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Publié : 23 mai 2008 13:42
par davidhoud
Jodiroga a écrit :Les TQG

?
Techniques Quantitatives de Gestion, enfin moi ça voulait dire ça à l'époque

Publié : 23 mai 2008 15:06
par Urd
J'aime bien le "mathématiques et statistiques
appliquées".

Publié : 16 juin 2008 09:08
par Jodiroga
[Message introuvable.]
Publié : 16 juin 2008 17:28
par O.P HxH
Série L (littéraire) coefficient 7
- La perception peut-elle s'éduquer ?
- Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ?
- Expliquer un extrait des «Cahiers pour une morale» de Sartre.
Série S (scientifique) coefficient 3
- L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?
- Y a-t-il d'autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ?
- Expliquer un extrait de «Le monde comme volonté et comme représentation» de Schopenhauer.
Série ES (économique et social) coefficient 4
- Peut-on désirer sans souffrir ?
- Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
- Expliquer un extrait de «De la démocratie en Amérique» d'Alexis de Tocqueville
Comme par hasard les L se tappent le plus mauvais bouquin des trois séries

Publié : 16 juin 2008 17:29
par Pharaoh
Ouais Sartre c'est vraiment à chier.
Mais le sujet sur la perception est pas mal, tout comme l'"art transforme-t-il notre conscience du réel" et "peut-on désirer sans souffrir" ; c'est même excellent je trouve
J'ai jamais lu le livre de Schopenhauer par contre ils ont là aussi bien choisi pour Tocqueville

Publié : 16 juin 2008 17:36
par Raiden
Le texte tiré du livre de Schopenhauer j'ai eu un peu beaucoup de mal à le comprendre, donc j'ai "L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?"
Publié : 16 juin 2008 17:38
par Pharaoh
Le texte en question (si je me trompe pas) :
"L’homme se tient à distance de toute chose. Il interroge la nature. C’est ce qui le distingue des autres bêtes:
” Excepté l’homme, aucun être ne s’étonne de sa propre existence; c’est pour tous une chose si naturelle, qu’ils ne la remarquent même pas. La sagesse de la nature parle encore par le calme regard de l’animal; car, chez lui, l’intellect et la volonté ne divergent pas encore assez, pour qu’à leur rencontre, ils soient l’un à l’autre un sujet d’étonnement. Ici, le phénomène tout entier est encore étroitement uni, comme la branche au tronc, à la Nature, d’où il sort; il participe, sans le savoir plus qu’ellemême, à l’omniscience de la Mère Universelle. - C’est seulement après que l’essence intime de la nature (le vouloir-vivre dans son objectivation) s’est développée, avec toute sa force et toute sa joie, à travers les deux règnes de l’existence inconsciente, puis à travers la série si longue et si étendue des animaux; c’est alors enfin, avec l’apparition de la raison, c’est-à-dire chez l’homme, qu’elle s’éveille pour la première fois à la réflexion ; elle s’étonne de ses propres œuvres et se demande à elle-même ce qu’elle est. Son étonnement est d’autant plus sérieux que, pour la première fois, elle s’approche de la mort avec une pleine conscience, et qu’avec la limitation de toute existence, l’inutilité de tout effort devient pour elle plus ou moins évidente. De cette réflexion et de cet étonnement naît le besoin métaphysique qui est propre à l’homme seul.""
Rien de bien compliqué

Il faut pas avoir peur des "vouloir-vivre" ou "objectivation"

Mais c'est vrai que la syntaxe n'aide pas à première vue.
EDIT : ah merde c'est pas ce texte
Que ceux qui passaient leur bac S (et les autres aussi) postent le texte ici D:
Publié : 16 juin 2008 17:44
par KirbyX
J'adore Sartre

Publié : 16 juin 2008 17:46
par Pharaoh
À travers quoi ?
Publié : 16 juin 2008 17:46
par gné
Je kiffe la Sarthe

Publié : 16 juin 2008 17:55
par Raiden
"Si la morale ne considère que l'action juste ou injuste, si tout son rôle est de tracer nettement à quiconque a résolu de ne pas faire d'injustice les bornes où doit se contenir son activité, il en est tout autrement de la théorie de l'État. La science de l'État, la science de la législation n'a en vue que la victime de l'injustice ; quant à l'auteur, elle n'en aurait cure, s'il n'était le corrélatif forcé de la victime ; l'acte injuste, pour elle, n'est que l'adversaire à l'encontre de qui elle déploie ses efforts : c'est à ce titre qu'il devient son objectif. Si l'on pouvait concevoir une injustice commise qui n'eût pas pour corrélatif une injustice soufferte, l'État n'aurait logiquement pas à l'interdire. Aux yeux de la morale, l'objet à considérer, c'est la volonté, l'intention : il n'y a pour elle que cela de réel ; selon elle, la volonté bien déterminée de commettre l'injustice, fût-elle arrêtée et mise à néant, si elle ne l'est que par une puissance extérieure, équivaut entièrement à l'injustice consommée ; celui qui l'a conçue, la morale le condamne du haut de son tribunal comme un être injuste. Au contraire, l'État n'a nullement à se soucier de la volonté, ni de l'intention en elle-même ; il n'a affaire qu'au fait (soit accompli, soit tenté), et il le considère chez l'autre terme de la corrélation, chez la victime; pour lui donc il n'y a de réel que le fait, l'événement. Si parfois il s'enquiert de l'intention, du but, c'est uniquement pour expliquer la signification du fait. Aussi l'État ne nous interdit pas de nourrir contre un homme des projets incessants d'assassinat, d'empoisonnement, pourvu que la peur du glaive et de la roue nous retienne non moins incessamment et tout à fait sûrement de passer à l'exécution. L'État n'a pas non plus la folle prétention de détruire le penchant des gens à l'injustice, ni les pensées malfaisantes; il se borne à placer, à côté de chaque tentation possible, propre à nous entraîner vers l'injustice, un motif plus fort encore, propre à nous en détourner; et ce second motif, c'est un châtiment inévitable. "
Voila le texte des S
Publié : 16 juin 2008 18:09
par Pharaoh
C'est plutôt clair pourtant, je vois pas quelles difficultés ça a pu te poser. Mais de toute façon c'est valorisé de prendre la dissertation et le commentaire est compliqué : il faut pas tourner autour du pot et il faut pas non plus paraphraser, ce que beaucoup d'élèves font.
Publié : 16 juin 2008 18:25
par Raiden
J'ai compris certaine chose (sa traite de la justice du point de vue de l'Etat,...), mais c'était toujours flou (mais bon je dois bien avouer que j'ai pas chercher plus loin, j'étais à tranquille avec le sujet 1 donc... )
Publié : 16 juin 2008 21:10
par rom vat
gné a écrit :Je kiffe la Sarthe

YAY
Si je croise François un de ces jours, je lui demanderai de t'accorder le titre de Sarthois d'honneur

.
Publié : 17 juin 2008 01:13
par KirbyX
Pharaoh a écrit :À travers quoi ?
TA MERE LOL !!
Non, lol, à travers l'existentialisme

Publié : 17 juin 2008 09:59
par Dr Mario
Schopenhauer j'adore son style, ça se lit bien et je vais souvent dans son sens, Schopenhauer c'est mon copain

Publié : 17 juin 2008 11:50
par Quoll Lucifer
Putain, mais il dit que de la merde là, Schopenhauer!
Pharaoh a écrit :
” Excepté l’homme, aucun être ne s’étonne de sa propre existence; c’est pour tous une chose si naturelle, qu’ils ne la remarquent même pas.
Mais d'abord, qu'en sait-il? Il a interrogé un chien peut-être pour lui demander ce qu'il pense de l'existence? La seule différence entre l'homme et l'animal est une question de degré. L'animal est tout autant capable de raisonner que l'homme. Suffit de jouer avec un chien à la baballe pour s'en apercevoir. Tu fais semblant de lui lancer la balle, un premier temps il court, mais quand il s'aperçoit qu'il n'y a rien, il revient voir. (Sinon t'as un chien plus con que con. Stout! C'était ptete le cas de Schopie)
Tout ce qu'il dit est basé sur une soi-disant distinction entre l'homme et l'animal mais que nous savons depuis bien longtemps être inexistante. Même à l'époque de Schopie, l'idée commençait à poindre. Les animaux n'écrivent peut-être pas de livres de méta-physique, mais il n'est pas encore prouvé qu'ils n'aient pas de concepts, même sous une forme très primitive. Pour comprendre ça, il suffit de se demander quand est-ce qu'un hominide est devenu un homme. Quand il a eu l'idée d'un dieu? Quand il fabriquait du feu? Quand il se tapait sa meuf en pensant à celle de son voisin?
Publié : 17 juin 2008 12:59
par KirbyX
Quoll Lucifer a écrit :Tu fais semblant de lui lancer la balle, un premier temps il court, mais quand il s'aperçoit qu'il n'y a rien, il revient voir. (Sinon t'as un chien plus con que con. Stout! C'était ptete le cas de Schopie)
Sauf que le chien ira toujours courir au début même après plein de faux-lancés, donc il est con
J'essaie pas de dire que tu dis de la merde, mais je trouve que ton exemple est innaproprié

Publié : 17 juin 2008 13:02
par deisuke
bah comme nous kirbyx, on entamera tjs un geste, c'est un reflexe.
Publié : 17 juin 2008 13:05
par Pharaoh
De toute façon dès que les philosophes se mêlent de l'animal et des animaux, je les trouve ridicules.
Publié : 17 juin 2008 13:07
par KirbyX
Ben... j'irais plutôt discuter avec le gars, enfin j'entrerais en contact avec lui plutôt que de répéter sans cesse le même mouvement.
Le chien ne peut pas se mettre debout sur ses pattes et me parler mais il gagnerait en intelligence s'il montrait une réaction vis-à-vis du lanceur qui arrête pas de le prendre pour un con. S'il venait me mordre plutôt que de continuer les départs avec mes faux-lancés je trouverais ça déjà plus intelligent.
Publié : 17 juin 2008 13:10
par deisuke
tu raisonnes mal kirbyx, quand tu joues avec un pote, et qu'il te feinte parce que ça fait parti du jeu, tu vas dire STOP!!, "bon écoute faut qu'on discute tu veux pas plutôt faire ça ou ça?"??
Rassure moi que non sinon ça doit être chiant de jouer avec toi ^^
Tu vas plutôt observer de sa façon de faire et tu déduis qu'il faut pas courir comme un dératé jusqu'au bout du terrain.
De plus Quoll Lucifer parle bien de différence par degré.
Publié : 17 juin 2008 13:26
par KirbyX
S'il me feinte 1000 fois de suite bien sûr que je vais réagir vis-à-vis du feinteur, ou alors j'arrête de jouer, en tout cas j'arrête de me faire niquer à chaque fois en pensant "huhu eh bah voilà j'suis encore partit en trombe après cette balle alors qu'elle n'y était pas".
L'homme aura (devrait avoir ?

) une autre réaction que celle du chien qui, elle, reste limitée. Pour moi c'est là qu'on voit la différence de degré

Publié : 17 juin 2008 13:30
par deisuke
Non mais arrete Kirbyx ^^
Un chien il se saoule, tu fais rien qu'ergoter la, Lucifer parle de degré il dit pas qu'on est semblable, on parle de comportement face à un jeu toi tu parles de philosopher avec la personne qui partage le jeu.
Le tout de l'exemple était de démontrer que même un chien à un sens analytique et tu peux pas le réfuter ça, le propos c'est pas de dire qu'il est l'egal de l'homme à ce niveau.
C'est comme si tu m'affirmais que l'homme n'a pas d'odorat parce que le chien sent mieux.
Publié : 17 juin 2008 13:31
par KirbyX
deisuke a écrit :Non mais arrete Kirbyx ^^
Ok.
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Cette aprem, résultats de mon Semestre 4 à la fac !!8!8
Histoire de recentrer le sujet...