NintendojoFR : Le forum

meduz' a écrit :

Spoiler:

Manque plus que la facture d’hôpital demain et les impôts vendredi et la semaine sera bouclée .

Mortal a écrit :Je pensais juste à la pire propagande fasciste qui puisse exister…

Cyrare a écrit :Je suis tombé sur le journal de France 2 ce soir avec une pauvre dame qui était tellement impotente qu'elle était en congé maladie longue durée (en fait, elle allait visiblement très bien) et elle disait sur un ton cherchant l'apitoiement qu'elle allait renoncer à ses céréales et son chocolat parce que les pensions baissent. Bon, vu son placard rempli de produits de marque et son fameux chocolat à 10 000 € / kg, j'avais pas envie de la plaindre, mais plus envie de gerber sur ce journalisme bobo sans aucun intérêt.

Red_Cheeks a écrit :Alors, c'est sûrement pas l'endroit idéal pour en parler, mais le mot "bobo" commence à bien me taper sur le système.
J'en parle maintenant parce que je le vois ressortir avec un contexte tangent.
Je rappelle que bobo ça veut dire "bourgeois bohême", donc un richard qui se veut populaire. Or de plus en plus souvent, on l'associe juste à des gens qu'on aime pas. Les gens de gauche l'associent aux gens de droite et vice-versa, du coup ça n'a plus aucune signification claire autre que "ce genre de personnes que j'aime pas, tu sais, ceux qui...". J'en vois de plus en plus (bon ça m'apprendra à lire les commentaires sur le figaro.fr aussi ) qui attribuent l'épithète "bobo" à tout ce qui bouge : les riches qui flambent avec leur blé, les politiques qui font du social, les mecs du PMU du coin qui ont une belle bagnole... Sans déconner, j'ai l'impression que c'est devenu juste une excuse pour taper sur quelqu'un.

Sinon c'est pas une attaque personnelle sur toi Cyrare, mais la bobophobie primaire ça me hérisse le poil. :3

Wiki a écrit :D'après le journaliste et écrivain Pierre Merle, l'expression « bourgeois-bohème » réapparaît en France le 15 juin 2000 dans un article du Courrier international1. Ce terme est assez flou. Il prend cependant une valeur plutôt péjorative comme dans la chanson de Renaud Les Bobos, désignant un type de conformisme : des personnes aisées, parisiennes et parisianistes, bien pensantes, de sympathies allant plutôt à la gauche écologiste et ayant de l'affection pour la figure du révolté (Che Guevara, mai 68)2. Il est employé par Raymond Barre lors de la campagne municipale de 2001, cité par le Progrès de Lyon en mars 20013.
À Paris, ces bobos résideraient dans les arrondissements aisés du centre (IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe, IXe) mais leur venue dans les arrondissements autrefois populaires de l'est (Xe, XIe, XIIe, XVIIIe, XIXe, XXe arrondissements par exemple) y a contribué à une forte hausse du prix de l'immobilier ces dernières années4,5.
L'écrivain François d'Épenoux décrit les bobos comme « les nouveaux maîtres de Paris, stars des gazettes et chouchous des pubards, leaders d'opinion et des dîners en ville, nouvelle volaille qui, comme dans la chanson de Souchon, fait l'opinion. [ … ] Ce sont quelques poignées de vrais bourgeois mais faux bohèmes, connus ou inconnus, fricotant dans la pub, la presse, la musique ou le cinéma, bref, dans des métiers bien, qui prônent leurs idées et prêchent leurs discours avec d'autant plus de légèreté mondaine qu'ils n'en subiront jamais les conséquences, planqués qu'ils sont dans leurs donjons bardés de digicodes. [ … ] Ce sont les nouveaux gardiens de la Pensée unique qui déversent sur le moindre assaillant l'huile tiède d'une soupe idéologique ressassée, entre deux flèches trempées dans le fiel mortel de leurs propres erreurs »6.

meduz' a écrit :

Cyrare a écrit :Je suis tombé sur le journal de France 2 ce soir avec une pauvre dame qui était tellement impotente qu'elle était en congé maladie longue durée (en fait, elle allait visiblement très bien) et elle disait sur un ton cherchant l'apitoiement qu'elle allait renoncer à ses céréales et son chocolat parce que les pensions baissent. Bon, vu son placard rempli de produits de marque et son fameux chocolat à 10 000 € / kg, j'avais pas envie de la plaindre, mais plus envie de gerber sur ce journalisme bobo sans aucun intérêt.

Ça me rappelle, encore sur France 2, un reportage (je sais plus si c'était au JT ou dans Envoyé spécial) sur des gens qui ne s'en sortent pas financièrement a.k.a « comment la vie est trop chère... » : on y voyait une femme seule avec ses deux enfants qui pouvait pas faire arranger des trucs dans sa maison (électricité et plafonnages pas finis, ce genre de trucs). Oui mais voilà : la dame est propriétaire et a un véhicule, et ça parvient à se plaindre du coût de la vie .

Red_Cheeks a écrit :Alors, c'est sûrement pas l'endroit idéal pour en parler, mais le mot "bobo" commence à bien me taper sur le système.

Red_Cheeks a écrit :J'en parle maintenant parce que je le vois ressortir avec un contexte tangent.
Je rappelle que bobo ça veut dire "bourgeois bohême", donc un richard qui se veut populaire. Or de plus en plus souvent, on l'associe juste à des gens qu'on aime pas. Les gens de gauche l'associent aux gens de droite et vice-versa, du coup ça n'a plus aucune signification claire autre que "ce genre de personnes que j'aime pas, tu sais, ceux qui...". J'en vois de plus en plus (bon ça m'apprendra à lire les commentaires sur le figaro.fr aussi ) qui attribuent l'épithète "bobo" à tout ce qui bouge : les riches qui flambent avec leur blé, les politiques qui font du social, les mecs du PMU du coin qui ont une belle bagnole... Sans déconner, j'ai l'impression que c'est devenu juste une excuse pour taper sur quelqu'un.

Sinon c'est pas une attaque personnelle sur toi Cyrare, mais la bobophobie primaire ça me hérisse le poil. :3