Publié : 28 mars 2006 13:35
oui oui, soyons solidairesdeisuke a écrit : prenons ces connards de liberaux en modele, manifestons

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oui oui, soyons solidairesdeisuke a écrit : prenons ces connards de liberaux en modele, manifestons
C'est clair... genre ça encourage la précarité cette loiCyrare a écrit :Ca veut dire que si t'as 60 ans et que t'as bossé 25 ans t'as le droit à une pleine retraite ? Tain, tu m'etonnes qu'ils la virent cette loi !!
Je l'ai vu hier, mais j'ai pas voulu la poster, parce que ça faisait trop pro-Sarko ^^;deisuke a écrit :chui en forme
Nicolas Sarkozy suggère une suspension du CPE
Cyrare a écrit :Evidemment, les médias n'ont pas repris ça... -_-
Pendant que Bruno Julliard (président de l'Unef - syndicat étudiant de gauche) fait mumuse en mettant des lycéens et des étudiants dans la rue, un maire de Haute-Loire s'oppose aux lycéens anti-CPE de sa commune qui avaient bloqué un rond-point.
Informée de la situation, madame Arlette Arnaud-Landau, maire du Puy en Velay, prit sa voiture pour se rendre sur les lieux. Sur place, madame le maire mit une fessée verbale à ces lycéens bloqueurs de circulation, leur disant qu'ils empêchaient les gens d'aller travailler et les services municipaux de prendre soin de cette bonne ville de Haute-Loire.
Or, Madame Arlette Arnaud-Landau en plus d'être maire socialiste est aussi mère de famille. Et oui, il s'agit de la maman de Bruno Julliard.
L'histoire ne dit pas si Bruno a été privé par môman de dessert après le traditionnel gigot flageolets dominicale...
Justice soit rendue au Canard Enchaîné qui a révélé cette information dans ces colonnes, le 22 mars 2006.
EDIT : Et merde, double post et j'ai la flemme de corriger ça tout seul... DSH ?
+1 !Me_Marcadet a écrit :
deja leur pub me donne pas envie de les appelerMe_Marcadet a écrit :au fait, rein avoir avec le cpe et les manifs, mais ne vous laissez pas berner par les nouveaux services de renseignement.
Les seuls qu'il faut appeler c'est le 118 712, celu id efrance telecom, les autres sont des arnaques qui vous factures a la minute alors que celui de FT, comme l'ancien 12, vous facture a l'appel.
Ne vous laissez pas attirrer par les jolies pubs du 118 218, c'est de l'arnaque
Vous laissez pas berner par le 118 712 !Me_Marcadet a écrit :au fait, rein avoir avec le cpe et les manifs, mais ne vous laissez pas berner par les nouveaux services de renseignement.
Les seuls qu'il faut appeler c'est le 118 712, celu id efrance telecom, les autres sont des arnaques qui vous factures a la minute alors que celui de FT, comme l'ancien 12, vous facture a l'appel.
Ne vous laissez pas attirrer par les jolies pubs du 118 218, c'est de l'arnaque
Azouz Begag en flagrant délit d'inégalité des chances
par Olivier BERTRAND
QUOTIDIEN : jeudi 30 mars 2006
Lyon de notre correspondant
Sans les images, la scène serait difficile à croire. Vendredi, alors qu'il participait à un colloque à la préfecture du Rhône, Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, s'est livré à un curieux dérapage sur un jeune demandeur d'emploi, membre d'une association. Le garçon l'avait interpellé devant des journalistes. Alors, une fois les médias repartis, le ministre l'a soumis à la question, et la caméra de l'association a tout enregistré. Au départ, le ministre répondait à des journalistes après une rencontre sur l'égalité des chances. Il défendait le CPE, disait que «les étudiants qui investissent la Sorbonne devraient se souvenir des émeutes» de l'automne dernier (lire aussi pages 2 à 7). Le chômage, ajoutait-il, «atteint 50, 60 % chez les jeunes des quartiers qui se sont manifestés violemment». Il promettait de «défoncer les cloisons, les plafonds de verre de cette société», lorsqu'un jeune homme l'a interrompu.
«Votre CV». Mansour, 27 ans, chômeur, prépare pour une association, Camérage, un documentaire sur les «parcours de vie» d'habitants de barres qui seront détruites. Il pensait au départ interroger le ministre sur le sujet, mais les propos d'Azouz Begag le faisant réagir, il le coupe : «J'ai deux bacs + 5, je m'appelle Mansour Benaouda et je cherche du travail depuis trois ans. Qu'est-ce que vous avez à me dire ?» Azouz Begag prend alors les journalistes à témoins. «J'adore. Filmez-le ! Moi, je ne parle pas dans le vide.» Comme le ministre répète le nom de famille de Mansour en le prononçant à l'arabe, le jeune homme lui dit : «On peut le dire en français.» Puis il détaille ses diplômes, passés à l'Ecole normale supérieure et à Lyon-II. Azouz Begag lui explique que le gouvernement va s'engager dans un plan de retour à l'emploi «pour 6 000 jeunes des quartiers». Mais Mansour rétorque qu'il n'habite pas un «quartier», et qu'il veut devenir «concepteur-rédacteur dans la publicité ou la communication». Azouz Begag lui dit : «Nous sommes là pour vous aider. Donnez-moi votre CV.» Mansour répond : «Ça s'appelle du piston.» Alors, le ministre rétorque : «Ça s'appelle réinscrire sur le marché du travail des jeunes qui ont des compétences. Pourquoi je vous pistonnerais ? Vous n'êtes pas mon frère.» La conférence de presse est alors écourtée, et le ministre rejoint le cocktail dans un salon de la préfecture.
Les journalistes s'en vont, mais Mansour continue de filmer. Soudain, Azouz Begag l'avise et vient vers lui, suivi de plusieurs personnes. «Alors, est-ce que vous pouvez nous dire qui vous êtes, jeune homme, finalement ?» Mansour commence à répondre, mais le ministre le coupe. «Attendez, nous aussi on va vous filmer.» Il s'adresse à un homme qui le suit : «Prends la caméra, filme.» L'homme s'exécute, prend la caméra des mains de Mansour. «Allez, dites-nous qui vous êtes. On va essayer de dérouler ce qui se passe», reprend le ministre, pendant que Cécile, membre de Camérage, tente de reprendre la caméra. Begag, autoritaire, s'interpose : «Non, non. S'il vous plaît ! Vous laissez. C'est lui qui va filmer.»
Subventionnés. Mansour ne s'énerve pas, répond aux questions, puis l'homme qui filme lui demande, en le tutoyant d'emblée : «Et tu travailles ou pas ?» Il répond qu'il cherche de travail. Alors l'homme lui jette : «T'as une belle caméra pour quelqu'un qui ne travaille pas.» Et le ministre Azouz Begag, en souriant, reprend la phrase : «Vous avez une belle caméra. C'est votre caméra ça ?» Mansour explique que l'appareil appartient à l'association, qu'ils sont subventionnés. Azouz Begag demande alors à Mansour le nom de son association, et celui qui filme ajoute : «De gauche ou de droite ?» Mansour répond : «Mais c'est ça le piège. Vous faites une division des êtres humains par des idées de droite et de gauche. Ça ne veut plus rien dire. Monsieur Georges Frêche, par exemple, a l'étiquette du Parti socialiste. On ne peut pas dire qu'il soit vraiment de gauche.» Begag le coupe : «Répondez à la question, c'est tout.»
Un proche du ministre demande ensuite à Mansour s'il joue la comédie. Alors, le jeune homme répond, effaré : «Mais vous vous rendez compte ? Vous êtes en train de prendre une situation réelle, une situation de crise pour moi, pour une comédie ?» L'homme qui le filme dit : «Moi, je veux juste te poser une question. Tout à l'heure, tu as dit que tu cherchais du boulot. En fait, tu t'en fous d'avoir du boulot. Tu voulais juste tester s'il tient parole, le ministre ?» Mansour lui répond : «Je ne m'en fous pas d'avoir un boulot. J'ai envie d'être comme tout le monde.» Quelqu'un lui lance : «Tu devrais passer un CAP son et lumière.» Et Azouz Begag conclut, en le tutoyant, cette fois : «T'as pas l'air très clair, hein ?» La caméra s'abaisse et l'image s'arrête.
Manipulation. Cinq jours après les faits, le cabinet se montre embarrassé. Azouz Begag indique qu'il a réagi ainsi car il pensait à une manipulation. Il affirme qu'il ne connaissait pas l'homme qui a filmé à sa demande, même s'il le tutoyait. «Ma première démarche, insiste-t-il, a été de sortir de la galère le garçon qui m'interpellait. Je suis sympa, je lui demande de m'envoyer un CV pour le transmettre aux entreprises, et je le retrouve dix minutes plus tard en train de me filmer, de me voler des images en douce. J'ai senti une manipulation profonde. Puis on s'est rendu compte avec la préfecture que c'était une association financée.»
Vendredi, l'attachée de presse du ministre, un conseiller technique puis le chef de cabinet ont appelé à tour de rôle l'association pour expliquer qu'il s'agissait d'une méprise, et s'excuser. Mais les membres de Camérage ont quand même décidé de raconter ce qui leur est arrivé. Mansour a même envoyé un CV au ministère, hier matin. «Ce n'est pas une solution, dit-il, mais je ne voulais pas qu'ils disent que je me fous du travail.» En attendant d'en trouver, il a décidé, avec les membres de l'association, de réaliser un petit documentaire sur leur rencontre avec le ministre
http://lcr-rouge.org/breve_actu.php3?id_breve=598Contre le CPE/CNE, six mesures d’urgence pour un emploi stable et un salaire garanti
Sur les plateaux télévisés, on ne cesse de voir de gentils patrons qui se félicitent du contrat première embauche (CPE) et qui disent que les jeunes des cités et des banlieues espèrent voir s’appliquer au plus vite ce nouveau contrat, censé créer des centaines de milliers d’emplois. Les grèves seraient le fait des étudiants nantis qui, eux, n’ont pas besoin du CPE pour trouver un boulot. Face à toutes ces balivernes patronales, nous avançons quelques exigences simples pour remettre les pendules à l’heure. S’affronter au chômage et à la précarité, c’est d’abord s’affronter à ceux qui en sont responsables : les patrons et les actionnaires capitalistes.
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1. Allocation pour la jeunesse
Plus de 700 000 étudiants et des dizaines de milliers de lycéens sont obligés de travailler pour financer leurs études et obtenir les moyens d’un minimum d’autonomie. Les jeunes qui travaillent sont corvéables à merci : conditions de travail lamentables, horaires flexibles, salaires de misère, etc. Des milliers ne trouvent aucun boulot parce qu’ils sont noirs ou beurs. 900 000 jeunes se retrouvent exclus du système scolaire et sans emploi. Ils n’ont même pas le droit de toucher le RMI, réservé aux plus de 25 ans. Du coup, 20 % des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté. Cette société refuse aux jeunes un droit qui devrait être fondamental : l’autonomie.
Allocation d’autonomie de 800 euros par mois pour les jeunes
C’est la possibilité d’étudier sans avoir à accepter des petits boulots de merde. Pour n’être ni dépendants de ses parents, ni totalement exploités par des patrons, et pouvoir aller aussi loin qu’on le souhaite dans ses études.
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2. Un CDI pour toutes et tous
Depuis des années, patronat et gouvernement n’ont cessé d’inventer des contrats précaires : TUC, SIVP, CES, CDD... Mais ces contrats n’ont pas fait baisser le chômage, ni pour les jeunes ni pour les autres. En revanche, cela a permis aux patrons de payer moins cher et de précariser de plus en plus les salariés. Les CDD permettent d’embaucher et de licencier selon le bon vouloir patronal. L’emploi est un droit pour tous, pas une opportunité économique. Tous les contrats précaires et les temps partiels imposés pour les femmes doivent être supprimés.
Un seul contrat de travail pour tous, le CDI, y compris pour les jeunes.
Un CDI à temps plein, sans dérogation vis-à-vis du code du travail et des conventions collectives. Tous les départs à la retraite, soit plusieurs centaines de milliers d’emplois pour chacune des années à venir, doivent être remplacés. Le temps de travail doit être réduit, avec embauches correspondantes et augmentation des salaires : cela permet de travailler moins longtemps pour travailler tous. Les 35 heures doivent être appliquées partout, et il faut avancer rapidement vers les 32 heures.
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3. Interdiction des licenciements
La première réponse au chômage est de combattre les licenciements : il y a eu 700 000 licenciements individuels et collectifs pour l’année 2005. Dans les grands groupes industriels et commerciaux, la loi des actionnaires entraîne suppressions d’emplois, de filiales d’établissement, pour grossir les montants des dividendes et le niveau de l’action.
Interdiction des licenciements. Garantie du maintien du contrat de travail tout au long de la vie professionnelle.
Le patronat est collectivement responsable du maintien des emplois au niveau du groupe, de la région, de la branche ou au niveau national. Les salariés ne sont pas des marchandises jetables. Imposons le droit de la société à réquisitionner les entreprises en cas de licenciement collectif ou de fermeture, de remonter des sous-traitants qui licencient jusqu’au donneur d’ordre. Ainsi, Alstom, sur les chantiers de Saint-Nazaire, a été rendu responsable des exactions de ses sous-traitants.
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4. Droit à la formation
La formation est un droit. Un droit tout au long de la scolarité, évidemment, mais aussi tout au long de la vie professionnelle. Aujourd’hui, les patrons veulent jouer sur les deux tableaux : d’un côté, exploiter les apprentis et les stagiaires en les payant peu ou pas du tout lorsqu’ils travaillent ; de l’autre, obliger les salariés à suivre les formations, même celles que leur entreprise leur demande, en dehors du temps de travail.
La formation est un droit, elle doit continuer, pour les salariés, à être partie intégrante du temps de travail et rémunérée comme telle par le patronat.
Les chômeurs doivent aussi pouvoir suivre des formations qualifiantes et non pas des mini-stages bidons.
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5. Des emplois pour le service public
La société manque de centaines de milliers d’emplois dans les services publics pour satisfaire les besoins sociaux de santé, d’enseignement et de transport, notamment. Dans la santé, les syndicats demandent 300 000 embauches, alors que le gouvernement supprime des lits et des hôpitaux entiers. Dans l’Éducation nationale, 90 000 postes supplémentaires sont nécessaires.
300 000 embauches pour la santé. 90 000 pour l’Éducation nationale.
Il est également nécessaire de réintégrer dans le secteur public, les entreprises et les activités privatisées depuis vingt ans, dans les transports, l’énergie, les télécommunications, le traitement et la distribution de l’eau.
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6. Stopper la ségrégation sociale
Sous prétexte de répondre à la révolte des jeunes des quartiers de novembre 2005, le gouvernement a mis en place le CPE et l’apprentissage à 14 ans. C’est évidemment ajouter la misère à la misère. Les vraies questions, dans les quartiers, pour les jeunes, c’est d’en finir avec une scolarité faite de filières poubelles, de discriminations au faciès, de ségrégation sociale entre établissements scolaires. C’est aussi dénoncer le racisme patronal du refus de stages ou de CV parce que Noir ou Beur, ou habitant un quartier mal vu.
Arrêt des filières poubelles, des discriminations au faciès et de la ségrégation sociale.
Il faut aussi lutter contre le démantèlement des services sociaux et des services publics, leur privatisation et leur disparition, qui touchent en premier lieu les quartiers où le taux de chômage est le plus élevé. Le premier respect auquel tout jeune, tout habitant d’un quartier a droit, c’est que son lieu de vie bénéficie des mêmes services, des mêmes investissements que les autres, et même davantage, pour rétablir le déséquilibre créé par des décennies d’abandon.
Comme beaucoup de choses à libé, ça me parait super orienté, et déformé juste comme il faut, en même temps je comprend la réaction d'Azzouz Beggag, et en même temps aussi, je m'en fous, je l'aime pas. ^^;deisuke a écrit :http://www.liberation.fr/page.php?Article=371002
c'est laidAzouz Begag en flagrant délit d'inégalité des chances
(...)
Ce mec, je le trouve super compétent, et j'aimerai vraiment qu'il reste pendant encore un quinquénat. Il fait vraiment ce qu'il faut pour améliorer les finances de la France, il en a sacrément l'expérience, il a divisé son salaire par 10 pour devenir ministre, c'est également une belle preuve de vocation. C'est le meilleur ministre de l'économie qu'on ait eu, meilleur que Sarko en un sens, même si c'était différent, et que la durée n'aura pas été les mêmes. (Sarko aura eu le mérite de montrer qu'on peut faire bouger des choses rapidement, et d'interesser le peuple à ce ministère peu connu...)Bercy promet de nouveau de stabiliser la dette publique
[2006-03-31 10:21]
PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Economie, Thierry Breton, a de nouveau promis de stabiliser dès cette année la dette publique française, qui a atteint 66,8% du PIB en 2005 et dépassé ainsi ses prévisions initiales.
"La France n'est plus en situation de déficit excessif", s'est-il cependant réjoui lors de sa conférence de presse trimestrielle, après la publication des premiers résultats des comptes nationaux des administrations publiques par l'Insee.
Ces résultats font apparaître des déficits publics inférieurs à 3% du PIB pour la première fois depuis 2001 - "à 2,87% exactement", a souligné Thierry Breton.
Si la France est "rentrée dans le rang européen en 2005" et "revient (...) dans les clous du traité de Maastricht" pour les déficits publics, selon la formule du ministre, ce n'est cependant pas le cas de la dette publique.
Les critères de Maastricht imposent aux pays de la zone euro de maintenir leur dette publique sous le seuil de 60% du PIB.
Thierry Breton a rappelé qu'il avait pris l'engagement de stabiliser le ratio "dette sur PIB" en 2006.
"Je confirme que cet objectif pourra être atteint et j'espère même pouvoir aller au-delà et engager une réduction du ratio 'dette sur PIB' dès 2006 par rapport à 2005", a-t-il poursuivi. "Pour cela il nous faut consolider la position de nos comptes publics en dessous des 3%."
Il a ainsi fixé pour 2006 un objectif de déficits publics de 2,8% au lieu des 2,9% prévus par le projet de loi de finances.
Il a confirmé l'intention du gouvernement d'élaborer un budget 2007 sur la base d'une croissance "-1 en volume" des dépenses de l'Etat - autrement dit, les dépenses de l'Etat progresseraient un point moins vite que l'inflation.
Le ministère de l'Economie compte montrer l'exemple en allant même plus loin et "stabiliser son budget en euros courants dès 2007" - c'est-à-dire une croissance zéro en valeur (inflation comprise).
Par ailleurs, les réductions d'effectifs à Bercy s'amplifieront, a ajouté Thierry Breton. "Nous ferons mieux qu'en 2006", année pour laquelle il est prévu qu'un départ en retraite sur deux ne soit pas remplacé, a-t-il dit.
Il a enfin annoncé que le décret instituant la Conférence annuelle des finances publiques (qui s'est tenue pour la première fois en janvier dernier) et le Conseil d'orientation des finances publiques (instance permanente de la conférence) serait publié la semaine prochaine au Journal officiel.
Le Conseil d'orientation des finances publiques proposera des "mesures concrètes" pour que la dépense des collectivités locales s'oriente progressivement "dès 2007" vers une croissance zéro en volume (inflation non comprise) et les dépenses sociales vers le "+1 volume" (un point de plus que l'inflation), a ajouté Thierry Breton.