Bon, ça avance lentement mais sûrement : la sauvegarde de l’ensemble des serveurs vient de basculer sur eldegard. De même pour la gestion de l’onduleur : c’est edelgard qui donne l’ordre aux autres de s’éteindre en cas de coupure de jus.
Dimitri m’a fait une grosse frayeur ce matin : impossible de le redémarrer.
Je branche un écran VGA, je vois qu’il est coincé sur le BIOS avec l’indicateur B4. Recherche rapide : ça semble être un souci de firmware…
Je branche la carte de prise en main à distance et tente de mettre à jour le firmware de celle-ci avant de mettre à jour le BIOS
Mise à jour réussi mais… toujours le même souci
Je me rends compte qu’il faut aussi mettre à jour le BIOS
Le problème, c’est que pour mettre à jour le BIOS, il faudrait déjà arriver à booter la machine

sauf si je passe par la carte de prise en main à distance.
Et là, je me rends compte que Supermicro demande une licence pour une seule et unique fonction sur la carte de prise en main à distance : METTRE À JOUR LE BIOS
Mais heureusement, des héros, des génies même, ont fait du reverse-engineering sur le code en question qui permet d’obtenir un code valide
Bref, mise à jour du firmware, redémarrage et… toujours le même résultat
En fait, le BIOS n’est plus bloqué exactement au même endroit : le code 64 indique que les informations CMOS sont corrompues (probablement juste plus à jour par rapport au BIOS).
Je redémonte dimitri

, je vire la pile du BIOS, je clear de CMOS, je redémarre et là MIRACLE ÇA BOOTE
Donc, je le remets dans son joli rack, je redémarre et… de nouveau code 64
En fait, il fallait non seulement faire un clear du CMOS, mais aussi réenregistrer les paramètres du BIOS au moins une fois
Du coup, rebelotte, mais cette fois-ci je pousse jusqu’au BIOS, je mets les paramètres par défaut, je sauvegarde et BOOOOOOOM dimitri est de nouveau en vie.