le gars que j'ai lu a écrit :Je suis donc en train de lire le teste du jeu de Puissance nintendo :
https://www.p-nintendo.com/previews/imp ... nce-255135
Décryptage avec morceaux choisis :
Pour apporter du dynamisme à l’action, les juggles ont maintenant une place importante, si bien que les bords de l’écran, ces fameux bords invisibles, sont désormais des murs capables de faire rebondir les adversaires comme les objets.
[...] pour encore plus de classe et de dynamisme.
Bon, donc là, ils décrivent comme, par quelques petites mécaniques, le jeu a évolué. Plutôt en bien, hein, ça donne un jeu plus complet, avec plus de possibilité selon moi. Rien d'obligatoire dans le juggle d'ailleurs (c'pas comme si y'avait des ennemis invincibles hors juggle, par exemple...). Donc bon, même eux, semble là trouver ceci positif.
Quelque chose pourtant cloche rapidement, une impression d’imprécision
Ah bon? j'ai pas ressenti ça du tout pour l'heure.
la “nouvelle” maniabilité, globalement inspirée de Streets of Rage 3 permettant notamment d’attribuer chaque action à un bouton, et surtout de dissocier le bouton d’attaque du bouton ramasser. [...]
Le titre propose aussi de se limiter à [...] la possibilité de ramasser et frapper avec la même touche. Et après quelques essais, c’est cette maniabilité qui a été retenue nous concernant, permettant de retrouver les sensations des jeux d’origine.
Euh, ok, bon, leur choix, mais apparement, ils préfèrent moins de boutons mais plus de quiproquo. Des fans hardcore donc, faut pas trop toucher leur jouet.
Un nouveau coup spécial, le coup étoile, apparaît dans cet opus.
ouais, sauf que non, le coup étoile, il existait dans SoR 2 sur la Gamegear par exemple. Et ils déchiraient d'ailleurs :o :
(timer juste avant a 14:54)
Sorte de mélange entre la voiture de police et les coups spéciaux des opus 2 et 3, il est disponible une fois par vie, et peut-être ramassé dans les niveaux pour augmenter le nombre d’utilisation. Il permet de stopper l’action, mais contrairement à la voiture de police, n’a qu’une portée réduite.
euh, il est disponible une fois par vie, mais on en ramasse?
mec, t'en gagne un tous les 8000 points, ou en les ramassant. Et quand tu perds une vie, il remet le compteur à un. Bref, t'as bien étudié le truc.
Il en va de même pour le pouvoir spécial apparu dans Streets of Rage 2, remplaçant la fameuse voiture de police, fait son retour. Il n’est cependant pas tout à fait identique, puisque s’il puise bien dans la barre de vie pour se déclencher, frapper des ennemis sans se faire toucher permettra de récupérer la vie sacrifiée précédemment.
Ouais, alors le "pouvoir spécial" dont il parle, c'est le bouton de combo. Rien à voir avec un remplacement de la voiture , en fait, c'était l'approfondissement de la mécanique de combat entre le 1 et le 2, c'est tout.
Quand au fait de "perdre de la vie", bah ça, c'est hérité du 3. Sauf que là, ils ont modifié le timer (qui permettait de placer un combo toutes les 7 secondes) par un système de perte de vie temporaire (tu regagnes en tapant les ennemis, mais si tu te fais toucher, c'est définitivement perdu).
Bref, rien à voir avec l'héritage du spécial du 1 (apparement, un truc qui leur tenait à coeur). Mais comme ils le disent après :
Et c’est en assimilant ce concept, certes connu, mais tout à fait judicieux que les nombreux problèmes du titre nous sont apparus.
Ah, voyons ça, donc.
Streets of Rage 4 ne fonctionne pas comme les précédents opus. Il lui ressemble, il en reprend l’ambiance, l’univers, les personnages, les coups, certaines mécaniques même, mais il ne se joue pas du tout de la même façon et ne procure pas les mêmes sensations.
Ah bon donc, on progresse. En quoi? voyons voir.
Ce teasing m'interpelle, j'aurais voulu faire de lignes et du clic, j'aurais pas fait mieux!
Cela étant, ce n’est pas un mal de vouloir rafraîchir un gameplay vieux de plus de 25 ans (28 même si l’on prend Streets of Rage 2 pour référence) et comme on l’a vu un peu plus tôt, il y a sur le papier tout un tas de bonnes idées qui viennent dynamiser la formule. Il faut d'ailleurs jouer avec les personnages de Streets of Rage 1 dans ce quatrième opus pour se rendre compte que le jeu avait besoin d'un peu de neuf.
Ah bon. La bonne vielle méthode du sandwich. En attendant, j'ai toujours pas gouté la tranche de caca, au contraire.
Sauf que, car oui évidemment il y a un mais, cela ne nous a jusqu’ici pas convaincu, la faute notamment à un équilibre qui nous a semblé aux fraises. Mais pour vous l’expliquer, il faut revenir sur ce qu’est le gameplay de Streets of Rage et ce que ce quatrième volet change.
que disais-je? J'attends toujours!
On fera court évidemment, mais dans les opus Megadrive, et toujours principalement dans le 2, les personnages sont capables de gérer les groupes d’adversaires grâce à des coups “pénétrant” p [...] les bibendums qui bénéficient d’une priorité quasi constante sur les coups
C’est justement là où Streets of Rage 4 nous semble avoir raté le coche. [...] Les adversaires, du simple Galsia au boxer thai Raven en passant par la punk Garnet, tous ou presque ont la priorité sur les coups. Si vous pouviez arrêter un coup de pied sauté de Garnet en la bloquant par un coup de pied sauté vous-même avant, la tâche s’avère quasi impossible ici (même si nous avons pu le faire une ou deux fois tout de même, peut-être par chance).
Euh... si tu as pu le faire, y'a peut être une raison, et pas seulement "la chance" d'avoir exploité un bug?
Non, y'a pas la priorité de coups, mais la hitbox est bien plus fine que dans les anciens volets. Et encore heureux, le 2 et 3 devaient être même pas en 480p, donc difficile d'être précis.
Pour le peu que j'ai joué avec Axel, il a une allonge bien plus grande que ce à quoi je m'attendais, et faut évidemment jouer avec pour s'en sortir. Mais j'ai pas été pris par surprise par la "priorité de coups" de mon coté, et surement pas des premiers ennemis.
J'ai même été surpris de l'inverse parfois : dans les anciens épisodes, le couteau était terrible quand les ennemis chargeaient, là, c'est loin d'être le cas.
Et le problème est quasi constant : impossible de bloquer les attaques des bibendums, qu’ils crachent du feu, sautent ou se roulent en boule. Il faut forcément esquiver... sauf qu’esquiver avec un personnage aussi mobile d’un tank vous demande de prévoir bien à l’avance vos actions, car, pour ne rien arranger, il n’existe aucune mécanique de cancel dans le jeu. On se retrouve donc dans une mécanique de par cœur, où la spontanéité n’a presque plus sa place.
Euh, pour les bibendums, c'était déjà le cas à l'époque hein. Bref.
Par contre, pour l'esquive, oui, y'en a pas, et c'est assez surprenant à notre époque, en fait. J'me suis fait la remarque.
Sauf que voilà, pour le coup, c'est juste pas un jeu a esquive, y'en aurait eu qu'ils auraient surement dénaturé le jeu. Mais pour le coup, bah là dessus, moi, j'ai bien retrouvé les sensations d'époque.
Jusqu’ici terminé en normal, puis en facile pour comparer, le jeu reste presque autant punitif. Cela n’en fait pas pour autant un mauvais jeu à ce stade, mais on s’éloigne clairement à nos yeux de ce que peut-être un Streets of Rage.
Qui joue en facile après le normal?
Et putain, j'suis allé dans un premier run jusqu'à l'ascenseur. Et le jeu propose plein d'options quand tu meurs pour continuer l'histoire en facilitant la chose (je parle même pas des continus infinis, en fait). Je vois pas en quoi c'est "punitif". Je faisais pareil sur mes premiers runs de SoR 2 ou 3, voir moins loin.
Sans compter qu'en général, quand on fini un jeu comme ça en normal, on essaye plutôt de monter la difficulté d'un cran.
Mais là où Streets of Rage 4 vous demandera vraiment de vous accrocher, c’est dans ses combats de boss. Si les ennemis de base ont tendance à avoir une priorité absolue sur les coups, et de gagner petit à petit des frames d’invincibilité, les boss en usent et en abusent, et ce dès le premier boss. Une fois encore, il faudra apprendre les patterns du boss et attendre qu’il arrête de clignoter pour espérer le frapper “sereinement”.
Ah oui, donc là, je vois. Le mec est vraiment mauvais et a juste pas envie d'apprendre les patterns d'un boss. Il veut juste taper et déglinguer du mob quoi. Perso, j'ai trouvé le premier boss limite plus dur que tous les suivants. Et pourtant, y'a de quoi faire après.
Ce type de boss à pattern existait déjà dans Streets of Rage, mais une fois encore le jeu nous donnait des armes pour nous défendre.
Eeeeeet y'en a toujours. Je vous passe les lignes ou il explique qu'il peut pas cancel, qu'il peut pas stun un boss qui attaque etc. J'ai vraiment l'impression que le mec est arrivé dans le jeu en mode "je veux jouer comme ça", et qu'en fait, bah, il a pas cherché à comprendre pourquoi ça marchait pas.
Dans SOR 4, seule l’attaque étoile viendra casser un combo, de boss ou d’ennemi de base. Et ce, quand bien même l’attaque spéciale neutre (sans direction appliquée donc) s’appelle attaque défensive.
Non. Juste pas n'importe comment.
Et nous n’avons pas évoqué le fait que les adversaires bougent plus vite que nous et ont en général une bien meilleure portée
Non plus, comme je l'ai dit avant.
Et couplée au fait qu’ils ont presque toujours la priorité et qu’ils bénéficient de nombreuses phases d’invincibilité, on se sent un peu impuissant avec notre lourdeur, notre seule attaque étoile (la plupart du temps). Et se sentir impuissant dans un Streets of Rage, même en easy, ce n’est vraiment pas ce à quoi on s’attendait.
Pour info, je l'ai pas dit, mais l'attaque étoile, je l'ai utilisée une fois, contre le premier boss, pour voir. Devant les dégats causés, je l'ai plus jamais utilisé après (bien plus rentable de les garder pour faire des points en fin de niveau).
Bref.
Les objets de soins sont bien plus nombreux dans cet opus. [...]. Mais, même en easy, un joueur non averti n’en aura sûrement pas assez.
Euh, ils veulent que les gens torchent le jeu au premier run ou quoi?
Ils sont très bien répartis, ça fait des petites séquences a passer, en général t'as un poulet à la fin. et t'en a toujours un AVANT le boss et DANS la salle du boss. donc ça va.
Autre petit changement pour ceux qui cherchaient de l’accessibilité, fini de reprendre au même endroit après un game over. Les continus étant ici illimités, il faudra refaire tout le niveau même s’il ne vous restait plus qu’un petit coup à asséner à Estel, la policière un peu zélée. Un principe qui ne nous aurait pas choqué, et que l’on pourrait même trouver logique au vu de la structure du titre, mais l’accessibilité en prend encore un coup, particulièrement pour ceux qui chercheraient à se refaire “un p’tit Streets of Rage à l’ancienne à la cool”.
Vous le voyez le problème là?
Vous l’aurez compris, en l’état actuel des choses, Streets of Rage 4 ne nous a clairement pas convaincu. Après deux runs complets, et un peu moins de 8 heures passées au total sur le jeu à tester les personnages, les modes de difficultés et de jeu, on souhaite encore donner du temps à Streets of Rage 4, notamment car une mise à jour day one devrait être déployée.
ils pensaient que la MAJ day one allait changer le gameplay dans leur sens? :o
Bon, j'ai passé les parties sur la musique et les graphismes, tous les gouts étant dans la nature. Ils ont trouvé ça pas bien, inégal et pas forcément cohérent, moi, j'ai plutôt l'avis inverse (même si c'est dur de passer après SoR 2 quand même

). au pire y'a le mode rétro :o
On ne pense pas que le jeu soit mauvais ou raté, il est encore un peu tôt pour avoir un avis arrêté là dessus, mais nous n'avons clairement pas retrouvé le plaisir de se faire un bon Streets of Rage à l'ancienne...
Bah ouais mec. Parce que tu voulais pas SoR 4, tu voulais SoR 2 HD, en fait. Rien à voir donc. Teste le jeu, et pas ce que tu aurais eu envie d'avoir.
Bref, désolé pour la longueur du message et le coté chiantos (j'vais me faire taxer de rajeux, de mec qui cherche à défendre sa paroisse à tout prix ou que sais-je, mais qu'importe), mais j'ai vraiment l'impression que ce test à été pondu par un mec prétentieux (le mec qui a torché SoR premier du nom à 5 ans hein, rappelons le!) et qui en raconte beaucoup alors qu'en fait, il a juste des souvenirs un peu trop marqués associés aux anciens opus de son enfance.
/my2cents