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Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 12:28
par meduz'
Amis radins, amis fortunés, amis dépensiers, amis ruinés, prenez de votre temps (mais pas de votre argent) pour lire another fuckin' pavé (plus gros que l'autre qui a fait un four contrairement aux autres forums où il a été c/c :oscar:) !

Les propos ci-dessous concernent majoritairement le marché des jeux sur consoles de salon, mais je crois qu'on peut étendre le propos aux jeux PC et portables.

Lorsqu'on regarde remonte le temps jusque 1990 (NES, Master System) et qu'on observe les fluctuations du prix des jeux, on peut s'estimer globalement chanceux de ne pas avoir vraiment subi l'inflation, contrairement à d'autres médias (la BD de 10 € qui coûtait 5 € y'a 20 ans) ou à d'autres biens de consommation (le prix du pain a également doublé en 20 ans), ou même à l'immobilier (avoir acheté une baraque avant 2000, c'est être riche aujourd'hui).

Ce sujet n'est pas destiné à retracer l'historique du prix des jeux, mais un petit rappel (ou une prise de connaissance pour les plus jeunes) ne sera pas de refus. Je me focalise sur les consoles de salon depuis la NES, mais je pense que le schéma pour les consoles portables est similaire, avec des jeux toutefois un peu moins chers.

Petit flashback : 20 ans de prix approximatifs

1990 : un jeu NES coûtait entre 349 et 449 FF, soit 400 FF en moyenne, soit 60 €.
1994 : un jeu Megadrive ou Super NES coûtait l'équivalent de 50 à 70 €, avec parfois certaines vilaines pointes à 80 €.
1999 : un jeu PS coûtait autour des 60 €, tout comme les jeux N64 malgré le fait qu'une poignée d'entre eux culminait à 70 ou 80 €.
Depuis environ 2003 : le prix des jeux est standardisé autour des 60 €, et je crois que le début des jeux 360 et PS3 était plutôt vers les 70 €. Pour la Wii, le prix des jeux oscille entre 40 et 50 €, vite fait (c'est pas important). J'enlève le dématérialisé de l'histoire, j'y reviendrai plus loin.

Heureusement, le prix des jeux n'a donc pas doublé. C'est certainement grâce à un marché fortement agrandi et à une réduction des coûts de production (un CD ou DVD ou Blu-Ray coûte moins cher qu'une cartouche à fabriquer) que les coûts de développement, qui ont eux faramineusement augmentés, ont pu être amortis. C'est une hypothèse et je m'en cogne, c'était juste pour brasser du vent.

Un élément important, c'est que dans toute l'histoire des jeux vidéo depuis les consoles 8 bits, on n'a rarement vu un jeu sortir avec un prix directement au rabais. C'était également assez rares de faire des bonnes affaires ou de voir les revendeurs casser les prix comme ils le font parfois aujourd'hui (enfin, depuis l'époque de la PS2). On peut aisément dire que, dans l'ensemble, le prix moyen d'un jeu en 20 ans est toujours resté de 60 €, avec peu d'écart par rapport à cette moyenne. C'est un élément qui peut certainement être contesté par des cas isolés qui ne pèsent pas lourds dans la balance.

Ce qu'implique le prix fixe au niveau de la concurrence

Ce paragraphe ne concerne pas le grand public. Si tous les jeux depuis la nuit des temps sont à 60 €, on peut dire d'eux qu'ils partent en rayon des magasins en ayant tous les mêmes chances de se vendre. Le prix ne sera donc pas un critère dans le choix du jeu. Par contre, soucieux du bon usage de son argent, le joueur veillera à ce que le jeu réponde à ses attentes, qu'elles concernent la durée de vie (« 20 € pour 4 heures de Portal, c'est de l'arnaque », diront ceux qui paieront 60 € un jeu de 10 heures), la réalisation (« 50 € pour un jeu GameCube, ça va pas ou quoi », entendions-nous à la sortie de Twilight Princess), la notation dans les magazines (« 50 € pour FF7 sur PC, il a été noté 69% dans Joystick loooool ») ou n'importe quel autre critère débile. Le grand public, non concerné par ce paragraphe (rappelons-le) dira juste « 60 € pour un jeu vidéo, pas bien la tête ? ».

Bon, en gros, tous les jeux ne se valent pas et tous plairont différemment à chacun d'entre nous. Mais quand même, entre payer 60 € pour Super Mario 64 ou Rayman 2 et payer 60 € pour Croc ou Rascal, le choix est vite fait et, pour Croc comme pour Rascal, ça la fout mal (putain mais cette rime, les mecs 8))... Fort heureusement, les développeurs commencent à se rendre compte, très lentement, que dorénavant, il va falloir un peu ajuster le prix des jeux en fonction de leur qualité s'ils veulent qu'on y joue un peu. Il aura fallu près de 20 ans (ou plus dans certains cas, l'avenir nous le confirmera) aux développeurs pour commencer (seulement commencer, oui), à songer à des différences de prix à la sortie. Quelques précurseurs avaient déjà commencé, avec audace : on se souviendra entre autres d'un des GTA sur PS2 vendu 20 € moins cher que les autres jeux à sa sortie, un gros pied-de-nez à l'industrie à l'époque.

Aujourd'hui, on en est où ?

Et bien, on en est nul part, et au mieux, c'est plutôt une logique de décroissance des prix avec le temps qui s'applique à quelques jeux. Une fois un jeu rentabilisé, il passe parfois en gamme budget (Pikmin, Assassin's Creed) ou il est parfois baissé de prix volontairement sans changer nécessairement de gamme (GTA IV). Parfois, c'est parce qu'il ne se vend pas bien (GTA CW, Madworld). Mais, globalement, les jeux sortent tous au prix fort, même les daubes, même les jeux courts, même les jeux qui coûtent trois fois rien à créer. Bon, alors c'est quoi l'avenir si on constate que ça ne bouge pas ?

Je suis un grand amateur de bonnes affaires, j'attends assez souvent de gros cassages de prix pour me procurer certains jeux. Ça ne m'empêche pas de payer plein pot à leur sortie certains jeux, mais ça m'ennuie pour d'autres, raison pour laquelle j'attends la bonne affaire. Parfois, ça me permet aussi de découvrir certaines surprises (Madworld, Battalion Wars ou Mirror's Edge) auxquelles j'aurais jamais joué à 60 €. Quelque part, c'est un échec pour un éditeur de devoir casser le prix de son jeu à un moment. Pour moi, ça signifie soit que le jeu est mauvais, soit qu'il a été vendu à un prix trop élevé.

J'ai longtemps pensé que le prix d'un jeu, au lieu d'être fixe (60 €), devrait varier en fonction de la qualité du produit. Certains l'ont compris, comme Activision qui a lancé MW2 plus cher que les autres jeux xD, et il s'est super bien vendu. D'autres n'ont pas nécessairement fait un pas en ce sens, mais ils osent enfin en parler. C'est donc avec grand plaisir, en lisant début janvier les interviews (de GameKult) de quelques dirigeants des branches francophones de EA, Sega, Capcom, Nintendo... que j'ai pu relever deux phrases allant presque dans ce sens :

Chez Sega :
Je ne vais pas utiliser l'argument qui est de dire "ramené au nombre d'heures de jeux, c'est moins cher qu'un film", etc. Aujourd'hui, quand on joue à un Bayonetta, Call of Duty : Modern Warfare 2 ou Assassin's Creed II sur un écran LCD HD qu'on a payé 1.000 euros, avec une PlayStation 3 à 300 euros, on n'est peut-être plus prêt à mégoter. Il est possible, alors, qu'on n'achète qu'un seul de ces jeux, mais on ira prendre celui qui nous "transcende". On ne se dira pas qu'entre 50 et 70 euros, on va prendre le moins cher - on prendra celui qui nous plaît. [...] Sur la question du prix lui-même, et c'est l'intérêt de la crise : c'est dans une tempête qu'on voit les meilleurs navigateurs. Les produits qu'on vendait trop chers à une époque vont désormais être réajustés dès le départ, car les jeux moyens, à l'inverse des blockbusters, ne sont pas achetés s'ils sont jugés trop chers - les joueurs préfèrent encore plutôt s'offrir des titres de qualité à prix "budget".
Chez Capcom :
Aujourd'hui, le jeu vidéo a tendance à vendre des Twingos au même prix que des BMW, mais il y a une sanction de marché derrière. Maintenant, si le consommateur estime que la qualité du jeu ne correspond pas à son prix, peut-être attendra-t-il une baisse de prix.
Mais pas d'enthousiasme, la suite de la réponse vient pondérer les dires du monsieur :
Quant à baisser les prix pour vendre davantage de jeux ? Je ne pense pas. Quand on a sorti Street Fighter IV, étant donné le parc de consoles installé, on n'en aurait pas vendu deux fois plus en baissant son prix. Et puis, il faut aussi prendre en compte le business model : il était impossible pour Capcom de ne pas perdre de l'argent si l'on avait vendu SF IV à 20 euros de moins. Les coûts de développement, de distribution, les royautés payées aux développeurs et éventuellement aux ayant-droits... dans ce modèle, globalement, quand un jeu fonctionne, il permet souvent d'amortir les deux ou trois jeux qui n'ont pas marché à côté. L'éditeur réfléchit toujours avec l'ensemble de ses produits, et pour que l'un d'entre eux prenne un risque avec une nouvelle licence, il faut qu'il ait des franchises à succès à côté pour se le permettre. Sans vache à lait, pas d'investissements.
Le gars d'EA disait la même chose : sans vache à lait, pas d'investissements.

Mais c'est pas tout, puisqu'aujourd'hui, nous avons...

La dématérialisation popularisée

Ces dernières années, le prix de certains jeux a augmenté artificiellement à cause des DLC. Il fallait avoir les couilles d'entuber profondément les joueurs avec certains DLC qui donnent juste quelques costumes ou deux bagnoles. Pourtant, ça marche, alors que ce contenu supplémentaire était à une époque gratuit et de grande qualité pour certains jeux PC qui voyaient leur contenu fortement augmenté à coups de patch rajoutant du contenu. Aujourd'hui, les patchs servent avant tout à corriger des bugs ; ça a toujours été leur vocation première, mais rares étaient les patchs sans ajout de contenu il y a 10 ans. Cela dit, certains DLC sont probablement de grande qualité aussi, mais à quel prix ?

Autre aspect de la dématérialisation, les plates-formes de vente en ligne (Steam en tête de liste) où certains jeux sont vendus aussi cher que dans le commerce. Le phénomène débarque même sur console, où les jeux dématérialisés Xbox 360 sont parfois plus chers que leur version boîte (Assassin's Creed en budget coûte plus cher en dématérialisé qu'en boîte). Mais grâce à la dématérialisation, on se réjouit parfois de certaines bonnes affaires ou offres ponctuelles destinées à promouvoir un jeu (par exemple : les offres week-ends promotionnelles sur TF2 ou les soldes de Noël chez Steam). Et surtout, on se réjouit de découvrir des titres de petits développeurs ne pouvant pas sortir leurs jeux en version boîte (Braid, Machinarium).

Le temps qui passe

Au fil de la vie, on prend de l'âge et on n'a pas nécessairement les mêmes envie de jouer, ou d'utiliser son argent. Certains voient leur pouvoir d'achat augmenter, et se jettent donc sur des tonnes de jeux, alors que d'autres se dirigent vers d'autres loisirs ou on simplement moins le temps de jouer, donc achètent moins.

Pour mon exemple personnel, j'ai découvert les jeux vidéo et on m'a offert une NES (pack SMB + Duck Hunt) en 1989 (j'avais 6 ans). Mon pouvoir d'achat était nul, et je ne pouvais obtenir des jeux qu'en cadeau. On m'offrait ainsi environ 3 jeux par an, le plus souvent aux fêtes de Pâques, de Noël et à mon anniversaire (septembre). Ainsi, mon année de jeu était bien segmentée, et on se prêtait parfois des jeux avec les enfants du quartier. Ce comportement de consommation de jeux :nerdz: a perduré jusqu'en 1994 environ où j'ai commencé recevoir suffisamment de sous lors de certaines occasions pour finir par me payer des jeux en économisant (mon argent passait alors intégralement dans la BD et les jeux vidéo, j'avais 11 ans). Je tournais alors à 5 jeux par an grâce aux fêtes et aux économies. C'est monté à 6 jeux par an vers 1999 (N64), et c'est resté comme cela jusqu'à ce que je décroche mon premier job en 2004 (GC). Depuis, le marché a connu de multiples cassages de prix, mon pouvoir d'achat est bien plus conséquent que celui d'il y a quinze ans, et j'ignore à combien de jeux je tourne par an. Tout ce que je sais, c'est que j'achète au prix fort un maximum de 4 jeux par an, le reste étant de la bonne affaire en grande quantité. Le seul truc qui a changé, c'est que je ne reçois absolument plus de thunes ni de jeux de la famille, et que seul une personne de mon entourage (mon cousin) a de bons goûts vidéoludiques et peut donc me prêter des jeux.

Et vous, qu'est-ce que vous pensez du prix actuel des jeux, et qu'est-ce qui vous ferait plaisir de voir sur ce plan ? Et surtout, quel comportement d'acheteur avez-vous et comment a-t-il changé à travers les âges ?

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 12:35
par Me_Marcadet
990 : un jeu NES coûtait entre 349 et 449 FF, soit 400 FF en moyenne, soit 60 €.
1994 : un jeu Megadrive ou Super NES coûtait l'équivalent de 50 à 70 €, avec parfois certaines vilaines pointes à 80 €.
1999 : un jeu PS coûtait autour des 60 €, tout comme les jeux N64 malgré le fait qu'une poignée d'entre eux culminait à 70 ou 80 €.
Depuis environ 2003 : le prix des jeux est standardisé autour des 60 €, et je crois que le début des jeux 360 et PS3 était plutôt vers les 70 €. Pour la Wii, le prix des jeux oscille entre 40 et 50 €, vite fait (c'est pas important). J'enlève le dématérialisé de l'histoire, j'y reviendrai plus loin.
tu les as inventé ces prix.

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 13:08
par Cyrare
Moi aussi je peux c/c des posts que j'ai écrit. 8) En voilà un qui date de 2005. :oscar:
Cyrare a écrit :J'ai toujours été pour que les jeux n'aient pas un prix fixe. Qu'un jeu à faible budget soit vendu 20 € et qu'un jeu à gros budget puisse grimper largement au dessus des 60 €, ce n'est pas la première fois que je le dis.

Mais voilà, la réalité du marché en est autrement : Un jeu à faible budget ne plait pas aux consommateurs, donc il se vend peu, donc il faut le vendre plus cher pour le rentabiliser. Un jeu à gros budget se vend bien et on a pas besoin d'exploser les prix pour le rentabiliser.

Puyo Fever et Wario Ware sur Cube sont tellement faciles à développer, sur un support tellement puissant (Note de Cyrare 2010 : :oscar: ) et ce sont des jeux tellement repompés d'une version précédente que les couts de développements sont infimes, alors qu'un jeu gadget sur DS mérite une réflexion, et des optimisations liés au support.

Après, vu que le style de consommation du public oblige les jeux à avoir plus ou moins le même prix, voilà ce que ça donne.
On peut aussi ajouter que les recettes d'un jeu à petit budget peuvent payer le développement des jeux à gros budget et à l'inverse, les recettes des jeux à gros budget peuvent aussi financer les jeux expérimentaux à petit budget. M'enfin comme je disais plus tard dans ce même topic, on paye le même prix pour aller voir un film génial et un film moyen au cinéma, c'est le même problème. Mais le truc, c'est que y'a des gens qui vont préférer le petit film d'auteur à la super production et y'a pas de raison que pour lui, le prix du film qu'il préfère soit moins coûteux. 8)

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 14:18
par Chat-Minou
Tu ne peux pas convertir les prix en FF d'il y a 20 ans en euros directement, sans tenir compte de l'inflation, ça ne veut rien dire du tout.
Si je ne me trompe pas, un jeu NES qui coûtait 400 FF en 1990 (pour reprendre ton exemple), ça donnerait du 87€ aujourd'hui. Donc, le prix des jeux aurait globalement baissé avec le temps.

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 14:34
par Cyrare
C'est un peu ce qu'il explique quand il dit que contrairement à d'autres produit, les jeux n'ont pas suivi l'inflation... Mais c'est bien plus remarquable quand c'est dit comme tu l'as fait.

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 15:42
par Banjo
Et en plus on prend même pas en compte l'augmentation du pouvoir d'achat par rapport à il y a 20 ans :)

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 15:44
par Frostis Advance
Me_Marcadet a écrit :
990 : un jeu NES coûtait entre 349 et 449 FF, soit 400 FF en moyenne, soit 60 €.
1994 : un jeu Megadrive ou Super NES coûtait l'équivalent de 50 à 70 €, avec parfois certaines vilaines pointes à 80 €.
1999 : un jeu PS coûtait autour des 60 €, tout comme les jeux N64 malgré le fait qu'une poignée d'entre eux culminait à 70 ou 80 €.
Depuis environ 2003 : le prix des jeux est standardisé autour des 60 €, et je crois que le début des jeux 360 et PS3 était plutôt vers les 70 €. Pour la Wii, le prix des jeux oscille entre 40 et 50 €, vite fait (c'est pas important). J'enlève le dématérialisé de l'histoire, j'y reviendrai plus loin.
tu les as inventé ces prix.
Pas vraiment...
Spoiler:
Image

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 16:34
par Me_Marcadet
pour les autres ? :lol:

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 16:58
par Cyrare
Les jeux SNES, c'était entre 400 et 500 F, parfois un peu plus, donc c'est à peu près ce qu'il a dit.

Les jeux N64, c'était 369F pour les jeux Nintendo, et jusqu'à 500 F pour les jeux tiers (et pour Ocarina of Time qui était grave cher)

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 17:01
par Me_Marcadet
meme pour les jeux recents il se trompe :oscar:

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 18:40
par meduz'
Poster 3 messages pour me dire que je me trompe et n'apporter aucune rectification, c'est une contribution majeure (y).
Mais voilà, la réalité du marché en est autrement : Un jeu à faible budget ne plait pas aux consommateurs, donc il se vend peu, donc il faut le vendre plus cher pour le rentabiliser. Un jeu à gros budget se vend bien et on a pas besoin d'exploser les prix pour le rentabiliser.
[...]
Après, vu que le style de consommation du public oblige les jeux à avoir plus ou moins le même prix, voilà ce que ça donne.
C'est un point de vue intéressant, j'ai déjà songé à cet effet de prix sur les ventes parmi le consommateur lambda, mais je suis absolument incapable de dire quels en seraient les résultats :(. « Ça, c'est moins cher, donc c'est nul hihi » est une issue probable.
On peut aussi ajouter que les recettes d'un jeu à petit budget peuvent payer le développement des jeux à gros budget et à l'inverse, les recettes des jeux à gros budget peuvent aussi financer les jeux expérimentaux à petit budget. M'enfin comme je disais plus tard dans ce même topic, on paye le même prix pour aller voir un film génial et un film moyen au cinéma, c'est le même problème. Mais le truc, c'est que y'a des gens qui vont préférer le petit film d'auteur à la super production et y'a pas de raison que pour lui, le prix du film qu'il préfère soit moins coûteux.
Disons qu'aller voir un film au cinéma, c'est en quelques sortes louer un service. J'ai quand même le souvenir de certains films hyper longs qui étaient un peu plus cher au cinéma que les films à durée plus standard. Je pense pas qu'on puisse comparer le jeu au cinéma. Quoiqu'avec le DVD, le prix des films ne dépend que de son succès, mais tous les films partent avec un prix plus ou moins fixe à édition équivalente, non ?

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 18:57
par Me_Marcadet
Poster 3 messages pour me dire que je me trompe et n'apporter aucune rectification, c'est une contribution majeure (y).
C'est pas moi qui ecrit un article et qui le copie colle sur plein de forums :lol:

C'est a toi de fournir les preuves et tes sources, sinon fait comme moi et abstient toi.
Suffit juste de dire que les prix ont tjs ete dans la tranche 50-70 euros ce qui pour le coup est sur a 100% contrairement a tes chiffres et ca changera rien a ton argument.

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 19:01
par Chat-Minou
Pas besoin de preuve pour dire qu'un jeu PS360 se vend en moyenne 60€ et un jeu Wii 50€.

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 19:09
par meduz'
Me_Marcadet a écrit :
Poster 3 messages pour me dire que je me trompe et n'apporter aucune rectification, c'est une contribution majeure (y).
C'est pas moi qui ecrit un article et qui le copie colle sur plein de forums :lol:

C'est a toi de fournir les preuves et tes sources, sinon fait comme moi et abstient toi.
Suffit juste de dire que les prix ont tjs ete dans la tranche 50-70 euros ce qui pour le coup est sur a 100% contrairement a tes chiffres et ca changera rien a ton argument.
Ouais, bon, 3 forums quoi.

J'ai pas à fournir des preuves ou des sources pour un truc qui est juste, comme les autres l'ont expliqué au-dessus. Surtout que, d'une part, c'est pas la quintessence du sujet (ce qui ne justifie pas les approximations). D'autre part, tu prends même pas la peine de corriger mes « prix inventés » et, enfin, quand tu dis « Suffit juste de dire que les prix ont tjs ete dans la tranche 50-70 euros ce qui pour le coup est sur a 100% contrairement a tes chiffres » et que j'écris
Petit flashback : 20 ans de prix approximatifs

1990 : un jeu NES coûtait entre 349 et 449 FF, soit 400 FF en moyenne, soit 60 €.
1994 : un jeu Megadrive ou Super NES coûtait l'équivalent de 50 à 70 €, avec parfois certaines vilaines pointes à 80 €.
Je me demande vraiment ce qui n'est pas clair. Si le sujet t'intéresse pas, écris juste poubelle, ou apporte des éléments, même si brasser du vent te passionne.

Mais pour revenir à un autre élément du sujet, qui m'intéresse 8O :
Et surtout, quel comportement d'acheteur avez-vous et comment a-t-il changé à travers les âges ?

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 20:15
par Me_Marcadet
C'est toi qui brasse du vent vu que tu fais un detail des prix de chaque console sans en avoir la moindre preuve ni source.
J'ai pas a te corriger vu que j'en ai aucune idée non plus mais contrairement a toi, je fais pas comme si je savais.

Moi ca m'interesse d'avoir le detail des prix et je te demande la source mais t'en sais rien et me demande a moi d'aller la trouver :oscar:

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 21:27
par Jodiroga
[Message introuvable.]

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 21:46
par meduz'
Merci, Jodiroga o/.
Me_Marcadet a écrit :Moi ca m'interesse d'avoir le detail des prix et je te demande la source mais t'en sais rien et me demande a moi d'aller la trouver :oscar:
Tu supposes dès le départ que j'ai inventé des prix et tu as décidé qu'ils étaient faux. J'ai mis des mots en grands dans le quote de mon message précédent qui correspondent pile à « Suffit juste de dire que les prix ont tjs ete dans la tranche 50-70 euros ce qui pour le coup est sur a 100% » mais ça ne te suffit plus...

Comment tu veux que je matérialises une source qui est ma mémoire de 18 ans de matage de prix dans toutes sortes de magasin ? C'est comme si je te disais que le numéro de téléphone que j'avais en 1991 lorsque j'habitais au 26025, cité des Épis à Sin-le-Noble (59450) était le 27962773 et que tu me demandais de te le prouver. On t'a balancé un scan de la période MegaDrive/SNES et ça te suffit pas non plus.

'fin, bref, je parle à un mur, et je vais pas aller dans la cave de ma maman scanner des magazines de jeux datant 1990 à 2000 avec des pubs de prix dedans pour faire plaisir à quelqu'un qui refuse de lire ce qu'il a sous les yeux. Mais si tu veux l'adresse de ma maman pour aller voir les magazines, tu m'envoies un MP et je te la transmettrai, mais s'il te plait, taggle ou believe :D. Ou mieux, tente de comprendre le peu d'importance que ça a dans le sujet, ça a pas empêché ceux qui y participent de se braquer sur un détail anodin.

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 03 févr. 2010 22:20
par DragonSix
Et vous, qu'est-ce que vous pensez du prix actuel des jeux, et qu'est-ce qui vous ferait plaisir de voir sur ce plan ? Et surtout, quel comportement d'acheteur avez-vous et comment a-t-il changé à travers les âges ?
La dématérialisation a cassé le "tabou" a propos du prix des jeux. Les jeux qui sorte sur psn/live/steam ont des prix adaptés a leur valeur de production et ça aide les joueurs a moins hésiter (je n'aurais surement pas acheté Braid ou Wipeout HD sans ça).

C'est dommage que ça ne concerne que les téléchargement, les jeux en boite pourraient également bénéficier de ça. Comme ça les devs seraient pas forcément obligés de faire des jeux avec une longue durée de vie pleine de fillers et des grosses features online parce que ça doit justifier le gros prix. Ca deviendrait des choix et plus une obligation.

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 04 févr. 2010 00:19
par Golden cube
Pour Steam, le dématérialisé hors promos ça permet surtout de s'en mettre plein les poches :oscar:
Quand tu vois qu'ils vendent les jeux en général aussi cher qu'en boite alors qu'ils ont aucuns frais de distribution quasiment :lol:
Puis oublier les WiiWare sur un site nintendo ça mérite le ban :nard:

Re: Prix des jeux et comportement d'acheteur

Publié : 04 févr. 2010 03:55
par Urd
Pour moi c'est pareil que Jodi, à part quelques rares jeux que j'attends comme Yakuza 3 ou Hokuto Musou, je patiente quelques mois que les prix chutent.

Du coup je n'ai quasiment plus de jeux chez moi qui attendent d'être commencés (il va falloir que je mate Quantum of Solace un jour pour faire le jeu :lol: ). Et je finis les jeux que je n'avais pas terminés, car après tout, ne pas finir un jeu qu'on a acheté c'est du gaspillage. :nopenope: