NintendojoFR : Le forum

Avant la merveilleuse époque de la Switch et son merveilleux region free, Nintendo vivait de sombres années durant lesquels les fans d’import ne pouvaient pas jouer à leurs jeux favoris sur n’importe quel matériel. Ceci est un petit historique retraçant les différentes méthodes utilisées par Nintendo pour protéger ses revendeurs contre les vilains importateurs…

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Super, je me le réserve pour ma pause déjeuner de lundi.

Cool, je vais potasser ça tout à l'heure !
Merci tonton Mortal \O/

Yeah merci Mortal !

Tu viens enfin de lever un voile mystérieux depuis tout petit : "mais à quoi ça sert de foutre deux cartouches sur l'adpatateur SNES ?"

Par contre, sans vouloir critiquer, j'aurais bien été preneur d'un petit paragraphe supplémentaire sur le fonctionnement du contournement software de la GameCube (Freeloader de Datel ou Action Replay) : si je ne dis pas de connerie, on ne pouvait rien installer sur ces consoles, alors quoi ? Ça utilisait les cartes mémoires peut-être ?

Le Freeloader c'était un CD de boot, il fallait démarrer la console avec à chaque fois, et changer de disque après pour mettre le jeu. C'était un peu lourd, mais ça marchait bien.

Je pense qu'il se demande plutôt comment ça marche techniquement.
Dans le principe, c'est probablement similaire à la SNES : faire croire que le jeu vient de la bonne région, probablement parce que la vérification ne se fait qu'au moment du boot. Le tout étant de trouver un moyen d'empêcher la console de détecter qu'on change de CD (ou plus précisément de l'empêcher de mettre fin au "jeu" Freeloader au moment où on ouvre le capot de la console)

Merci les gars.

Tain c'était violent comme méthode quand même. Je suppose qu'il faillait être super rapide ?

J'ai le souvenir d'un ressort qui permettait de faire croire que le capot était fermé

C'était pas pour la première Playstation ça ?

Article très intéressant
Et je confirme le coup d’un ressort sur la 1ère playstation. Ça marchait aussi très bien avec de la patafix

Kaiser Panda a écrit : 09 déc. 2017 23:50 Merci les gars.

Tain c'était violent comme méthode quand même. Je suppose qu'il faillait être super rapide ?

En fait, le boot se fait en deux temps sur ces machines-là : d'abord, la console vérifie que le jeu est légitime (en lisant un secteur particulier du disque ou du bord intérieur ou extérieur). Ensuite, le laser revient en position (et fait un bruit assez caractéristique) et à ce moment le spindle ralentit (en fait, il n'est plus entraîné par la courroie). C'est à ce moment que tu peux changer de disque.

Bon après, c'est un coup de main à prendre.

Kaiser Panda a écrit : 09 déc. 2017 21:48Tu viens enfin de lever un voile mystérieux depuis tout petit : "mais à quoi ça sert de foutre deux cartouches sur l'adpatateur SNES ?"

Kaiser Panda a écrit : 09 déc. 2017 21:48Par contre, sans vouloir critiquer, j'aurais bien été preneur d'un petit paragraphe supplémentaire sur le fonctionnement du contournement software de la GameCube (Freeloader de Datel ou Action Replay) : si je ne dis pas de connerie, on ne pouvait rien installer sur ces consoles, alors quoi ? Ça utilisait les cartes mémoires peut-être ?

Mais tu peux critiquer, c'est autorisé. De ce que j'avais compris, ça fonctionne comme décrit par P@B et Tardi : le Freeloader utilise un morceau de code permettant de changer de disques en cours de jeu (comme RE4). Sauf que le disque n'est pas revérifié par la machine lors de ce second chargement.

Du coup, je me dis qu'en théorie, on pourrait faire la même chose avec un jeu (typiquement RE4) : changer de disque au moment du changement de jeu… Je pense que ce n'est pas possible avec les jeux commerciaux parce qu'ils laissent une empreinte mémoire trop importante, ce qui n'est probablement pas le cas du Freeloader, mais l'expérience mériterait d'être tenté.

Je pense que les instructions lancées à la fin d'un disque (pour demander d'insérer le disque 2) sont assez spécifiques, afin de justement pouvoir lancer spécifiquement le disque demandé (le disque 2 ne se lance pas si on le met sans que ce soir demandé). Du coup, si on lui met autre chose il doit y avoir une erreur.
Ce que j'imagine du Freeloader, c'est qu'une fois le nouveau jeu inséré, un reboot software est fait pour redémarrer le disque dans redémarrer la console. Et ainsi éviter un nouveau check de la région.

J'essayerai à l'occasion de truander la changement de disque dur RE4 (ou Tales of Symphonia tiens), si je retrouve la carte mémoire avec toutes mes sauvegardes...

Oh mais ouiii ! C'est vrai que certains jeux ont 2 (ou plus) disques. Très malin de la part des concepteurs de Freeloader d'utiliser ce mécanisme.

Franchement je confirme : l'article sera à mes yeux complet lorsque vous autres aurez pu vérifier toutes vos bidouilles et qu'un petit explicatif puisse être inséré pour préciser ce chapitre.

En tout cas entre ça et l'adaptateur SNES, je me sens plus cultivé qu'il y a 24 heures. Merci Dojo.

Te culturer, notre objectif

Faudra un jour que je fasse un article sur les chip SuperCIC alternatif (parce qu'il y a vraiment des trucs incroyables dans ces puces !).

Benny a écrit : 10 déc. 2017 08:10 C'était pas pour la première Playstation ça ?

Si ! J'avais ce CD de boot qui était la seule solution "sans puce" pour la dernière génération de PSX (il n'y avait plus le port pour les Action Replay :/ ).

Pour la GC il demandait de refermer le capot de souvenir !

Moi j'aimerais bien savoir pourquoi sur certains jeux il faut obligatoirement un ad29 upgrade version pour que ça passe (genre seiken densetsu 3, j'ai acheté l'adaptateur juste pour ça )

Là, honnêtement, je ne sais pas. À moins que ces adaptateurs ne soient pas passifs, ce qui est toujours possible.

Benny a écrit : 10 déc. 2017 08:10 C'était pas pour la première Playstation ça ?

Exact !

Wait. Atari avait vraiment essayé de "cracker" la NES ?
Z'imaginez un truc comme ça aujourd'hui ? ^^'
(j'imagine que le cadre légal a du blinder tout ca, mais paye ton symbole xD)

Légalement, ils avaient pas le droit. Ce qu'il s'est passé, c'est qu'ils ont demandé à voir le brevet en prétextant que ça violait potentiellement un des leurs. Et à partir de là, ils ont simplement copier la puce 10NES.

Et derrière, ils ont pris un procès de Nintendo, qu'ils ont perdu, pour non pas violation de brevet d'ailleurs, mais obtention du brevet par des méthodes déloyales.

C'est ouf :o

Little known history.

Faudrait ptet que je rédige un truc sur le sujet d'ailleurs, en Français, les sources sont rares.

Atari . Même Pong était un plagiat de Magnavox, ils se sont pris un procès pour ça.

Mortal a écrit : 13 déc. 2017 12:34 Little known history.

Faudrait ptet que je rédige un truc sur le sujet d'ailleurs, en Français, les sources sont rares.

Et hop ! Demandez le programme !