2 nouveaux articles, on commence à y voir un peu plus clair en ce qui concerne les forces en puissance, et à vrai dire ça n'est pas rassurant

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Pour ma part, je tiens compte de la présemption d'innocence concernant Raffarin, Chirac et tout le reste de la clique, et ne le traiterais donc pas par conséquent d'enculés incompétents incapables de savoir quand il est réellement nécessaire de se mouiller et de prendre une décision dès qu'il s'agit d'économie et de haute technologie et que ça ne s'appelle pas Airbus.
Bref, rien n'est encore fait, donc pour l'instant on continue à se regarder en chien de faïence et on ne critique pas sans raison
Comme d'hab', l'important/le neuf est en gras.
LE FIGARO ce matin >>>>>
JEUX VIDÉO
Face à Electronic Arts Ubisoft doit se défendre seul
M. V.
[10 janvier 2005]
L'industrie française du jeu vidéo vit sur la défensive depuis que l'Américain Electronic Arts s'est emparé de 19,9% du capital d'Ubisoft dans l'intention de lancer une offre publique d'achat hostile, selon Yves Guillemot, le président de l'éditeur français.
Le ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian a reçu vendredi après-midi les dirigeants d'Ubisoft. Mais, selon l'entourage du premier ministre cité par Libération, le gouvernement «fait confiance aux dirigeants de l'entreprise pour trouver une solution», car «l'État ne peut se substituer au marché». (Il y a 3 mois que ce soit Alstom, Bull ou autre c'était au ministère de l'Economie que ça se passait, manque de consiédération vous dîtes ?)
Ubisoft, dont la direction doit annoncer le 27 janvier une «activité record» grâce à de nouveaux jeux, prépare donc seul sa défense. Vivendi a démenti mercredi dernier vouloir en prendre le contrôle. Parmi les scénarios possibles, Ubisoft pourrait fusionner avec sa filiale Gameloft, spécialisée dans les jeux sur mobiles. Il renforcerait ainsi le contrôle de la famille Guillemot face à Electronic Arts, désormais premier actionnaire (nos éditions du 30 décembre).
Les professionnels surveillent aussi de près les discussions en cours entre la famille Guillemot et d'autres grands actionnaires, notamment la Caisse des dépôts et consignation, qui a 6% du capital.
«Le rôle de la Caisse des dépôts n'est pas de faire du meccano industriel», mais «d'accompagner des évolutions» des entreprises, a précisé sur LCI Francis Mayer, son directeur général. Elle pourrait décider d'augmenter sa participation selon un spécialiste. (Malgré le commentaire du "spécialiste", la phrase me paraît pour le moins floue...)
Les éditeurs français sont mondialement reconnus pour leur créativité. Mais ils connaissent des difficultés financières et sont devenus des proies abordables. En deux ans, une vingtaine d'entre eux a fait faillite et 2 000 emplois de créatifs ont disparu.
Début 2003, le gouvernement avait annoncé un plan de soutien au secteur. Il propose un crédit d'impôt pour encourager la création française. Mais cette mesure n'est toujours pas adoptée.
«Il est pourtant urgent que le gouvernement passe à l'acte, si l'on ne veut pas que le puissant travail de restructuration opéré ces deux dernières années par les studios français soit gâché», déclare le secrétaire général de l'Association des producteurs d'oeuvres multimédias, Romain Poirot-Llelig.
Ubisoft : Electronic Arts s'offre Lazard... en vue d'une OPA ?
10/01/2005 - 07h13
L'entrée d'Electronic Arts dans le capital d'Ubisoft était préparée de longue date, indique ce matin 'La Tribune'. Le quotidien financier, qui cite des sources "professionnelles", indique que le géant américain avait décidé de jeter son dévolu sur son concurrent français dès la fin 2003. Le journal indique également qu'EA se serait assuré les services de Lazard comme conseil en vue de lancer, le moment venu, une OPA sur l'éditeur hexagonal.
'La Tribune' ne croit pas à un investissement "défensif" dans Ubi, et souligne qu'une offre sur le groupe d'Yves Guillemot pourrait être réalisée sur la base de 30 voire 35 euros par action, ce qui le valoriserait 415 à 480 Millions d'Euros. Le quotidien rappelle qu'EA a déjà lancé son offensive sur l'Europe et dégage une certaine similitude entre l'entrée à hauteur de 19% du studio suédois Digital Illusion en février 2003, avant le lancement d'une OPA en novembre dernier, et le "cas" Ubi...
A noter aussi que Exane BNP Paribas a relevé sa recommandation sur le dossier Ubisoft. Le broker souligne qu'en cas d'OPA d'Electronic Arts, le prix retenu pourrait être de 30 Euros par action.
A.B.
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