NintendojoFR : Le forum

Troisième litige et tu ne connais toujours pas le fond exact de leur pensée. ^^°

Ben c'est surtout qu'on sait qu'elle faille ils utilisent pour attaquer, mais que c'est plus difficile de savoir ce qui les contrarié vraiment. Ça peut être l'impression que le propre bien va perdre de la valeur, aussi...

Moment confession.

Mon gentil toutou est mort dimanche, cela paraîtra bête pour certains et d'autres me comprendront, il m'a accompagné fidèlement pendant presque 11 ans, on lui a trouvé une insuffisance cardiaque il y a 2 ans environ, on l'a soigné autant que possible, il a fini par avoir tellement d’œdèmes qu'il avait du mal à respirer, les derniers jours, il ne pouvait plus se coucher, il était épuisé à un point qu'il n'arrivait plus à uriner debout, il s'écroulait lorsqu'il levait la patte, et malgré tout, il nous faisait honneur en nous suivant fidèlement partout dans la maison et est resté fort pour ses maîtres jusqu'à ce qu'on abrège ses souffrances.
Le plus difficile pour moi reste ce souvenir, juste avant son euthanasie ; il était heureux de me voir rentrer à la maison ignorant ce que j'allais faire. Je sais que j'ai fait ce qu'il fallait, mais je regrette de lui avoir volé ces quelques moments de joie qu'il lui restait à vivre. Je me suis largement surestimé quant à ma capacité à surmonter cette épreuve, c'est très dur, il me manque beaucoup.

Erf.

On sait toujours que la séparation de l'animal finira par arriver, et peu importe les circonstances, c'est généralement très difficile.

Voilà une des raisons pour lesquelles je ne souhaite plus d'animaux domestiques !

Comme tu dis, tu as fait le bon choix pour lui. Bon courage dans cette épreuve.

Putain de poussière dans l'oeil...

Tu racontes ça tellement bien en plus, forcément ça réveille des choses.
De mon côté quand j'étais ado, j'ai retrouvé un beau matin la chienne avec qui j'ai eu l'honneur de partager ma vie plusieurs années raide morte, au réveil, empoisonnée par un connard durant la nuit.
C'est un autre type de choc (j'ai plus chialé pour elle que pour certains de mes grands parents -_-), mais pas plus agréable pour autant.

Soutien.

Cyrare a écrit : 03 janv. 2020 17:08 Le plus difficile pour moi reste ce souvenir, juste avant son euthanasie ; il était heureux de me voir rentrer à la maison ignorant ce que j'allais faire. Je sais que j'ai fait ce qu'il fallait, mais je regrette de lui avoir volé ces quelques moments de joie qu'il lui restait à vivre. Je me suis largement surestimé quant à ma capacité à surmonter cette épreuve, c'est très dur, il me manque beaucoup.

J’ai été obligé d’emmener deux chats à l’euthanasie cette année, je ne connais que peu de choses bien pires que ça…

Courage à vous

nazlurf a écrit : 03 janv. 2020 18:14 Voilà une des raisons pour lesquelles je ne souhaite plus d'animaux domestiques !

Ca ou bien on attend que le deuil se tasse et puis on fini par se rappeler tous les super moments passés avec notre animal, on se rend compte du vide laissé, et ça "éclipse" le seul vrai moment négatif lors du décès.

Courage Cyrare

Aya a écrit : 04 janv. 2020 11:42

nazlurf a écrit : 03 janv. 2020 18:14 Voilà une des raisons pour lesquelles je ne souhaite plus d'animaux domestiques !

Ca ou bien on attend que le deuil se tasse et puis on fini par se rappeler tous les super moments passés avec notre animal, on se rend compte du vide laissé, et ça "éclipse" le seul vrai moment négatif lors du décès.

Euh non, le décès n'est pas le "seul" moment négatif.

Remarquer une fois arrivé au travail une grosse goutte de dentifrice en plein milieu de son pull.

Se faire avertir que l'on se promène avec un morceau de papier toilette collé sous le talon.

T’as probablement un bout de crotte séchée dans ton dos, là.

nazlurf a écrit : 04 janv. 2020 12:18

Aya a écrit : 04 janv. 2020 11:42

nazlurf a écrit : 03 janv. 2020 18:14 Voilà une des raisons pour lesquelles je ne souhaite plus d'animaux domestiques !

Ca ou bien on attend que le deuil se tasse et puis on fini par se rappeler tous les super moments passés avec notre animal, on se rend compte du vide laissé, et ça "éclipse" le seul vrai moment négatif lors du décès.

Euh non, le décès n'est pas le "seul" moment négatif.

J'ai précisé le seul vrai moment négatif

Ayant connu le toutou tout petit, je ne peux que compatir fortement...

Courage à vous

Je me remet petit à petit, ça va mieux, on s'habitue a son absence. Parfois en ouvrant la porte de la maison, je le cherche du regard l'espace d'un instant avant de réaliser qu'il ne viendra pas. Il arrive aussi quelques fois, le soir quand la maison est calme, j'entend un bruit qui semble venir du salon, j'ai ce réflexe de penser qu'il se lève pour me rejoindre, mais en fait non. J'arrive à écrire ces lignes sans larmes dans les yeux, c'est que la douleur s'estompe.

J'envie la capacité de mes enfants à n'en avoir rien à foutre. Ils n'ont pas été tristes du tout, le plus grand drame du jour où notre chien a disparu était le fait d'avoir à manger des endives au dîner, pour ça, ils ont beaucoup pleuré. J'exagère un peu, ils ont été vraiment tristes en nous voyant pleurer. Je pense qu'ils ne m'avaient jamais vu dans cet état et ils ont alors éprouvé une tristesse empathique. Alors qu'ils s'en fichaient 1 minute avant, ils ont réalisé que c'était triste de perdre leur chien en nous voyant craquer. C'était fini 5 minutes après. Ils attendent impatiemment que nous ne soyons plus tristes pour qu'on puisse avoir un autre chien, comme on rachèterait un nouveau jouet après en avoir cassé un. Quelque part, ça me désespère et d'un autre côté, tant mieux si ils le vivent bien.

Cyrare a écrit : 07 janv. 2020 17:40 Il arrive aussi quelques fois, le soir quand la maison est calme, j'entend un bruit qui semble venir du salon, j'ai ce réflexe de penser qu'il se lève pour me rejoindre, mais en fait non.

J’ai eu ce genre d’impressions régulièrement pendant longtemps, après avoir perdu un chat en 2016 et un en 2017. Elles sont mortes à un an d’écart, et les impressions ont resté pas loin d’un an.

Cyrare a écrit : 07 janv. 2020 17:40J'envie la capacité de mes enfants à n'en avoir rien à foutre. Ils n'ont pas été tristes du tout, le plus grand drame du jour où notre chien a disparu était le fait d'avoir à manger des endives au dîner, pour ça, ils ont beaucoup pleuré. J'exagère un peu, ils ont été vraiment tristes en nous voyant pleurer. Je pense qu'ils ne m'avaient jamais vu dans cet état et ils ont alors éprouvé une tristesse empathique. Alors qu'ils s'en fichaient 1 minute avant, ils ont réalisé que c'était triste de perdre leur chien en nous voyant craquer. C'était fini 5 minutes après. Ils attendent impatiemment que nous ne soyons plus tristes pour qu'on puisse avoir un autre chien, comme on rachèterait un nouveau jouet après en avoir cassé un. Quelque part, ça me désespère et d'un autre côté, tant mieux si ils le vivent bien.

Sans être indiscrets, ils ont quel âge ?
Ils étaient proches de lui ?

6 et 4, proches, je saurais pas dire vu qu'ils l'ont toujours connu, il faisait partie du décor. Ils découvrent la vie sans animaux, je crois qu'ils commencent à se rendre compte du vide que ça fait. Le plus grand nous a dit qu'il lui manquait mais je le soupçonne d'avoir dit ça sans le penser pour faire plaisir à sa mère.

C'est peut-être un peu jeune pour bien percuter.
A 6 ans j'ai du me séparer de ma super chienne de l'époque (pour cause de déménagement à 18000 km), mais avec le recul, ça ne m'a pas plus fait chier que ça (bon, c'était pas un décès mais je ne l'ai quand même jamais revue). Le décès de ma 2e par contre (j'avais 15 ans) je l'ai bien senti passer ma race.

Plus de 20°C fin janvier / début février, tout va bien.

T’inquiètes, l’hiver revient mardi et certains vont perdre plus de 10°d’un coup. Mais c’est clair qu’il y a de plus en plus d’anomalies.

Mais non, tout ça c'est un complot des chinois, vous le savez bien...

Il faut remonter à 80 ans pour avoir ces mêmes températures donc il y a 80 il faisait aussi chaud qu'aujourd'hui.