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Publié : 03 sept. 2008 10:22
par Banjo
McCain est pas si mauvais, suffit de se renseigner un peu plus sur lui pour voir qu'il ferait pas forcément un mauvais président (il prônait en 2000 la normalisation des relations avec Cuba, même si Castro restait au pouvoir, par exemple). Ce qui m'ennuie plus c'est les républicains derrière lui...
Enfin j'ai pas encore d'avis arrêté sur la question, mais ça va être intéressant à suivre :miam:

Publié : 03 sept. 2008 10:47
par Frostis Advance
La grosse famille de militaire O_o
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_McCain

Si avec lui il nique pas l'Irak, je comprends pas.

Publié : 03 sept. 2008 11:10
par Chunky
L'article a écrit :Son fils aîné, John Sydney McCain IV, est élève officier
Ils sont fous ces américains :oscar:

Publié : 03 sept. 2008 11:11
par Mayem
Pharaoh a écrit :Ah ouais, Obama c'est pas un "Ricain de merde" ?

C'est la condition pour être président des Etats-Unis pourtant.
(y).

Publié : 10 sept. 2008 10:54
par Banjo
Corée du Nord: le dictateur Kim Jong-Il serait malade, le régime dément

Il y a 2 heures

TOKYO (AFP) — Le numéro deux du régime nord-coréen a démenti mercredi que le dirigeant Kim Jong-Il connaissait des problèmes de santé, un diplomate qualifiant en outre les informations des médias occidentaux en ce sens de "conspiration", dans des entretiens avec l'agence de presse japonaise Kyodo.

Le numéro deux de la Corée du Nord, Kim Yong Nam, a assuré à Kyodo qu'il n'y avait pas de problème avec Kim Jong-Il. Kim Yong Nam est le président du présidium de l'assemblée populaire suprême du pays.

Dans une interview séparée, Kyodo a cité Song Il-Ho, l'ambassadeur nord-coréen pour les discussions de normalisation avec le Japon.

"Nous considérons que ces informations (sur la santé de Kim Jong-Il) n'ont aucune crédibilité et relèvent d'une conspiration", a-t-il déclaré.

"Je pense que l'objectif (de ces informations) est de convaincre l'opinion publique de quelque chose qui n'est pas vrai", a-t-il ajouté, soulignant que "les médias occidentaux" avaient "déjà rapporté des mensonges dans le passé".

La Corée du Nord n'avait jusqu'à présent pas réagi officiellement aux informations de responsables des renseignements américains et sud-coréens faisant état d'un problème de santé du numéro un du régime communiste.

Le dictateur n'est pas apparu mardi lors du défilé célébrant le 60e anniversaire de l'Etat communiste, selon Kyodo et l'agence sud-coréenne Yonhap.

Cette absence a amplifié les interrogations sur la santé de M. Kim, qui souffre de diabète et problèmes de coeur, selon des responsables sud-coréens.

"Il est quasi-certain que (...) Kim a un problème de santé", a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un haut responsable sud-coréen à Yonhap après le défilé, ajoutant que le numéro un nord-coréen semblait avoir récemment eu un malaise.

Ce responsable a toutefois précisé que Kim Jong-Il n'était pas décédé.

Un responsable des services de renseignement américains a indiqué pour sa part, aussi sous le couvert de l'anonymat, que M. Kim pourrait avoir eu une attaque cérébrale.

Selon ce responsable américain, il n'y a toutefois aucun signe visible d'une lutte pour sa succession.

Une source présidentielle à Séoul a en outre confié à Yonhap que le président sud-coréen Lee Myung Bak avait convoqué mercredi ses plus proches collaborateurs pour une réunion d'urgence.

"Il a discuté de contre-mesures à une possible maladie grave du dirigeant nord-coréen au cours de cette réunion non prévue" initialement, a dit cette source.

"Il est quasi certain que des experts français et chinois se sont rendus en Corée du Nord pour soigner Kim Jong-Il, mais on ne sait pas quel est son état de santé", a affirmé à l'AFP Yang Moo-Jin, chercheur au département des Etudes nord-coréennes de l'Université de Séoul.

Aucune information officielle sur la santé du dictateur n'a jamais filtré.

Le "cher leader" n'a plus été vu en public depuis plus de trois semaines. Le 14 août, il avait inspecté une unité militaire, selon la presse.

Avec ses cheveux bouffants et ses chaussures à semelles compensées, Kim Jong-Il est souvent tourné en ridicule en Occident, mais les experts le dépeignent comme un habile tacticien.

Il est le premier fils de feu Kim Il-Sung, fondateur de la République populaire et démocratique de Corée, qui fait encore l'objet d'un véritable culte dans le pays.

Le régime de Pyongyang est soupçonné de vouloir redémarrer un complexe nucléaire qu'il s'était engagé à démanteler.
:bave:
Concernant la succession, il est très probable que ce ne soit pas quelqu'un de la famille: le premier fils a niqué ses chances en 2001 quand il a voulu aller à Disneyland Tokyo avec un faux passeport ( :lol: ), et le 2eme est considérée comme une petite fille par Kim Jong Il :oscar: (et en plus de ça il n'a que 27 ans). Enfin si ça se trouve, il va s'en remettre.

Publié : 10 sept. 2008 11:15
par deisuke
c'est OP qui va succeder en toute logique.

Publié : 10 sept. 2008 14:59
par O.P HxH
Qui sait peut être :love: :lol: mais j'aurais beaucoup de boulot d'un coup :nard:
Banjo a écrit :
:bave:
Concernant la succession, il est très probable que ce ne soit pas quelqu'un de la famille: le premier fils a niqué ses chances en 2001 quand il a voulu aller à Disneyland Tokyo avec un faux passeport ( :lol: ), et le 2eme est considérée comme une petite fille par Kim Jong Il :oscar: (et en plus de ça il n'a que 27 ans). Enfin si ça se trouve, il va s'en remettre.
Il reste son troisième fils (y) mais il n'a que 23 ans (on peut toujours prendre le pouvoir très jeune, mais bon). Même si on dit que le premier fils est rayé de la succession, je pense pas que ce soit vraiment définitif, ok il a fait quelques conneries, mais ça reste des péchés véniels, c'est pas sur un délire de faux passeport qu'on juge un dirigeant.
Le problème c'est qu'on sait rien de la situation, les occidentaux mentent autant que les nords coréens, impossible de savoir ce qu'il en est de l'état de santé réel de notre Kim :cry:

Publié : 10 sept. 2008 17:20
par L@ndo
En tout cas qu'il crève lui, personne le pleurera.

Publié : 10 sept. 2008 17:23
par The_lascar
Voilà un message bien haineux :nard: Je te parie que toute une nation le pleura pendant des jours :cry:

Publié : 10 sept. 2008 18:35
par gné
Tant de haine, Kim aussi c'est ta voisine ou quoi? :nard:

Publié : 19 sept. 2008 13:30
par deisuke
J'aimerai bien avoir l'avis de certain ici concernant la mini crise actuelle.
Vous ne trouvez pas ça choquant un financement par l'Etat ou des institutions d'Etat de cette crise? (quelque pays que ce soit) ici

Normalement si l'on obéit aux règles du libéralisme et/ou du capitalisme, le marché se régule tout seul. Donc l'intervention des banques centrales pour sauver tout ces établissements ne transforme t'il pas ce marché en socialisme pour riche? Ce qui est dramatique dans tout ça c'est qu'on libère des milliers de milliards de dollars pour sauver les banques, le système financier et ceux qui y contribuent mais pas ceux qui se sont endettés à cause du système mis en place par celui ci.

Je ne parlerai pas d'abus du capitalisme parce que le fait que des societés s'effondrent est partie intégrante de sa mécanique, par contre il y a un abus des acteurs du marché.

De ce fait ne serait il pas légitime que le marché paie aux l'Etats un VRAI impôts si celui ci est obligé d'intervenir à chaque crise pour réguler le marché de façon artificiel?

Publié : 19 sept. 2008 14:03
par Urd
Faut pas déconner non plus, si tu commences à les faire payer ils risquent de se délocaliser en Suisse. :nerd:

Publié : 19 sept. 2008 14:11
par meduz'
Une banque en danger est un danger pour les autres banques :p. Et faire payer un impôt à des sociétés clientes des banques régulées par les banques centrales des états, c'est peut-être un moyen de perdre ses clients.

Publié : 19 sept. 2008 14:40
par deisuke
Qui parlent de faire payer un impôt aux banques? aux places boursières je parle (le marché), aujourd'hui ce sont les banques hier c'était autre chose, demain je sais pas.
Sinon non une banque en danger n'est pas un danger pour les autres banques, ça veut rien dire ce que tu dis, une banque est mise en danger ou non par ses investissements et par rien d'autre.
Mais bon ça ça reste un détail dans ce que j'ai dit l'impôt, me semble y avoir d'autre chose intéressante à développer je pense.

Publié : 20 sept. 2008 09:44
par Orin
deisuke a écrit : <b>Normalement si l'on obéit aux règles du libéralisme et/ou du capitalisme, le marché se régule tout seul</b>. Donc l'intervention des banques centrales pour sauver tout ces établissements ne transforme t'il pas ce marché en socialisme pour riche?


Si j'étais aussi à jour dans l'actualité qu'il y a quelques mois (si je maitrisais pleinement les données de la crise en gros), je t'aurais pris faussement de haut par "c'est de l'ironie ou de la naïveté ?"
L'idée est là, les idéologies ne fonctionnent pas et parmi elles, le libéralisme est un cas d'école qui se rappelle régulièrement à nous.
Le marché qui se régule tout seul, tu n'as que quelques profs d'éco, des économistes cons ou vendus ou des politiques qui n'ont rien trouvé de mieux pour te dire que ça fonctionne parfaitement de manière autonome... Oui ça fonctionne, en théorie, à périmètre et acteurs égaux et si ceux-ci remplissent certains critères que tu ne rencontres jamais.
En réalité, cela peut fonctionner à condition d'être bien encadré. L'offre et la demande suffisent au jour le jour, mais tu as besoin d'une entité externe au marché pour l'observer, le vérifier, contrôler et, dans ce cas précis, étudier les modifications à moyen/long terme.

Enfin, au niveau politique, américain en particulier, cela fait très longtemps que plus personne n'imagine que l'économie réelle a quelque chose à voir avec la théorique et donc ne suit plus les préceptes associés. Républicains, dont Bush mais aussi démocrates j'imagine, n'ont aucun problème avec le protectionnisme, nationalisme économique, situation de mono/oligopole, intervention de l'état, etc. Pragmatiques et avec une courte vue.

Nous avons eu la "nouvelle" économie, les scandales dans les bilans de entreprises (Enron), les scandales des stock-options et maintenant les subprimes ; la morale est simple, tant que ça marche et que l'argent coule à flot (et arrive directement ou indirectement jusqu'aux politiques), on ne fait rien, le pouvoir est chez "eux". Quand ça pète, on ressort la justice, la défense de la veuve et l'orphelin, les grands principes, quelques têtes sautent (immédiatement remplacées par des personnes du même tonneau en ce qui concerne la finance) et une fois que l'on a trouvé un moyen de calmer tout le monde, on attend la prochaine bulle en s'endormant à nouveau.

deisuke a écrit :Ce qui est dramatique dans tout ça c'est qu'on libère des milliers de milliards de dollars pour sauver les banques, le système financier et ceux qui y contribuent mais pas ceux qui se sont endettés à cause du système mis en place par celui ci.
Tu as déjà eu un premier plan mais qui ne ciblait pas précisément ces endettés apparemment.

Le futur plan de sauvetage, faudra vérifier a posteriori mais pour le moment, il s'agit de reprendre des créances dont on évalue mal le risque. Cela va faire beaucoup de 0 mais, voyons la vie en rose, si cela permet de détendre la situation sur le marché du crédit, de redonner confiance dans le système (+ effet nouveau président) , de relancer l'économie, stabiliser le marché immobilier, diminuer l'endettement des ménages... alors le taux de remboursement pourrait ne pas être si catastrophique pour les finances publiques. Hypothèse à prendre avec des pincettes, je ne suis pas sûr des mécanismes.

Actuellement, il y a des pertes mais elles sont surtout dues à des dépréciations, des provisions passées, je pense même qu'à l'heure actuelle le problème n°1 c'est que l'on ne sait pas combien ça va vraiment coûter au final, les provisions sont-elles trop basses ou trop hautes ? Tu trouves même des critiques, pas forcément malhonnêtes, sur les règles comptables qui créeraient un cercle vicieux.
deisuke a écrit :Je ne parlerai pas d'abus du capitalisme parce que le fait que des societés s'effondrent est partie intégrante de sa mécanique, par contre il y a un abus des acteurs du marché.
Et encore, à peine Lehman se cassait la gueule que AIG était sauvé, à des conditions draconiennes certes mais tout de même.

deisuke a écrit :De ce fait ne serait il pas légitime que le marché paie aux l'Etats un VRAI impôts si celui ci est obligé d'intervenir à chaque crise pour réguler le marché de façon artificiel?
Je vais un peu me faire l'avocat du diable, mais rien qu'un peu parce que c'est en gros le fond de ma pensée. Pourquoi "le" marché devrait-il payer ? (certains rajouteraient "plus qu'il ne paie maintenant") D'ailleurs qui ? Les survivants, ceux qui justement n'ont pas fait, ou pas trop, de conneries ?
Et de quoi le marché est-il responsable ?
Juste au-dessus a écrit : Le marché qui se régule tout seul, tu n'as que (...) quelques économistes cons ou vendus ou des politiques qui n'ont rien trouvé de mieux pour te dire que ça fonctionne parfaitement de manière autonome. (...) En réalité, cela peut fonctionner à condition d'être bien encadré. (...)
Au niveau politique, cela fait très longtemps que plus personne n'imagine que l'économie réelle a quelque chose à voir avec la théorique et donc ne suit plus les préceptes associés.


Vous m'avez vu venir : et si finalement c'était l'Etat le responsable au premier plan, de par la défaillance de ses divers (pas qu'un !) mécanismes et commissions de contrôles ?
J'ai pas tout pigé dans la crise, mais ne venez pas me dire qu'on ne savait pas. N'importe quel banquier/agent immobilier de base savait parfaitement qu'il y avait une bulle alimentée par des gens sans garantie. N'importe quel observateur/boursicoteur voyait des sommes colossales se trimbaler sur les marchés. Faut bien voir que quelques mois avant la crise, absolument tout était au max : immobilier, actions, matières premières et art. La titrisation (le fait de transformer une créance en titre négociable) et l'argent bon marché à l'excès ne pouvaient pas passer inaperçue aux milliers de personnes qui bossent dans le secteur.
N'importe quel financier spécialisé dans le domaine, n'importe quel journaliste mis au parfum aurait pu découvrir le poteau rose d'un prêt accordé sans garantie puis disparu par magie sur les marchés, et rien ne dit que ça n'est pas arrivé mais que tout le monde n'a pas fait la sourde oreille.


Sinon, je confirme ce que dit Meduz', même si tu as également raison Deisuke, simplement, le système est totalement interdépendant, tu as des dizaines d'établissements qui avaient, d'une manière ou d'une autre, prêté de l'argent à Lehman par exemple. Chacune a récemment expliquer à combien se montaient ses pertes potentielles maximales. Quant à AIG, je crois que le risque était la "contamination" de l'activité assurance qui aurait eu un impact trop important, surtout aux Etas-Unis.


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Rien à voir mais au départ, j'étais venu posté que le Japon bouge mais juste un peu, le nouveau semble être un (vrai-)con.

Publié : 20 sept. 2008 13:05
par KirbyX
Juste pour dire à deisuke qu'une banque en danger et bien un danger pour toute les autres banques, enfin par banque si on entend les établissements de taille nationale au minimum.
Il y a tellement d'interdépendances entre les actions de chacune qu'aujourd'hui il est impensable de laisser une banque faire faillite, d'où les injections de grosses quantités de fric de la BCE sur le marché (ou encore le rattrapage de la crise du Crédit Lyonnais en 1993). Mais bon ces entrées de fric ne sont pas gratuites de conséquences, avec autant de pognon à disposition c'est certain que l'inflation va s'y mettre aussi, et au final pendant qu'une minuscule minorité ce sera enrichie... c'est nous qu'allons payer les pots cassés \o/

Publié : 20 sept. 2008 13:13
par deisuke
Et moi je maintiens qu'une banque n'est un danger pour les autres banque que par ses investissements, et que meme une banque en danger peut même avoir plus un effet benefique qu'un effet dangereux pour les autres banques tout depend de ses placements et de la variété de ceux ci.
Mais dire que par définition une banque est un danger pour les autres banques est faux on appelle ça un dogme ce genre d'affirmation. A chaque établissement ses cas et situations.

Et sinon Orin j'aurai aimé que tu comprennes que je me faisais l'avocat du diable lors de mes affirmations sur l'autorégulation du marché. Dommage que tu ais voulu faire une leçon à la place :(. Malgré tout il me semble important de le signifier beaucoup de tenant du libéralisme ce sont trouvé offusqué de cet interventionnisme de l' Etat.

Le libéralisme serait il une bonne idée comme le communisme à mettre dans un livre et à ranger dans une bibliothèque?

Publié : 20 sept. 2008 13:23
par KirbyX
Si la BNP fait faillite/est mal en point, peu importe où seront placés ses investissements (un peu partout d'ailleurs), le marché tout entier se casse la gueule.

Je connais un peu mieux le sujet peut-être parce que c'est l'objet de mes études depuis maintenant plus de deux ans, mais je ne t'empêcherais pas de garder tes convictions :wink:

Publié : 20 sept. 2008 13:43
par deisuke
Tu connais mieux mais tu sais pas expliquer pourquoi en attendant et tu lances juste une affirmation, ça reste un dogme. Si tu dis de la merde en musique je ferai en sorte de ne pas être pédant en te disant c'est mon domaine je sais mieux que toi avec un smiley, tu comprends je pense? donc abreuve moi de ton savoir de 2 ans de fac ou tais toi a jamais.

Le problème c'est que vous prenez une situation donné à un lieu précis, avec une configuration précise à un moment T comme étant une règle applicable partout dans le monde
Tiens pour toi
«Les banques françaises sont solides, elles ont des fonds propres élevés et les moyens de traverser des périodes difficiles» affirme la Fédération bancaire française (FBF). Considérées comme moins risquées que bon nombre de leurs concurrentes, car plus diversifiées, certaines pourraient même profiter de l'aggravation de la crise pour croître.
Lien


Je vais pas dire cqfd mais simplement que ce sont bien les investissements qui définissent le devenir d'un établissement et pas que son voisin se rate lamentablement.

edit : et ton exemple est psa valable je parlais pas des placements de la banque qui va en faillite mais des placements de sa concurrence.

Publié : 20 sept. 2008 14:24
par Orin
Deisuke, ou j'ai trop tartiné ou j'ai mal rédigé mais l'un dans l'autre je pense qu'on retombe sur nos pattes, dans l'ordre de tes 2 derniers messages :

- oui une banque en faillite n'est pas un danger par définition, perso je partais du sous-entendu qu'on se plaçait dans la situation actuelle où elles sont tellement nombreuses à être affaiblies que la moindre qui claque peut emporter les deux plus fragiles derrière elle.
Néanmoins, de tous les secteurs de l'économie, ce sont les banques qui devraient avoir la probabilité de faillite la moins élevée parce qu'elles sont les piliers même de l'économie. C'est un peu moins vrai pour une banque d'affaires comme Lehman.
Autrement attention au gain particulier et général. La BNP s'en tire très bien, ils vont gagner sur certains plans, il n'empêche que globalement et au moins pour cette année, il y a peu de chances pour que leurs profits battent des records et je ne parle pas du secteur global.
Même en temps normal, une banque qui fait faillite, ce n'est pas sain, ça sous-entend un dysfonctionnement.

- il me semblait bien avoir compris ta question de départ... Enfin si tu voulais une réponse pro-libéral, là non je me suis planté.
En résumé j'ai écrit que :
- le marché qui s'autorégule n'existe qu'en théorie (donc bien sûr que ce n'est que dans les livres)
- en réalité l'Etat est garant de son bon fonctionnement et tout le monde (à quelques rares exceptions) est conscient de cela... Je l'ai pas écrit mais si tu veux pour moi, il n'y a pratiquement pas débat pour moi.
Cela ne veut pas dire qu'on ne garde pas une orientation et un système libéral mais on est conscient de ses limites et imperfections, tout ce qui reste c'est un débat sur "où mettons-nous le curseur", plus vers l'idéal ou plus vers le pragmatique quitte à passer pour des super-étatistes ?
Effectivement, beaucoup ont applaudi la faillite de Lehman, qu'il y ait enfin un exemple que malgré tout, les gros aussi doivent respecter la règle du jeu. Par contre, si AIG était aussi passé à la trappe, tu peux être sûrs que les mêmes auraient crié à l'irresponsabilité devant les problèmes qui auraient suivi. D
e même tu entendras peu de monde râler devant le futur plan de sauvetage.
A posteriori, tu en auras toujours, mais la crise de confiance est telle (les banques centrales n'ont plus aucun impact via leur politique habituelle de taux actuellement) que tout le monde sait que si on peut encercler le problème, c'est la meilleure chose à faire. Même si l'oie gavée, c'est l'Etat.


Le vrai débat il se fera sur la réorganisation du système, la refonte des autorités de régulation...
Et à mon avis, par la prise de conscience d'un principe simple : tu ne peux pas faire +50% de bénéf par an et en même temps, certifier que tu es, que ton système est, solide. Autrement dit, si on veut des banques solides, il faudra accepter le fait qu'elles devront gagner moins.
Ou bien on garde le système bulle-crise, ou bien on aplanit les variations.

Publié : 20 sept. 2008 15:00
par KirbyX
Voilà deisuke, tu es la raison typique pour laquelle je poste rarement dans ce sujet bien trop propice aux engueulades.

De tous les membres des forums que je fréquente, tu as le caractère le plus irritable. Tu te prétends ouvert aux discussions mais t'es casse-couille au possible à toujours me lire pédants, hautains, prétentieux et condescendant. Et tu finis souvent par me répondre en faisant une pirouette du genre "c'est pas moi c'est lui qu'à commencé à me prendre de haut"

J'apportais juste une opinion supplémentaire, si tu as l'impression que je parle pour rien dire tu n'es pas obligé de me répondre, et encore moins méchamment car pour moi il n'y avait aucune mauvaise intention dans mon post et smiley (au contraire justement) ; et si tu veux plus d'explications tu peux le demander c'est tout.

En tout cas, tu m'as fait perdre l'envie de continuer le débat sur les banques etc... :

:retrait:

Et j'ai pas non plus envie de continuer celui-ci.

Publié : 20 sept. 2008 15:04
par deisuke
blablablablabla mais je me retire et je repondrai pas.

Donc ok.

Sinon oui Orin je voulais quelque part une réponse pro libérale,il y en a ici, et moi personnellement réclamer le beurre et l'argent du beurre ça me semble plus que limité, quand on fonctionne sur un système basé sur le risque utiliser un élément extérieur pour amoindrir le risque fausse tout. Les banques le cas présent auront elles retenue la leçon? ou ce sentiront elle plus à l'aise à l'avenir?

Publié : 20 sept. 2008 22:02
par Cyrare
deisuke a écrit :je voulais quelque part une réponse pro libérale,
Moi ce qui m'a surtout choqué en lisant ton premier post, c'est que tu lises le figaro. :(

Publié : 20 sept. 2008 22:09
par deisuke
Lol, je déteste pas le Figaro, ça fait parti de mes rss au meme titre que Le Monde, et je trouve que le Figaro a assez souvent des analyses assez pertinentes, j'aime vraiment pas lire Libération qui fait trop "people politique" à mon gout et l'Huma qui n'apporte pas un ton intéressant alors que ça devrait être son rôle. Dans la presse que j'aime bien lire et acheter ya le Canard, et le Courrier International aussi.
Pour ce faire un avis le plus pertinent possible varier les types de presses c'est vraiment pas de trop je trouve ^^

Tu ne lis jamais le Canard? ou une autre presse que celle de droite?

Publié : 20 sept. 2008 22:14
par Cyrare
Je ne lis pas la presse, c'est une sale race. Je ne suis que les dépèches AFP/Reuters et je regarde les débats sur iTélé et C'est dans l'air.