NintendojoFR : Le forum

La même. D'ailleurs je sais pas si j'ai un équivalent féminin de Connard.
Mais autour de moi, et avec toute la subjectivité que ça induit, 'conasse' est moins véhément que 'connard'.
Alors que pour 'salaud' et 'salope' c'est le contraire. Cependant j'ai jamais considéré 'salope' comme le pendant masculin de 'salaud'.
Mais maintenant je suis curieux de savoir l'étymologie de tout ça et voir ce que la salopette vient faire la dedans !

Édit : ah bah!
https://fr.m.wiktionary.org/wiki/salope
Édit encore:
"Notes

Le féminin salaude est désuet et remplacé par salope[2]. Bien que proche phonétiquement, les deux mots ne sont pourtant pas étymologiquement liés."

Édit encore: je sais pas comment c'est chez vous mais on utilise encore pas mal le terme 'saloper' dans mon coin, qui du coup est étymologiquement le plus proche du sens originel et masculin/féminin de salope soit salir.

Édit toujours: Bon salopette vient bien de là mais je vois pas à quel moment et surtout pourquoi le suffixe 'ette'.

Pour meduz et toi, "connasse" et "conasse" n'ont pas le même sens ou bien c'est juste une faute d'orthographe que vous répétez ?

Les deux étant valides, j’ai souvent préféré le double n pour les gros connards.

meduz' a écrit : 01 nov. 2022 11:21 Les deux étant valides, j’ai souvent préféré le double n pour les gros connards.

Certains en mériteraient même 3

www.larouss... Non j'déconne!

meduz' a écrit : 30 oct. 2022 19:47

P@B a écrit : 30 oct. 2022 15:01Est-il possible de faire de l'écriture inclusive avec connard/connasse ?

Oui. Examples :

« Faut être déjà bien conard ou conasse pour garer sa voiture sur le passage pour piéton. »

« J’ai pas encore vu plus conards que ces gens. »

« J’ai pas encore vu plus conasses que ces personnes. »

Alternative : « J’ai pas encore vu plus haut niveau de conardise »

This.

ça ne vous (nous) coute rien de le dire sans préciser de genre (hormis en prendre l'habitude), mais par flemmardise, il est plus simple d'inventer un nouveau mot "neutre" plutôt que juste apprendre à parler sans préciser de genre.

Bon, par contre, conardise ça n'existe pas. On me propose couardise ou cagnardise, mais ça n'a rien à voir. J'aurais mis connerie, mais il semblerait que con et connard, bien que très proches, c'est pas pareil.

nazlurf a écrit : 02 nov. 2022 09:40 Bon, par contre, conardise ça n'existe pas. On me propose couardise ou cagnardise, mais ça n'a rien à voir. J'aurais mis connerie, mais il semblerait que con et connard, bien que très proches, c'est pas pareil.

Trouvé avec deux n : https://fr.m.wiktionary.org/wiki/connardise

quel couard ce google, pas foutu de corriger conardise par connardise

Merci !

Benny a écrit : 02 nov. 2022 10:28 Trouvé avec deux n : https://fr.m.wiktionary.org/wiki/connardise

Erf, j’pensais avoir inventé un mot.

nazlurf a écrit : 02 nov. 2022 09:40ça ne vous (nous) coute rien de le dire sans préciser de genre (hormis en prendre l'habitude), mais par flemmardise, il est plus simple d'inventer un nouveau mot "neutre" plutôt que juste apprendre à parler sans préciser de genre.

L'académie française dit que dans les faits, il n'y a pas de masculin et de féminin mais de genre indéfini et de genre défini féminin. Donc le genre indéfini existe déjà, sauf que les progressistes se focalisent dessus parce qu'on apprend à l'école que c'est masculin. On n'aurait jamais créé le féminin, on se poserait pas la question, tout serait non genré, comme certains mots épicènes.

Cela ressemblerait à l'anglais qui ne prévoit pas de "défini féminin" alors que la francisation donne des horreurs comme "gamer/gameuse" "cosplayer/cosplayeuse" alors que de base le terme "masculin" est non genré.

+1

L'erreur c'est aussi de transformer des problèmes de société en problème linguistique. Dans le cas présent c'est l'égalité homme/femme, mais la langue est trop souvent utilisée à tort comme argument d'autorité, par exemple pour discréditer des personnes. En France c'est un sport national.
Qu'on soit pour ou contre l'utilisation du point milieu, ou plus largement de l'écriture inclusive, et en dépit des détails grammaticaux, le genre non marqué est perçu comme masculin, est / a été enseigné comme tel, et sa prépondérance affecte même inconsciemment la balance qu'on établit entre hommes et femmes.

C'est un peu comme la parité forcée sur les listes électorales : idéalement les candidats seraient proposés librement uniquement pour leurs motivations et compétences. Mais du fait de l'historique culturel le résultat effectif serait biaisé ; la parité favorise une évolution plus rapide des mentalités.
Et certains éléments d'écriture inclusive, comme les exemples de meduz, sont dans la même veine. Ça n'est pas nécessaire/idéal grammaticalement, mais ça offre un compromis raisonnable.

(Idéalement on supprimerait carrément le féminin de la langue. Ça serait plus simple. )

Quand les femmes restaient à la cuisine les choses étaient quand même plus simple...

Cyrare a écrit : 03 nov. 2022 10:54 L'académie française dit que dans les faits, il n'y a pas de masculin et de féminin mais de genre indéfini et de genre défini féminin.

C'est la première fois que je vois les choses présentées dans ce sens-là et je n'arrive pas à trouver plus d'infos à ce sujet, tu aurais un lien détaillant tout ça ?

Cela ressemblerait à l'anglais qui ne prévoit pas de "défini féminin" alors que la francisation donne des horreurs comme "gamer/gameuse" "cosplayer/cosplayeuse" alors que de base le terme "masculin" est non genré.

L'anglais ne prévoit pas de défini masculin non plus (sauf quelques exceptions issues du français : actor/actress). Et je suis sûr que dans les autres langues genrées ce genre d'horreur comme tu dis se retrouvent aussi (là je pense à l'allemand, un truc style "die Cosplayerin" ne me choquerait pas), mais je vois pas trop comment vérifier vu que je parle pas d'autre langue étrangère.

Benny a écrit : 03 nov. 2022 22:18

Cyrare a écrit : 03 nov. 2022 10:54 L'académie française dit que dans les faits, il n'y a pas de masculin et de féminin mais de genre indéfini et de genre défini féminin.

C'est la première fois que je vois les choses présentées dans ce sens-là et je n'arrive pas à trouver plus d'infos à ce sujet, tu aurais un lien détaillant tout ça ?

J'avais lu ça dans un rapport que je ne retrouve plus sur la féminisation des métiers. Ils ont publié un nouveau rapport en 2019 et je n'arrive pas à retrouver l'ancien.
Après avoir lu ça, il y a longtemps, ça m'a paru extrêmement logique et ma vision du genre en langue française m'a paru bien plus claire. Ce n'est pas que le masculin l'emporte sur le féminin, ce qui n'a aucun sens, c'est que soit un groupe de personnes est exclusivement féminin et on l'indique, soit il n'est composé que d'hommes ou est mixte et on utilise la forme non genrée. De ce point de vue, l'écriture inclusive apporte des précisions non nécessaires, c'est comme dire "Au festival de Cannes, il y a des artistes et des femmes artistes" c'est une redondance malvenue.

Benny a écrit : 03 nov. 2022 22:18L'anglais ne prévoit pas de défini masculin non plus

C'est exactement ce que je dis en indiquant que l'anglais est "non genré, comme certains mots épicènes" et c'est très bien comme ça.

C'est effectivement plus logique. En fait notre langue n'est pas machiste, elle est galante.
Un grand merci pour ces éclaircissements, Cyrare. C'est assez inquiétant de voir que ce genre d'information n'est pas relayée alors qu'elle permettrait de mettre fin aux petites guéguerres pseudo-progressistes qui s'attaquent à la forme plutôt qu'au fond.

Le poussin a écrit : 03 nov. 2022 21:20 L'erreur c'est aussi de transformer des problèmes de société en problème linguistique. Dans le cas présent c'est l'égalité homme/femme, mais la langue est trop souvent utilisée à tort comme argument d'autorité, par exemple pour discréditer des personnes. En France c'est un sport national.
Qu'on soit pour ou contre l'utilisation du point milieu, ou plus largement de l'écriture inclusive, et en dépit des détails grammaticaux, le genre non marqué est perçu comme masculin, est / a été enseigné comme tel, et sa prépondérance affecte même inconsciemment la balance qu'on établit entre hommes et femmes.

+1

On mélange pas deux choses là ? En 1, le fait de « tenir compte » des femmes et ne pas utiliser le masculin pour un groupe mixte, et en 2 le fait de tenir compte des personnes non binaires.

Cyrare a écrit : 04 nov. 2022 00:30 J'avais lu ça dans un rapport que je ne retrouve plus sur la féminisation des métiers. Ils ont publié un nouveau rapport en 2019 et je n'arrive pas à retrouver l'ancien.

J'avais retrouvé ça, qui date de 2014 : https://www.academie-francaise.fr/actua ... -lacademie
Mais ça parle quand même de masculin et de féminin, avec le "masculin à valeur non marquée" entre les deux.

nazlurf a écrit : 04 nov. 2022 09:10 On mélange pas deux choses là ? En 1, le fait de « tenir compte » des femmes et ne pas utiliser le masculin pour un groupe mixte, et en 2 le fait de tenir compte des personnes non binaires.

On mélange surtout les topics
Y a moyen de cut les messages pour les mettre dans le sujet orthographe ?

Jean-Fulgence a écrit : 04 nov. 2022 08:03 En fait notre langue n'est pas machiste, elle est galante.

La galanterie c'est sexiste.

Quelqu'un peut-il m'expliquer spontanément en quoi le décalage horaire fait économiser de l'énergie ?

L'heure d'été permet de profiter de plus d'ensoleillement le soir (donc moins d'éclairage), sans "gaspiller" du soleil le matin avant le réveil.