Publié : 22 juin 2007 23:56
Je soutiens à 100% la Pologne sur ce dossier 

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Histoire de bien faire pression, ce qui semble avoir marché car :L'Allemagne propose une conférence intergouvernementale sans la Pologne
[22/06/2007 22:12]
BRUXELLES (AP) -- L'Allemagne a proposé vendredi soir à ses partenaires de convoquer une conférence intergouvernementale sans la Pologne pour rédiger le nouveau traité sur les institutions de l'Union européenne, a annoncé Ulrich Wilhelm, porte-parole de la présidence allemande de l'UE.
La Pologne aurait la possibilité de se joindre par la suite à cette CIG à 26, a précisé M. Wilhelm.
La proposition allemande répond au rejet par le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski d'une proposition de compromis faite par l'Allemagne et la France sur le système de la double majorité pour les votes au Conseil, rejeté par Varsovie. Elle doit néanmoins être acceptée par les 25 autres Etats-membres.
Au même moment, la France faisait le forcing pour trouver un compromis avec la Pologne. Après la réponse de Varsovie, Nicolas Sarkozy a reçu pendant une demi-heure dans le bureau de la délégation française le président polonais Lech Kaczynski pour tenter de débloquer les négociations, a annoncé son porte-parole David Martinon.
M. Sarkozy a poursuivi par un entretien téléphonique avec le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, le frère jumeau du président polonais, resté à Varsovie. Le président français était en compagnie du Premier ministre britannique Tony Blair. AP
Forçage de main, mais les européens convaincus seront forcémment d'accord avec ce genre de pratiqueLes Européens au bord d'un accord avec la Pologne
[23/06/2007 00:00]
BRUXELLES (AP) -- Les Européens sont au bord d'un accord dans les négociations avec la Pologne, a annoncé vendredi soir la délégation française au conseil européen de Bruxelles.
Le président français Nicolas Sarkozy était toujours en réunion à 23h50 avec le président polonais Lech Kaczynski, les Premiers ministres britannique Tony Blair, luxembourgeois Jean-Claude Juncker et espagnol José Luis Zapatero pour tenter de débloquer les négociations.
Ils ont rappelé au téléphone le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski, resté à Varsovie. AP
egp/cb/cb
Ils se faisaient pas avoir sous prétexte qu'ils étaient nouveaux, on essayait d'obtenir quelque chose de plus juste. Tous les pays étaient d'accord pour le nouveau système, sauf la Pologne : peut-on imaginer que ce système bénéficiait à tout le monde sauf à la Pologne ? Je ne pense pas. Ca fait perdre des voix à certains pays, mais ce qu'on cherche c'est quelque chose de juste, d'équilibré. Les frères jumeaux polonais ne sont pas spécialement euro-convaincus, et ils sont assez populistes : comme l'a dit deisuke, leur premier but était de faire apparaître la Pologne comme un pays fort qui ne se laisse pas faire par l'Europe. C'est comme un enfant qui sait très bien qu'il va devoir faire quelque chose mais qui refuse et où c'est seulement quand on lui dit qu'il va être privé de dessert qu'il accepte : il veut montrer qu'il est fort alors qu'en fait il n'est pas en position de le faire, et en faisant ça il se décrédibilise pour les futurs débats car on sait qu'il est capricieux et n'aborde pas les problèmes d'une manière constructive.gné a écrit :Bien sur que l'argument de l'Allemagne nazie est puant, mais faut les comprendre aussi, ils ont pas specialement envie de se faire baiser sous pretexte qu'ils sont les petits nouveaux.
Le raccourci du "baisser son froc" dès qu'il est question d'accepter quelque chose qui ne nous est pas directement favorable, c'est pas avec ce genre de mentalité qu'on fait avancer les choses. L'intérêt des pays européen, c'est que l'Europe fonctionne. Vu comme ils ont négocié, les Polonais ont obtenu tout ce qu'ils pouvaient espérer obtenir, à partir de là il y a un moment où il faut savoir accepter de perdre un peu d'un côté pour gagner de l'autre.nano a écrit : Je ne suis personnellement pas d'accord avec la pologne, mais il reste que ce n'est pas car tous les autres sont d'accord que tu dois baisser ton froc et accepter quelque chose que tu trouves inacceptable pour ton peuple.
Et puis je pense que même si on veut s'affirmer, on doit utiliser de bons arguments. Le coup de l'Allemagne nazie, je trouve ça presque choquantrom vat a écrit :Ils se faisaient pas avoir sous prétexte qu'ils étaient nouveaux, on essayait d'obtenir quelque chose de plus juste. Tous les pays étaient d'accord pour le nouveau système, sauf la Pologne : peut-on imaginer que ce système bénéficiait à tout le monde sauf à la Pologne ? Je ne pense pas. Ca fait perdre des voix à certains pays, mais ce qu'on cherche c'est quelque chose de juste, d'équilibré. Les frères jumeaux polonais ne sont pas spécialement euro-convaincus, et ils sont assez populistes : comme l'a dit deisuke, leur premier but était de faire apparaître la Pologne comme un pays fort qui ne se laisse pas faire par l'Europe. C'est comme un enfant qui sait très bien qu'il va devoir faire quelque chose mais qui refuse et où c'est seulement quand on lui dit qu'il va être privé de dessert qu'il accepte : il veut montrer qu'il est fort alors qu'en fait il n'est pas en position de le faire, et en faisant ça il se décrédibilise pour les futurs débats car on sait qu'il est capricieux et n'aborde pas les problèmes d'une manière constructive.gné a écrit :Bien sur que l'argument de l'Allemagne nazie est puant, mais faut les comprendre aussi, ils ont pas specialement envie de se faire baiser sous pretexte qu'ils sont les petits nouveaux.
le Senegal ne fait pas parti de la communauté européenneClitoriX 2 a écrit :j'ai pas envie de perdre une partie de l'identité de mon pays pour la remplacer par celle d'un autre.
Non non, pas du tout, c'est pas un mal. Je constate juste que ce sera très difficile, si tout le monde ne joue pas le jeu.ClitoriX 2 a écrit :Et c'est un mal que les cultures soient différentes ? ^^ moi je ne pense pas, j'ai pas envie de perdre une partie de l'identité de mon pays pour la remplacer par celle d'un autre.
C'est là tout le débat de ceux qui veulent un genre de grand pays unique et les autres.
Je crois qu'on a juste perdu 2 ans, le prochain traité est très justement le traité refusé par la France amputé de la partie III, partie III qui de toute façon s'appliquera puisque ce sont les traités précédents.Ce qui disparaît, par rapport au texte de la Constitution rejetée en France et aux Pays-Bas :
* Le terme de Constitution.
* La référence aux symboles, même si ceux-ci continuent d'exister : le drapeau aux douze étoiles, l'hymne (l'Ode à la joie), la devise ("L'Union dans la diversité"), et la mention "La monnaie de l'Union est l'euro".
* La partie III du traité constitutionnel fixant les politiques et le fonctionnement de l'Union. Ses articles, portant sur le marché intérieur, la concurrence, l'agriculture, l'Union monétaire, la coopération judiciaire et policière, etc., retrouvent leur place dans les traités existants, que la Constitution devait remplacer.
Ce qui est maintenu sans grande modification :
* Les principales innovations institutionnelles : la présidence stable de l'Union pendant deux ans et demi, au lieu d'une présidence tournante du conseil tous les six mois; la composition réduite de la Commission européenne.
* Dans l'article sur les objectifs de l'Union, Nicolas Sarkozy a obtenu de biffer une référence à la concurrence "libre et non faussée". Mais ce principe est maintenu dans les traités existants. Il est ajouté, à la demande de Paris, que l'Union "contribue à la protection de ses citoyens".
* L'extension des domaines à majorité qualifiée, en particulier en matière de coopération judiciaire en matière pénale et de coopération policière. Cette réforme se traduit par une augmentation des pouvoirs du Parlement européen, colégislateurs dans ces domaines avec le conseil des ministres. Afin de rassurer le Royaume-Uni, qui craignait de nouveaux transferts de souveraineté, elle s'accompagne de la mise en place d'un mécanisme destiné à faciliter les coopérations renforcées entre les Etats désireux d'aller de l'avant.
* La délimitation des compétences entre l'Union et les Etats membres : l'Union douanière, le commerce, la concurrence, la politique monétaire demeurent des compétences exclusives de l'Union. La politique sociale, le marché intérieur, l'énergie, la recherche restent des compétences partagées avec les Etats.
* La personnalité juridique unique de l'Union est maintenue, avec la fusion des trois piliers qui permettaient de distinguer les politiques gérées selon les méthodes communautaires (1er pilier), la politique étrangère et de sécurité commune (PESC, 2e pilier) et la coopération judiciaire et policière (3e pilier). A la demande de la France, et du Royaume-Uni, le caractère "intergouvernemental" de la PESC est cependant ancré dans le traité. Les Britanniques ne sont pas parvenus à dépecer les attributions de l'ex-ministre des affaires étrangères, rebaptisé "haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité". Il disposera, comme prévu par la Constitution, d'un service diplomatique, et conservera sa position à cheval entre la vice-présidence de la Commission et la présidence du conseil des ministres des affaires étrangères.
* Le droit d'initiative citoyenne, qui permettra à un million de citoyens d'inviter la Commission à soumettre une proposition.
* La référence aux héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe Ce qui est maintenu, mais évolue : – La Charte des droits fondamentaux, qui constituait la partie II de la Constitution, ne sera pas reprise in extenso. Elle fait l'objet d'une référence lui donnant une force juridique contraignante. Ce qui revient au même selon les juristes. Le Royaume-Uni est exempté de son application.
* A la demande du Royaume-Uni, la primauté du droit européen sur le droit national n'est pas réaffirmée dans le traité proprement dit. Mais ce principe fait l'objet d'une déclaration renvoyant à la jurisprudence de la Cour de justice.
* La règle de la double majorité, qui stipule qu'une décision doit être prise par 55% des Etats membres et 65% de la population, subsiste pour l'essentiel. Mais son application est reportée à 2014 à la demande de la Pologne. Pendant une phase de transition, de 2014 à 2017, un pays pourra demander de voter selon les règles du traité de Nice. De plus un mécanisme permettra à un groupe d'Etats qui approche la minorité de blocage d'obtenir une poursuite de la négociation en vue d'une solution.
* Le rôle des Parlements nationaux est renforcé : la période qui leur est accordée pour examiner un texte passera de six à huit semaines; la Commission devra justifier une décision, la revoir ou la retirer, si elle est contestée à la majorité simple des voix attribuées aux Parlements nationaux. Ce qui est nouveau : – Un protocole sur les services publics, demandé par les Pays-Bas avec le soutien des Français, qui souligne l'importance des services d'intérêt général, met l'accent sur les "valeurs communes" de l'Union, mentionne "le rôle essentiel et la grande marge de manœuvre des autorités nationales, régionales et locales".
* Si les "critères de Copenhague" imposés aux pays candidats à l'adhésion ne sont pas mentionnés explicitement, comme le demandaient les Pays-Bas, le texte précise que "les critères d'éligibilité ayant fait l'objet d'un accord du Conseil européen sont pris en compte".
Ben, ça prouve que les gens sont cons, parce que le mot "constitution" les gênait EUX, alors que ce n'était rien d'autre qu'un traité, ou un accord, je sais pas.ClitoriX 2 a écrit :En gros donc ils avaient pas le choix d'autres que dire oui même s'ils étaient contre ?![]()
Et je vois pas où ets le progrès de retirer le mot constitution si c'est quasiment la même chose question texte. C'est prendre les gens pour des cons.
Vive l'europe