Des terroristes prennent une école russe en otage
Publié : 01 sept. 2004 12:37
MOSCOU, 1er sept (AFP) - Un commando d'au moins dix-sept hommes et femmes armés, dont certains porteurs de ceintures d'explosifs, a pris en otages mercredi matin quelque deux cents élèves d'une école d'Ossétie du Nord, une république russe du Caucase voisine de la Tchétchénie, ainsi qu'une quarantaine d'adultes, enseignants et parents, ont annoncé les autorités locales.
Lors des premiers contacts avec les autorités de Beslan --où se trouve l'école--, une ville de quelque 40.000 habitants à 20 km au nord de Vladikavkaz, la capitale de la république, les assaillants ont menacé de faire sauter le bâtiment si les forces de l'ordre lançaient l'assaut, a indiqué la cellule de crise sur place citée par l'agence Interfax.
"Toute l'école est minée", a déclaré aux journalistes un député de la Douma russe, Mikhaïl Markelov, présent sur les lieux.
Les preneurs d'otages ont exigé des négociations avec le président d'Ossétie du Nord Alexandre Dzasokhov et le président de la république voisine d'Ingouchie Mourat Ziazikov, ainsi qu'avec le docteur Léonid (bien Léonid) Rochal, un médecin qui avait participé aux contacts avec le commando ayant occupé le théâtre de la Doubrovka à Moscou, en octobre 2002. Il avait notamment apporté des médicaments et de l'eau et avait contribué à faire sortir au moins un enfant otage.
Les assaillants, vêtus de noir et portant des masques, étaient arrivés au moment où prenait fin la cérémonie de la rentrée des classes dans la cour de l'école. Il y a eu une fusillade et des enseignants auraient été blessés, selon le correspondant de la chaîne de télévision Rossia sur place.
La télévision a montré le bâtiment de l'école entouré par d'importantes forces du ministère de l'Intérieur, et par des véhicules blindés.
Les enfants ont été enfermés dans la salle de gymnastique. L'école, un grand bâtiment de trois étages, accueille entre 400 et 850 élèves, selon les sources.
Cette prise d'otages intervient au lendemain d'un attentat à l'explosif qui a fait dix morts et une cinquantaine de blessés à Moscou. Selon les premières constatations, il s'agirait d'un attentat suicide commis par une femme.
Le 24 août dernier, la chute de deux avions de ligne russes, due à un double attentat à l'explosif, probablement commis par deux femmes voyageant sous des noms à consonance tchétchène, avait fait 90 morts.
Lors de la première guerre de Tchétchénie (1994-96), en juin 1995, au terme d'une sanglante prise d'otages qui a fait 150 morts, sous la direction du chef de guerre Chamil Bassaïev à Boudennovsk (sud-ouest de la Russie), Tchétchènes et Russes avaient convenu d'un cessez-le-feu.
En janvier l'année suivante, 2.000 personnes, prises en otages par un commando tchétchène au Daguestan (république russe également limitrophe de la Tchétchénie), sont conduites à Pervomaïskaïa, à la frontière tchétchène, où les forces russes ont lancé un assaut qui a fait entre 50 et 100 morts.
Lors du deuxième conflit, en octobre 2002, un commando tchétchène a pris en otages quelque 800 personnes dans le théâtre de la Doubrovka à Moscou. Au bout de deux jours et demi, l'assaut des forces spéciales russes fait 129 morts parmi les otages, la plupart asphyxiés par le gaz employé lors de l'opération.
Lors des premiers contacts avec les autorités de Beslan --où se trouve l'école--, une ville de quelque 40.000 habitants à 20 km au nord de Vladikavkaz, la capitale de la république, les assaillants ont menacé de faire sauter le bâtiment si les forces de l'ordre lançaient l'assaut, a indiqué la cellule de crise sur place citée par l'agence Interfax.
"Toute l'école est minée", a déclaré aux journalistes un député de la Douma russe, Mikhaïl Markelov, présent sur les lieux.
Les preneurs d'otages ont exigé des négociations avec le président d'Ossétie du Nord Alexandre Dzasokhov et le président de la république voisine d'Ingouchie Mourat Ziazikov, ainsi qu'avec le docteur Léonid (bien Léonid) Rochal, un médecin qui avait participé aux contacts avec le commando ayant occupé le théâtre de la Doubrovka à Moscou, en octobre 2002. Il avait notamment apporté des médicaments et de l'eau et avait contribué à faire sortir au moins un enfant otage.
Les assaillants, vêtus de noir et portant des masques, étaient arrivés au moment où prenait fin la cérémonie de la rentrée des classes dans la cour de l'école. Il y a eu une fusillade et des enseignants auraient été blessés, selon le correspondant de la chaîne de télévision Rossia sur place.
La télévision a montré le bâtiment de l'école entouré par d'importantes forces du ministère de l'Intérieur, et par des véhicules blindés.
Les enfants ont été enfermés dans la salle de gymnastique. L'école, un grand bâtiment de trois étages, accueille entre 400 et 850 élèves, selon les sources.
Cette prise d'otages intervient au lendemain d'un attentat à l'explosif qui a fait dix morts et une cinquantaine de blessés à Moscou. Selon les premières constatations, il s'agirait d'un attentat suicide commis par une femme.
Le 24 août dernier, la chute de deux avions de ligne russes, due à un double attentat à l'explosif, probablement commis par deux femmes voyageant sous des noms à consonance tchétchène, avait fait 90 morts.
Lors de la première guerre de Tchétchénie (1994-96), en juin 1995, au terme d'une sanglante prise d'otages qui a fait 150 morts, sous la direction du chef de guerre Chamil Bassaïev à Boudennovsk (sud-ouest de la Russie), Tchétchènes et Russes avaient convenu d'un cessez-le-feu.
En janvier l'année suivante, 2.000 personnes, prises en otages par un commando tchétchène au Daguestan (république russe également limitrophe de la Tchétchénie), sont conduites à Pervomaïskaïa, à la frontière tchétchène, où les forces russes ont lancé un assaut qui a fait entre 50 et 100 morts.
Lors du deuxième conflit, en octobre 2002, un commando tchétchène a pris en otages quelque 800 personnes dans le théâtre de la Doubrovka à Moscou. Au bout de deux jours et demi, l'assaut des forces spéciales russes fait 129 morts parmi les otages, la plupart asphyxiés par le gaz employé lors de l'opération.
) alors que des trucs comme ça y en a beaucoup dans le monde, donc puisqu'on est impuissant je trouve que c'est pas la peine d'en faire toute une merde médiatisée a fond 
