Urd a écrit :J'accepte qu'il y ait des vidéos de surveillance dans la rue mais pas dans mes chiottes.
Pourtant les caméras de surveillance ça n'empêche pas les délinquants d'agir, ça sert vraiment à rien, c'est de l'argent gâché par l'Etat
Publié : 12 mars 2009 00:48
par Jodiroga
[Message introuvable.]
Publié : 12 mars 2009 00:48
par Urd
Banjo a écrit :
Urd a écrit :J'accepte qu'il y ait des vidéos de surveillance dans la rue mais pas dans mes chiottes.
Pourtant les caméras de surveillance ça n'empêche pas les délinquants d'agir, ça sert vraiment à rien, c'est de l'argent gâché par l'Etat
Exactement comme tu continueras de télécharger illégalement comme un porc. C'est du gaspillage comme je dis depuis le début.
Publié : 12 mars 2009 00:50
par gné
Aujourd’hui à Orléans tous les quartiers sont sous vidéo, les fourreaux de l’agglomération pouvant accepter les fibres de la ville, ainsi que le centre commercial sous surveillance privée avec ouverture des images aux forces de police, le campus universitaire, et les gares prises en charge par le Conseil Général du Loiret. Deux caméras de Transdev bénéficient d’une interconnexion avec l’espace public : elles ont été financées par la ville et sont contrôlées par la police municipale. Cinq caméras de la gare routière ont été financées par le Conseil général et sont gérées par la ville. L’OPAC d’Orléans a installé des systèmes dans des immeubles rénovés, avec contrôle privé le jour et par la Police Municipale la nuit. Les bus disposent d’un enregistrement embarqué, et il y a eu création de la première police intercommunale dédiée aux transports urbains. Sur évènement il y a basculement automatique entre le CSO de la Police Municipale et le CIC de la Police Nationale. Toutes ces coordinations ont facilité une baisse constante de la délinquance depuis 6 ans, totalisant – 64% entre 2001 et 2007.
Publié : 12 mars 2009 01:05
par Toad San
En tout cas, la caméra de surveillance du perchoir de l'assemblée a une résolution absolument horrible !
Pour se faire une idée plus précise sur la "licence globale", le bouquin de Philippe Aigrain "Internet et Créations" est un indispensable. Car oui, la licence globale est possible économiquement pour moins de 10 € par mois.
Donc la solution c'est d'augmenter les forfaits internet de 10€ par mois ? Même ceux qui téléchargent pas ?
Le cinéma est compris ou faut encore casquer ?
Publié : 12 mars 2009 01:13
par Cyrare
Je me pose une question. Cette licence globale de 10 € c'est pour tout le monde ou bien c'est comme la redevance, uniquement pour les riches ?
Publié : 12 mars 2009 01:34
par Toad San
Il y aura peut être des exonérations, c'est une bonne idée que tu as là Cyrare même si je ne connais pas de possible exonération de la taxe pour copie privée des particuliers ni pour l'abonnement internet.
Pannafieu, mon dieu ... des chiffres en veux tu mais complètement faux
Alain Suguenot, UMP et lucide, a de gros doutes sur Hadopi "ne faisons pas un procès aux internautes"
Publié : 12 mars 2009 01:47
par rom vat
Autant ça me semble absurde d'imposer la licence globale à toute personne ayant internet, autant s'il ya le choix (comme proposé en page précédente) de souscrire ou pas (et si on ne souscrit pas, l'acceptation d'une surveillance des flux téléchargés), ça me semble acceptable. Par contre, je pense qu'une grande majorité de gens préfèreront pirater plutôt que payer.
Publié : 12 mars 2009 01:53
par Urd
Christine Albanel vient durant de longues minutes de tenir un discours présentant le projet de loi Création et Internet, actuellement en plein débat à l'Assemblée nationale. De très nombreuses approximations, pour ne pas dire des erreurs, ont été réalisées par la ministre de la Culture et de la Communication.
En voici une partie. On a ainsi pu entendre :
* Qu'il y a des « groupuscules libertaires » sur Internet.
* Que « l'adresse IP est une sorte de plaque d'immatriculation des ordinateurs ».
* Que « 60 % des films sur eDonkey sont en fait des films pornographiques » cachés sous des noms de films "classiques".
* Que la riposte graduée est « déjà appliquée aux Etats-Unis » et que « le piratage a baissé de 90 % chez les internautes concernés ».
* Que demander le recours systématique à un juge « rend la lutte contre le piratage absolument impossible ».
* Que « la coupure de l'accès internet est déjà prévue, dans le cas par exemple de non paiement de l'abonnement au FAI ».
* Que « le projet de loi est soutenu par tous les créateurs ».
* Que « la licence globale (est une idée) à laquelle personne ne croit plus ».
* Que la loi Création et Internet « est la loi de tous les jeunes talents, de l'exception française, de tous les corps de métiers concernés ».
Sans parler des « programmateurs ». Merci aux INpactiens qui ont commenté en direct dans nos colonnes ces Albaneleries.
Rédigée par Nil Sanyas le mercredi 11 mars 2009 à 17h35
Certains sur ce forum seraient des programmateurs si vous ne le savez pas déjà.
Et l'adresse IP la plaque d'immatriculation des ordis, faudrait leur expliquer ce qu'est un proxy.
Quand on parle d'un sujet sérieux, il vaut mieux faire semblant de s'y connaître un tant soit peu. Ca ressemble au gars qui n'a pas relu sa copie.
Publié : 12 mars 2009 01:54
par Toad San
Oh NDA est dans la place !
Publié : 12 mars 2009 01:54
par Lakitu_Delita
J'ai une question !
Elles sont devenues quoi les représailles contre les téléchargeurs ?
Les gens qui se faisaient choper et se prenaient 10 000euros d'amende ?
Pourquoi ils ont pas intensifié ça ? J'ai trouvé que les moyens déployés étaient pas suffisant.
Quelques exemples pour la cause, mais ça variait tellement d'un tribunal à un autre que finalement les plaidants ont laissé tombé la chasse.
Romvat, un système comme proposé sera certainement imposé, tout comme aujourd'hui je paye pour une offre triple play alors que je n'utilise pas l'option télé.
Lional Tardy, UMP, est "très réservé sur le texte"
Décidemment, même au sein de la majorité, certains sont lucides.
Patrice Calméjeanne, UMP, qui a beaucoup de questions sur le texte.
Albanal clot la séance ... sans répondre à aucune des questions soulevées.
La prochaine séance demain 10h !
Publié : 12 mars 2009 09:15
par Chat-Minou
rom vat a écrit :Autant ça me semble absurde d'imposer la licence globale à toute personne ayant internet, autant s'il ya le choix (comme proposé en page précédente) de souscrire ou pas (et si on ne souscrit pas, l'acceptation d'une surveillance des flux téléchargés), ça me semble acceptable. Par contre, je pense qu'une grande majorité de gens préfèreront pirater plutôt que payer.
Et ça ne te semble pas absurde de payer une redevance télévisuelle alors que peut-être tu ne regardes pas la télé mais tu joues à des jeux, regardes des DVD,... ? Du moment que tu as un ordinateur, tu es susceptible de télécharger donc tu payes. Personnellement, même si je ne téléchargeais pas, je préfèrerais payer que de me sentir espionné. Et si c'est imposé, ça évite la dérive dont tu parles dans ta dernière phrase.
Publié : 12 mars 2009 09:48
par rom vat
Ca me semble un peu moins absurde, dans le sens où je pense qu'il existe très peu de gens qui ont une télé mais ne la regardent pas, et puis la redevance concerne aussi la radio. Des gens qui ne regardent jamais les chaînes ou les stations publiques, je pense que ça représente une proportion beaucoup plus faible que celle des gens qui ont internet mais qui ne téléchargent jamais de contenu dont ils n'ont pas les droits. Mettons que ce soit 5% des gens contre 60% des gens ? Ceci étant, ça fait encore 5% des gens qui paient alors qu'ils ne devraient pas, ce qui n'est pas satisfaisant. Et puis indépendamment de ça, pour le résultat que l'on a, la redevance est coûteuse .
Sinon, je ne suis pas sûr de t'avoir suivi : tu es pour ou contre la licence globale ? Parce que si tu penses que la redevance audiovisuelle est absurde, alors la licence globale l'est aussi, et donc la conclusion, c'est qu'il faut se battre contre la redevance, et non pas qu'on peut appliquer la licence globale.
[Edit] Se sentir espionné, on l'est déjà : tout est logué par les sites, par les FAI, l'anonymat sur internet, ça n'existe pas. Ceci étant, je suis d'accord pour dire que la suspicion comme principe de départ n'est pas non plus un constat satisfaisant, mais on peut imaginer des critères qui vont entraîner un examen des données téléchargées (volume globale des données et flux P2P par exemple).
Publié : 12 mars 2009 10:25
par Chat-Minou
Pour te répondre, je suis carrément pour la licence globale et je ne pense pas que la redevance audiovisuelle est absurde même si elle est certainement trop chère (je te posais seulement la question dans mon précédent post).
Publié : 12 mars 2009 10:30
par deisuke
Tout impôt est absurde dans ce cas, si on fait des pro rata des gens concernés par ce qu'on fait avec.
Je pensais encore à la licence globale : si on l'appliquait, est-ce que les sites de téléchargements légaux (payants) devraient devenir gratuits ? Parce que si on veut l'égalité entre les gens, il faut que tout le monde ait accès aux mêmes musiques et aux mêmes films (ce qui n'est pas le cas avec les solutions actuelles, qui sont complexes à utiliser et/ou que les gens ne connaissent pas forcément). Faudrait-il un site gouvernemental (musique.gouv.fr, film.gouv.fr ?) afin de garantir un accès facile à toutes les ressources ? (je ne pose pas les questions ironiquement, c'est vraiment pour savoir comment vous envisager la licence globale)
Chat-Minou a écrit :Pour te répondre, je suis carrément pour la licence globale et je ne pense pas que la redevance audiovisuelle est absurde même si elle est certainement trop chère (je te posais seulement la question dans mon précédent post).
Ok .
Publié : 12 mars 2009 15:14
par Toad San
La licence globale ne remplacerait pas le marché, elle reconnaitrait comme légal la pratique d'échange de fichiers sur internet en contrepartie d'une contribution.
Bien entendu, tous les sites marchands seraient obligés de repenser leur approche et proposer des produits à télécharger soignés et de qualité.
Deux modèles coexisteraient : le marché et le hors marché.
La licence globale, c'est un changement de paradygme mais très loin, à l'opposé même d'un système administré centralisé.
Je ne peux que t'inviter à lire le livre "Internet et Création"
Publié : 12 mars 2009 16:00
par Cyrare
L'autre jour, j'ai lu ce qu'en pensaient alternative libérale (Merci Toad San ) et bien que je ne sois pas aussi critique qu'eux, je suis d'accord sur le fait que le marché est en pleine mutation et que cette loi est vouée à être enterrée bientôt parce qu'elle se repose sur le marché actuel et qu'il ne sera pas le même dans quelques années.
Cela dit, je reste sur ma position de base : C'est au créateur de décider comment il veut proposer son produit, s'il désir ne pas être rémunéré par licence globale mais uniquement par support physique, ce doit être son choix, il doit être respecté et il doit être protégé. Si il s'obstine, que le marché change et pas lui, il mourra et ce sera sa faute.
En cela, la solution de Rom Vat serait idéale. Au moment de la souscription on proposerait soit de payer la licence globale soit d'accepter le contrôle du réseau. (Quant à la comparaison avec la redevance, on devrait également pouvoir choisir d'avoir ou non France TV)
Publié : 12 mars 2009 16:16
par rom vat
Toad San a écrit :La licence globale ne remplacerait pas le marché, elle reconnaitrait comme légal la pratique d'échange de fichiers sur internet en contrepartie d'une contribution.
Bien entendu, tous les sites marchands seraient obligés de repenser leur approche et proposer des produits à télécharger soignés et de qualité.
Deux modèles coexisteraient : le marché et le hors marché.
La licence globale, c'est un changement de paradygme mais très loin, à l'opposé même d'un système administré centralisé.
Je ne peux que t'inviter à lire le livre "Internet et Création"
J'ai l'impression que tu n'as pas compris le problème dont je parlais : quand on paie, c'est pour quelque chose, et pour que la licence globale soit mise en place, il est impératif que tout le monde ait accès facilement à ce pour quoi on paie. Mettre en place la licence globale, ça ne veut pas dire simplement "ok, on télécharge ce qu'on veut comme on veut", ça veut dire qu'il faut rendre l'accès aux ressources facile, pour que n'importe qui puisse se procurer la musique ou les films qu'il cherche. Pour reprendre l'analogie de la télé, tu la branches, et puis c'est bon ; avec un ordinateur, c'est autrement plus compliqué de savoir comment récupérer des flux ici ou là si on reste dans la situation actuelle.
Publié : 12 mars 2009 19:45
par Valentine Rose
Hadopi : Jamendo riposte avec le remerciement gradué
Site référence en matière de musique sous licence libre (le dernier Nine Inch Nails l’était) Jamendo est une plateforme disponible en sept langues proposant un catalogue varié – tous les styles étant représentés, même le heavy metal grec- et comptant déjà plus de 500 000 membres inscrits. Gratuites et sous licence Creative Commons, les pistes peuvent être écoutées sur le site, en streaming ou téléchargés en mp3 de bonne qualité.
Surfant sur l’actualité et en réaction à la notion de riposte graduée prévue par la loi « Création et Internet », Jamendo vient d’annoncer sa volonté d’instaurer le « remerciement gradué ». Le principe est simple, et tient lui aussi en trois étapes. La première : pour un titre téléchargé -gratuitement, rappelons-le- via Jamendo, l’internaute recevra un mail de remerciement. Pour la deuxième, inspirée par l’envoi de courrier recommandé prôné par la loi débattue actuellement, il s’agira d’envoyer par la poste à l’internaute une lettre de remerciement ainsi que des documents promotionnels (stickers, communiqués, etc.). Et pour les « multi-récidivistes », comme Jamendo les surnomme ironiquement sur son blog, un mois d’abonnement Internet sera remboursé en cas de parrainage d’un lieu public (bar, restaurant) nouvellement inscrit à Jamendo PRO.
« On souhaitait montrer qu’il y a une autre voie au tout repressif, et qu’il existe des artistes qui ont tout compris au web », nous a confié Sylvain Zimmer, le fondateur du site, depuis son bureau au Luxembourg. « C’est une action en accord avec notre mentalité. Nous ne tapons pas sur les majors, d’ailleurs nous ne sommes pas anti-système, ça nous arrive d’écouter Madonna ou Radiohead ». Depuis quelques temps, Jamendo, qui se veut une véritable alternative à la Sacem en rétribuant les artistes de manière plus juste, propose deux solutions pour « monétiser » la musique de son catalogue. D’une part en proposant de sonoriser des lieux publics, qui paient une modique somme pour pouvoir diffuser en streaming des morceaux sous licence libre. D’une autre, en proposant à des sociétés de production d’utiliser les morceaux en bande-son : une piste a ainsi récemment été choisie par la chaîne franco-allemande Arte pour illustrer un documentaire.
« Dès la semaine prochaine, une interface automatique sera mise en place pour les sociétés désirant utiliser un morceau en illustration sonore, elles pourront l’acheter directement en ligne, sans intermédiaire, et recevront le certificat d’utilisation par mail avec le morceau », prévient Zimmer, qui suit attentivement les débats sur la loi Hadopi. « Il faut montrer que de nouveaux modèles peuvent s’imposer ».
Romvat, j'étais sur le point de faire une réponse compliquée, mais je vois que Valentine a sans le savoir répondu à ta question.
Dès lors que la licence globale serait adoptée, des sites comme Jamendo aujourd'hui concentreraient des œuvres librement téléchargeables. Fini le piratage et ses conditions plus ou moins difficiles d'accès, une fois la licence globale, un foisonnement d'offres seraient accessibles au grand jour.