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The_lascar a écrit :

On a frôlé la catastrophe hier, à Fleury-les-Aubrais. En effet, l’espace boisé classé, situé à hauteur du 346, rue Marcellin-Berthelot, a été attaqué à la tronçonneuse par un artisan bûcheron. Il avait déjà abattu trois arbres, presque centenaires, lorsque l’alerte a été donnée par des riverains pour mettre fin au massacre.


Rapidement sur les lieux, des responsables de la commune sont intervenus auprès du bûcheron, lui expliquant qu’il s’attaquait à un espace boisé classé et protégé par une récente révision du PLU (plan local d’urbanisme) de la commune.

L’homme, qui ignorait totalement la situation du site, avait été mandaté par l’association des musulmans de Fleury, propriétaire d’une parcelle attenante à la future petite mosquée de Fleury, mais située dans le périmètre protégé.


Contactée, la mairie de Fleury-les-Aubrais fait savoir que « même les propriétaires n’avaient pas le droit de couper les arbres ».

En tout cas, un procès-verbal a été dressé et la mairie fleuryssoise n’écarte pas la possibilité d’un dépôt de plainte. « Cela est du ressort du maire. C’est une éventualité que nous n’écartons pas pour l’instant », indique-t-on du côté du cabinet du maire.

Un responsable des services techniques de la ville qui s’est rendu sur le site était particulièrement soulagé : « À l’heure où je vous parle, et sans l’alerte des riverains, on ne serait pas à trois arbres abattus, mais à au moins une quinzaine, voire plus. »

Par ailleurs, Bernard Prouteau, le président de l’association Fleury Nord et son île verte, était particulièrement remonté : « Cette affaire est un vrai désastre. Nous avons échappé de justesse à la catastrophe. »

Malgré l'interdiction de couper les arbres protégés de la rue Marcellin-Berthelot, et le procès-verbal dressé jeudi pour ces faits, l'association musulmane de Fleury, propriétaire d'une partie des bois, a de nouveau actionné les tronçonneuses, cet après-midi. Prévenus par les riverains, élus de la ville et police municipale sont venus arrêter les dégâts. Et les faire constater par huissier.

Per Sandberg, numéro deux du parti du Progrès (FrP), formation anti-immigration et première force d'opposition au Parlement, a appelé à fermer les frontières du royaume aux groupes organisés de Roms, de Bulgares et de Français qu'il juge notoirement criminels.
«La police peut (sur la base d'une disposition législative existante) stopper aux frontières les groupes organisés de Roms, de Bulgares ou de Français car on sait d'expérience que ces personnes troublent l'ordre public et il est aussi prouvé qu'un bon nombre se livrent à des activités criminelles», a notamment estimé Per Sandberg.

Débat sur une loi anti-mendicité
Le député a ainsi suggéré «trois mesures immédiates pour arrêter le flot de mendicité et de criminalité» dans un texte mis en ligne jeudi dernier. En pleine campagne pour les élections législatives de septembre prochain où le FrP a de bonnes chances d’accéder au pouvoir au sein d’une coalition avec le parti conservateur d’après les derniers sondages, le débat sur la possible interdiction de la mendicité secoue la Norvège.

Selon des médias norvégiens, le texte de Per Sandberg ne visait initialement que les Roms mais, afin de ne pas paraître trop stigmatisant à l'encontre de ces derniers, Français et Bulgares ont ensuite été ajoutés à la liste des indésirables.

Contactée par l'AFP, l'ambassade de France à Oslo n'a pas souhaité s'exprimer sur la teneur des propos de l'élu.