C'est une généralisation mais elle concerne certainement un énorme pourcentage des gens qui gagnent mal leur vie. 'fin (KACEDEDI 6RAR APOSTROPHE EN TETE DE MOT TKTCyrare a écrit :Les smicards sont dans une position "chacun sa merde" envers les moins bien lotis, mais kiffent bien la solidarité quand ça leur bénéficie ou qu'ils n'ont pas à payer.


Je prends un exemple que je trouve assez parlant :
- Le SMIC en Belgique : ~1387 € brut, ce qui tourne en net vers les 1000 €/mois.
- Le chômage en Belgique : ~950 €/mois avec une personne à charge et ~800 en solo. Ça sera ma situation dès le 1e juin (parfait pour la Coupe du monde et SMG2

- Le RMI (= pas droit au chômage) en Belgique : ~970 €/mois avec une personne à charge et ~750 en solo.
En clair, on peut à peu près dire que je travaille pour 200 €/mois vu le montant abusé de l'aide sociale belge (je crois que c'est beaucoup moins en France). D'autant plus que vivant en H.L.M., mon loyer prend 65 € malgré ma maigre augmentation de salaire. Mais comme le dit Marca, une fois payé les factures, le loyer, les taxes pour le plaisir et la bouffe, même avec un niveau de vie modeste, il reste plus grand chose et je suis bien content (c'est un grand mot quand même) d'avoir une allocation sociale abusée et la maigre différence de pognon entre le free-time (j'ai pas écrit glandage) rémunéré et le travail 30 h/sem.
Inutile de dire que travailler à mi-temps est pour moi hors de question dans ces conditions ! C'est là que ce dont on parlait au début intervient. Dans ma région, il existe énormément de gens qui bénéficient d'une aide sociale, et beaucoup de mi-temps sont vacants. L'équation est simple de loin : on prend les gens qui travaillent pas, et on les fait travailler à mi-temps. Dans les faits, c'est pas faisable : qui voudrait travailler « pour rien ? »

Au-delà de l'aspect financier, personne ou presque ne pense à l'apport que peut avoir son activité à la société, qui a plus besoin de travailleurs que de non-travailleurs. Y'a juste aucun pigeon qui va aller bosser gratos (à moins d'être hyper intéressé par son boulot).
Si un programme politique imposait demain aux non-travailleurs d'accepter de bosser pour rien, il serait évidemment mal barré pour passer



Y'a un réel problème avec le monde financier/économique, c'est vraiment le nerf de la guerre et d'un grand nombre d'aberrations de par le monde
