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Considérant qu'"Internet est une composante de la liberté d'expression et de consommation", et qu'"en droit français c'est la présomption d'innocence qui prime", le Conseil rappelle que "c'est à la justice de prononcer une sanction lorsqu'il est établi qu'il y a des téléchargements illégaux".

"Le rôle de la Haute autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner", conclut le Conseil.

Côtés tarifs, outre les albums à 2,99 €, Amazon MP3 propose des albums à 4,99 €, 6,45 €, 6,99 €, 7,99 €, 8,99 €, 9,49 € et 9,99 €, grand maximum. Il arrive que certains prix spéciaux existent, nous avons ainsi repérer des albums à 3,16 €, 4,74 €, 5,89 €, 6,93 €, 7,03 €, 7,12 €, etc.

Concernant les singles, la logique est similaire. De nombreux tarifs sont ainsi disponibles, généralement entre 0,49 € et 0,99 €, sachant que de nombreux morceaux coûtent 0,69, 0,79 et 0,89 €.

Certains albums sont parfois moins onéreux que la concurrence, du fait de certaines différences. On remarque ainsi, par exemple, que l'album Battle For The Sun de Placebo coûte 9,99 € chez FnacMusic, mais compte 14 morceaux, contre 13 chez Amazon MP3 France, qui propose l'album pour 8,99 €.

Stomp a écrit :ce toujours mieux que Albanel

Cyrare a écrit :Maintenant, je connais pas ses envies et je ne sais pas ce qu'il fera.

Le peu d'empressement des députés UMP à se mobiliser en Commission par peur de contrarier leurs jeunes électeurs était manifeste. Aussi le report, en septembre, d'un vote solennel sur la loi Hadopi 2, qui prévoit de sanctionner le télé-chargement illégal sur internet, peut donner l'illusion d'une petite victoire sur la majorité d'un PS qui a bien besoin de se refaire une santé. Pour autant, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, n'a pas tort de reprocher aux socialistes de contrevenir aux principes défendus naguère, en particulier «l'exception française». Laquelle consiste d'abord à défendre la création française à travers les droits des auteurs.
Certes, Lefebvre n'est pas toujours bien inspiré quand il prend la défense d'un rappeur grossier et sexiste, interdit à juste titre aux Francofolies de LaRochelle par Ségolène Royal. Car le pitbull du sarkozysme agit ainsi à contre-emploi et n'est pas crédible alors que c'est le refus du «politiquement correct» qui faisait jusqu'alors son originalité.
Quoi qu'il en soit, le nouveau ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a défendu la loi Hadopi dans un style bien à lui, consistant à citer les fleurons de notre patrimoine culturel menacé. Mais au-delà des postures de circonstance, le nouveau texte, en partie censuré par le Conseil Constitutionnel, apparaît d'une importance symbolique.

C'est la raison pour laquelle le chef de l'Etat accorde beaucoup d'importance à son adoption par la majorité. Il pose la question du paiement dans une société où la tendance est de vouloir consommer à tous crins, en payant le moins possible. Cette tendance initiée par les Etats-Unis depuis plusieurs décennies est à l'origine de la crise actuelle qui fragilise en priorité le monde occidental. En se focalisant sur les prédateurs de la finance, on oublie les excès du crédit à la consommation ayant aggravé les bulles spéculatives et l'endettement. Nicolas Sarkozy avait effleuré le sujet dans sa conférence de presse du 8janvier 2008 en évoquant la «politique de civilisation» chère à Edgar Morin. Laquelle implique une redéfinition des équilibres et des priorités, le retour aux valeurs essentielles pour préserver la planète. Les socialistes sont donc placés au coeur d'une contradiction qu'ils n'arrivent pas à résoudre.

* Hubert Coudurier

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