bon film d’action. L’histoire est simple mais très détaillée. La mise en scène, les génériques, la musique et les dialogues sont tous-là pour plonger le joueur dans une expérience unique. Il n’y pas un jeu qui rapproche autant le cinéma avec le jeu vidéo. C’est sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Le problème, c’est qu’on ne revoit pas un film de la même façon qu’on se refait une partie. Du coup, on coupe rapidement les cinématiques car il nous prend constamment l’envie de jouer! Rien n’y fait, voilà que Snake entame une autre discussion. -_-

Mentionnons quand même que certaines cinématiques sont hallucinantes par leur côté dramatique et par l’action très intense qu’elles dégagent, mais l’absence d’images de synthèse donne au tout un aspect assez plat, avec un manque évident pour les effets spéciaux, élément essentiel à tout bon film/jeu d’action.

Je pourrais m’étendre longtemps sur l’histoire mais je préfère ne rien dire. Elle contitue l’intérêt principal du jeu et son morceau le plus important. Mieux vaut la découvrir. Prévoyez du temps devant vous et installez-vous pour plusieurs heures de jeu consécutives. Ce n’est pas le genre de titre qu’on joue quand on a 10-15 minutes à perdre. Le jeu ne se découpe pas en missions et il est bon d’en garder le fil pour pleinement le savourer.

Présentation :

Le titre a été soigné, c’est évident. Toute est de qualité. De la jaquette plutôt jolie aux menus agréables à utiliser (mais assez vides), le jeu se présente sous les meilleures auspices. Par ailleurs, dès la scène d’intro, le joueur est envouté et anxieux de débuter une partie. Là-dessus, il n’y a rien à redire. Le jeu donne envie. Reste le problème des cinématiques pas très jolies et les images des personnages en communication–radio qui sont très laides. Mais ça reste des détails, le jeu démarre très fort!

Graphismes :

C’est du Silicon Knights.^^ C’est joli, mais un peu dépassé. ^^ La modélisation est largement perfectible et certains décors ne brillent pas vraiment par leur éclat. Ceci dit, l’ambiance est là et c’est bien là tout ce que le vrai joueur demande.

Animation :

Encore une fois, il n’y a pas de quoi écrire à sa mère (ou à Rayy^^). Snake court assez bizarrement et certains mouvements (quand il tourne en rampant sur le ventre par exemple) rappellent étrangement l’époque de la PlayStation ou de la Nintendo 64. C’est une autre histoire durant les cinématiques, où toutes les folies "matrix-style" seront permises. À noter que le jeu saccade régulièrement (avec beaucoup action ou pas), mais c’est assez léger et surtout ça ne gène jamais le jeu.

Maniabilité :

L’adaptation de MGS sur GameCube a attiré beaucoup de critiques sur la prétendue mauvaise maniabilité du jeu. Pour ma part, je me suis très bien débrouillé. Il y a certes beaucoup de mouvements à apprendre, rien n’est vraiment logique dans la disposition des boutons, mais on finit par s’y retrouver sans trop perdre de temps. Ma seule complainte va contre certains mouvements qui se révèlent inutiles (ou très peu utilisés) et contre les combats aux poings qui sont beaucoup trop simples et répétitifs. Le mouvement est assez ridicule par ailleurs… On peut aussi déplorer qu’il n’est pas possible de changer la configuration de la manette.

Durée de vie :

10 heures en incluant les cinématiques pour un premier passage. Ceci dit, l’expérience est unique est le jeu est remplit de trucs à découvrir. Il y a plusieurs fins, de nombreux bonus à débloquer et plusieurs niveaux de difficultés (avec ou sans radar et avec l’option "game over si découvert"). En fin de compte, le jeu est aussi long que beaucoup d’autres jeux d’aventure et il est assez intéressant qu’on y revienne avec plaisir pour une autre partie.

Audio :

Le thème si aimé de Metal Gear Solid est quasi absent. On a le droit qu’à un bête remix quand l’alarme se déclenche. De plus, la musique est étonnament discrète et calme pour la plus grande part du jeu. En général l’action dans un jeu ou dans un film est beaucoup plus soutenue (pensons à Splinter Cell par exemple). Décevant.

Les plus

- L’histoire et l’expérience unique de jeu
- Riche en bonus
- À posséder, un jeu culte

Les moins

- L’aspect technique (graphismes et animation)
- La musique
- Trop de cinématiques (?)
- Globalement dépassé

Conclusion

Un bilan assez mitigé en fait. Si vous n’avez pas joué à la première version parue sur PlayStation, le jeu est un immanquable pour le fan d’action et d’espionnage. Si vous l’avez déjà expérimenté, The Twin Snakes me paraît trop semblable pour vraiment valoir le coup. De plus, Metal Gear Solid: The Twin Snakes constitue un excellent complément à Splinter Cell (moins réaliste mais plus développé sur certains acpects). Par contre, le jeu a certains défauts qui ne permettent pas vraiment de le classer au rang de hit en puissance, d’autant plus que le travail de Silicon Knights parait vraiment imcomplet par moment. Un achat tout à fait valable à mes yeux.

8/10

le succès d’aventure-espionnage

il est assez intéressant qu’on y revienne avec plaisir

Le thème si aimé

ole a écrit :Complet, ni trop long ni trop court. Un bon test quoi.

A la première lecture j'ai pas vu de faute d'orthographe qui saute aux yeux,
je relève juste trois petites choses:

le succès d’aventure-espionnage

ça sonne un peu bizarrement

il est assez intéressant qu’on y revienne avec plaisir

là je me demande s'il manque pas un mot, ou alors revoir un peu la phrase

Le thème si aimé

"tant aimé" ?

Sans doute que certaines choses passent pour un Canadien... mais c'est vraiment pour chercher la petite bête.
Sinon je ne suis pas entièrement d'accord avec certaines choses, en particulier en ce qui concerne l'absence d'images de synthèse: MGS a vraiment ouvert la voie des cut-scenes utilisant le moteur du jeu, ce qui empêche ce sentiment de coupure qu'on a avec du précalculé.
Mais bon si tu l'as ressenti comme ça, je vais pas discuter.

il est assez intéressant qu’on y revienne avec plaisir

Après avoir connu un succès fou sur PlayStation, le succès d’aventure-espionnage de Konami

Le point principal qu’on peut remarquer de ce jeu, c’est qu’il a plus ou moins bien vieillit. Certains éléments restent toujours aussi trippants (l’histoire, l’infiltration, l’immersivité,…), mais d’autres n’ont pas été aussi soignés par Silicon Knights (les graphismes, l’animation,…).

Genre
Aventure-Espionnage
Développeur
Silicon Knights
Éditeur
Konami
Nombre de joueurs
1
Nombre de blocs
3
Nombre de DVD
2
Compatibilité Modem
Non
Compatibilité GBA
Non
Compatibilité e-reader
Non
Compatibilité Clavier
Non


METAL GEAR SOLID THE TWIN SNAKES

Après avoir connu un succès fou sur PlayStation, le titre d’aventure-espionnage de Konami débarque sur GameCube dans une version mise à jour qui n’est malheureusement pas aussi impressionnante que Resident Evil Rebirth sorti il y a maintenant plus de deux ans. Metal Gear Solid The Twin Snakes a quand même suffisament de qualités pour attirer le fan d’action en manque de bons jeux. À l’époque, ce titre s’était fait remarqué pour son histoire particulièrement élaborée, son action révolutionnaire et son ambiance hors du commun. Sur ces points, Metal Gear passe encore très bien. Il s’agit toujours du jeu culte qui a influencé toute une génération de joueurs et de créateurs.

La principale constatation qu’on peut faire de ce jeu, c’est qu’il a certes été amélioré, mais qu’il n’a pas vraiment réussit à suffisament se rajeunir. Du coup, il fait pâle figure sur certains points lorsqu’on le compare avec les derniers succès du genre tel que Splinter Cell. Les points forts de Twin Snakes (l’histoire, l’infiltration, l’immersivité,…), ont parfois du mal à faire oublier le résultat moyen que nous offrent Konami et Silicon Knights.

Le gameplay se compose de phases l’infiltration et de tirs entrecoupées de nombreuses et très longues cinématiques/discussions avec les différents personnages du jeu. C’est que tout dans ce jeu rappelle un bon film d’action. L’histoire est simple mais très détaillée. La mise en scène, les génériques, la musique et les dialogues sont tous-là pour plonger le joueur dans une expérience unique. Il n’y pas un jeu qui rapproche autant le cinéma avec le jeu vidéo. C’est sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Le problème, c’est qu’on ne revoit pas un film de la même façon qu’on se refait une partie. Du coup, on coupe rapidement les cinématiques car il nous prend constamment l’envie de jouer! Rien n’y fait, voilà que Snake entame une autre discussion. -_-

Mentionnons quand même que certaines cinématiques sont hallucinantes par leur côté dramatique et par l’action très intense qu’elles dégagent. Par contre, l’absence d’images de synthèse donne au tout un aspect assez plat, terne, avec un manque évident pour les effets spéciaux, élément essentiel à tout bon film/jeu d’action.

Je pourrais m’étendre longtemps sur l’histoire mais je préfère ne rien dire. Elle contitue l’intérêt principal du jeu et son morceau le plus important. Mieux vaut la découvrir. Prévoyez du temps devant vous et installez-vous pour plusieurs heures de jeu consécutives. Ce n’est pas le genre de titre qu’on joue quand on a 10-15 minutes à perdre. Le jeu ne se découpe pas en missions et il est bon d’en garder le fil pour pleinement le savourer.

Présentation :

Le titre a été soigné, c’est évident. Toute est de qualité. De la jaquette plutôt jolie aux menus agréables à utiliser (mais assez vides), le jeu se présente sous les meilleures auspices. Par ailleurs, dès la scène d’intro, le joueur est envouté et anxieux de débuter une partie. Là-dessus, il n’y a rien à redire. Le jeu donne envie. Reste le problème des cinématiques pas très jolies et les images des personnages en communication–radio qui sont très laides. Mais ça reste des détails, le jeu démarre très fort!

Graphismes :

C’est du Silicon Knights.^^ C’est joli, mais un peu dépassé. ^^ La modélisation est largement perfectible et certains décors ne brillent pas vraiment par leur éclat. Ceci dit, l’ambiance est là et c’est bien là tout ce que le vrai joueur demande.

Animation :

Encore une fois, il n’y a pas de quoi écrire à sa mère (ou à Rayy^^). Snake court assez bizarrement et certains mouvements (quand il tourne en rampant sur le ventre par exemple) rappellent étrangement l’époque de la PlayStation ou de la Nintendo 64. C’est une autre histoire durant les cinématiques, où toutes les folies "matrix-style" seront permises. À noter que le jeu saccade régulièrement (avec beaucoup action ou pas), mais c’est assez léger et surtout ça ne gène jamais le jeu.

Maniabilité :

L’adaptation de MGS sur GameCube a attiré beaucoup de critiques sur la prétendue mauvaise maniabilité du jeu. Pour ma part, je me suis très bien débrouillé. Il y a certes beaucoup de mouvements à apprendre, rien n’est vraiment logique dans la disposition des boutons, mais on finit par s’y retrouver sans trop perdre de temps. Ma seule complainte vas contre certains mouvements qui se révèlent inutiles (ou très peu utilisés) et contre les combats aux poings qui sont beaucoup trop simples et répétitifs. Le mouvement est assez ridicule par ailleurs… On peut aussi déplorer qu’il n’est pas possible de changer la configuration de la manette.

Durée de vie :

10 heures en incluant les cinématiques pour un premier passage. Ceci dit, l’expérience est unique est le jeu est remplit de trucs à découvrir. Il y a plusieurs fins, de nombreux bonus à débloquer et plusieurs niveaux de difficultés (avec ou sans radar et avec l’option "game over si découvert"). En fin de compte, The Twin Snakes est aussi long que beaucoup d’autres jeux d’aventure et il est assez intéressant pour qu’on y revienne avec plaisir jouer une autre partie.

Audio :

Le thème ai aimé de Metal Gear Solid est quasi absent. On a le droit qu’à un bête remix quand l’alarme se déclenche. De plus, la musique est étonnament discrète et calme pour la plus grande part du jeu. En général l’action dans un jeu ou dans un film est beaucoup plus soutenue (pensons à Splinter Cell par exemple). Décevant.

Match face à : Splinter Cell

Il s’agit d’une des principales rivalités du monde du jeux vidéo en ce moment. En fait, les qualités de Twin Snakes coïncident presque parfaitement avec les faiblesses de Splinter Cell. L’idéal serait un Metal Gear avec la qualité technique du titre d’Ubi Soft et les mouvements de Sam Fisher. Il est donc assez difficile de les départager. Les deux titres se valent et ils ont chacuns leurs défauts. Match nul.

Les plus

- L’histoire et l’expérience unique de jeu
- Riche en bonus
- À posséder, un jeu culte

Les moins

- L’aspect technique (graphismes et animation)
- La musique
- Trop de cinématiques (?)
- Globalement dépassé

Conclusion

Un bilan assez mitigé en fait. Si vous n’avez pas joué à la première version parue sur PlayStation, le jeu est un immanquable pour le fan d’action et d’espionnage. Si vous l’avez déjà expérimenté, The Twin Snakes me paraît trop semblable pour vraiment valoir le coup. Par contre, il constitue un excellent complément à Splinter Cell (moins réaliste mais plus développé sur certains aspects). Reste que certains défauts ne permettent pas vraiment de le classer au rang de hit en puissance, d’autant plus que le travail de Silicon Knights paraît vraiment incomplet par moment. Tout de même, il s’agit d’un achat tout à fait valable à mes yeux.

8/10

Korgox a écrit :S'il reste des fautes à ce stade, c'est le boulot des correcteurs ^^

Korgox a écrit :Je préfère en tout cas S'il reste des fautes à ce stade, c'est le boulot des correcteurs ^^

Sinon le ton a pas mal changé =D on est passé de "il a assez bien vieilli" à "il a pas très bien vieilli"

Genre
Aventure-Espionnage
Développeur
Silicon Knights
Éditeur
Konami
Nombre de joueurs
1
Nombre de blocs
3
Nombre de DVD
2
Compatibilité Modem
Non
Compatibilité GBA
Non
Compatibilité e-reader
Non
Compatibilité Clavier
Non

Genre
Action-Aventure
Développeur
Capcom Production Studio 4
Editeur
Capcom
Nombre de joueurs
1
Nombre de blocs
9
Nombre de DVD
2
Compatibilité Modem
Non
Compatibilité GBA
Non
Compatibilité e-reader
Non
Compatibilité Clavier
Non

Resident Evil 4
- GameCube-

Cela faisait presque cinq ans que les fans de la célèbre saga de Capcom attendaient avec impatience la suite des aventures des Kennedy et des Redfield combattant les plans diaboliques de l'infâme Umbrella Corporation. Sauf que la série commencait à tourner en rond. Il fallait absolument renouveller l'expérience de jeu et ajouter assez de nouvelles idées pour redonner du souffle aux ventes déclinantes, voire carrément décevantes des derniers épisodes.

Mikami et sa bande ont commencé par virer les décors en pré-calculé et une partie du contrôle, jugé trop rigide et difficile d'accès pour les novices. On a maintenant droit à un jeu magnifique et avec une pleine liberté de mouvement, des ennemis beaucoup plus féroces et tenaces, une visée analogique (mais pas le contrôle de Léon qui reste pratiquement identique) et avec énormément d'action!

Il fallait aussi changer les ennemis. On n'affronte plus des zombies mais des villageois malades. Sauf qu'en creusant un peu le concept, on ne peut pas dire que ce soit vraiment une innovation. Au lieu d'un virus, c'est un parasite qui occupe le centre du complot de l'histoire. De plus, il n'y a pas plus d'une dizaines de visages différents, on retombe constamment sur les mêmes ennemis. C'est particulièrement remarquable dans le village. Les boss par contre on le mérite d'être diversifiés et mémorables dans leurs apparitions et dans la manière de les battre. Les combats sont toujours intéressants et intelligents. Certains se combattent à "l'ancienne". On doit trouver le point faible et bourriner quand l'occasion se présente. Pour d'autres, c'est les éléments du décor qu'on devra prendre en compte. C'est toujours suprenant ou alors c'est la nostalgie qui nous touche. Un bon point, l'amélioration principale du gameplay.

Resident Evil 4 se joue comme beaucoup de jeux d'action-aventure à la troisième personne. Les phases de tir et de cinématiques ou d'évènements se déroulent presqu'en alternance. Cela rend le jeu un peu monotone. L'histoire ne voulant pas toujours avancer et certains évènements se répétant, on semble tourner en rond. Cela se sent surtout durant la dernière partie avant le château. Mais à partir de là, le jeu se joue presque d'un trait, il devient difficile de s'arrêter. ^_^

C'est clairement l'épisode le plus bourrin de la saga, loin devant Resident Evil 3. Rien à voir avec le rythme et l'ambiance de Resident Evil Rebirth sur GameCube... Et cela reste très efficace pour stresser le joueur et lui donner régulièrement des frissons en sortant d'une vicieuse embuscade ou en venant de se faire surprendre par une attaque surprise.

Parmi les facteurs à cet énervement, il y a l'intelligence artificielle qui est tout simplement hallucinante. C'est probablement la plus grosse révolution qu'aura engendré Resident Evil 4. Faut le voir pour le croire. On reste béat et vraiment surpris de voir certains de ces monstres s'acharner sur la porte d'entrée qu'on vient de barricader. Les entendre communiquer et hisser des échelles pour entrer via les fenêtres du deuxième étage. C'est tout simplement magnifique. Dans une même zone, à l'exception des lieux de sauvegarde, on n'est jamais tranquille! Toutefois, par moment, ça bogue. Il peut arriver qu'on voit clairement une personne au détour d'un couloir, elle-aussi, mais elle ne réagira que quand on aura franchi une "ligne" invisible... Mais franchement, on est tellement renversé par toutes les scènes intenses que nous offrent cette IA qu'on pardonnera ces quelques accros.

Le système de sauvegarde a également été revu, pour mon plus grand désarroi. Les machines à écrire permettent toujours la sauvegarde, mais les rubans ont été supprimés, il n'y a plus de limite! Franchement, ce n'est pas le meilleur coup fait à la série. Tout d'abord, le jeu devient trop facile. On peut toujours sauvegarder et à un niveau de difficulté plus élevé, ça devient moins intéressant : c'était un élément important à prendre en compte auparavant. Et puis utiliser constamment ces machines sans limite d'encre n'est pas très crédible et logique. Si c'était pour répondre aux demandes du public qui voulait un jeu moins difficile sur ces points, il aurait mieux valu offrir cette possibilité en option et alors enlever carrément et les rubans et la machine. C'est le petit détail qui m'aura agacé tout le long du jeu...

L'histoire est franchement excellente. Elle est riche en intrigues et préserve l'intérêt du joueur durant tout le jeu. Il manque cependant quelques éléments et certains personnages mais dans l'ensemble, pour un Resident Evil aussi riche en action, cela convient. La finale, que je ne dévoilerai pas évidemment, est par contre très "classique". C'est le genre de fin qui peut plaire ou pas, c'est selon le joueur...

La maniabilité est absolument magique! Léon répond très bien aux commandes et la visée avec le stick en conjonction avec R se fait très bien. L'attribution du couteau sur la gachette de gauche lui donne une bien plus grande importance et en fait un outil très appréciable. Certains trouveront le moyen de râler sur l'absence de déplacements de côté et sur le fait qu'on doive maintenir B pour courir mais si tout les éléments des épisodes avaient disparus, cela n'auraît plus été un Resident Evil. Capcom a ici fait preuve de jugement et c'est très bien comme ça à mon avis. Le jeu est hyper jouable et se place au rang d'un Metroid et deviendra une référence pour son genre.


Graphismes :

À tomber par terre! C'est une claque du début à la fin. Tout à déjà été dit sur la magnificience de ce jeu mais y jouer, l'avoir devant soit, c'est autre chose que les vidéos disponibles sur le Net! Le jeu a son propre style, sa propre photographie, rien n'est prit bêtement tel quel et intégré sans travail. On sent la création derrière cette "oeuvre" et on en peut qu'admirer Capcom qui force tout les boîtes sérieuses du jeu vidéo à retourner sur ses planches à dessin! La modélisation est renversante, les animations parfaites, les expressions presque sans tâches et on a du mal par moment à distinguer une scène du jeu en lui-même. Si on veut être exigeant, on dira que certaines textures on un petit air de l'ère 64, que ça scintille par moment, que c'est du 30 images par secondes et que le jeu ne tourne pas en panoramique sur un écran 16:9, mais à part ce dernier point et il s'applique à peu de gens, c'est jamais vraiment embêtant!

Maniabilité :

Comme dit plus haut, on ne peut pas vraiment reprocher quelque chose à Capcom sur ce point. Le stick pour diriger et viser lorsque R est enfoncé, R+A pour tirer, L pour utiliser le couteau, Y pour le menu, X pour donner des ordres à Ashley (n'allez rien vous imaginer...) et C pour déplacer la caméra. Seule la caméra est très limitée et peu utilisée. Pour ma part, je n'y ait pas touché. Les rares fois que je regardais autour de moi, c'était avec mon arme.

Durée de vie :

Énorme pour un jeu de ce genre. Un premier passage prend facilement 20 heures et pour peu que vous soyiez fouineur, comptez bien 25 heures au minimum. Le jeu offre beaucoup de terrain à couvrir, rien n'a été lésiné là-dessus. Vous avez accès presque partout, quoique ça reste très linéaire...

Lorsque vous avez finit une première fois le jeu, deux nouveaux modes de jeu se dévoilent et ils complètent merveilleusement bien l'aventure principale. Et il reste un deuxième passage à faire à un niveau plus ardu cette fois. Rien à craindre ici, c'est largement plus que le client en demande.

Match contre :

Personne! Resident Evil 4 met K.O. tout ce qui peut ressembler à de la concurrence et ce, au premier round!

Les plus :

- Les graphismes
- L'intensité
- Les boss
- La maniabilité
- La durée de vie


Les moins :

- C'est les limites du GameCube et ça paraît.
- Le système de sauvegarde à peaufiner
- Des bogues de collision
- Un brin long et monotone
- Les ennemis trop souvent identiques

Conclusion :

La véritable bombe de l'hiver 2004 pour Nintendo! Dommage qu'il soit sorti un peu tard et qu'il ne semble pas convenir au public du GameCube. De plus, il ne suffit pas à résoudre les joueurs de la concurrence à adopter le Cube, ne serait-ce que pour ce chef-d'oeuvre. Le jeu aura échoué à remplir la mission que Nintendo lui avait donné. C'est bien dommage parce qu'il s'agit là d'un immanquable pour tout joueur qui se respecte, partisan ou non des Resident Evil. Pour ma part, je dis merci Capcom! Ce jeu confirme mon amour grandissant pour ce développeur, un des derniers d'une ère révolue du jeu vidéo...

9/10