Publié : 14 mai 2009 00:55
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YahooLe président américain Barack Obama a été la vedette samedi soir à Washington du dîner de l'Association des correspondants de la Maison Blanche, auquel il participait pour la première fois.
Très à l'aise, le chef de la Maison Blanche s'est visiblement amusé, multipliant les bons mots lors de ce dîner très couru à Washington, rassemblant le gratin des journalistes, hommes politiques et stars -comme Eva Longoria Parker, Christian Slater, Natalie Portman, Jon Bon Jovi, Steven Spielberg ou encore Sting.
"Bonsoir à tous. La totalité d'entre vous a voté pour moi", a lancé le président. "Je dois avouer que je n'avais aucune envie d'être là ce soir. Mais je savais qu'il fallait y aller. C'est encore un problème que j'ai hérité de George Bush"...
L'ancien vice-président Dick Cheney, a-t-il expliqué, n'a pas pu venir. "Il écrit en effet ses mémoires, provisoirement intitulées, 'Comment tirer sur ses amis et interroger les gens'". Barack Obama faisait allusion à un accident de chasse au cours duquel Cheney a blessé l'un de ses amis, et au soutien apporté par l'ex-vice-président aux techniques d'interrogatoires "musclées" à Guantanamo.
Barack Obama s'est également moqué de lui-même et de son équipe. "Aucun président dans l'histoire n'a jamais aussi rapidement nommé trois secrétaires au Commerce", a-t-il dit. Une allusion au rejet, notamment pour raison fiscales, de la candidature de deux d'entre eux.
Le président Obama, qui a recours au prompteur lors de discours, a aussi raillé cette habitude, tout comme la propension de son vice-président Joe Biden à gaffer. "Je pense que mes 100 prochains jours seront tellement réussis que je vais pouvoir les terminer en 72 jours. Et le 73e jour, je me reposerai", a ajouté Barack Obama, sous les rires de l'assistance.
Il a également évoqué la rivalité qui l'a opposé à Hillary Clinton durant la rude campagne des primaires démocrates, l'an dernier. Mais aujourd'hui, a-t-il assuré, lui et sa secrétaire d'Etat "ne pourraient pas être plus proches". La preuve, "à la seconde où elle est rentrée du Mexique, elle m'a fait une grande bise et dit que je devrais y aller moi-même"...
Le dîner, facturé 200 dollars par personne (146,8 euros), a rassemblé plusieurs centaines d'invités au Hilton de Washington. Quelque 98.000 dollars (71.947 euros) ont été récoltés au cours de ce gala, une somme qui sera reversée à des organisations caritatives et des bourses pour les étudiants en journalisme. AP
YahooBarack sur Canal!
Certes, le 44e président des Etats-Unis ne sera pas reçu dans les studios Rive Gauche du quinzième arrondissement par Beigbeder, Massenet et consorts. En revanche, c'est bien à ce programme phare de la chaîne cryptée qu'il accordera ce soir sa première interview exclusive à un média français, à 19h45 (en clair).
y a bac demainBarack Obama présente sa réforme de la régulation financière
Le projet défendu par le chef de la Maison Blanche renforce les pouvoirs de surveillance de la Réserve fédérale -la banque centrale américaine- sur l'ensemble du système financier et prévoit la création d'une nouvelle agence destinée à protéger les consommateurs des abus qui ont joué un rôle important dans la crise actuelle.
Le président américain a souligné que son projet était "une révision radicale du système de régulation financière, une transformation à une échelle jamais vue depuis les réformes qui ont suivi la Grande Dépression" des années 1930.
Barack Obama a attribué la plupart des difficultés auxquelles sont confrontés les Etats-Unis "à une cascade d'erreurs et d'occasions manquées" au cours de plusieurs décennies.
Et a une nouvelle fois pointé du doigt "une culture de l'irresponsabilité" ayant pris racine "de Wall Street à Washington".
Le projet de 88 pages avancé par l'administration va susciter un intense débat au Congrès, où des détracteurs l'accusent déjà d'imposer un trop grand nombre de restrictions qui nuiront à la compétitivité des entreprises financières américaines dans l'économie internationale.
En vertu de ce plan, la Réserve fédérale aurait un pouvoir de surveillance sur les holdings et les institutions financières si importantes qu'une défaillance de leur part pourrait saper le système financier américain. Ces nouveaux pouvoirs conférés à la banque centrale américaine s'accompagneraient cependant d'un abandon d'une partie de l'autorité bancaire de la Fed au profit d'une nouvelle agence de protection financière des consommateurs.
Nombre de banquiers s'opposent à une telle agence et de nombreux parlementaires s'inquiètent que la Réserve fédérale ne devienne trop puissante.
Travaillant au côté de la Fed, un nouveau Conseil surveillerait l'ensemble du système financier et aurait pour tâche d'empêcher l'effondrement inattendu d'institutions d'envergure comme ce qui s'est passé à l'automne dernier avec l'assureur AIG et Lehman Brothers, notamment engagé dans des activités de courtage.
Le projet de Barack Obama n'entre pas dans le débat en cours sur la question de savoir si certaines compagnies d'assurances devraient faire l'objet d'une surveillance fédérale.
Le chef de la Maison Blanche souhaite que son plan que va examiner le Congrès devienne un texte législatif d'ici la fin de l'année, un projet ambitieux étant donné le fait qu'il pousse également les parlementaires à réformer le système de soins d'ici octobre.
The_lascar a écrit :