Vous pouvez etre plus explicite les enfants?

Modérateur : DojoSuperHeroes
En avant la Mulehttp://economie.fgov.be/fr/entreprises/propriete_intellectuelle/droit_d_auteur/protection_oeuvres/copie_privee/index.jsp a écrit :Acquérir une copie d’une œuvre sur un réseau P2P, même pour sa seule utilisation personnelle, n’a pas été considéré comme une copie privée par des tribunaux d’autres pays. En Belgique la question n’a pas encore été tranchée.
Euh... ok ?![...]trop de guerre tue la guerre, etc.
Et vous avez vous changé de comportement ?Selon une étude de l’Hadopi, 49% des internautes ont eu recours « au moins une fois à un usage illicite de biens culturels »
L’étude s’intitule « Hadopi, biens culturels et usages d’Internet : pratiques et perceptions des internautes français ». Elle a été présentée au Midem, dimanche 23 janvier, par Marie-Françoise Marais, présidente de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) comme « le point 0 d’un baromètre » dont la périodicité pourrait être trimestrielle ou semestrielle. Réalisée par « quatre prestataires experts », du 25 octobre au 4 novembre 2010 auprès d’un échantillon de 2 687 internautes âgés de 15 ans et plus, l’étude a un double objet : « l’état des lieux des perceptions et pratiques des internautes en matière de consommation licite et illicite » ainsi que leur « familiarité à l’égard de la loi et ses conséquences » et « évaluer leur niveau de connaissance et de familiarité avec l’Hadopi et ses objectifs. »
Le premier point qui ressort de l’étude concerne les internautes qui ont eu recours « au moins une fois à un usage illicite de biens culturels » sur Internet. Ils sont 49%, dont 13% admettent le faire régulièrement et 36 % « occasionnellement ». Comme l’a précisé Eric Walter, secrétaire général de l’Hadopi, « le sondage étant anonyme et le nom du commanditaire, l’Hadopi, n’étant pas révélé », les réponses peuvent être considérées comme un reflet exact des pratiques. Pour 38% de ces internautes « pirates » cette pratique des usages illicites remonte à plus de trois ans et pour 29% à moins de six mois – cet usage récent peut laisser dubitatif sur les premiers effets de la campagne de sensibilisation et les messages envoyés par l’Hadopi depuis début octobre.
Le portrait type de l’internaute qui pratique un « usage illicite de biens culturels » est celui d’un homme, âgé de 15-39 ans et plutôt CSP+. Les plus gros consommateurs sont aussi ceux qui sont le plus équipés en matériel informatique et qui déclarent aussi des achats légaux plus importants. L’étude note que parmi les 49% d’internautes « pirates », 95% d’entre eux déclarent le faire car ils pensent que tous les internautes le font.
Autre point, l’internaute, pirate ou non, est à 73% tout à fait au courant qu’il doit protéger son accès Internet pour « éviter que cet accès ne soit utilisé à des fins malveillantes » – une notion sur laquelle reposent les messages d’avertissement d’Hadopi. L’internaute dispose d’ailleurs des moyens techniques pour le faire. A nouveau c’est chez les consommateurs qui font un « usage illicite de biens culturels » que l’on trouve les taux de protection les plus élevés et les connaissances techniques les plus développées sur les pare-feux, logiciels de protection etc.
Interrogés sur l’impact que pourraient avoir les messages et actions de l’Hadopi sur leurs pratiques, plus de la moitié des internautes (52%) qui déclarent des usages illicites n’a pas l’intention de changer de comportement, contre 25% qui « pensent » changer leurs habitudes ou disent qu’ils vont le faire. Reste 23% qui ne se prononcent pas. « Ils attendent de voir » a précis M. Walter. On peut supposer que les premières sanctions rendues publiques pourraient changer cette attitude.
Un autre point intéressant de l’étude concerne la différence d’appréciation entre ce qui est légal et illégal. Ainsi, 53% des internautes pensent que les sites payants sont forcément légaux. Hors ce n’est pas toujours le cas. Il suffit de se promener sur Internet pour tomber sur des sites payants (souvent russes) qui proposent pour moins de 10 centimes d’euros des milliers de titres par ailleurs vendus sur des sites légaux comme iTunes ou Amazon à des tarifs variant de 0,69 centimes d’euros à 1,29 centimes d’euros qui sont devenus la norme des sites légaux. Sur cette perception du légal et de l’illégal, une part de mauvaise foi dans les réponses est probable. Aucun commentaire sur cet aspect n’a été fait par les membres de l’Hadopi.
Enfin l’accès aux usages illicites passe chez les déclarants par le streaming, en tête à 64%, puis par le peer-to-peer à 42% et enfin le téléchargement direct à 37% (accès à des fichiers via des fichiers hébergés sur des structures type RapidShare). Les pratiques se diversifient donc et la surveillance des réseaux P2P sur laquelle se focalise l’Hadopi est peut-être déjà dépassée.
En réponse à quelques questions concernant le fonctionnement de l’Hadopi, Mme Marais a précisé qu’à la fin 2010, 70 000 messages d’avertissements avaient été envoyés. Un chiffre amené à augmenter de manière significative dans les mois à venir : « nous avons voulu effectuer des contrôles très stricts afin de vérifier la validité des procédés. Dorénavant nous allons monter en puissance et atteindre dans les mois à venir l’objectif de 10 000 envois quotidiens. » Il s’agit là de la première phase. La deuxième phase, celle des relances à des internautes déjà avertis et qui n’ont pas modifié leurs comportements, devrait débuter dans quelques semaines. L’Hadopi est une structure constituée d’une quarantaine de personnes mais devrait arriver à une soixantaine pour être totalement opérationnelle. Son budget « annuel de 12 millions d’euros » est financé par le ministère de la culture. Enfin, M. Walter a indiqué que l’étude avait coûté environ 90 000 euros.
Sylvain Siclier
Je rejoins ton incontestable argumentaire.Toad San a écrit :Un joli amalgame oui.