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BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne veut interdire la vente aux enfants de jeux video violents et harmoniser les règles limitant la vente de ces jeux aux moins de seize ans, déclare Franco Frattini, commissaire européen chargé de la Justice et de la Sécurité.

Frattini a dit à des journalistes que les contrôles actuellement en vigueur dans l'ensemble de l'UE étaient insuffisants et que trop souvent, les vendeurs ne vérifiaient pas l'âge d'enfants achetant des jeux dont la vente est interdite aux moins de seize ans.

Le commissaire européen a annoncé qu'avant les vacances d'été, il soumettrait aux ministres de la Justice une proposition d'harmonisation des sanctions contre les détaillants mais que cette mesure ne porterait pas sur le type de jeux à interdire.

"Nous ne pouvons, de Bruxelles juger quels jeux video doivent être interdits", a expliqué Frattini.

Il a noté que l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Grèce, l'Italie, la Hongrie, la Finlande, la France et l'Espagne avaient exprimé leur soutien à une attitude ferme contre les jeux violents.

rom vat a écrit :Le scandale, c'est qu'on demande aux revendeurs de vérifier l'âge des acheteurs pour les jeux interdits aux moins de 16 ans ?

Me_Marcadet a écrit :

rom vat a écrit :Le scandale, c'est qu'on demande aux revendeurs de vérifier l'âge des acheteurs pour les jeux interdits aux moins de 16 ans ?

le scandale c'est surtout la severité exacerbé de la signalisation.
Quand tu vois que FFXII est inetrdit au moins de 16 ans et Kingdom hearts au moins de 12. Y'a un gros probleme.
D'ailleurs, la signalisation n'est aps du tout une interdiction, par exemple, wiisport ets en 7+, mais un enfant de 5 ans peut y jouer sans probleme, ca lui est pas interdit.

Si on met de sinterdictions, il fau tque ce soit aussi juste que pour le cinema. Mettre sur le meme plan donald qui tue de smonstres avec des sorts et les films d'horreur, c'est un peu abusé

Me_Marcadet a écrit :

rom vat a écrit :Le scandale, c'est qu'on demande aux revendeurs de vérifier l'âge des acheteurs pour les jeux interdits aux moins de 16 ans ?

le scandale c'est surtout la severité exacerbé de la signalisation.
Quand tu vois que FFXII est inetrdit au moins de 16 ans et Kingdom hearts au moins de 12. Y'a un gros probleme.
D'ailleurs, la signalisation n'est aps du tout une interdiction, par exemple, wiisport ets en 7+, mais un enfant de 5 ans peut y jouer sans probleme, ca lui est pas interdit.

Si on met de sinterdictions, il fau tque ce soit aussi juste que pour le cinema. Mettre sur le meme plan donald qui tue de smonstres avec des sorts et les films d'horreur, c'est un peu abusé

keo one a écrit :perso j'ai plus l'impression que le problème se situe au niveau des parents, s'ils s'intéressait un peu plus à ce que jouent leurs enfants.
S'ils ne mettaient pas une télé ou le PC dans la chambre du gamin, çà serait déjà moins problèmatique !
Bref c'est trop souvent que les parents qui se défossent de leurs responsabilités, en accusant internet, les jeux violant, la télé, l'école etc. de leurs négligeances ....

Cyrare a écrit :Si on interdit tous les 18+ aux moins de 18 ans, on retire toute la clientèle de Sony !

Skywalker06 a écrit : Quand je vois des parents acheter GTA à leur mioche, et s'étonner après que ce soit violent ... pas comme si c'était explicitement marqué sur la boîte hein. Mais je plussoie aussi pour une certaine législation. Je trouve ça anormal que les plus jeunes puissent avoir en main n'importe quel jeu. Le problème au cinéma a été réglé par exemple. C'est moins facilement controlable c'est sur (demander au grand frère d'aller acheter le jeu à sa place par exemple), mais ya une part de responsabilité aux vendeurs. Et je le répète, aux parents aussi.

Particulièrement regardées par les enfants, Canal J et Gulli sont également visionnées par le CSA, qui leur a adressé à chacune le mois dernier une lettre de mise en garde. Selon la recommandation du 4 juillet de l'autorité audiovisuelle, la diffusion d'images de jeux déconseillés aux moins de 12, 16 et 18 ans s'inscrit en effet dans un cadre précis que Canal J et Gulli n'ont pas respecté.

12 Janvier 2007 - Il fallait s'y attendre, le dossier de la violence dans les jeux vidéo prend une tournure européenne. Pour rappel, l'automne a notamment été marqué en France par le débat surréaliste autour des incitations supposées à la violence du jeu Rule of Rose, tandis que le titre Canis Canem Edit (Rockstar) s'est lui taillé une belle - et en l'occurence mauvaise - réputation de fauteur de troubles dans la plupart des pays anglo-saxons, de la Grande Bretagne à l'Australie en passant par les inévitables Etats-Unis. Autant dire que parmi les multiples tendances lourdes de l'année 2006, le dossier de la violence dans les jeux aura occupé une place de choix, avec malheureusement un traitement assez lamentable de l'information par beaucoup de médias grand public et - plus grave - par les politiques eux-mêmes, incapables bien souvent d'un minimum de recul en la matière. A croire que malgré l'avancement de l'âge moyen des joueurs (autour de 25 ans), l'objectif principal reste de brosser la ménagère dans le sens du poil, si vous nous passez l'expression...

Si l'on ajoute à cela le fait que l'Europe aura elle aussi joué un rôle nettement plus actif en matière de jeu vidéo durant cette année 2006, c'est tout naturellement que l'on arrive à l'information du moment. A savoir que selon Franco Frattini (commissaire européen chargé de la Justice et de la Sécurité), "L'Union européenne souhaite interdire la vente de jeux video violents aux enfants et harmoniser les règles limitant la vente de ces jeux aux moins de seize ans." Une mesure qui renvoit inévitablement au débat sur la capacité du système européen PEGI à classifier les jeux vidéo en magasin, un système jugé trop limité depuis quelques temps par bon nombre de personnalités politiques assez virulentes en matière de jeu vidéo.

Comme le précise un bref article du Monde sur le sujet, "Le commissaire européen a annoncé qu'avant les vacances d'été, il soumettrait aux ministres de la Justice une proposition d'harmonisation des sanctions contre les détaillants mais que cette mesure ne porterait pas sur le type de jeux à interdire". Dérive visée par cette proposition : le fait que selon Frattini, les contrôles à la vente sont "actuellement insuffisants", les vendeurs vérifiant peu ou pas l'âge des enfants achetant des jeux vidéo interdits aux moins de 16 ans. Un dossier à suivre donc, dont tout laisse à penser que - via les échéance électorales - il devrait continuer à prendre de l'importance en 2007. Probablement pas dans le sens que l'on pourrait souhaiter, mais il reviendra à chacun d'y participer le plus intelligemment possible. Y compris parmi les joueurs eux-mêmes.

Le thème des jeux violents revient en force ces jours-ci en Europe : le commissaire européen à la justice et aux affaires intérieures Franco Frattini a invité les ministres de l'Intérieur et de la Justice de l'Union européenne à réguler fermement ce secteur. « La protection des enfants ne peut avoir de limites » a-t-il indiqué pour soutenir son projet. Un inventaire va être effectué sur l’état de la législation des 27 pays européens. Il sera enrichi par une collaboration étroite avec les Etats-Unis, la Russie et le Japon pour déterminer la série d’actions à prendre.

rule of rose

Au final, un standard de protection minimum pourrait bien être adopté, interdisant l’accès des plus jeunes à certains jeux. Qui dit interdiction, dit nécessairement définition de limites. Frattini semble s’orienter vers l’auto régulation ou en laissant chaque État membre le soin d’adopter une série de règles a minima. La décision n’est pas encore très claire, l’intéressé avouant même « nous ne pouvons, de Bruxelles, juger quels jeux vidéo doivent être interdits ». La ministre allemande de la Justice, Brigitte Zypries, voudrait établir une liste noire européenne : « Nous allons demander aux États membres quels sont les jeux vidéo que chacun interdit, et leurs noms seront publiés sur un site de la Commission européenne, baptisé Insafe ».

En réaction, notre confère Inpact Virtuel rétorque « c’est à se demander si dans les chaumières de notre vieux continent, Noël n’a pas fait des ravages. (…) Les enfants se sont-ils lancés dans le trafic international d’armes, histoire de fournir à nos forces de l’ordre un shampoing au plomb bien saignant ? ».

rule of rose

Mais le plus symptomatique, c’est aussi l’une des origines de l’engagement du commissaire européen Franco Frattini dans cette lutte pour un monde du jeu vidéo plus sain, plus propre. Le nom de l’intéressé se retrouve dans l’affaire de la diabolisation du jeu Rule of Rose (notre actualité). Mal renseigné, un magazine italien - Panorama - avait mal résumé le but de ce jeu par : « Pour gagner, enterrez vivant un enfant ». Le maire de Rome Walter Veltroni lançait illico une campagne pour fustiger la vente de ce produit, campagne qui remontait directement dans les oreilles de Franco Frattini. Saisi de l’affaire, et rebondissant sur l'attaque de l'école allemande, il promettait réunions et actions européennes pour réguler ce secteur.

De fil en aiguille, l’amplification européenne retombait dans les États : elle trouvait même un écho à l’Assemblée nationale. Pour faire adopter un amendement anti jeux violents, trois bons députés M. Depierre, Lionnel Luca Jacques Remiller (UMP), résumaient le scénario par : « L’action du jeu Rules of Rose se situe dans un pensionnat anglais dans les années 1930. Le but du jeu incarne un sadisme et une perversion inacceptables : il s’agit de violer dans les plus horribles conditions une petite fille puis de la torturer avant de la tuer dans la pire des souffrances. Celui qui aura fait preuve de l’ignominie la plus infâme, la plus répugnante, remporte la partie. » Un plantage total qui a évidemment entraîné des plaintes de l’éditeur. Le ministre délégué à l’aménagement du territoire rejettera finalement l’amendement au motif que « la protection des mineurs n’a pas vocation à créer une interdiction générale et absolue qui aboutirait à interdire un document à tout public ».


Mercredi 17 janvier 2007 à 10h32, rédigé par Marc Rees
Source de l'INformation : Multiples