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Publié : 22 oct. 2006 15:56
par rouroulio_alucardo
Dites leur svp que les verbes voir croire et ainsi de suite se conjuguent de la sorte au subjonctif présent trop de gens font la faute...
il faut:
que je voie
que tu voies
qu'il voie
que nous voyions
que vous voyiez
qu'ils voient.

hein Marca...
Publié : 22 oct. 2006 15:56
par Pharaoh
Quand on dit "meilleurs auteurs" quand on parle des auteurs morts, on veut parler par exemple des gens comme Flaubert, Verlaine, etc hein, là c'est pas une question de subjectivité.
Bon après perso j'ai jamais vu de faute(s) dans un titre d'ouvrage :o
Publié : 22 oct. 2006 15:57
par Rayy
Ouai mais si le larousse est d'accord ?..

Publié : 22 oct. 2006 17:46
par Me_Marcadet
Dîtes
et ca se veut donneur de lecon

Publié : 22 oct. 2006 17:48
par Dark Vador
Me_Marcadet a écrit :Dîtes
et ca se veut donneur de lecon

On çe demande qui est lecon ici

Publié : 22 oct. 2006 19:25
par rouroulio_alucardo
Me_Marcadet a écrit :Dîtes
et
ca se veut donneur de lecon

ça est de la part du simpliste au grand maître qui connaît tout de la vie...
pour lecon j'ai pas eu le temps

Publié : 22 oct. 2006 21:22
par Dark Vador
En parlant de ça, si gné pouvait écrire ça au lieu de "sa", ça ne plomberait plus ses posts que je trouve plaisants.
Publié : 22 oct. 2006 21:53
par gné
je fais des efforts pourtant mais c est naturel chez moi

Publié : 22 oct. 2006 22:04
par Dark Vador
Si ça peut t'aider... Sinon quand tu veux dire "sa", enfin "ça" tu mets "ceci" ou "cela" et on en parle plus

Publié : 09 janv. 2007 18:56
par Red_Cheeks
Facile et non "facil"
Géniaux et non "génials"
Il le fallait

Publié : 11 janv. 2007 12:17
par Jodiroga
[Message introuvable.]
Publié : 13 janv. 2007 01:43
par Mélusine
Rappel:
On dit: "Autant pour moi", et non "Au temps pour moi"
Rappel 2:
Ne pas confondre les terminaisons en "é" et en "er".
"é" est utilisé à la fin des participes passés et présents des verbes du 1er groupe (exemple: Il est arriv
é=> auxilliaire être + pp), tandis que "er" marque l'infinitif des verbes du 1er groupe (exemple: "Il sait jou
er du piano" => savoir est le verbe conjugué, et "jouer" est donc à l'infinitif)
Dans le doute: essayez votre phrase avec un verbe du deuxièmegroupe. Exemple: pour savoir si il faut écrire "arriv
é" ou "arriv
er" dans "il est arrivé", remplacez le verbe "arriver" par "partir" (verbe du 2eme groupe). On obtient: "Il est part
i" => pp => pas d'infinitif, donc pas de raison de mettre "er"

Publié : 13 janv. 2007 01:46
par Red_Cheeks
Mélusine a écrit :Rappel:
On dit: "Autant pour moi", et non "Au temps pour moi"

Les avis divergent, et bien que je trouve "Au temps pour moi" tout à fait moche et insensé, il me semble qu'il est accepté

Publié : 13 janv. 2007 01:48
par invité
Mélusine a écrit :Rappel:
On dit: "Autant pour moi", et non "Au temps pour moi"
Il va falloir régler ce point un jour!
l'académie à ce sujet semble dire "oui mais non"! :/
Publié : 13 janv. 2007 01:52
par Kazahk
http://www.academie-francaise.fr/langue ... l#au_temps
L'Académie elle dit qu'
autant c'est pour les mous du gland, stout.

Publié : 13 janv. 2007 02:00
par Urd
Mélusine a écrit :Rappel:
On dit: "Autant pour moi", et non "Au temps pour moi"

Ca dépend du contexte. LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL
(sinon lisez le lien de Kazahk)
(il me semble même que c'est traité dans les pages précédentes)
Publié : 13 janv. 2007 02:02
par Mélusine
Red_Cheeks a écrit :Les avis divergent, et bien que je trouve "Au temps pour moi" tout à fait moche et insensé, il me semble qu'il est accepté


Je ne savais pas qu'il y avait débat.
J'ai toujours trouvé, tout comme toi, qu'au temps pour moi était "moche et insensé", alors qu'autant pour moi m'a l'air plus logique. Mais laissons aux académiciens le soin de trancher cette épineuse question.

Publié : 13 janv. 2007 02:23
par Valentine Rose
M'en fous!
Pour moi c'est "au temps pour moi"!

Publié : 13 janv. 2007 02:29
par gné
otan pour moi

Publié : 13 janv. 2007 12:49
par Pharaoh
Mélusine a écrit :Red_Cheeks a écrit :Les avis divergent, et bien que je trouve "Au temps pour moi" tout à fait moche et insensé, il me semble qu'il est accepté


Je ne savais pas qu'il y avait débat.
J'ai toujours trouvé, tout comme toi, qu'au temps pour moi était "moche et insensé", alors qu'autant pour moi m'a l'air plus logique. Mais laissons aux académiciens le soin de trancher cette épineuse question.

En lisant ce qu'en dit l'Académie française (lien de Kazahk), qui est quand même bien placée pour ça, vous auriez vu qu'"au temps pour moi" n'a rien d'insensé, et qu'"autant pour moi" n'a rien de logique. En quoi c'est logique, quand on a fait une erreur, de dire "autant pour moi" ? Vous pouvez m'expliquer ? "Autant pour moi", c'est "j'en veux autant que le précédent", ça n'a rien d'une excuse. C'est pour ça que je comprends pas en quoi c'est logique et l'autre insensé :o
Publié : 13 janv. 2007 12:52
par Dark Vador
Bah si justement, on a autant de gène que le gars à qui on a dit une connerie :
-la g
êne de s'être trompé
-la g
êne d'avoir entendu une connerie
Mais je reste partisan du au temps car c'est le premier arrivé

Publié : 13 janv. 2007 12:58
par Urd
la g
êne ou l
e gène, il faut choisir.

Publié : 13 janv. 2007 13:00
par Pharaoh
La vieille justification ^^'
Publié : 13 janv. 2007 13:06
par Lakitu_Delita
1000e edition a écrit :
Figaro Littéraire
Le plaisir des mots
Autant
Par Claude DUNETON
[18 décembre 2003]
Je lis dans un petit ouvrage utile et fort bien fait*, mais non sans faille de Jean-Pierre Colignon, préfacé par Bernard Pivot, l'injonction suivante : « Il faut écrire au temps pour moi ! » (et non « autant pour moi ») parce que cette expression fait référence au commandement militaire, ou bien à l'ordre donné par un professeur de gymnastique, par un chef d'orchestre, par un maître de ballet, et incitant à revenir parce qu'il y a erreur au premier mouvement d'une suite de positions, de mouvements. »
Logique, is not it ? Très satisfaisant pour l'esprit !...
L'ennui c'est qu'il s'agit d'une information complètement fantaisiste, une pure construction de l'esprit, justement.
Trente ans passés à décortiquer les expressions françaises m'ont appris à me méfier des « explications » brillantes d'allure, des assauts de logique qui ne sont fondés sur aucun texte, aucune pratique réelle de la langue. On ne trouve nulle part cette histoire imaginaire de commandement « Au temps ! », ni à l'armée (qui a pourtant donné « En deux temps trois mouvements ») ni dans les salles de gym.
Surtout pas chez les chefs d'orchestre : des musiciens qui travaillent reprennent à telle mesure, pas au « temps », c'est saugrenu ! Colignon a rêvé cela, ou l'a cru avec beaucoup de logique apparente, en effet, donc de vraisemblance. Il ajoute du reste avec cohérence, dans une déduction impeccable : « Au sens figuré, très usuel, on reconnaît par là qu'on a fait un mauvais raisonnement », etc. Belle édification, qui repose sur un mirage.
Autant pour moi est une locution de modestie, avec un brin d'autodérision. Elle est elliptique et signifie : « Je ne suis pas meilleur qu'un autre, j'ai autant d'erreurs que vous à mon service : autant pour moi. » La locution est ancienne, elle se rattache par un détour de pensée à la formule que rapporte Littré dans son supplément : « Dans plusieurs provinces on dit encore d'une personne parfaitement remise d'une maladie : il ne lui en faut plus qu'autant (...) elle n'a plus qu'à recommencer. »
Par ailleurs, on dit en anglais, dans un sens presque analogue, so much for... « Elle s'est tordu la cheville en dansant le rock. So much for dancing ! (Parlez-moi de la danse !) So much, c'est-à-dire autant. C'est la même idée d'excuse dans la formulation d'usage : « Je vous ai dit le « huit » ? Vous parlez d'un imbécile ! Autant pour moi : c'est le dix qu'ils sont venus, pas le huit. » Le « temps » ici n'a rien à voir à l'affaire. Du reste on dit très rarement « autant pour toi », ou « autant pour lui », qui serait l'emploi le plus « logique » s'il y avait derrière quelque histoire de gesticulation.
Par les temps qui courent, j'ai gardé pour la fin ma botte secrète, de quoi clore le bec aux supposés gymnastes et adjudants de fantaisie dont jamais nous n'avons eu nouvelles. Dans les Curiositez françoises d'Antoine Oudin publié en l'an de grâce 1640, un dictionnaire qui regroupe des locutions populaires en usage dès le XVIe soit bien avant les chorégraphes ou les exercices militaires on trouve : Autant pour le brodeur, « raillerie pour ne pas approuver ce que l'on dit ».
Aucune formule ne saurait mieux seoir à ma conclusion : M. Colignon, qui fait la pluie et le soleil auprès des correcteurs professionnels, devrait bien publier un correctif ad hoc sur le mauvais temps qu'il nous fait par le biais de ce canular orthographique. Perseverare serait en l'occurrence proprement démoniaque !
*(L'orthographe, c'est logique ! de Jean-Pierre Colignon Col. Les dicos d'or de Bernard Pivot Albin Michel.)
Publié : 13 janv. 2007 13:13
par Red_Cheeks
Le post de Lakitu reprend exactement ce que j'allais poster à Pharaoh, donc voilà, j'ai rien à ajouter.