Pourtant les caméras de surveillance ça n'empêche pas les délinquants d'agir, ça sert vraiment à rien, c'est de l'argent gâché par l'EtatUrd a écrit :J'accepte qu'il y ait des vidéos de surveillance dans la rue mais pas dans mes chiottes.

Modérateur : DojoSuperHeroes
Exactement comme tu continueras de télécharger illégalement comme un porc. C'est du gaspillage comme je dis depuis le début.Banjo a écrit :Pourtant les caméras de surveillance ça n'empêche pas les délinquants d'agir, ça sert vraiment à rien, c'est de l'argent gâché par l'EtatUrd a écrit :J'accepte qu'il y ait des vidéos de surveillance dans la rue mais pas dans mes chiottes.
Aujourd’hui à Orléans tous les quartiers sont sous vidéo, les fourreaux de l’agglomération pouvant accepter les fibres de la ville, ainsi que le centre commercial sous surveillance privée avec ouverture des images aux forces de police, le campus universitaire, et les gares prises en charge par le Conseil Général du Loiret. Deux caméras de Transdev bénéficient d’une interconnexion avec l’espace public : elles ont été financées par la ville et sont contrôlées par la police municipale. Cinq caméras de la gare routière ont été financées par le Conseil général et sont gérées par la ville. L’OPAC d’Orléans a installé des systèmes dans des immeubles rénovés, avec contrôle privé le jour et par la Police Municipale la nuit. Les bus disposent d’un enregistrement embarqué, et il y a eu création de la première police intercommunale dédiée aux transports urbains. Sur évènement il y a basculement automatique entre le CSO de la Police Municipale et le CIC de la Police Nationale. Toutes ces coordinations ont facilité une baisse constante de la délinquance depuis 6 ans, totalisant – 64% entre 2001 et 2007.
Certains sur ce forum seraient des programmateurs si vous ne le savez pas déjà.Christine Albanel vient durant de longues minutes de tenir un discours présentant le projet de loi Création et Internet, actuellement en plein débat à l'Assemblée nationale. De très nombreuses approximations, pour ne pas dire des erreurs, ont été réalisées par la ministre de la Culture et de la Communication.
En voici une partie. On a ainsi pu entendre :
* Qu'il y a des « groupuscules libertaires » sur Internet.
* Que « l'adresse IP est une sorte de plaque d'immatriculation des ordinateurs ».
* Que « 60 % des films sur eDonkey sont en fait des films pornographiques » cachés sous des noms de films "classiques".
* Que la riposte graduée est « déjà appliquée aux Etats-Unis » et que « le piratage a baissé de 90 % chez les internautes concernés ».
* Que demander le recours systématique à un juge « rend la lutte contre le piratage absolument impossible ».
* Que « la coupure de l'accès internet est déjà prévue, dans le cas par exemple de non paiement de l'abonnement au FAI ».
* Que « le projet de loi est soutenu par tous les créateurs ».
* Que « la licence globale (est une idée) à laquelle personne ne croit plus ».
* Que la loi Création et Internet « est la loi de tous les jeunes talents, de l'exception française, de tous les corps de métiers concernés ».
Sans parler des « programmateurs ». Merci aux INpactiens qui ont commenté en direct dans nos colonnes ces Albaneleries.
Rédigée par Nil Sanyas le mercredi 11 mars 2009 à 17h35
Et ça ne te semble pas absurde de payer une redevance télévisuelle alors que peut-être tu ne regardes pas la télé mais tu joues à des jeux, regardes des DVD,... ? Du moment que tu as un ordinateur, tu es susceptible de télécharger donc tu payes. Personnellement, même si je ne téléchargeais pas, je préfèrerais payer que de me sentir espionné. Et si c'est imposé, ça évite la dérive dont tu parles dans ta dernière phrase.rom vat a écrit :Autant ça me semble absurde d'imposer la licence globale à toute personne ayant internet, autant s'il ya le choix (comme proposé en page précédente) de souscrire ou pas (et si on ne souscrit pas, l'acceptation d'une surveillance des flux téléchargés), ça me semble acceptable. Par contre, je pense qu'une grande majorité de gens préfèreront pirater plutôt que payer.
OkChat-Minou a écrit :Pour te répondre, je suis carrément pour la licence globale et je ne pense pas que la redevance audiovisuelle est absurde même si elle est certainement trop chère (je te posais seulement la question dans mon précédent post).
J'ai l'impression que tu n'as pas compris le problème dont je parlais : quand on paie, c'est pour quelque chose, et pour que la licence globale soit mise en place, il est impératif que tout le monde ait accès facilement à ce pour quoi on paie. Mettre en place la licence globale, ça ne veut pas dire simplement "ok, on télécharge ce qu'on veut comme on veut", ça veut dire qu'il faut rendre l'accès aux ressources facile, pour que n'importe qui puisse se procurer la musique ou les films qu'il cherche. Pour reprendre l'analogie de la télé, tu la branches, et puis c'est bon ; avec un ordinateur, c'est autrement plus compliqué de savoir comment récupérer des flux ici ou là si on reste dans la situation actuelle.Toad San a écrit :La licence globale ne remplacerait pas le marché, elle reconnaitrait comme légal la pratique d'échange de fichiers sur internet en contrepartie d'une contribution.
Bien entendu, tous les sites marchands seraient obligés de repenser leur approche et proposer des produits à télécharger soignés et de qualité.
Deux modèles coexisteraient : le marché et le hors marché.
La licence globale, c'est un changement de paradygme mais très loin, à l'opposé même d'un système administré centralisé.
Je ne peux que t'inviter à lire le livre "Internet et Création"
Site référence en matière de musique sous licence libre (le dernier Nine Inch Nails l’était) Jamendo est une plateforme disponible en sept langues proposant un catalogue varié – tous les styles étant représentés, même le heavy metal grec- et comptant déjà plus de 500 000 membres inscrits. Gratuites et sous licence Creative Commons, les pistes peuvent être écoutées sur le site, en streaming ou téléchargés en mp3 de bonne qualité.
Surfant sur l’actualité et en réaction à la notion de riposte graduée prévue par la loi « Création et Internet », Jamendo vient d’annoncer sa volonté d’instaurer le « remerciement gradué ». Le principe est simple, et tient lui aussi en trois étapes. La première : pour un titre téléchargé -gratuitement, rappelons-le- via Jamendo, l’internaute recevra un mail de remerciement. Pour la deuxième, inspirée par l’envoi de courrier recommandé prôné par la loi débattue actuellement, il s’agira d’envoyer par la poste à l’internaute une lettre de remerciement ainsi que des documents promotionnels (stickers, communiqués, etc.). Et pour les « multi-récidivistes », comme Jamendo les surnomme ironiquement sur son blog, un mois d’abonnement Internet sera remboursé en cas de parrainage d’un lieu public (bar, restaurant) nouvellement inscrit à Jamendo PRO.
« On souhaitait montrer qu’il y a une autre voie au tout repressif, et qu’il existe des artistes qui ont tout compris au web », nous a confié Sylvain Zimmer, le fondateur du site, depuis son bureau au Luxembourg. « C’est une action en accord avec notre mentalité. Nous ne tapons pas sur les majors, d’ailleurs nous ne sommes pas anti-système, ça nous arrive d’écouter Madonna ou Radiohead ». Depuis quelques temps, Jamendo, qui se veut une véritable alternative à la Sacem en rétribuant les artistes de manière plus juste, propose deux solutions pour « monétiser » la musique de son catalogue. D’une part en proposant de sonoriser des lieux publics, qui paient une modique somme pour pouvoir diffuser en streaming des morceaux sous licence libre. D’une autre, en proposant à des sociétés de production d’utiliser les morceaux en bande-son : une piste a ainsi récemment été choisie par la chaîne franco-allemande Arte pour illustrer un documentaire.
« Dès la semaine prochaine, une interface automatique sera mise en place pour les sociétés désirant utiliser un morceau en illustration sonore, elles pourront l’acheter directement en ligne, sans intermédiaire, et recevront le certificat d’utilisation par mail avec le morceau », prévient Zimmer, qui suit attentivement les débats sur la loi Hadopi. « Il faut montrer que de nouveaux modèles peuvent s’imposer ».